Protagoras

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Protagoras
Πρωταγόρας
Démocrite (au centre) et Protagoras (à droite) de Salvator Rosa
Naissance
av J-C
AbdèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
École/tradition
Principaux intérêts
Influencé par
A influencé
Citation
« L'homme est la mesure de toute chose »

Protagoras (en grec ancien, Πρωταγόρας) ou Protagoras d'Abdère[1] est un penseur présocratique et professeur du Ve siècle av. J.-C. (né vers -490 ; mort vers -420)[2]. Considéré par Platon comme un sophiste[3], il est reconnu comme tel par la tradition antique[4] et récente[N 1]. Déjà renommé de son vivant, Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme[5]. Ses deux citations les plus notoires sont : « Des dieux, je ne sais ni s'ils sont ni s'ils ne sont pas[6] » et « l'homme est la mesure de toutes choses[7],[8] ».

Biographie

Carte de la Grèce et de la mer Égée indiquant Abdère, près de l'embouchure du fleuve Nestos, en face de l'île de Thasos.
Localisation d'Abdère, ville natale de Protagoras. 40° 56′ 02″ N, 24° 58′ 24″ E

En dépit de sa renommée dans l'Antiquité[9], très peu de choses sont aujourd'hui connues avec certitude sur la vie de Protagoras[10]. Comme pour la plupart des sophistes, on ne dispose sur lui que de témoignages et fragments souvent insuffisants pour se prononcer[11]. On sait qu'il naquît à Abdère, en Thrace, dans la première moitié du Ve siècle av. J.-C.[12], d'un père nommé Méandre (ou Méandrios)[13],[N 2]. Il est établi qu'il fit plusieurs séjours à Athènes[14], où il fut proche de Périclès[15]. Le reste de nos informations est moins assuré, car les sources disponibles sur Protagoras sont parfois divergentes. Il serait selon certains d'origine modeste, selon d'autres issu d'une famille riche[16]. Il aurait été disciple de Démocrite, ou à l'inverse maître de celui-ci[16]. Alors que Platon le dit avoir joui d'une estime générale jusqu'à sa mort[17], d'autres le présentent condamné par la justice athénienne et contraint de fuir la cité[18]. La vie de l'auteur est ainsi entourée d'une part de légende[19].

Les dates précises de Protagoras sont incertaines[20]. Après avoir un temps proposé -485[21], les recherches contemporaines font désormais naître Protagoras vers -490[22]. Elles suivent ainsi la chronologie d'Apollodore, et la date plus précise de -492 est parfois avancée[23]. Platon affirme que le sophiste serait mort à 70 ans[17], ce qui situerait sa mort vers -420. Bien que d'autres sources parlent d'un décès vers 90 ans[24], c'est la date de -420 qu'on retient aujourd'hui.

Concernant sa jeunesse et ses origines sociales, deux versions existent. Selon Philostrate[25], le père de Protagoras aurait été l'un des plus riches Thraces, et aurait même hébergé le roi perse Xerxès Ier lors de la seconde guerre médique. À cette occasion, Protagoras aurait pu fréquenter et être éduqué par des mages perses, à l'instar de Démocrite. Les historiens de la philosophie considèrent toutefois cette anecdote comme une légende, peut-être fabriquée pour expliquer l'agnosticisme de Protagoras par des influences étrangères[26]. L'hypothèse d'un Protagoras riche mais sans lien avec les Perses n'est toutefois pas exclue[27].

À l'opposé, Diogène Laërce[28] rapporte qu'il était d'origine humble, exerçant au départ un travail manuel. Protagoras aurait été portefaix[29], et aurait inventé la tulè, élément qui sert à porter des fardeaux[30]. Son ingéniosité l'aurait fait remarquer par Démocrite, qui l'aurait pris pour disciple[31]. Cette version s'accorde toutefois mal avec les dates actuellement retenues pour Démocrite (naissance vers -460, soit de 30 ans plus jeune que Protagoras). L'hypothèse d'un lien personnel entre Démocrite et Protagoras pourrait être elle-même une invention tardive[32].

Devenu sophiste, Protagoras séjourna plusieurs fois à Athènes. Sa première visite pourrait dater de -460[33]. Il semble avoir été présent en -444, période à laquelle Périclès lui aurait confié la rédaction de la constitution d'une nouvelle colonie[34]. D'autres visites en -432 et en -420 sont susceptibles d'avoir eu lieu, soit respectivement avant la guerre du Péloponnèse et après la mort de Périclès[35]. Au-delà d'Athènes, Platon attribue à Protagoras une visite en Sicile[36].

Plusieurs témoignages suggèrent un lien entre Périclès et Protagoras. Ce dernier aurait été suffisamment proche de Périclès pour s'entretenir une journée entière avec lui sur une question de responsabilité juridique[37], et ses vues politiques auraient été assez favorables à la démocratie pour que Périclès lui confie l'établissement d'une constitution[38]. Diogène[39]rapporte en effet que Protagoras a été choisi pour donner des lois aux habitants de Thourioi, colonie fondée pour remplacer Sybaris après sa destruction. Si la constitution finale n'a pas été d'esprit spécifiquement démocratique, le mandat donné à Protagoras indiquerait une proximité minimale entre le sophiste et le pouvoir athénien.

Carte du sud de l'Italie indiquant Thourioi, dans le golfe de Tarente
Localisation de Thourioi, indiquée "Thurii" sur la carte.

Apulée[40] et Diogène[41] rapportent un procès entre Protagoras et son disciple Évathlos : Évathlos refusait de payer son maître parce qu’il n'avait pas encore gagné de procès. Protagoras le cita en justice : si le disciple perdait, il devrait payer son maître ; mais s'il gagnait, il devrait aussi payer son maître, puisque la valeur de l’enseignement reçu aurait été ainsi démontrée. Apulée développe l'anecdote en mentionnant une réponse du disciple : s'il perd, il ne devra rien, puisque les leçons de Protagoras auront été inefficaces ; et s'il gagne, il ne devra rien, puisqu'il aura été absous. L'authenticité d'une telle histoire paraît douteuse, tant elle s'apparente à un scénario comique[42]. Cela n'interdit pas qu'elle ait un fondement : selon Diogène, Aristote fait mention d'un procès contre Évathlos, quoique dans un contexte différent[N 3].

Les dernières années de Protagoras semblent marquées par des événements tumultueux. Certaines sources indiquent une condamnation du sophiste pour impiété[43], son expulsion d'Athènes[43], et le fait qu'on ait brûlé ses livres en public[44]. Ces informations sont toutefois loin d'être avérées[45].

Protagoras aurait été condamné pour avoir écrit qu'il ignorait si les dieux existaient ou non[46]. Suite à une lecture publique de son écrit Sur les dieux, Protagoras aurait été accusé, peut être par un dénommé Pythodore, partisan de l'oligarchie et membre des Quatre-Cents[47]. L'accusation se serait appuyée sur le décret de Diopite, qui visait à frapper les intellectuels partisans de Périclès[48]. L'impiété serait alors un prétexte, le motif réel du procès étant politique. Cette version des événements est cependant contestée. L'existence d'un tel décret[48], la tenue d'un procès[49], ou encore le fait qu'on ait brûlé les œuvres du sophiste[10]ont été mis en doute.

Un des motifs pour rejeter ces hypothèses est l'autorité de Platon[50]. Bien que Protagoras soit cité, mis en scène, et discuté dans plusieurs dialogues platoniciens[N 4], jamais le philosophe ne mentionne de condamnation ou de fuite du sophiste. Au contraire, il écrit dans le Ménon que Protagoras serait mort estimé de tous, sans que jamais sa réputation ne s'estompe[17]. Ce passage du Ménon présente toutefois des ambiguïtés qui rendent sa fiabilité incertaine[N 5], et les textes platoniciens sont souvent ironiques ou peu soucieux de vérité historique.

La mort de Protagoras pourrait être due à un naufrage. Philostrate[51] rapporte que le sophiste serait mort pendant sa fuite d'Athènes. Son décès serait ainsi rattaché à son expulsion, et correspondrait à une période de réaction anti-péricléenne. D'autres sources[52] signalent elles un naufrage pendant un voyage vers la Sicile. Là encore, nos informations sont faibles et peu assurées.

Carrière

Une mine d'Athènes

La carrière de Protagoras n'est pas connue avec précision[53]. On lui attribue un parcours de sophiste typique, bien que certains éléments distinguent Protagoras. Comme ses semblables, l'abdéritain mène une carrière d'enseignant itinérant, allant de cité en cité pour prodiguer ses leçons. C'est un professionnel du savoir. Ses cours sont payants et constituent pour lui une source de revenus et de popularité. On insiste usuellement sur trois éléments :

On attribue à Protagoras d'être le premier des sophistes. Il serait le premier à exiger un salaire contre son enseignement. Cette pratique est jusque là inédite en Grèce et enseigner contre salaire devient un trait distinctif des sophistes[57]. Selon Platon[58], Protagoras serait même un promoteur actif de la profession : il l'assume ouvertement et la défend face aux critiques. Certaines sources[59] font aussi de Protagoras l'inventeur des discours éristiques et rhétoriques. Il deviendrait alors à la fois l'inventeur des techniques rhétoriques et du métier qui les utilise.

Beaucoup de témoignages[60] insistent sur les tarifs et la richesse du sophiste. Diogène[61]affirme qu'il demandait un salaire de 100 mines, soit 1000 fois le salaire moyen d'un artisan de l'époque[62]. Ce salaire fait de Protagoras l'objet de critiques, mais participe également à sa renommée. Il contribue à forger une image négative des sophistes, perçus comme riches et cupides.

Dernier point, Protagoras est l'un des sophistes les plus célèbres de son époque. Par ses thèses provocantes, ses tarifs élevés et sa profession controversée, le sophiste d'Abdère a marqué ses contemporains. Eupolis le met en scène dans ses Flatteurs[63], et Aristophane semble s'inspirer de lui dans ses Nuées[64],[N 6]. Une génération plus tard, sa présence dans les dialogues de Platon témoigne d'une réputation encore vive.

En tout, la carrière de Protagoras se serait étalée sur 40 années[65]. L'abdéritain aurait enseigné dans plusieurs villes, dont Athènes, et aurait peut-être été jusqu'en Sicile[66].

Enseignement

Protagoras serait, selon Platon, le premier penseur à s'être revendiqué « sophiste » et à avoir demandé une rétribution financière pour son enseignement[67]. Il offrait un enseignement qui était plus général que la rhétorique enseignée par la plupart des sophistes. Il eut à ce titre, plusieurs élèves :

Ses idées sur la rhétorique et le droit ont amené le « système adversaire »[71], ou rhétorique, dans lequel on amène un étudiant à débattre pour les deux parties en guise d'entrainement en droit. Protagoras faisait un usage fréquent des antilogies : il affirmait qu'en cas d'incertitude, deux thèses s'opposaient nécessairement, et qu'il fallait s'efforcer de défendre et de renforcer la plus faible d'entre elles. Il était aussi intéressé par l'orthopia, l'usage correct des mots, un domaine favori de Prodicos. Selon Platon[72], Cratyle soutenait, comme Protagoras, qu'il est impossible de tenir un discours faux, car tenir un tel discours c'est dire ce qui n'est pas. Le discours exprime donc selon lui toujours l'être.

Œuvres

L'œuvre de Protagoras a presque intégralement disparu[73]. Nous ne conservons aujourd'hui ni ouvrage complet du sophiste, ni fragment de longueur conséquente[N 7]. C'est au travers des textes d'autres auteurs anciens, souvent critiques ou partiaux, qu'on connaît aujourd'hui ceux de Protagoras[74]. On distingue ainsi des « témoignages », textes qui parlent de du sophiste ou du contenu de son œuvre ; et des « fragments », textes dont on estime qu'ils citent l'abdéritain lui-même. Cette situation rend difficile la reconstitution de son œuvre, tant dans sa forme que dans son contenu.

Diogène Laërce[75] nous transmet une liste des œuvres de Protagoras composée de douze titres. Cette liste est cependant lacunaire. Elle ne recense que les textes conservés à l'époque de Diogène (six siècles après Protagoras) et omet des titres importants connus par ailleurs (Sur la Vérité, Sur les dieux et De l'être)[76]. La liste des œuvres de Protagoras est dès lors sujette à questionnements et interprétations.

On considère que les ouvrages majeurs de Protagoras sont les Antilogies (livres I et II), Sur la Vérité (Kattabàllontes) et Sur les dieux[77]. L'absence des deux derniers titres dans la liste de Diogène a conduit Untersteiner à une hypothèse remarquée concernant la structure des Antilogies. Sur la vérité et Sur les dieux seraient selon lui les titres des livres d'un ouvrage général nommé Antilogies[78]. On comprend alors le silence de Diogène, qui mentionnerait les Antilogies sans préciser le titre de ses livres internes. La structure exacte de l’œuvre de Protagoras est donc incertaine. Certains ouvrages sont par ailleurs mentionnés sous plusieurs titres. Sur la Vérité (Kattabàllontes) est ainsi parfois nommé Discours renversants, ou Grand traité (Mega logos)[79].

Philosophie

Parmi ses nombreuses œuvres (Traité des Dieux, Sur l'Être, Contradictions, Réfutations, De la Vérité, etc.), nous n'avons plus que quelques fragments dont deux sont déterminants dans la définition de sa pensée. Dans le premier (rapporté entre autres par Platon) il affirme :

« L'homme est la mesure de toutes choses : de celles qui sont, du fait qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles ne sont pas. »

De nombreuses interprétations ont été données à cet énoncé dans l'histoire de la philosophie. Ainsi, selon Sextus Empiricus, doxographe grec considéré lui-même comme un sceptique, Protagoras affirme que « l'homme est le critère (kriterion) de tous les objets ». Ainsi, « (...) il ne pose pour chacun que les seuls phénomènes et de cette manière, il introduit le relativisme[80]. » Dans le Théétète de Platon, la doctrine de Protagoras est examinée dans la première tentative de définition de la science : « la science, c'est la sensation » (151d-187a). C'est du point de vue de ce que perçoit l'homme que le bien et le mal, le vrai et le faux prennent leur définition. La vérité, la justice ou la morale sont relatives.

L'énoncé peut aussi signifier que c'est l'homme qui crée les différences en ce qui concerne le langage, le savoir, la sensibilité ou les perceptions. Alors toute affirmation faite par un homme n'aurait de signification absolue que pour cet homme. Par exemple[réf. nécessaire], s'il détermine qu'un fruit est vert, son voisin peut conclure que le fruit n'est pas mûr alors qu'il s'agit d'un kiwi, pourtant mûr, évalué sur son intérieur. Dans ces conditions, selon Protagoras, il n'est pas si absurde de prétendre que tout est vrai.

Cet énoncé, examiné et réfuté par Socrate dans le Théétète, est souvent compris comme une forme de relativisme, ou comme une critique de la conception réaliste de la connaissance. La présentation platonicienne en fait une sorte d'individualisme de la connaissance, davantage qu'un relativisme au sens moderne du terme : selon le Protagoras tel que dépeint par Platon, ce qui est senti par un homme est vrai, même si d'autres hommes sentent d'autres choses. Platon s'attache à réfuter cette proposition par une série de paradoxes, et par la distinction de certains domaines où celle-ci est valide (ce qui dépend de l'opinion, ou doxa) et d'autres où elle ne peut l'être (ce qui dépend de la connaissance scientifique ou philosophique).

Dans l'autre fragment, il nous montre son scepticisme religieux :

« Pour ce qui est des dieux, je ne peux savoir ni qu’ils sont ni qu’ils ne sont pas, ni quel est leur aspect. Beaucoup de choses empêchent de le savoir : d’abord l’absence d’indications à ce propos, ensuite la brièveté de la vie humaine[81]. »

Si l'on accepte de croire en un Dieu sans l'avoir vu, il devient absurde de refuser aux autres dieux leur existence. En ce qui concerne les croyances, l'opinion change selon les gens et les sociétés.

Dans Protagoras, Platon lui consacre un dialogue qui décrit une discussion entre lui et Socrate où ils débattent sur l'origine de la vertu, Protagoras prétendant pouvoir enseigner celle-ci. Et surtout dans le Théétète, Socrate se livre à une réfutation de la doctrine de Protagoras[82]. Dans sa Poétique, Aristote explique que selon Protagoras, dire de faire ou de ne pas faire une chose, c'est donner un ordre[83].

Notes et références

Notes

  1. Depuis Hermann Diels (XIXe) les fragments et témoignages sur Protagoras sont présentés au sein des recueils sur les sophistes. Pour la reconnaissance moderne des sophistes, voir Pradeau 2009, p. 10-15.
  2. Concernant l'hypothèse d'un père nommé Artémon, v. Bonazzi 2009, p. 444 (note 1)
  3. Diogène Laërce rapporte que le procès aurait été intenté suite à la lecture de Sur les dieux, traité dans lequel Protagoras exprime une position agnostique.
  4. Protagoras est cité et/ou discuté dans le Cratyle, l’Euthydème, l’Hippias majeur, le Phèdre, le Sophiste et le Théétète. Il est mis en scène dans le Protagoras.
  5. Dans ce passage du Ménon, Protagoras est cité aux cotés de personnages dont l'un des points commun est de tous avoir fait l'objet d'une condamnation. Protagoras serait donc une exception dans cette liste, sauf à admettre qu'il ait été lui aussi condamné. Par ailleurs, dans son Protagoras Platon fait dire au sophiste qu'il a trouvé un moyen d'exposer ses théories sans aucun risque. Si Protagoras a réellement été condamné, le texte platonicien prend une dimension comique et ironique qui n'est pas inhabituelle chez Platon. Voir Bonazzi 2009, p. 448-449 (note 9)
  6. Bien que ce soit Socrate qui soit mis en scène dans Les Nuées, Aristophane s'inspire de plusieurs intellectuels célèbres de l'époque. Voir Dorion, 2011, p. 27-35
  7. Les fragments et témoignages dont nous disposons ne font souvent que quelques paragraphes. Les témoignages plus conséquents, comme le Protagoras et le Théétète de Platon, sont d'une fiabilité problématique pour reconstituer l’œuvre du sophiste. En tout, nous disposons d'une cinquantaine de fragments ou témoignages.

Références

  1. Bonazzi 2009, p. 43 ; Godin 2004, p. 1067
  2. Bonazzi 2009, p. 43 ; Brisson 1998, p. 92 ; Kahn 1998 ; Poster 2005, Life ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7 & 10
  3. Platon (Protagoras), p. 56-57 (316c-317c) ; Platon (Cratyle) ; Platon (Ménon)
  4. Pradeau 2009, p. 14. Voir entre autres les témoignages de Philostrate (Vie des sophistes), Apulée (Florides) et Eusèbe de Césarée (Chronologie)
  5. Bonazzi 2009, p. 49 ; Kahn 1998 ; Poster 2005
  6. Eusèbe de Césarée, (Préparation évangélique)
  7. Platon (Théétète), p. 69 (151e-152c)  ; Sextus Empiricus (Contre les savants), p. 73
  8. Bonazzi 2009, p. 43
  9. Bonazzi 2009, p. 45
  10. a et b Poster 2005, Life
  11. Pradeau 2009, p. 12-13
  12. Bonazzi 2009, p. 45 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7
  13. Bonazzi 2009, p. 444 (note 1) ; Ildefonse 1997 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7
  14. Bonazzi 2009, p. 45-46 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10
  15. Bonazzi 2009, p. 45-46 ; Kahn 1998 ; Poster 2005 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 9
  16. a et b Bonazzi 2009, p. 45, et p.444-447 (notes 2 et 5) ; Ildefonse 1997, p. 15 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7-9
  17. a b et c Bonazzi 2009, p. 47 ; Platon (Ménon)
  18. Bonazzi 2009, p. 46-47 ; Kahn 1998
  19. Bonazzi 2009, p. 45 ; Poster 2005
  20. Ildefonse 1997
  21. Godin 2004 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7 (note 1)
  22. Bonazzi 2009, p. 45 et p. 444 (note 2) ; Kahn 1998
  23. Ildefonse 1997, p. 15 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7
  24. Bonazzi 2009, p. 47 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes) ; Scholie à La République
  25. Romeyer-Dherbey 2002, p. 7 ; Philostrate (Vies des sophistes)
  26. Bonazzi 2009, p. 444-445 (note 2) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 7-8
  27. Bonazzi 2009, p. 45 et p. 444-445 (note 2)
  28. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52
  29. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52. Diogène donne Épicure comme sa source sur ce point.
  30. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52. Diogène donne Aristote (Sur l'éducation) comme sa source sur ce point.
  31. Bonazzi 2009, p. 45 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52 ; Scholie à La République
  32. Bonazzi 2009, p. 446 (note 5)
  33. Brisson 1998, p. 92
  34. Bonazzi 2009, p. 46 et p. 449 (note 12) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 9
  35. Bonazzi 2009, p. 46 et p. 449 (note 12)
  36. Bonazzi 2009, p. 449 (note 10) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10 Platon (Hippias majeur)
  37. Romeyer-Dherbey 2002, p. 9 ; Plutarque de Chéronée (Vie de Périclès)
  38. Bonazzi 2009, p. 46 et p. 443 (note 1) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 9-10 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 51
  39. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 51 (d'après le Traité des Lois d'Héraclide du Pont
  40. Apulée (Florides)
  41. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 53
  42. Bonazzi 2009, p. 445-446 (note 4)
  43. a et b Bonazzi 2009, p. 46-47 et p. 448-449 (note 9) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52 ; Philostrate (Vies des sophistes)
  44. Bonazzi 2009, p. 46-47 et p. 448-449 (note 9) ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52 ; Scholie à La République ; Eusèbe de Césarée (Chronologie)
  45. Bonazzi 2009, p. 46-47 et p. 448-449 (note 9)
  46. Bonazzi 2009, p. 46-47 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10
  47. Bonazzi 2009, p. 46-47 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 10 ; Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 51-52
  48. a et b Bonazzi 2009, p. 46
  49. Lenfant 2002 ; Poster 2005, Life
  50. Bonazzi 2009, p. 46-47, p. 444 et 448-449 (note 9) ; Poster 2005, Life
  51. Philostrate (Vie des sophistes)
  52. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 53 ; Scholie à La République
  53. Poster 2005, Career
  54. Bonazzi 2009, p. 43 ; Brisson 1998 ; Ildefonse 1997 ; Poster 2005, Career ; Taylor & Lee 2011, Protagoras
  55. Poster 2005, Career ; Taylor & Lee 2011, Other sophists
  56. Bonazzi 2009, p. 45 ; Brisson 1998, p. 92 ; Taylor & Lee 2011, Other sophists
  57. Pradeau 2009, p. 19
  58. Platon (Protagoras), p. 56-59
  59. Diogène Laërce (Vies des philosophes) p. 52 ; Scholie à La République ; Apulée (Florides)
  60. Voir Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52, Apulée (Florides), ou Platon (Ménon) par exemple.
  61. Diogène Laërce (Vies des philosophes), p. 52
  62. Diogène Laërce 1999, p. 1089 (note 5)
  63. Eupolis (Fragments)
  64. Bonazzi 2009, p. 471-72 (note 52)Aristophane (Nuées)
  65. Romeyer-Dherbey 2002, p. 10 ; Platon (Ménon)
  66. Bonazzi 2009, p. 449 (note 10) ; Platon (Hippias majeur)
  67. Brisson 1998 ; Ildefonse 1997 ; Platon (Protagoras), p. 58-59 (349a)
  68. Livre XV des Nuits attiques de Aulu-Gelle
  69. D'après Diogène Laërce (III, vi )
  70. a et b Dictionnaire historique et critique, Volume 3, page 820, par Pierre Bayle
  71. Diogène Laërce 51.
  72. Cratyle (440d)
  73. Brisson 1998, p. 92 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 3
  74. Bonazzi 2009, p. 47-48 ; Pradeau 2009, p. 12-13
  75. Diogène Laërce (Vies des philosophes)
  76. Brisson 1998, p. 92 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 11 ; Diogène Laërce 1999, p. 1091 (note 3)
  77. Brisson 1998, p. 92 ; Ildefonse 1997 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 11
  78. Bonazzi 2009, p. 47 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 11 ; Diogène Laërce 1999, p. 1091 (note 8)
  79. Ildefonse 1997 ; Romeyer-Dherbey 2002, p. 11
  80. Sextus Empiricus, Hypotyposes pyrrhoniennes, in Les Sophistes, trad. Jean-Louis Poirier, recueilli dans Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988, p.990
  81. Eusèbe, Préparation évangélique : XIV,III,7
  82. 161c et 166 d, 170…
  83. Poétique, XIX

Bibliographie

Textes antiques

Ouvrages contemporains

Ouvrages perdus

Titres listés par Diogène Laërce (Vies des philosophes, IX, 50-56) :

  • Art éristique
  • Sur la lutte
  • Sur les sciences
  • Sur la constitution politique
  • Sur l'ambition
  • Sur les vertus
  • Sur l'état primitif de l'homme
  • Sur ce qui se passe chez Adès
  • Sur les méfaits des hommes
  • Discours impératif
  • Action judiciaire à propos de son salaire
  • Antilogies, livres I et II

Titre cité par Diogène, mais non listé :

  • Sur les dieux

Titres connus par d'autres sources :

  • Sur la vérité
  • De l'Être

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