Montchat

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Montchat
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Ville Lyon
Canton 13
Arrondissement municipal 3e
Conseil de quartier de Montchat
Fonctions urbaines résidentielle
Étapes d’urbanisation 2de moitié XIXe siècle
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 59″ nord, 4° 53′ 13″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 208 m
Transport
Métro Ligne D
Tramway Tramway de Lyon Ligne T3 Ligne T5
Bus Bus en mode C Ligne C8 Ligne C9 Ligne C13 Ligne C26
Bus TCL Ligne 25
Vélos en libre-service Vélo'v
Localisation
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Montchat
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Montchat
Liens
Site web www.montchat.org

Montchat est un quartier de la ville de Lyon. Ce quartier forme la partie orientale du 3e arrondissement de Lyon. Jouxtant à son nord Villeurbanne, il se termine à l'est par une butte, limitrophe de Bron. Il est principalement résidentiel.

Étymologie

L’origine du nom de ce lieu est discutable.

Montchat est évoqué pour la première fois en 1479 semble-t-il : « … et dudit carreffour nous [nous] transportasmes par le chemin par lequel on va de Lyon à Genas jusques au boys de Monchal et dudit chemin par ung autre petit chemin traversant le hault desdits boys de Monchal et tirant à ung carrefour estant au chemin par lequel on va de Lyon à Braon, appelé ledit carrefour le Rempaut[N 1] de Chassaignes ouquel a une croix de bois estang en ung buisson[1]; … ».
Cal ou Chal signifaient « rocher » pour les Allobroges, « forêt » pour les Celtes, « marais » pour les peuples Slaves. Ceci « a contribué à former le plus grand nombre d’appellations topographiques dans cette région humide et boisée » lyonnaise[2].

En 1702, la Carte de la Guillotière et du mandement de Bechevelin éditée par Bouchet mentionne Montchat[3].

Histoire

Origine

Ce lieu boisé est situé sur la rive gauche du Rhône, opposée à celle qui recevra les futures fondations de Lyon. Il appartient aux balmes[N 2] viennoises et donc se trouve en hauteur à l’abri des fréquentes inondations du fleuve.

La rive gauche se développe et en 1075 est construite l'église Saint-Alban, martyr du début du IVe siècle, « dont l’emplacement semble être l’actuelle chapelle Saint-Alban à Montplaisir[4],[N 3] »[N 4]. Cette église est celle du petit village de Chaussagne, également nommé la Chesnaie, qui a pour point culminant le croisement des rues Trarieux et du boulevard Pinel. Chaussagne est alors une des trois paroisses du mandement de Béchevelin (Bêche-en-Velin[N 5]).
Toujours de ce côté, probablement pour défendre une porte de la ville de Lyon, l'archevêque Jean de Bellesme, fait construire le château fort de Béchevelin à la fin du XIIe siècle. Les restes sont encore visibles au milieu du XVIe siècle sous la forme « d’une masse circulaire, surmontée d’une tour plus svelte, et entourée, à la base du monticule, d’une enceinte crénelée qui servait de première défense »[5].

Le mandement de Béchevelin, dont fait partie Chaussagne, est l'objet d'un différend depuis au moins 1334 entre le parlement de Grenoble et le présidial de Lyon. Pour statuer Louis XI mandate Louis Tindo qui, du 13 août au 23 septembre 1479, délimite géographiquement ce territoire. C'est la première fois que le nom de Montchal est évoqué comme un lieu-dit du village de Chaussagne[6],[7].

Occupants du château

Saint Bernard, manuscrit du XIIIe siècle.

Le 20 novembre 1534 Loys Ennemond et Flory Prost, héritiers de Pierre Prost premier propriétaire connu du domaine, vendent les terres de Montchat au concierge des prisons de Lyon, Jehan Catherin. Ainsi « un terrier […] datant de 1534 et écrit en Latin, […] précise le nom du propriétaire de ce fief : « Terrarium loci de Montchard Parochiae Chaussagnae nobilis Jehan Catherin » ce qui signifie « Terrier du lieu de Montchard de la paroisse de Chaussagne, à noble Jehan Catherin »[8]. ». Ce dernier fait construire une maison forte que l'usage actuel dénomme château. Le domaine et la maison forte deviennent ensuite la propriété de Gaspard et Jean de Laube seigneurs de Bron qui les transmettent à leur tour le 19 mars 1638 à François Basset. Ce dernier compte parmi les échevins de Lyon[9].

Christine de Suède séjourne trois semaines en août 1657 à la maison forte de Montchat. Il s’agit de son second voyage vers la Cour de France. Elle souhaite y rencontrer de nouveau Mazarin pour faire un emprunt et secrètement finaliser la prise du royaume de Naples alors possession espagnole — puisqu’elle n’a pas d’héritier, à son décès, le Royaume de France installerait une dynastie de Bourbons —. L’absence de réponse à ses missives rend incertain l’accueil qui lui sera réservé. Ce second voyage se fait dans des conditions beaucoup moins fastueuses que le premier où la Ville de Lyon l’avait gracieusement reçue avec beaucoup d’honneurs. Elle indique au Consulat de Lyon qu’elle prend en charge les frais de son séjour et lui laisse le choix de la résidence. Celui-ci demande au sieur François Basset de prêter sa demeure pour la circonstance. Il est agréable d'y séjourner en été du fait de la situation extérieure à la ville. Le Consulat la reçoit avec courtoisie, vient la saluer le 9 août à son arrivée et lui fait parvenir quotidiennement des présents. Cependant l'ancien échevin demandera un dédommagement pour les dégâts causés aux vignes et au mobilier par la suite de l'illustre hôte. Cinq-cent-cinquante livres tournois lui sont octroyées[N 6]. La reine de Suède, de nouveau saluée par une représentation du Consulat, quitte Montchat le 28 août 1657 pour se rendre à Fontainebleau[10].

Le 14 mai 1682, son fils Jean-François Basset cède selon l'acte notarié « la maison, domaine et tènement de Montchat, size en la paroisse de cette ville de Lyon […] plusieurs bastimens, cours, jardins clos, terres ensemencées et autres, vignes, bois, prés, sis tant près de la maison que dans le lieu de Vilurbanne (sic) en Dauphiné, avec toutes les dites dépendances, droits et appartenances de ladite maison[11] ». Les nouveaux propriétaires sont des Bernardins, les Révérends Pères de la Congrégation de Notre-Dame des Feuillants, ordre de Cîteaux, du monastère Saint-Charles.

Le domaine change encore de mains le 8 janvier 1689 ; les Pères le cèdent à Jacques Besson, un notaire de la rue Mercière à Lyon. C'est l'ancêtre de tous ceux qui feront, plus tard, l'histoire de Montchat ; une de ses descendants Louise, née en 1708, épouse Mathieu Bonand, dont elle aura un fils Luc, dernier seigneur de Montchat. Antoinette Bonand, fille unique de Luc, épouse Henry Vitton, maire de La Guillotière. De ce mariage nait Louise Françoise Vitton[12].

Urbanisation

Acteurs

Montchat au début du XIXe siècle.

En 1831, elle épouse Jean Louis François Richard[13],[N 7], fils de Charles-François Richard, pionnier de l'industrialisation de la fabrication de lacets. En 1839 les biens de celui-ci sont constitués d'une partie du capital de la Fabrique Richard frères cédée par son père. Puis assez rapidement il revend sa part et vit de ses rentes[14]. Richard associe son nom à celui de son épouse et les actes qui concernent Montchat paraissent sous le paraphe « Richard-Vitton ». On le retrouve adjoint au maire de La Guillotière[N 8], dont Montchat est un quartier. Puis cette commune est rattachée à Lyon le 24 mars 1852. En succédant à M. Charbonnier, il devient maire du 3e arrondissement de Lyon de 1857 au 4 septembre 1870[15],[16].

Habitat

Dans le cadre d’une politique d’urbanisation ce propriétaire foncier décide de vendre une grande partie de ses terrains et garde dix-sept hectares autour du château[17]. Monchat se situe en hauteur ce qui est un élément prisé après la crue du Rhône de 1856. Par ailleurs le préfet Vaïsse par ses grands travaux éloigne la classe populaire du centre. « Dans une lettre au préfet, le Richard-Vitton se propose donc d'offrir « pour la classe peu aisée un débouché nouveau où elle puisse s'établir à peu de frais dans les meilleures conditions hygiéniques possibles. »[18] ». Il s'agit d'une opération immobilière et toute cession à la Ville se fait selon la contrepartie d’un terrain équivalent[19]. Il veille à la constitution de petites parcelles avec des maisons entourées d’un jardin ce qui s’oppose à l’implantation de toute usine. Ainsi Arthur Kleinclausz cité par Thierry Joliveau écrit « […] il fut spécifié dans beaucoup de contrats que les terrains vendus ne seraient pas destinés à la construction d'usines mais de maisons ouvrières et de villas[20]. ».

Voirie

L’aménagement et l’entretien de la voirie se font en offrant à la Ville le sol des chemins. Comme en pareils cas, ceci fait débat au Conseil municipal : l’acceptation de ces terrains n’est pas d’emblée acquise. En effet l'ouverture de chemins par des personnes privées ou des institutions est fréquente or leur charges incombent au propriétaire[21].
Par exemple, le Conseil municipal du 27 juin 1872 adopte la proposition de cession à titre gratuit de 1,710 km de voie privée par Richard-Vitton (soit 24 700 m2) « sous la réserve expresse que la Ville aura la faculté de n’achever ces trois chemins qu’au fur et à mesure que les ressources applicables aux chemins vicinaux le permettront[22]. ».

De même, son épouse devenue veuve écrit le 3 juillet 1879 qu'elle donne à la Ville la rue Claudia[N 9]. Mais devant le coût de l’aménagement, en 1906, les conseillers continuent à refuser ce don. Pourtant les riverains souhaitent que cette voie privée devienne municipale[23]. L’acceptation n’intervient qu’en 1912 (soit trente-trois ans plus tard) avec le « classement dans la vicinalité ordinaire de la banlieue »[24].

Ces voies de passage sont déjà existantes mais trop étroites selon Delerue, ingénieur chargé de l’aménagement de la rive gauche. Il aurait souhaité une largeur de douze mètres pour faire de Montchat une banlieue analogue de celle de Londres. Ce point de vue se heurte à Richard-Vitton[25].

Église

La « rue de l'Église » au nord du quartier rappelle que les Montchatois devaient de se rendre jusqu'à l'église des Petites-Sœurs-des-Pauvres de La Villette pour accomplir leurs dévotions[26]. « En 1871 la fabrique reçoit un terrain de près de 10 000 m2, évalués à 60 000 francs, avec la clause formelle de construire une église, une salle d’asile, un presbytère et des écoles. Deux ans plus tard, le même Richard-Vitton offre une somme supplémentaire de 60 000 francs engendrés par la construction de la première partie de l’église (95 000 francs)[27]. ». Une autre lettre, officieuse, « exige littéralement un curé affable, venant d'une des paroisses du centre ville, « qui pourra par ses relations obtenir ce qui lui manquera ». ». La construction de cette église donne aussi de la valeur aux terrains qui l'entourent[28]. Le 20 juillet 1874 le permis d'érection de l'église est signé par le maréchal Mac Mahon[29]. Le lot initialement prévu à l'angle du cours Henri et de la rue Bonnand en 1858 est délaissé au profit du terrain de 10 577 m2 situé vers la rue Besson-Basse et la rue Charles-Richard et cédé à cet effet le 23 octobre 1874 par Mme Richard-Vitton devenue veuve depuis le 22 février 1874. Ainsi début 1875 Notre-Dame-du-Bon-Secours est ouverte au culte. Puis elle est agrandie entre 1891 et 1894, sa consécration a lieu les 1er et 2 septembre[30],[31].

L'ensemble représente 780 000 m2 de terrain, 12 km de rues et quatre places (soit 180 000 m2)[17].

Écoles

En 1872 une école de garçons est créée au no 101 du cours Henri. En 1881, le bail arrivé à expiration, une partie de l'immeuble du no 19 de la place Louise est louée[32].

En 1890 est ouverte l'école maternelle de Montchat dont la construction a été décidée le 30 juillet 1889[33]. Elle est située rue Louise[34].

Ces écoles sont ensuite remplacées par les établissements actuels.

Transports

Tramways

Le 1er août 1881, la Société des omnibus et transports lyonnais (OTL) ouvre l’une de ses dix premières lignes, il s'agit de la no 2 (Bellecour – Montchat). Il s'agit d'une voie normale. Ce tramway bénéficie d'une traction hippomobile. Il pénètre le quartier par la route de Genas suit le cours Richard-Vitton et se termine place Ronde. Le 24 mars 1898 la ligne est électifiée[35],[N 10].

Le 5 juillet 1889, la Compagnie lyonnaise de tramways (CLT) ouvre le dépôt des Pins à l’angle du chemin des Pins (actuelle avenue Lacassagne) et du chemin Feuillat[36]. Il comprend notamment une chaudière. Ainsi chaque bouillotte – ou locomotive – est emplie de vapeur comprimée[37]. Le 11 janvier 1890 s’y produit l’explosion de la locomotive no 4 ce qui occasionne des décès. Pour sécuriser les passagers le service est momentanément interrompu[38].

Le 29 février 1896, la CTL ouvre la ligne Pont Lafayette RG – Montchat qui deviendra la ligne no 25 de l’OTL. Les voies sont métriques. Les trains de remorques sont tractés par des locomotives à vapeur Lamm et Francq. Dans le quartier elle prend le chemin des Pins (aujourd’hui avenue Lacassagne) puis la place Henri, longe le cours Henri (aujourd’hui Docteur-Long) et se termine à l’angle du cours Richard-Vitton[39].

Chemins de fer

Le 30 octobre 1881, la gare de Villeurbanne ouvre. Elle se trouve à proximité de la place Ronde. Il s’agit d’une gare du Chemin de fer de l'Est de Lyon (CFEL) qui relie la gare de Lyon-Est à la gare d'Aoste – Saint-Genix.

Démographie

La population de Montchat croît rapidement. Ainsi en 1856 on compte 654 habitants dans 73 maisons qui deviennent en 1896, quarante ans plus tard, 3 573 habitants dans 855 maisons[40].

XXe siècle

Plaque commémorative apposée lors du centenaire de Montchat.
Hommage à Jean Louis François Richard-Vitton.

Établissements scolaires publics

Des établissements publiques sont bâtis[41] :

  • En 1898, groupe scolaire de Montchat (actuel collège Molière). Il est érigé par l'architecte F. Comte au no 31 de l'avenue du Château[42]. À son ouverture il reçoit les élèves de l'école des garçons et de l'école des filles[43], mais ils restent séparés[44].
  • En 1912, école maternelle de Montchat. Elle est destinée à remplacer l'ancienne école maternelle et se situe à l'angle de la rue Louise et du cours Henri (actuel cours Docteur-Long)[N 11]. Les travaux successifs intègrent ce bâtiment au collège Moliére.
  • En 1913, groupe scolaire de la rue Louis[N 12] (actuel groupe scolaire Anatole-France). En 2014, il comprend une école maternelle au no 15 rue Louis et en angle une école élémentaire au no 26 rue Antoinette.
  • En 1934, école Jules-Verne au no 13 rue Jules-Verne. En 2014 elle comprend une école maternelle et une école élémentaire.
  • En 1931, la décision de construire le groupe scolaire des Charmilles (actuel groupe scolaire Condorcet), est prise. L’architecte Conchon réalise cette construction de 1936 à 1937 au no 6 de la rue Alfred-de-Musset. Il s’agit d’un bâtiment à deux corps situé de part et d’autre de cette rue. À son ouverture l’effectif est de vingt-et-une classes, séparant les filles et les garçons, réparties en une école maternelle et une école élémentaire[45]. Cette école admet, en 2013, seize classes accueillant toujours les mêmes niveaux. Certaines d’entre elles sont bilingues et emploient la Langue des signes française (LSF).
  • Enfin dans les années 1960, école élémentaire Louise au no 16 rue Louise face au collège Molière.

Salle des fêtes

En 1909, une salle des fêtes, dont le nom « salle de conférences » occupe toute la largeur de la façade[46], est ouverte sur l'avenue du Château. Puis en 1936 « Le Foyer », dont l'architecte est P. Labrosse, ouvre ses portes au no 53 de la rue Charles-Richard[47]. En 1958, à l'occasion du centenaire de Montchat, une plaque commémorative est posée sur son mur ouest en hommage à Jean Louis François Richard-Vitton et à son rôle dans l'urbanisation du quartier[N 13]. En 2013 il devient « Espace Elsa Triolet Montchat »[48],[49].

Lieux de culte

En 1933, une association loi 1901 nommée « les amis de Sainte-Jeanne d’Arc » aménage une chapelle provisoire (bénite le 30 septembre 1934). En avril 1936 est construite, au no 19 de la rue Jeanne d'Arc, une église (bénite le 7 mars 1937), son presbytère et une maison d'œuvre. Cet édifice dont « les vitraux proviennent de l'ancienne chapelle du collège des Jésuites rue de Séze[N 14] », est dominé par une tour de 20 mètres. Le 2 octobre 1938, depuis cette église a lieu la première radiodiffusion d'une messe pour les malades. En 1997 elle est agrandie[50],[51].

En 1946, l’Église réformée de Lyon construit un temple 18 rue Constant. En 2008 les locaux ne s'avèrent plus adaptés, les lieux sont quittés au profit du tout nouveau Centre paroissial de la soie à l'est de Lyon[52],[53]. Le terrain laisse place à un immeuble d'habitation[54].

Transports

Tramways

Le 15 avril 1948 la ligne no 25 ferme[39].
A la même date l’OTL modifie le tracé de sa ligne no 28 à voie normale. La traction est électrique. Elle suit à Montchat l’avenue Lacassagne jusqu’à la place Henri, puis longe le cours Henri (aujourd’hui Docteur-Long) et se termine à l’angle du cours Richard-Vitton[55].

Puis le 1er juin 1951 la ligne no 2 ferme[35] suivie le 20 septembre 1951 de la ligne no 28. Les autobus prennent place[55].

Métropolitain

Le 4 septembre 1991 est ouverte par le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (SYTRAL) la ligne D du métro de Lyon (Gorge-de-LoupGrange-Blanche). La station Grange-Blanche dessert l’extrémité sud-ouest de Montchat[56].

Années 2000

Limites

Le quartier Montchat peut être délimité :

  • au Nord par la route de Genas donc Villeurbanne ;
  • à l'Est par le boulevard Pinel donc Bron ;
  • au Sud par l'avenue Lacassagne, la rue Trarieux et une partie du cours Albert-Thomas donc le quartier de Grange Blanche ;
  • à l'Ouest par la rue Feuillat donc le quartier Sans-Souci – Dauphiné[57].

Ceci correspond presque aux limites du conseil de quartier mis en place par la mairie[58].

Quartier résidentiel

L’esprit « village » résiste difficilement à la pression immobilière[59].

Le maire d’arrondissement aurait indiqué qu'« on compte aujourd’hui neuf-cent-cinquante maisons à Montchat. ». Et selon lui l'habitat résidentiel individuel représenterait « 19 % de l’habitat montchatois, 81 % des gens vivent en appartements. »[60].

Les commerces se situent essentiellement le long des deux axes principaux, le cours Docteur-Long et le cours Richard-Vitton, ainsi que sur la place du Château qui accueille le marché.

Transports

Tramways

Le 6 décembre 2006, six ans après l’ouverture de sa première ligne qui a marqué le retour du tramway à Lyon, le SYTRAL ouvre la ligne 3 (Gare Part-Dieu-Villette – Station Meyzieu-Z.I.). Elle emprunte l'ancienne ligne de Chemin de fer de l'Est de Lyon. Elle pénètre Montchat à l’intersection de la rue Feuillat et de la rue Félix pour le quitter à l’extrémité ouest du cours Richard-Vitton[61].

Le 17 novembre 2012, le SYTRAL ouvre la ligne 5 (Grange-Blanche – Eurexpo). Seule la station Grange-Blanche, à l’extrémité sud-ouest du quartier, est en rapport avec celui-ci[62].

Dénominations particulières des voies

L'odonymie de la voirie de Lyon, notamment de Montchat, a été réalisée par Maurice Vanario archiviste de la Ville de Lyon[63]. Pour le cent-cinquantième anniversaire de Montchat, un descendant du fondateur, Alain Richard-Vitton, a rappelé le 28 mai 2008 l’origine du quartier et celle du nom des rues.

Quartier de prénoms

Les prénoms des fils et leurs conjoints ou des ascendants des époux Richard-Vitton sont fréquemment retrouvés. Toutefois il n'y a pas d'accord strict avec l'état civil ; il s'agit probablement des prénoms d'usage.

  • Place et rue Antoinette : prénom de la mère de Mme Richard-Vitton.
  • Rue Camille : troisième prénom du cinquième et dernier fils.
  • Rue Charles-Richard : premier prénom et nom du fils aîné. Vers 1860 se dénommait « rue Richard-Laforest » qui associe les deux familles puisque Charles Richard et Julie Laforest sont mariés[64],[65],[N 15].
  • Place et rue Claudia : prénom de la grand-mère maternelle de Mme Richard-Vitton (en réalité Claudine). Devenue « rue Viala » en 1911.
  • Rue Constant : deuxième prénom du second fils (en réalité Constantin).
  • Place et cours Henri : prénom du père de Mme Richard-Vitton (en réalité Henry), ancien maire de La Guillotière. Devenu « cours du Docteur-Long », résistant, en 1945.
  • Rue Julie : prénom de la femme du fils aîné Charles Pierre, Mlle Laforest[N 16],[65].
  • Rue Julien : premier prénom du troisième fils.
  • Rue Louis : prénom du quatrième fils.
  • Place Louise : premier prénom de Mme Richard-Vitton.
  • Rue Louise : troisième prénom d'une petite-fille des époux Richard-Vitton, fille de Marie Charles Camille[66].
  • Rue Balthazard : origine inconnue, une légende indique qu'il s'agirait du nom du chien de la famille[67].

Hommages

Les patronymes sont moins spécifiques. Certains témoignent de l'empreinte des époux Richard-Vitton.

  • Rue Besson : nom d'une arrière-grand-mère de Mme Richard-Vitton. Devenue, lors de son prolongement, « rue Basse-Besson  » (avant la ferme, à l'ouest), « rue Besson », et « rue Gérente » (après la rue Sainte-Marie, à l'est). Acquiert le nom de « rue Ferdinand-Buisson » en 1892.
  • Rue Bonnand : nom de jeune fille de la mère de Mme Richard-Vitton (en réalité Bonand).
  • Rue du Capitaine : Julien Émile Richard, troisième fils, fut capitaine des Mobiles du Rhône vers 1858[68].
  • Rue Chambovet : nom de jeune fille de la mère de M. Richard-Vitton.
  • Cours Eugénie : hommage rendu par les époux Richard-Vitton à l’Impératrie Eugénie de Montijo, femme de Napoléon III
  • Rue Kœnigsberg : transformation par le langage populaire de Kœnig-Bey, nom du beau-père du second fils Henry Constantin Marie[69]. Devenue « rue Piperoux » avant 1868.
  • Cours Richard-Vitton : honore Jean Louis François (1804-1874).

Cours Richard-Vitton

Le cours Richard-Vitton débute « place de la Reconnaissance » et finit « place Kimmerling » (territoire de la commune de Bron).

Dénommée ainsi avant sa donation, cette voie est décrite comme « un chemin de 1,212 m de longueur et de 12 m de largeur établit en ligne droite dans le quartier de Montchat ». Elle est cédée gratuitement par Mme veuve Richard-Vitton à la commune de Lyon qui l'accepte le 30 décembre 1875[70].

Actuellement, ce cours est une rue commerçante surtout dans la portion lyonnaise qui va vers la « place Ronde »[71].

Monuments et particularités

Tourelle du château de Montchat, remaniée au XIXe siècle pour lui donner une allure plus médiévale (façade sud).

Château de Montchat

La maison forte de Montchat — improprement dénommée château de Montchat —, est retrouvée dans les archives à compter de 1534.

Il s’agit d’une construction rectangulaire de deux étages dont la toiture est à quatre pans. Sur la façade est se trouvent cinq fenêtres par étages, plus ceux-ci sont élevés moins leur hauteur est importante. Un balcon en fer forgé surplombe la triple porte du rez-de-chaussée qui est masquée par une verranda. L'angle sud-est est flanqué d'une tour crénelée. Cette tour porte une poivrière à son nord. La façade opposée est percée à chaque étage de quatre ouvertures. À l’intérieur se trouvent vingt-sept pièces avec une galerie de vingt-deux mètres comportant quatre voûtes cintrées[72].
« Une belle chapelle, située en dehors des bâtiments, permettait […] d'y célébrer les offices religieux[73]. ».
Une restauration discutée du XIXe siècle a « décapité la tour de sa poivrière pour la remplacer par des créneaux [avec machicoulis] qui n’ont de féodal que l'apparence[73]. »[N 17].

Au XXIe siècle cette demeure, qui n'offre pas de possibilité d'hébergement, accueille des conférences et des réceptions au sein de 3 000 m2 de verdure[74].
Cette bâtisse a successivement été la propriété de la famille Catherin, des seigneurs de Bron, de la famille Basset, des Révérends Pères de la Congrégation de Notre-Dame des Feuillants, enfin de la famille Besson dont sont issus les Bonand, Vitton, Richard avant d’être vendue en avril 1920 à la famille Bernard[N 18].

Maison du Docteur Long

La maison au no 18 du cours du Docteur-Long est un lieu de mémoire.

Le Docteur Jean Long est un médecin né le 24 juillet 1906 à Alby-sur-Chéran membre du réseau de résistance Le Coq Enchainé dès 1941[75]. A ce titre « il diffuse tracts et journaux, forme des équipes de sabotage, fait du renseignements militaire en espionnant les usines de fabrication de matériel de guerre et donne des soins aux résistants[76] ». Son correspondant à Londres est André Philip. Surtout en raison de sa notoriété, et supposé franc-maçon, une mouvance occulte de la Milice, le Mouvement National Anti-Terroriste (MNAT), procède à son enlèvement le 23 octobre 1943 vers 22 heures 30, l’emmène à Montluc, le torture et l’exécute à Feyzin au lieudit les Quatre-Chemins[N 19]. Sa dépouille est retrouvée à même le sol portant la trace d’une exécution. « Sur son corps est placée une feuille de papier portant une inscription manuscrite en caractères d'imprimerie : « Terreur contre terreur. Cet homme paye de sa vie le meurtre d'un National ». Comme signature: « Mouvement National Anti-Terroriste »[77]. ». S’agissant du premier acte de ce type perpétré à Lyon par la Milice, il crée une vive émotion.
Une plaque est apposée le 23 avril 1945, sur laquelle on peut lire « Ici habitait le Docteur Jean Long qui fut le 23 octobre 1943 la première victime de la répression milicienne à Montchat. Français, souvenez-vous[78] ». L'importante voie de Montchat où se trouve sa maison, le cours Henri, est nommée cours du Docteur-Long le 23 octobre 1945[79].

Parc Chambovet

Le parc Chambovet est bordé au nord-est par la rue Chambovet qui lui donne son nom. Situé sur les hauteurs de Montchat, il offre une vue sur la ville avec la basilique Notre-Dame de Fourvière et les monts du Lyonnais. Cette étendue d'environ cinq hectares comprend un parc municipal de quatre hectares et des jardins ouvriers.

Les soixante-cinq jardins ouvriers de 150 m2, présents depuis 1926, ont initialement pour objet de compléter les ressources de leurs bénéficiaires et de leurs familles à l'exclusion de tout usage commercial. Avec les années 2000 les « Jardins familiaux sont perçus comme un lieu de production potagère, mais deviennent également des lieux de loisirs, d'éducation, de rencontres et d'échanges[80] » sous l'égide des Espaces verts de Lyon[81],[82].

Initialement campagne de Lyon, la caractéristique essentielle de ce parc en milieu urbain est son aspect champêtre associant prairie et partie boisée.

En 1940 cet espace vert est le jardin d’une maison bourgeoise située au no 4 de la rue Chambovet. Il s’agit de la propriété de l’écrivain René Tavernier. Ce résistant crée le journal clandestin Confluences sous l’occupation allemande. À ce titre, il reçoit dans cet endroit à issues multiples de nombreux intellectuels. Du 31 décembre 1941 au 1er juillet 1943 Louis Aragon et Elsa Triolet et y sont hébergés sous les noms de Lucien et Élisabeth Andrieux. Ils forment notamment un mouvement de résistance en zone sud : le Comité des écrivains[N 20]. Le réalisateur Bertrand Tavernier, fils de René, en évoquant Aragon rapporte : « c’est là qu’il a écrit Il n'y a pas d'amour heureux, qu’il a dédicacé à ma mère. L’original est en notre possession. Après la guerre, il a refait un original, parce que, selon ma mère, le fait qu’il lui eut dédicacé le poème avait provoqué une scène de ménage entre Elsa Triolet et Lui... Est-ce une légende ou la vérité[83] ? ». À sa demande une plaque commémorative, relatant ces faits, a été apposée en avril 1993 à l’adresse de la demeure alors démolie par les Hospices civils de Lyon (HCL)[83].

En 1950 la Ville acquiert le terrain, projette d’y construire un lycée mais en fait un parc municipal. En 1960 les HCL l’achètent pour y construire un hôpital, mais abandonnent le projet pour l’évoquer de nouveau au début des années 1990. L’Association Parc Chambovet, rencontre l’assentiment de la mairie qui classe le site en zone verte inconstructible. En 1998 la Ville signe un bail avec les HCL qui lui revendent ce parc en 2012[84].

Sculptures d'Émile Peynot

En 1880 la municipalité choisi le sculpteur Émile Peynot pour réaliser une représentation de la République à l’occasion du centenaire de 1789. Celui-ci réalise un bronze juché sur une colonne de 15 mètres de haut aux pieds de laquelle se trouvent quatre groupes statuaires en pierre qui représentent respectivement la Ville de Lyon, la Liberté, l'Égalité et la Fraternité. L’œuvre est placée place Carnot puis elle est démembrée en janvier 1975 lors de la construction de la ligne A du métro. Les trois dernières représentations, de taille imposante, sont placées dans la partie nord-est du parc Bazin[85],[N 21].

Villa Marius Berliet

Cette demeure d'industriel, se trouve au no 3 de l'avenue Esquirol. La villa et le décor intérieur sont inscrits aux monuments historiques le 31 juillet 1989[86].
En 1886 « le Clos Chaussagne, seul souvenir de l'ancien village de Chaussagne », appartient à Madame veuve Édouard Steiner-Pons. Par le biais de succession puis de ventes il est en partie acquis par la Société dite Coopérative du Parc Chaussagne. En 1909 celle-ci élabore un plan d’urbanisme pour « de petites maisons avec cour et jardin à l´usage d´une seule famille ». Les voies sont privées. A l´angle sud-est du parc Chaussagne les deux lots acquis les et par Marius Berliet forment un îlot de 8 000 m2 très important[87],[88].

La villa est construite en 1911-1912, à la demande de l'industriel par l'architecte lyonnais Paul Bruyas, celui-ci y a d'emblée joint la maison du gardien. Un second jardin est dû, en 1912, à Joseph Linossier. En 1928 Paul Senglet a adjoint une aile supplémentaire pour admettre la famille.

La décoration et l´aménagement intérieur ont été réalisés en étroite collaboration par deux nancéens : Louis Majorelle pour le décor, le mobilier et les luminaires et Jacques Grüber pour les vitraux.

L'ensemble est de style Art nouveau.

Les fabriques de jardin sont détruites et les bassins comblés vers 1982[88].

En 1982, elle abrite la Fondation de l’Automobile Marius Berliet.

Animations de quartier

Fêtes

En 1958, Georges Bazin crée, à l'occasion du centenaire de Montchat, une association qui organise les fêtes du quartier. Celle-ci est animée par des bénévoles et supportée par les associations du quartier. Les bénéfices sont redistribués à des personnes âgées. Chat mythique et mascotte des fêtes, Minet, parade toujours assis sur son trône[89].

Nature

En 1993 se constitue l’Association Parc Chambovet. Celle-ci organise deux manifestations par an dans ce cadre champêtre[90].

« Les courses pédestres » réunissent depuis 1997 un dimanche matin au début du printemps environ deux-cents personnes des plus jeunes aux adultes.

« Un dimanche à la campagne » est une fête familiale qui a lieu le troisième week-end de septembre. Pendant une après-midi pique-nique et attractions pour les enfants sont à l’honneur. Plus de mille personnes sont accueillies.

Internet

En 2010 est créé une encyclopédie en ligne participative, sous forme de wiki : Wiki-Montchat[91].

Mésaventures du Chat

Dans une niche, à l’angle de la route de Genas et de la rue de l'Église, une statue en pierre du Chat veille à l’entrée du quartier de Montchat[92].
Celle-ci est réalisée dans les années cinquante par Paul Hénin ; la précédente a perdu la tête sous les assauts du temps.

Le 5 mars 1998, des voleurs profitent d’un échafaudage de travaux de réfection pour desceller puis emporter l’emblème. Heureusement deux semaines plus tard elle est retrouvée dans une décharge en assez bon état général. Elle est replacée[93].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Eugène Jacquemont, « Relation des séjours de Christine de Suède à Lyon (1656 à 1658) : avec pièces justificatives et comptabilité de l'entrée et des séjours de la Reine tirées des Archives municipales », Revue d'histoire de Lyon: études et documents, bibliographie, Lyon, A. Rey, vol. 11,‎ , p. 118-148 (lire en ligne [in 8°]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    À propos d’Eugène Jacquemont : il a épousé, le 29 mai 1893 à Lyon, Louise Richard-Vitton petite-fille des époux Richard-Vitton. Cf. Mairie de Lyon 3e arrondissement, Mariages Registre : période 03/01/1893 - 31/12/1893 Cote 2E1678, Archives municipales de Lyon, Mairie de Lyon 3e arrondissement, , (506 vues) 406 (lire en ligne), p. 211 droite Vue 211 – Acte 397.
  • Georges Bazin (préf. Octave Richard-Vitton, postface Abbé Antoine Béard), Montchat - Lyon 3e : un ancien lieu-dit de la rive gauche du Rhône, Saint-Étienne, Imprimerie Le Hennaf, , 104 p., in 4° (27 cm) (BNF 31779504). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Cet ouvrage, intéressant pour l’histoire locale, n’est pas exhaustif. Les quelques références citées sont malheureusement incomplètes. Il apparait que l’auteur s’est basé sur les archives de la famille Richard, du diocèse et des Hospices Civils de Lyon.
  • Robert Brun de La Valette (ill. Jean Couty), Lyon et ses rues, Lyon, Éditions du Fleuve, , 321 p., 25 cm (BNF 34569477).
  • Guetty Long et Gérard Chauvy (préf. Raymond Barre), Montchat : regards sur l'histoire d'un quartier lyonnais : des origines à nos jours, Lyon, Bellier, , 58 pl. en noir et en couleur et 165, 21 cm (ISBN 2-84631-078-5).Document utilisé pour la rédaction de l’article
    À propos de Guetty Long : il s’agit de la fille du Docteur Jean Long, résistant tué par la Milice, qui a donné son nom à l’ex-cours Henri. Cette artiste a illustré l’ouvrage en y apportant gravures, peintures, et photos. Cf. « Montchat. Regards sur l’histoire d’un quartier lyonnais », sur le site de l'Association des Amis de Guetty Long (consulté le ).

Notes et références

Notes

  1. « Rempaut pour Rameau, c’est à dire buis. Le buis dont il question doit avoir été le « buisson » où était plantée la croix et que ses dimensions rendaient sans doute remarquable. ». Cf. André Steyert, « Histoire du Lyonnais : Le mandement de Béchevelin : ses limites et ses paroisses », Revue du Lyonnais, Lyon, Aimé Vingtrinier, 3e série, no 20,‎ , p. 453 n. 2 (lire en ligne [In-8°]).
  2. Les balmes, dans la région lyonnaise, désignent tous coteaux escarpés, pentes ou talus.
  3. À ne pas confondre avec l’église Notre-Dame-Saint-Alban ouverte en 1924 dans la même rue Laennec.
  4. « Elle fut déclassée dans le dernier tiers du XVIe siècle, par suite du déplacement de la population qui se porta à la Guillotière. [Cet] édifice de la seconde moitié du XIe siècle, […] sert aujourd’hui de chapelle à un hospice d’incurables. » (cf. André Steyert, Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes, vol. 2 : Moyen âge, Lyon, Bernoux et Cumin, , 669 p., 4 vol. ; gr. in-8° (lire en ligne), chap. XIII (« Gouvernement ecclésiastique »), p. 353 fig. 350), puis elle a été détruite entre les 5 et 7 novembre 1971. Cf. Guetty Long et Gérard Chauvy 2003, p. 119-120.
  5. Selon Louis Maynard cité par Gérard Chauvy « le mot « Bèche » désignerait ces bateaux à fond plat qui permettaient de traverser le Rhône et « Velin » signifierait « petit peau de veau » » (cf. Guetty Long et Gérard Chauvy 2003, p. 35 n. 2), mais selon Georges Bazin « les bêches étant des bateaux couverts de tentes, faisant la traversée du fleuve, pour aller de Lyon en Velin (nom des territoires de la rive gauche du Rhône). ». Cf. Georges Bazin 1956, p. 22 n. I.
  6. « Mandement pour noble François Basset, ex-consul de ceste ville, de la somme de cinq cent cinquante livres [tournois] que lesdits sieurs luy ont ordonné pour auculment le dédommager de ce qu'il a souffert en sa maison de Moncha size à la Guillotière, tant en ses vignes que pour le despérissement de quelques meubles dans laquelle maison le Consulat l'avoit prié de vouloir loger la Reyne de Suède à son passage par ceste ville. Et rapportant le présent mandement et quittance ». Cf. Eugène Jacquemont 1912, p. 146.
  7. De cette union sont issus cinq enfants ; à Saint-Chamond naissent Charles Pierre (19 avril 1832), Henry Constantin Marie (27 février 1834), Julien Émile (6 mai 1838), Louis (10 mars 1842) et à La Guillotière naît Marie Charles Camille (9 août 1846). Cf. Mairie de Saint-Chamond, État civil (1793-1909) : Saint-Chamond.-Naissances, Mariages, Décès, Archives départementales de la Loire, Mairie de Saint-Chamond, 1832-1842 (lire en ligne) et Mairie de La Guillotière, Registre naissances. La Guillotière : période de 01/01/1846 à 31/12/1846, Archives municipales de Lyon, Mairie de La Guillotière, , 223 vues (lire en ligne), de droite Vue 135 – Acte 798.
  8. Contrairement à ce qu’affirment certaines sources il n’a pas été maire de La Guillotière. Sur sa pierre tombale de l’ancien cimetière de la Guillotière cette inscription, présente pour son beau-père, est absente le concernant. De même le Bulletin des lois de l'Empire français ne lui reconnait pas cette fonction. Cf. France, « Décret impérial (contresigné par le ministre de l’intérieur) qui nomme dans l’Ordre impérial de la Légion d’honneur, savoir : Chevaliers », Bulletin des lois de l'Empire français, Paris, Imprimerie impériale, 11e série, vol. XVI « Partie supplémentaire », no 692,‎ , p. 629 (ISSN 1272-6397, lire en ligne [in-8°]).
  9. La rue Claudia, devenue en 1911 rue Viala, est ainsi décrite : « La rue dont il s'agit est une voie privée dont le sol appartient à la famille Richard-Vitton, elle est située dans le quartier de Montchat qu'elle traverse en partie du nord au sud, entre la rue Besson-Basse [devenue en 1932, une portion de la rue Ferdinand-Buisson] et la route de Grenoble [devenue en 1923, dans cette portion, avenue Rockefeller]. ». Cf. Ville de Lyon, « Séance du 24 décembre 1906 », Procès-verbal - Conseil municipal : annexe au bulletin municipal officiel, Lyon, Mairie « du 28 mai au 31 décembre 1906 »,‎ , p. 224.
  10. La ligne no 2 dépend du dépôt de Montchat dont il ne reste rien. Malgré son nom il se situe à Villeurbanne, 111 route de Genas. Cf. « Semaine lyonnaise : Omnibus et Tramways Lyonnais », L’impérial. Journal politique paraissant le dimanche, Lyon, 1re année no 18,‎ , p. 2 col. 4 (lire en ligne [PDF]).
  11. Cette école a été inaugurée le 21 janvier 1912 par Édouard Herriot. Cf. Ville de Lyon, « Inauguration école maternelle de Montchat avenue du Château : Avis », Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon,‎ , p. 21 (Disponible à la Bibliothèque municipale de Lyon).
  12. Ce groupe scolaire a été inauguré le 20 avril 1913 par Édouard Herriot sous la présidence de M. le préfet du Rhône. Cf. Ville de Lyon, « Conseil municipal : Séance du 14 avril 1913 », Procès-verbal - Conseil municipal [de Lyon]: annexe au Bulletin municipal officiel « janvier - juillet »,‎ , p. 151 et Ville de Lyon, « Inauguration du groupe scolaire de la rue Louis, à Montchat. : Avis », Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon « janvier - juillet »,‎ , p. 286 (Disponibles à la Bibliothèque municipale de Lyon).
  13. Ci-contre la photo de la plaque apposée sur un mur de l’Espace Elsa Triolet Montchat situé au 53 rue Charles-Richard, Lyon 3e.
  14. L'ancien collège des Jésuites, rue de Séze, est l'actuelle mairie du 6e arrondissement de Lyon.
  15. Il est probable que la rue ait été débaptisée après la condamnation le 13 décembre 1864 de l’ancien maire de Lyon Démophile Laforest. Cf. « Cote LH/1437/44 », base Léonore, ministère français de la Culture Vue 1/5.
  16. Il s'agit de la fille de Démophile Laforest maire de Lyon avant la date du mariage. Cf. Acte de mariage en référence.
  17. Deux illustrations permettent de décrire le château de Montchat. La première montre devant la façade est deux tours, faisant une fois et demie la hauteur de la bâtisse et coiffées chacune d’une poivrière ; elle est intitulée : « Le château de Montchat au début du XIXe siècle ». La seconde retrouve jouxtant le coin sud-est une seule tour cette fois crénelée et portant sur le chemin de ronde, au nord, une poivrière ; elle est intitulée : « Le château de Montchat vers 1900 (état actuel) ». Cf. Georges Bazin 1956, p. 47, 69.
  18. Dans son ouvrage, Georges Bazin précise les prénoms, noms et titres de tous des occupants successifs de cette maison forte ainsi que la date de chaque vente. Cf. Georges Bazin 1956, p. 72-74.
  19. En octobre 1955, à Feyzin, le nom de « route Docteur-Jean-Long » est donné à la « route de Corbas ». Une plaque commémorative apposée sur la ferme de Mme Pichot indique : « Le 23 octobre 1943 fut déposé en cette demeure le corps du Docteur Long ardent patriote victime du nazisme ». Cf. « Feyzin et la résistance », sur Blog : Feyzin, passé simple, (consulté le ).
  20. En septembre 1993, les deux Comités d’écrivains, du Nord et du Sud, s’unifient symboliquement sous la dénomination de Comité national des écrivains (CNE). Cf. Pierre Juquin et Bertil Scali (dir.), Aragon un destin français : 1939-1982, vol. 2 : L'Atlantide, Paris, Éditions de la Martinière, 703 p., 2 vol. (ISBN 978-2-7324-5839-7), partie 5, « Le communisme français au zénith ».
  21. Les photographies de ces trois groupes statuaires sont archivées à la bibliothèque municipale de Lyon et visibles sur la référence ci-après. Cf. Yannick Bourbon, « Le parc Georges Bazin », sur Photographes en Rhône-Alpes, Bibliothèque municipale de Lyon, (consulté le ), vues 6-9/9.

Références

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  2. André Steyert, Notes sur l’histoire de Lyon : I. Les noms de lieux dans la région lyonnaise aux époques celtiques et gallo-romaines par l’Abbé A. Devaux. Répliques et observations illustrées de cartes et de figures, Lyon, Bernoux et Cumin, , 98 p., Gr. in-8° (lire en ligne), chap. II, p. 58.
  3. Georges Bazin 1956, p. 17.
  4. Jean-Baptiste Martin, J. Armand-Caillat, Lucien Bégule, J. Beyssac, Dr J. Birot, Auguste Bleton, J.-B. Cox, F. Desvernay, P. Dissard, F. Benoit d’Entrevaux, Msg Forest, J. Galle, J.-B. Giraud, A. Grand, R. Le Nail, S.-M. Perrin, Antoine Poidebard et Jean-Baptiste Vannel (préf. Pierre Dadolle, Jean-Baptiste Vannel), Histoire des églises et chapelles de Lyon, vol. 1, Lyon, H. Lardanchet, , XXVI-372 p., 2 vol. ; gr. in-4 (lire en ligne), chap. VIII (« Notre-Dame-Saint-Louis de la Guillotière, paroisse »), p. 243.
  5. André Steyert et Aimé Vingtrinier (dir.), « Histoire du Lyonnais : Le mandement de Béchevelin : ses limites et ses paroisses (fin) », Revue du Lyonnais, op. cit., 4e série, vol. 1,‎ , p. 105 n. 1 (lire en ligne).
  6. Christophe Crépet, Notice historique et topographique sur la ville de la Guillotière : Projet d’embellissement, Lyon, impr. de Marle aîné, , 48 p., Gr. in-4° , plan et pl. (lire en ligne), partie 1, « Notice historique et topographique sur la ville de la Guillotière », p. 12-13.
  7. André Steyert, « Histoire du Lyonnais : Le mandement de Béchevelin : ses limites et ses paroisses », Revue du Lyonnais, op. cit., 3e série, vol. 20,‎ , p. 452-453 (lire en ligne).
  8. Georges Bazin 1956, p. 26, 29.
  9. Eugène Jacquemont 1912, p. 136 n. 2.
  10. Eugène Jacquemont 1912, p. 135-138, 146-148.
  11. Guetty Long et Gérard Chauvy 2003, p. 17.
  12. Georges Bazin 1956, p. 72-74.
  13. Registre Mariage La Guillotière : période 04/01/1831 – 31 /12/1831, La Guillotière, Archives municipales de Lyon, , 79 vues (lire en ligne), vues 28-29/79 - Acte 52.
  14. Gérard-Michel Thermeau, Robert Estier et Dominique Barjot (dir.), Loire, Saint-Étienne, Paris. Le Mans, Picard et Éditions Cenomane, coll. « Les patrons du Second Empire » (no 11), , 208 p., 24 cm (ISBN 978-2-7084-0870-8), p. 174-175.
  15. Jean-Baptiste Monfaucon, Histoire monumentale de la ville de Lyon, Recueil de tables pour l’ histoire monumentale de la ville de Lyon, Paris, Imprimerie de Didot, , 141 p., 8 vol. et tables (lire en ligne), chap. V (« Tableau des maires de la ville de Lyon de 1790 à 1865 »), p. 18.
  16. A. Hodieux et Aimé Vingtrinier (dir.), « Nécrologie : le barreau lyonnais devant l’ennemi », Revue du Lyonnais. Recueil historique et littéraire, Lyon, Aimé Vingtrinier, 3e série, vol. 11,‎ , p. 105 (lire en ligne [In-8°]).
  17. a et b Nadine Halitim-Dubois, « Lyon. Présentation du patrimoine industriel de la ville de Lyon », sur Région Rhône-Alpes (Direction de la Culture / Service Régional de l'Inventaire du Patrimoine Culturel / Région Rhône-Alpes)., Inventaire de Lyon propriété de la Région Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon (consulté le ).
  18. Thierry Joliveau, Associations d'habitants et urbanisation : l'exemple lyonnais (1880-1983), Paris, Centre national de la recherche scientifique, coll. « Mémoires et documents de géographie », , 235 p. (ISBN 2-222-03930-4), partie 1, chap. II (« La vie d'une association : l'exemple de la Section de Montchat de 1895 à 1902 »), p. 43.
  19. République française. Ville de Lyon, « Conseil municipal de Lyon : Séance extraordinaire du 2 janvier 1872 », Conseil municipal de Lyon. Séances du 1er janvier au 31 mars 1872, Lyon, Mairie,‎ , p. 8-10 (vues 11-13/435) (lire en ligne).
  20. Thierry Joliveau, Associations d'habitants et urbanisation : l'exemple lyonnais (1880-1983), op. cit., partie 1, chap. II (« La vie d'une association : l'exemple de la Section de Montchat de 1895 à 1902 »), p. 43-44.
  21. Thierry Joliveau, Associations d'habitants et urbanisation : l'exemple lyonnais (1880-1983), op. cit., partie 1, chap. I (« Panorama des associations de défense de quartier à Lyon avant 1914 »), p. 37.
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  23. Ville de Lyon, « Séance du 24 décembre 1906 », Procès-verbal - Conseil municipal : annexe au bulletin municipal officiel, Lyon, Mairie « du 28 mai au 31 décembre 1906 »,‎ , p. 224 (Disponible à la Bibliothèque municipale de Lyon).
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