Monique Gagnon-Tremblay
Monique Gagnon-Tremblay | |
Fonctions | |
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10e vice-première ministre du Québec | |
– (1 an, 9 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Pauline Marois |
Successeur | Jacques P. Dupuis |
– (8 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Lise Bacon |
Successeur | Bernard Landry |
Chef de l'opposition officielle du Québec | |
– (5 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Daniel Johnson (fils) |
Successeur | Jean Charest |
Ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec | |
– (1 an, 11 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Arcand |
Successeur | Jean-François Lisée |
– (5 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Guy Rivard |
Successeur | Pierre Arcand |
Ministre des Finances du Québec | |
– (2 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Gérard D. Levesque |
Successeur | André Bourbeau |
Députée de Saint-François | |
– (26 ans, 9 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Réal Rancourt |
Successeur | Réjean Hébert |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Plessisville, Canada |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université Laval, Université de Sherbrooke |
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Monique Gagnon-Tremblay, née le à Plessisville[1],[2], est une femme politique québécoise. Députée libérale de Saint-François entre 1985 à 2012, elle est ministre sous les gouvernements Robert Bourassa, Daniel Johnson (fils) et Jean Charest. Elle est la première femme à occuper le poste de chef de l'opposition officielle du Québec ainsi que de présidente du Conseil du trésor.
Biographie
Études et débuts en politique
Elle a obtenu un Diplôme de l'institut de secrétariat Quirion Business School, un Baccalauréat ès arts de l'Université Laval, une licence en droit de l'Université de Sherbrooke et une licence en droit notarial de la même université.
Sa carrière politique débute alors qu'elle devient conseillère municipale à la ville d'Ascot Corner de 1979 à 1985. En 1980, année référendaire, elle est présidente du comité du Non dans la circonscription de Saint-François. Elle se porta candidate en 1981 dans la circonscription de Saint-François pour le PLQ, mais elle fut défaite.
Carrière politique
Députée
Elle se représenta en 1985 sous la bannière du PLQ et remporta la victoire dans la circonscription de Saint-François. Elle est depuis réélue à chaque élection générale provinciale.
Lors de la formation de son cabinet Robert Bourassa la nomme ministre déléguée à la Condition féminine et responsable des services de garde. Elle sera ensuite nommée ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration après l'élection de 1989.
Le , elle conclut une entente avec son homologue fédérale Madame Barbara McDougall quant au contrôle des immigrants au Québec. L'entente Canada-Québec relative à l'immigration et à l'admission temporaire des aubains (aussi connue sous le nom de Accord Gagnon-Tremblay/McDougall) entra en vigueur en avril de la même année.
Ministre
En 1993, Robert Bourassa la nomme ministre des Finances pour remplacer Gérard D. Lévesque, décédé en fonction, elle devient alors la toute première femme à accéder à ce poste.
Lors de l'arrivée de Daniel Johnson (fils), il la nomme Présidente du Conseil du trésor; par le fait même, elle devient la toute première femme à gérer ce ministère et devient également vice-Première ministre.
En 1994, le parti se retrouve à l'Opposition officielle et elle devient alors Présidente du Caucus et porte-parole sur divers dossiers comme l'emploi, la culture et les communications, l'économie, la formation professionnelle.
Chef de l'opposition
En 1998, lors de la démission de Daniel Johnson (fils) et de l'arrivée de Jean Charest à la tête du parti, qui siégeait alors à Ottawa, elle est choisie pour devenir la Chef de l'Opposition par intérim en attendant l'élection de Jean Charest à l'Assemblée nationale. Elle devient alors la toute première femme à occuper ce siège.
Lors de l'élection de Jean Charest en 1998 elle devient l'adjointe du Chef de l'opposition officielle. Le poste avait été offert à Liza Frulla, mais cette dernière refusa le poste[3].
Gouvernement Jean Charest
En 2003, lors de la reprise du pouvoir des libéraux, elle redevient la vice-Première ministre, ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie et ministre responsable des régions de l'Estrie et du Centre-du-Québec.
Le , elle signe une 2e entente historique avec le gouvernement fédéral. Cette entente concerne la place du Québec à l'UNESCO. Quelques semaines plus tard, elle dépose la nouvelle Politique internationale du Québec (La force de l'action concertée) - la précédente ayant été déposée en 1991.
Le , le Parti libéral du Québec est reporté au pouvoir dans un parlement de cohabitation. Lors de l'assermentation du conseil des ministres du , elle est confirmée de nouveau comme ministre des Relations internationales [1] et ministre responsable de la Francophonie. Elle est aussi nommée de nouveau ministre responsable de la région de l'Estrie. De plus, elle siège au Conseil du Trésor à titre de vice-présidente et est membre du Comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable et du Comité ministériel au développement des régions.
À la suite de l'élection générale de , Monique Gagnon Tremblay, deviendra présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'administration gouvernementale. Le , elle annonce une entente de principe historique de cinq ans dans le cadre des négociations des conventions collectives des employés de la fonction publique. Cette entente prévoit une clause compensatoire en fonction de la performance économique de la province.
Le , lors du remaniement ministériel, le Premier ministre, Jean Charest, lui confie à nouveau la responsabilité du ministère des Relations internationales et responsable de la Francophonie.
Après la politique
Elle ne se représente pas lors des élections de 2012.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Monique Gagnon-Tremblay — Assemblée nationale du Québec
- « Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie », sur Ministère des Relations internationales du Québec (consulté le )
- Sylvie Couture, « Le monde selon Monique Gagnon-Tremblay », Sommets, vol. XVI, no 3, (lire en ligne)
- Le fonds d’archives de Monique Gagnon-Tremblay est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[4].
Notes et références
- « Biographie », sur Encyclopédie de la francophonie
- Bilan du siècle, « Fiche biographique », sur Université de Sherbrooke
- « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Monique Gagnon-Tremblay(P961) » (consulté le )
- Notaire québécois
- Femme politique québécoise
- Pionnière en politique
- Député du Parti libéral du Québec à l'Assemblée nationale
- Vice-premier ministre du Québec
- Chef de l'opposition officielle (Québec)
- Président du Conseil du trésor du Québec
- Ministre des Finances et Trésorier du Québec
- Ministre des Communautés culturelles du Québec
- Ministre de l'Immigration du Québec
- Ministre des Relations internationales du Québec
- Ministre de la Francophonie du Québec
- Étudiant de l'Université Laval
- Étudiant de l'Université de Sherbrooke
- Chevalier de l'ordre de la Pléiade
- Naissance en mai 1940
- Naissance à Plessisville