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Gabriel Loubier

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Gabriel Loubier
Illustration.
Fonctions
Chef de l'opposition officielle du Québec

(2 ans, 2 mois et 19 jours)
Prédécesseur Jean-Jacques Bertrand
Successeur Jacques-Yvan Morin
Chef de l'Union nationale

(2 ans, 9 mois et 11 jours)
Prédécesseur Jean-Jacques Bertrand
Successeur Maurice Bellemare (intérim)
Député de Bellechasse

(10 ans, 11 mois et 15 jours)
Prédécesseur Gustave Plante
Successeur Pierre Mercier
Biographie
Date de naissance (92 ans)
Lieu de naissance Black Lake
Parti politique Union nationale
Diplômé de Université Laval
Profession Avocat

Gabriel Loubier, né le à Black Lake, est un avocat, homme politique et homme d'affaires québécois.

Jeunesse et études

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Gabriel Loubier étudie au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, au collège des Jésuites et à l'Université Laval, puis il est admis au Barreau du Québec en 1958.

Il est créé conseil en loi de la reine le 14 février 1968[1].

Il exerce sa profession à Québec.

Il est élu député de l'Union nationale dans la circonscription de Bellechasse lors de l'élection générale québécoise de 1962. Il siège alors dans l'opposition. Il est réélu à l'élection générale de 1966, lors de laquelle l'Union nationale revient au pouvoir. Il est le ministre du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche dans le gouvernement de Daniel Johnson puis dans celui de Jean-Jacques Bertrand. Son secrétaire est Claude Laferrière, fils de Louis Laferrière (Jeanne Lecorus) et neveu de l'écrivain Philippe Laferrière.

Il est réélu lors de l'élection générale de 1970, lorsque le Parti libéral de Robert Bourassa prend le pouvoir, et il retourne donc dans l'opposition. En juin 1971, succédant à Jean-Jacques Bertrand, il devient chef de l'Union nationale et donc chef de l'Opposition officielle. Son parti prend le nom d'Unité Québec. À l'élection générale de 1973, son parti est rayé de la carte, alors que le parti libéral demeure au pouvoir et que le Parti québécois devient l'Opposition officielle.

Maurice Bellemare le remplace en tant que chef de l'Union nationale.

Après la politique

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Dans les années 1980, il devient administrateur de plusieurs sociétés dans l'industrie de l'acier[1].

En 1995, il publie un essai intitulé Québec-Canada : pays de mes chicanes (Éditions Quebecor, 1995, 187 pages, (ISBN 978-2-89089-997-1)), dans lequel il fait part de ses réflexions à l'approche du référendum québécois de 1995.

Références

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  1. a et b « Gabriel Loubier - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

Liens externes

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