Louis-François Lejeune
Louis François Lejeune | ||
Stéphane Baron, d'après Jean-Urbain Guérin, Le Général Lejeune (1775-1848), Versailles, musée de l'Histoire de France. | ||
Naissance | Strasbourg (France) |
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Décès | (à 73 ans) Toulouse (France) |
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Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Génie Artillerie |
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Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1824 | |
Conflits | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Arc de triomphe de l'Étoile, 19e colonne. | |
Autres fonctions | Maire de Toulouse Peintre Graveur |
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Famille | Enfant: Edgar Lejeune | |
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Louis-François, baron Lejeune, né le à Strasbourg et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un général, peintre, graveur et homme politique français.
Il contribue à l'introduction de la lithographie en France.
Biographie
[modifier | modifier le code]Un jeune artiste engagé volontaire
[modifier | modifier le code]Après une enfance à Strasbourg[1], Lejeune, de retour à Paris, étudie d'abord la peinture chez Pierre-Henri de Valenciennes avec Jean-Victor Bertin. Il est reçu également à l'Académie royale de peinture, à partir de mars 1789. Mais il quitte l'atelier et part comme volontaire le 1er juillet 1792[1] dans la compagnie des Arts de Paris. Il reçoit son baptême du feu à la bataille de Valmy. Nommé sergent au bataillon de l'Arsenal, il passe en 1793 dans l'artillerie à La Fère, assiste aux sièges de Landrecies, du Quesnoy et de Valenciennes, où il devient aide-de-camp du général Jacob puis fait, en qualité de lieutenant-adjoint au génie, les campagnes de 1794 en Hollande et de 1795.
Campagnes (1798-1813)
[modifier | modifier le code]Appelé en 1798 au dépôt de la Guerre, il réussit brillamment ses examens et se voit nommé capitaine-adjoint au corps du génie. Il devient aide-de-camp du maréchal Berthier en 1800 et le reste jusqu'en 1812.
Il participe à ce titre pratiquement à toutes les campagnes des guerres de l'Empire, notamment en Espagne, où il est blessé et fait prisonnier. Capitaine après Marengo, chef de bataillon après Austerlitz, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, puis nommé colonel le après s'être valeureusement comporté au siège de Saragosse.
Nanti d'une première dotation en Hanovre en 1808, d'une seconde en Westphalie en 1810, il est fait baron d'Empire le .
Le , lors de la campagne de Russie, il est promu général de brigade et chef d'état-major de Davout. Victime de gelure au visage, il quitte son poste lors de la retraite de Russie mais est mis aux arrêts sur ordre de Napoléon Ier.
Libéré dès , il est d'abord affecté dans les provinces illyriennes, puis rejoint à nouveau l'armée, sous les ordres du maréchal Oudinot, dont il devient le chef d'état-major. Pendant la campagne de Saxe, le général Lejeune est présent à la bataille de Lützen, au passage de la Spree, à Bautzen, etc. Il est fait officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière.
À la bataille de Hoyerswerda, alors que le corps de Bülow écrase le 12e corps formé en carré dans une prairie, le général Lejeune, au risque d'être enlevé, s'aventure dans les lignes ennemies avec un bataillon, la cavalerie du général Wolff et six pièces de 12. Il brise toute l'artillerie prussienne et sauve le maréchal Oudinot et son armée.
À nouveau plusieurs fois blessé, dont la dernière à Hanau, il est autorisé à quitter l'armée en , après plus de vingt ans de services. Il revient alors à la peinture pour s'y consacrer pleinement.
Vie civile et intermède militaire
[modifier | modifier le code]Déjà titulaire de la croix de l'ordre impérial de Léopold, le général Lejeune est nommé chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII, et promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1823.
Il reprend du service dans l'armée, devenue royale, de 1818 à 1824, comme. Il est encore commandant de la première subdivision de la 10e région militaire (Haute-Garonne) en 1831.
Le , il épouse entre-temps Louise Clary, sœur du général Marius Clary, nièce de la comtesse de Survilliers, épouse de Joseph Bonaparte[1], et surtout nièce et filleule de Désirée Clary, reine de Suède par son mariage avec Jean-Baptiste Bernadotte. En 1824, le roi de Suède lui confère la grand-croix de l'ordre de l'Épée de Suède.
En , il devient un directeur apprécié de l'École des beaux-arts et de l'industrie de Toulouse, jusqu'à la veille de sa mort. En , il assure la direction municipale de Toulouse, nommé par le gouvernement à la suite de la démission d'Arzac[1].
Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par décret du .
L'artiste
[modifier | modifier le code]Lejeune n'avait pas oublié ses pinceaux sur le champ de bataille, et l'amour des arts ne l'avait pas abandonné. On possède de lui un assez grand nombre de tableaux d'histoire très estimés. On distingue surtout le tableau de la bataille de Guirando, présenté en 1819 et qui eut un beau succès, et le tableau de la bataille de la Moskova, considéré comme le chef-d'œuvre de l'auteur. Il reste principalement connu pour ses tableaux de scène de batailles pleins de vigueur qui allient vérité historique et composition artistique, réalisés à l'aide de croquis pris sur le vif durant les combats.
On lui attribue généralement l'introduction, en France, de la lithographie qu'il avait vu utiliser à Munich dans l'atelier de son inventeur, Aloys Senefelder, en 1806. Il dessina aussi quelques uniformes de l'armée impériale, dont celui des lanciers de Berg de Murat et celui des aides de camp de Berthier.
Derniers jours
[modifier | modifier le code]Alors que se déroulent à Paris les combats de février 1848, il meurt d'une crise cardiaque à Toulouse le .
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (33e division)[2].
-
La résidence toulousaine de Louis-François Lejeune
-
Plaque commémorative à Louis-François Lejeune à l'Hotel de Bellegarde
Œuvre graphique
[modifier | modifier le code]Collections publiques
[modifier | modifier le code]- Paris, département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France : l'ensemble de son œuvre lithographié[3].
- Toulouse, musée Paul-Dupuy : Album de dessin (1820-1829), 37 dessins[4].
- Versailles, musée de l'Histoire de France :
- Bataille d'Aboukir ;
- La deuxième Bataille d'Aboukir ;
- Bataille de la Moskova ;
- Bataille des Pyramides ;
- Passage du Rhin ;
- La Bataille de Lodi ;
- Bataille du mont Thabor ;
- Marengo ;
- Bivouac à la veille d'Austerlitz ;
- La Bataille de Somosierra ;
- Le .
-
La Chasse à l'ours vers la cascade du lac d'Oô, près de Bagnères-de-Luchon (1834), musée des Augustins de Toulouse
-
Croquis d'un hussard à Marengo, attribué à Louis François Lejeune (1800)
Publications
[modifier | modifier le code]- Sièges de Saragosse, histoire et peinture des événements qui ont eu lieu dans cette ville ouverte pendant les deux sièges qu'elle a soutenus en 1808 et 1809, Paris, Firmin-Didot frères, 1840[5].
- Mémoire du général Lejeune publiés par Germain Bapst. De Valmy à Wagram, tome I, Paris, Firmin-Didot, 1895[6].
- Mémoire du général Lejeune publiés par Germain Bapst. En Prison et en Guerre, tome II, Paris, Firmin-Didot, 1896[7]
Ses Mémoires ont fait l'objet de multiples réimpressions[Où ?].
Titulature et distinctions
[modifier | modifier le code]Titres
[modifier | modifier le code]- Baron Lejeune et de l'Empire (accordé par décret du et lettres patentes signées à Fontainebleau le )[8] ;
- Donataire[9] :
- En Westphalie (revenus : 6 000 fr.) par décret impérial du ;
- Sur Rome par décret impérial du .
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Légion d'honneur[10] :
- légionnaire (), puis ;
- officier (), puis ;
- commandeur (), puis ;
- grand officier de la Légion d'honneur ().
- Chevalier de Saint-Louis ([11]).
- Ordre impérial de Léopold :
- chevalier (autorisé le [12]), puis ;
- commandeur[réf. à confirmer][13].
- Commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière[13] (1823[11]).
- Grand'croix de l'ordre de l'Épée de Suède (1824[11]).
Hommages
[modifier | modifier le code]- Son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
- Une rue de Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau[14], et une rue à Toulouse portent son nom[15].
- Du au , le château de Versailles présente l'exposition Les Guerres de Napoléon. Louis François Lejeune, général et peintre[16].
- Patrick Rambaud en a fait l'un des héros de son roman La Bataille, prix Goncourt 1997.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Image | Blasonnement |
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Armes du baron Lejeune et de l'Empire
Coupé, au premier parti à dextre d'or au dextrochère gantelé de sable, mouvant à sénestre, tenant un compas ouvert du même ; à sénestre de gueules au signe des barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur à la tête de Minerve en profil d'or[8],[9]. |
Généalogie
[modifier | modifier le code]- Fils de Louis Jean Jacques Lejeune (né à Strasbourg), musicien du roi, et de Marie Catherine Tissot[15], Lejeune avait épousé, le à Paris, Louise Clary, nièce de Désirée Clary, dont il eut un fils :
- Edgar Joseph Charles Désiré (Paris, - Pau, ), 2e baron Lejeune, écuyer de Napoléon III, officier de la Légion d'honneur ()[17], marié, le à Paris, avec Marie (1836-1889), fille de Jacques Ardoin (1779-1851), banquier, député, dont il eut :
- Marie Napoléon Philippe Louis Robert (Paris VIIIe, - 1943), 3e baron Lejeune, propriétaire du château de la Mothe-Chandeniers, vice-président de la société d'encouragement à l'élevage du cheval de guerre, chevalier de la Légion d'honneur ()[18], marié, le à Paris VIIe, avec Louise (1858-1911), fille d'Edmond Taigny (1828-1906), maître des requêtes au Conseil d'État et collectionneur, dont postérité (il avait contracté aussi une deuxième union) :
- Jules Marie Edgard (Les Trois-Moustiers, - Mort pour la France le à Bailleul[Laquelle ?]), 4e baron Lejeune, Saint-Cyrien (promotion du centenaire de la Légion d'honneur : 1901-1903), capitaine de la cavalerie, marié le avec Marguerite Malcy Caroline Alexandrine Murat (1886-1956), fille de Joachim (1856-1932), prince Murat et de Cécile Ney d'Elchingen (1867-1960), fille de Michel-Aloys Ney (1835-1881), duc d'Elchingen, dont :
- Louise Cécile Marie (Tours, - Paris VIIe, ), mariée, le à Paris, avec Jean-Louis du Temple de Rougemont (1910-1990), général de corps d'armée, résistant, puis commandant des forces françaises en Allemagne, commandeur de la Légion d'honneur, grand officier de l'Ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, croix de la valeur militaire, médaille de la Résistance, dont postérité ;
- Un fils, marié, dont postérité subsistante ;
- Hubert (vers 1885-après 1973) ;
- Élisabeth (née vers 1883).
- Jules Marie Edgard (Les Trois-Moustiers, - Mort pour la France le à Bailleul[Laquelle ?]), 4e baron Lejeune, Saint-Cyrien (promotion du centenaire de la Légion d'honneur : 1901-1903), capitaine de la cavalerie, marié le avec Marguerite Malcy Caroline Alexandrine Murat (1886-1956), fille de Joachim (1856-1932), prince Murat et de Cécile Ney d'Elchingen (1867-1960), fille de Michel-Aloys Ney (1835-1881), duc d'Elchingen, dont :
- Marie Napoléon Philippe Louis Robert (Paris VIIIe, - 1943), 3e baron Lejeune, propriétaire du château de la Mothe-Chandeniers, vice-président de la société d'encouragement à l'élevage du cheval de guerre, chevalier de la Légion d'honneur ()[18], marié, le à Paris VIIe, avec Louise (1858-1911), fille d'Edmond Taigny (1828-1906), maître des requêtes au Conseil d'État et collectionneur, dont postérité (il avait contracté aussi une deuxième union) :
- Edgar Joseph Charles Désiré (Paris, - Pau, ), 2e baron Lejeune, écuyer de Napoléon III, officier de la Légion d'honneur ()[17], marié, le à Paris, avec Marie (1836-1889), fille de Jacques Ardoin (1779-1851), banquier, député, dont il eut :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Collectif, sous la direction de Valérie Bajou, Les Guerres de Napoléon, Louis François Lejeune, général et peintre, à l'occasion de l'exposition du même nom au château de Versailles, au . Éditions Hazan, 2012, 280 pages. (ISBN 9782754106023).
- Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 226
- Catalogue de la BnF.
- « Album de dessin », notice descriptive sur le site musees-midi-pyrenees.fr.
- lire sur Gallica.
- En ligne sur openlibrary.org.
- En ligne sur openlibrary.org.
- Archives nationales BB/29/968, p. 28.
- Révérend 1894, p. 93-94.
- Léonore LH/1569/31.
- Jeanson 2012, p. ADC Berthier.
- Michaud 1818, p. 181.
- Dechristé 1869, p. 96.
- Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 431 (ISBN 9782845741393).
- Roglo 2012.
- Site du château.
- « Cote LH/1569/19 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote 19800035/325/43759 », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Louis-François Lejeune », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition] .
- Biographie des hommes vivants : ou histoire, par ordre alphabéthique, de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs action oui leurs écrits, t. IVe, L.-G. Michaud, , 580 p. (lire en ligne), p. 181-182.
- Catalogue des ouvrages de peinture, sculpture, dessin, gravure & lithographie exposés dans les galeries du musée de Douai, Impr. Dechristé, , 240 p. (lire en ligne), p. 96.
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne).
- Pour approfondir
- Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 24, Lei - Lly, Desplaces, , 2e éd., 640 p. (lire en ligne), p. 43.
- Collectif, sous la direction de Valérie Bajou, Les Guerres de Napoléon, Louis François Lejeune, général et peintre, à l'occasion de l'exposition du même nom au château de Versailles, au . Éditions Hazan, 2012, 280 pages (ISBN 9782754106023).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Armorial des barons militaires de l'Empire (F-Z)
- Étienne François Clary et Famille Clary (Marseille)
- Familles subsistantes de la noblesse d'Empire
- Guerre et Paix
- Iconographie de Napoléon Ier
- Incendie de l'ambassade d'Autriche à Paris
- Les Hussards (pièce de théâtre)
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire
- Liste des membres de la noblesse d'Empire
- Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Ordre de l'Épée
- Ordre des Trois-Toisons d'Or
- Peinture de bataille
- État-major général de la Grande Armée durant la campagne de Russie
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Louis François Lejeune : précisez », Louis François, baron Lejeune 1775-1848, & Louise Clary, sur roglo.eu (consulté le ).
- « Cote LH/1569/31 », base Léonore, ministère français de la Culture .
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/968 page 28 », Titre de baron, accordé par décret du , à Louis, François Lejeune. Fontainebleau ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ), p. 496.
- James Jeanson, « Aides de camp des maréchaux », Berthier, sur faste.empire.free.fr (consulté le ).
- Général du Premier Empire promu en 1812
- Général strasbourgeois
- Baron de l'Empire
- Maire de Toulouse
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre de bataille
- Artiste de guerre
- Graveur français du XIXe siècle
- Lithographe français du XIXe siècle
- Enseignant à l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse
- Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Épée
- Commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Ordre impérial de Léopold
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Naissance en février 1775
- Naissance à Strasbourg
- Décès en février 1848
- Décès à Toulouse
- Décès à 73 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 33)
- Militaire français des guerres napoléoniennes