James Pradier

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Buste du sculpteur (Palais du Luxembourg)

Jean-Jacques Pradier dit James Pradier est un sculpteur et un peintre du XIXe siècle né à Genève (Suisse) en 1790 et mort à Bougival (France) le 4 juin 1852.

Biographie

Élève à Paris, des peintres Charles Meynier et Gérard et du sculpteur Lemot, il remporte en 1813 le Prix de Rome de sculpture avec un relief Néoptolème empêchant Philoctète de percer Ulysse de ses flèches.

Il sera également enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts.

James Pradier fut un temps l'amant de Juliette Drouet, avec qui il eut une fille, Claire. Cette liaison prit fin lorsque Juliette s'éprit de Victor Hugo (alors grand ami de Pradier), qui fit office de père pour la petite Claire le temps de la courte vie de l'enfant - ce qui ne fut pas sans gâter les rapports entre les deux artistes. Néanmoins, Victor Hugo mena le cortège lors des obsèques de la petite Claire. C'est d'ailleurs Juliette Drouet qui a servi de modèle pour la statue Strasbourg se situant place de la Concorde.

De son mariage avec Louise Darcet, James Pradier eut trois enfants : Charlotte née le 27 juillet 1834, John né le 21 mai 1836, et Thérèse, née le 3 juillet 1839. Les deux filles ont été élevées à la Légion d'Honneur à St Denis. (Voir correspondance de Flaubert t. I et II - collection de la Pléiade)

Élèves de James Pradier

Les élèves auteurs des sculptures du tombeau de Pradier au cimetière du Père-Lachaise sont[1]: bas-reliefs: Jean (Hippolyte) Ferrat, Jacques-Léonard Maillet, Eugène Guillaume, Augustin Courtet, Antoine Etex, Louis-Auguste Roubaud, Moreau François-Clément, Pierre-Charles Simart.

Le buste de James Pradier est dû à Eugène-Louis Lequesne.

Œuvres

Niobide blessé, 1822, Musée du Louvre
Les Trois Grâces, 1831, marbre, Musée du Louvre
Buste du journaliste Maxime Du Camp, bronze, Musée du Louvre
Statue de Saint Louis (1849), à Aigues-Mortes

Musée du Louvre

Autres

  • Portrait du baron Gérard, buste, École nationale supérieure des beaux-arts
  • Prométhée enchaîné, jardin des Tuileries
  • Lille, Strasbourg, statues, place de la Concorde, angle nord-est (côté rue de Rivoli)
  • Douze statues de Victoire, marbre, église Saint-Louis des Invalides, tombeau de Napoléon
    • Victoire de la Campagne d'Italie, 1795
    • Victoire de la Campagne de Syrie, 1799
    • Victoire de la Campagne de Pologne, 1807
    • Victoire de la Campagne d'Espagne, 1808
    • Victoire de la Campagne d'Autriche, 1809
    • Victoire de la Campagne de Saxe, 1813
    • Victoire de la Campagne de France, 1814
    • Victoire de la Campagne de Belgique, 1815
  • Phryné- bronze d'édition - Maison Susse-frères
  • Phryné, 1845, marbre de Paros, Musée de Grenoble
  • Odalisque, 1841, Musée des Beaux-Arts de Lyon
  • Le bas-relief des amazones du Cirque d'hiver de Paris
  • Nyssia (1848) (Musée des Beaux-Arts de Montpellier)
  • Venus, (1827) (Musée des Beaux-Arts d' Orléans)
  • Satyre et bacchante, groupe en plâtre sur-peint, 120 x 110 x 82 cm, ~1833, Palais des beaux-arts, Lille
  • La figure féminine représentant la ville de Nîmes, dite Fontaine Pradier
  • La figure féminine représentant la ville de Strasbourg (Louvre)
  • La figure féminine représentant la ville de Lille
  • Les Quatre Renommées aux Tympans (L'Arc de Triomphe de l'étoile à Paris)
  • La Repasseuse
  • La Chemise enlevée
  • Femme enfilant ses Bas
  • Place de la Bourse à Paris, statue, marbre
    • La Comédie sérieuse, (1844) (Fontaine Molière, Bourse-Opéra-Grands Boulevards, à Paris)
    • La Comédie légère, (1844) (Fontaine Molière, Bourse-Opéra-Grands Boulevards, à Paris)
    • Génie assis,(1844) fronton, marbre
  • Bracelet Malachite (bijoux), 1841 (Château de Compiègne)
  • Leda, (1850)
  • Anne de Montmorency (1493-1567), 1839 (Châteaux de Versailles)
  • Le duc d'Orléans, 1842, bronze (Musée Girodet à Montargis)
  • Le duc d'Orléans, terre cuite (Musée des Beaux-Arts de Valenciennes)
  • Marie-Amélie d'Orléans, platre (Musée Louis-Philippe dans le Château d'Eu)
  • Louis-Philippe, platre (Musée Louis-Philippe dans le Château d'Eu )
  • François Juste Raynouard, secrétaire perpétuel de l'Académie, 1845, (Paris, bibliothèque de l'Institut)
  • L'Amour et Psyché, 1850 (Musée de Brou à Bourg-en-Bresse)
  • Sapho, 1848 (Musée d'Orsay) - une version en bronze argenté au Musée de la Vie romantique, Paris
  • Satyre et bacchante, 1833, (Palais des Beaux-Arts de Lille)
  • Hébé, (Musée des Beaux-Arts de Rennes)
  • Junon, Vénus et Minerve, (Musée des Beaux-Arts de Valenciennes)
  • La Poésie légère, statuette d'après Pradier (Musée Adrien Dubouché à Limoges)
  • Charles-Marie Denys de Damrémont, 1838
  • Portrait du Maréchal Soult
  • Claude Emmanuel Joseph Pierre, marquis de Pastoret, (avec Eugène Louis Lequesne)
  • Georges, Baron Cuvier, naturaliste (1769-1832), 1839 (châteaux de Versailles)
  • La Prière, vers 1842, (Musée Girodet Montargis)
  • Saint Louis, 1849, place Saint Louis à Aigues-Mortes

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988.
  • Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2003.

Articles connexes

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Liens externes

James Pradier sur Commons

Notes et références

  1. ↑ Dictionnaire des monuments de Paris , Hervas 1999
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