Gontran Boson

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Gontran Boson
Fonctions
Duc
Biographie
Date de naissance Vers 545
Date de décès
Nature du décès Mise à mort
Nationalité Francs
Religion chrétien

Gontran Boson ou Gontran le Rusé, né vers 545 et mort en 587, est un duc franc au service des rois mérovingiens Sigebert Ier et Childebert II.

Contexte

Les sources

Gontran Boson (en latin Gunthchramn Boso et en germanique Gounth'khramn Bosso[1]) ou Gontran le Rusé[2],[3],[Note 1] est essentiellement connu grâce à l’Histoire des Francs de l'évêque Grégoire de Tours (538/539-594) finalisée à l'été 591[4]. L'évêque le mentionne également dans un autre de ses ouvrages, Le Livre des miracles de saint Martin[5]. Gontran apparaît plus marginalement dans une autre source : la deuxième partie de la Chronique burgonde dite « de Frédégaire » (vers 643)[6],[Note 2].

Le royaume des Francs au VIe siècle

Carte de Gaule de 561.
La Gaule en 561, après le partage du royaume des Francs entre les fils de Clotaire.

Maîtres incontestés de la Gaule depuis la fin du Ve siècle, les Francs sont gouvernés par la dynastie des Mérovingiens. En 511, à la mort du roi Clovis, ses quatre fils survivants, Thierry (ou Théodoric), Clodomir, Childebert et Clotaire (ou Chlothaire) se partagent son royaume[7],[8],[9]. En 558, après la mort de ses frères et de leurs descendants mâles, Clotaire parvient à réunifier le royaume[10]. Cependant, le roi décède quelques années plus tard en 561 et le royaume est partagé par quatre de ses fils : Caribert (ou Charibert), Gontran, Sigebert (ou Sighebert) et Chilpéric (ou Chilpérich)[11]. L'ouest est pour le premier, le sud-est pour le deuxième, le nord-est pour le troisième et le nord pour le dernier[11]. Fin 567, Caribert l'aîné des fils de Clotaire meurt sans hériter mâle. Ses frères se partagent alors son domaine[12],[13],[14].

Chilpéric prend pour première reine la franque Audovère dont il a eu trois garçons Thibert (ou Théodebert), Mérovée (ou Mérowig), Clovis et une fille Basine[15],[16]. Au printemps 566, son frère Sigebert fait un mariage plus prestigieux en obtenant la main de Brunehilde (ou Brunehaut) la fille du roi des Wisigoths d'Espagne[17],[18]. Après avoir délaissé Audovère pour une servante nommée Frédégonde, Chilpéric demande en mariage à l'été 568, la sœur de Brunehilde, Galswinthe[19],[20]. Ce mariage n'est pas heureux et Chilpéric fait égorger Galswinthe par un esclave quelques mois plus tard. Il épouse peu après sa maîtresse, Frédégonde[21],[22]. Brunehilde réclame alors vengeance, ce qui entraine une guerre civile entre les royaumes de Chilpéric et de Sigebert[21],[23].

Biographie

Les princes Thibert et Mérovée

Au printemps 575, Chilpéric Ier (ou Chilpérich) décide d'attaquer pour la deuxième fois le royaume de son frère Sigebert (ou Sighebert). A la tête d'une armée il s'empare de Soissons et de Reims. Son fils ainé Thibert (ou Théodebert) qui commande une seconde force, s'approprie Cahors et Limoges[24],[25]. Tandis que Sigebert se lance contre son frère, il choisit parmi son état-major deux ducs militaires pour s'opposer au prince : Godegisel et Gontran Boson[26],[27],[24],[25]. Les ducs rassemblent une armée et marchent contre le prince. Près d'Angoulême, les deux armées se rencontrent mais la troupe de Thibert se décompose très rapidement. Thibert perd même la vie dans la bataille[26],[27],[28],[24],[25]. Une fois la bataille finie, les deux ducs retournent à Tours, la principale cité sous domination de Sigebert dans la région[29].

Peu de temps après, à l'automne 575, c'est le roi Sigebert qui est assassiné alors qu'il assiège Chilpéric dans la ville de Tournai[30],[27],[31],[32],[33]. La reine Brunehilde (ou Brunehaut) est quant-à elle capturée à Paris puis exiler à Rouen. Chilpéric ne parvient cependant pas à mettre la main sur son neveu Childebert, cinq ans et demi. celui-ci est alors proclamé roi par des grands du royaume à Metz pour la Noël 575[34],[27],[35],[36]. L'un des fidèles de Sigebert, Gogon (ou Gogo) gouverne le pays pour l'enfant avec comme titre de « nourricier du roi »[37],[38],[36].

Au printemps 576, Chilpéric envoie le comte Roccolène du Mans s'emparer des places fortes environnantes dont la ville de Tours. Le duc Godegisel parvient à s'enfuir avant l'arrivée des manceaux mais Gontran Boson qui avait fait venir sa famille en ville n'arrive pas à la faire. Il est contraint de se réfugier dans la basilique de la ville sous la protection de l'évêque Grégoire de Tours. Roccolène veut l'en faire sortir pour qu'il soit juger pour la mort de Thibert mais Grégoire refuse en vertu du droit d'asile de l'église[29],[39]. Roccolène quitte ensuite la ville pour continuer sa conquête. Il se rend alors à Poitiers mais y décède quelques jours plus tard[29],[40],[41].

Une grande église.
La basilique Saint-Martin de Tours, lieu de résidence de Gontran Boson en 576.

Chilpéric envoie son fils Mérovée (ou Mérowig) poursuivre la campagne de Roccolène. Arrivée à Tours à la pâques 576, Mérovée quitte son armée pour se rendre à Rouen. Tombé amoureux de la reine Brunehilde, il se rend auprès d'elle et demande à son parrain l'évêque Prétextat de les marier. Le roi Chilpéric est rapidement mis au courant et arrive à Rouen pour séparer les deux amants[42],[43],[40],[41]. Il dépouille ensuite son fils de ses armes[44],[45] puis le fait tonsurer et ordonner prêtre à l'été ou à l'automne 576[46],[43],[47],[48]. La reine est quant-à-elle renvoyer auprès de son fils à Metz[49],[38],[50]. Apprenant les mésaventures du prince, Gontran Boson lui envoie le sous-diacre Ricou pour lui dire de venir se réfugier lui aussi dans la basilique Saint-Martin de Tours[46],[3]. Mérovée trouvant l'idée intéressante, rejoint Tours et la protection de l'évêque Grégoire[51]. Chilpéric mobilise alors une armée et marche vers Tours. Pendant ce temps, Gontran Boson consulte une voyante qui lui prédit pour l'année la mort de Chilpéric, l'accession au trône de Mérovée et pour lui même un duché puis un évêché. Grégoire se moque de sa croyance en la divination et lui conseille plutôt de diriger ses attentions vers Dieu[46].

Au début de l'année 577, conscient que son avenir en Touraine est limité, Mérovée décide de rejoindre son épouse à Metz en compagnie de Gontran Boson et de leurs hommes respectifs. Et, pour éviter l'armée paternelle, Mérovée passe par le royaume de son oncle Gontran[46],[47],[51]. A Auxerre, un duc de ce dernier capture le prince mais, celui-ci parvient à s'échapper et rejoint finalement Gontran Boson à Metz[46],[3],[47]. Mais, les autres grands du royaume, craignant une guerre ouverte avec Chilpéric, refuse de le protéger. Brunehilde l'aide cependant à trouver refuse dans une villa en Champagne[46],[47],[51]. Plus tard dans l'année Mérovée est attiré dans un piège par la reine Frédégonde. Mais plutôt que de se faire capturer, il préfère demander à un de ses compagnons de mettre fin à sa vie[52],[43],[3],[53],[54]. Gontran Boson et l'évêque Egide de Reims sont accusés par certaines personnes d'avoir participer à ce complot[52],[3],[55].

En fin d'année 577, Gontran Boson accompagné par quelques hommes revient à Tours pour récupérer ses filles qu'il avait laissé dans la basilique Saint-Martin. Il les met à l'abri à Poitiers, une ville appartenant à Childebert. Malheureusement pour lui, quelques jours plus tard, Chilpéric s’empare de la ville. Gontran a juste le temps de laisser ses filles en sécurité dans la basilique Saint-Hilaire avant de s’enfuir précipitamment[56],[57]. Au début de l'année suivante, Gontran et ses hommes reviennent à Poitiers pour en faire sortir les filles mais sont repérés par le duc Dracolène, le nouveau gouverneur de la ville. Gontran Boson essaye de négocier sans succès. Dracolène sort alors sa lance et son épée mais rate son coup. Boson et ses amis fondent aussitôt sur lui et l'élimine. Gontran reprendre ses filles et se quitte le Poitou[58],[57].

Le prétendant Gondovald

En 581, Gogon (ou Gogo) le nourricier du roi Childebert décède. Il est remplacé par Wandelène (ou Wandelin), un proche de l'évêque Egide de Reims[59]. C'est ce dernier qui gouverne désormais dans l'ombre le royaume de Metz. Très proche du roi Chilpéric (ou Chilpérich), Egide conclut une alliance entre leur deux royaumes contre celui de Gontran[60],[61]. Pour conforter sa prise du pouvoir, l'évêque ménage les grands du royaume. Il offre ainsi de hautes responsabilités à Gontran Boson[62].

Début 582, Gontran Boson est envoyé par Egide en mission diplomatique à Constantinople. Il vient chercher dans la capitale de l'Empire romain d'Orient, Gondovald (ou Gondowald), un fils bâtard du roi Clotaire (ou Chlothaire). L'empereur Tibère et les grands de Childebert ont besoin d'un prétendant pour déstabiliser le territoire du roi Gontran. Gontran Boson et Gondovald débarquent à Marseille à l'été 582 avec un riche trésor fourni par l'empereur[63],[64],[65],[66]. La suite du plan est mettre Gondovald sous la protection de l’ancien patrice Mummol à Avignon. Celui-ci doit ensuite lever une puissante armée et conquérir le royaume de Gontran au nom du prétendant. Cependant début 583, les grands concluent un pacte avec Chilpéric contre Gontran et abandonne l'option Gondovald. Le prétendant se retire alors dans une île provençale tandis que Gontran Boson et le duc Diname de Marseille se partagent une partie du trésor impérial. Boson quitte ensuite Marseille pour retourner chez lui en Auvergne[63],[64],[65],[66].

Au printemps 583, Gontran Boson se rend à Metz pour faire le compte rendu de son ambassade à Constantinople. Une fois cette mission effectuée, il reprend le chemin de l’Auvergne avec sa famille. Alors qu’il traverse le royaume de Gontran, il est arrêté et envoyé devant le roi à Chalon[67]. Le roi lui reproche d’avoir introduit l’usurpateur Gondovald en Gaule. Pour se disculper, Boson accuse alors Mummol d’être le seul responsable de cette affaire. Il propose même au roi de ramener devant lui le traitre. Le roi accepte le marcher mais garde un des fils du Boson en otage. Gontran Boson recrute une petite troupe d’Auvergnats et de Vellaves et se rend à Avignon par la route d’Uzès[67]. Boson en débute le siège. Mais quand l’affaire arrive aux oreilles des grands de Metz, ils envoient sur-le-champ le duc Gondoulf pour stopper le blocus d'une de leurs villes par un de leurs ducs. Gondoulf force cependant Mummol à suivre Gontran Boson devant le roi de Chalon. Mais, dès son arrivée en Auvergne, l’ancien patrice retourne chez lui[67],[68].

« Toi, seigneur et roi, tu sièges sur un trône royal, personne n'a osé te répondre quand tu as parlé. Or je déclare que je ne suis pas responsable de cette chose. S'il y a donc quelqu'un de condition semblable à la mienne qui m'inculpe secrètement de ce crime, qu'il vienne maintenant et parle au grand jour. Alors ô Roi très pieux, tu confieras l'affaire au jugement de Dieu pour qu'il la tranche lors qu'il nous verra nous battre sur le terrain dans un champs. »

— Gontran Boson au roi Gontran

En septembre 584, le roi Chilpéric est assassiné à Chelles[69],[64],[70]. C'est à son fils nouveau-né de quatre mois Clotaire que revient son trône sous la régence de sa mère Frédégonde[71],[72]. Celle-ci avait en effet fait éliminé en 580 le prince Clovis dernier fils survivant de l'ancienne reine Audovère[73]. Le roi Gontran devient alors l'homme fort des royaumes francs[74],[75]. Pour contrer cela, la reine Brunehilde (ou Brunehaut) et les grands de Metz se rapprochent de l'ancien patrice Mummol pour qu'il recrute une nouvelle fois le prétendant Gondovald. Celui-ci avec une petite armée s'empare de plusieurs territoires d'Aquitaine[76],[64],[77]. En décembre 584, le roi Gontran organise un plaid à Paris pour répartir avec son neveu Childebert les terres que Chilpéric avaient illégalement conquises sur leurs deux royaumes. Childebert ne vient pas en personne. Il envoie plusieurs grands dont l'évêque Egide et Gontran Boson. Le roi Gontran invective alors son homonyme qu'il accuse d'avoir ramener d'Orient Gondovald pour le détrôner. Gontran Boson se déclare devant l'assemblée innocent et propose de régler la question par un duel judiciaire[78],[1],[66].

Déchéance et mise à mort

En mars 585, le roi Gontran lance une armée contre Gondovald (ou Gondowald) qui est élimé après avoir été assiégé dans la place forte de Comminges[79],[80],[81],[82]. A l'automne 585, Gontran le Boson envoie ses serviteurs piller la tombe d'une riche parentes de sa femmes pour en récupérer les bijoux. Malheureusement, les serviteurs se font repérer par des moines. Ils décident dont de restituer les biens et dénoncent leur commanditaire. Gontran est ensuite convoqué à un plaid à Besslingen dans les Ardennes. Le roi Childebert lui somme de venir s'expliquer. Mais le duc, conscient qu'il risque sa vie préfère s'enfuir. Les biens qu'il possède en Auvergne sont alors saisi par le fisc royal[83],[84],[85]. A la fin de 585, Wandelène (ou Wandelin), le nourricier de Childebert, décède. La reine Brunehilde (ou Brunehaut) ne le fait pas remplacer et peut donc s'emparer de la réalité du pouvoir[86],[87],[88].

Gontran Boson qui avait plusieurs fois invectivé la reine durant la régence de Wandelène se retrouve en mauvaise position. Début 587, il tente de regagner la grâce du roi Childebert par l'intermédiaire d'évêques mais n'y parvient pas et le roi ordonne alors son arrêt de mort[89],[90],[91]. Gontran se réfugie alors dans l'église de Verdun et implore l'aide de l'évêque Ageric (ou Agherich), le propre parrain du roi. Celui-ci obtient de son filleul que Gontran Boson vienne s'impliquer devant lui. Le duc se prosterne aux pieds du roi et demande la clémence. Childebert accepte de lever la mise à mort et autorise Agéric de garder Boson auprès de lui jusqu'a ce qu'il soit juger par le roi Gontran en personne[89],[90],[65],[91].

Carte de Gaule de 587.
La Gaule en 587, après la réconciliation officielle entre le roi Gontran et son neveu Childebert.

En octobre 587, des envoyés du roi Gontran arrive chez son neveu Childebert qui lui demandent de venir à sa rencontre aux confins des deux royaumes. Le lieu choisit est Pont-de-Pierre sur la route qui relie Toul à Langres. En novembre 587, Le roi Childebert, vient accompagné par sa mère Brunehilde, sa sœur Clodoswinthe (ou Clodosinde) et sa femme Faïléouba (ou Faileuba). Il est également en compagnie de Magnéric évêque de Trèves, Ageric évêque de Verdun et du duc Gontran Boson[92],[93],[94]. Ce dernier est alors jugé par les deux rois sans défenseur et condamné à mort. L'apprenant Gontran Boson se réfugie dans la maison où loge Magnéric. Le roi Gontran ordonne alors qu'on mette le feu dans la maison. Magnéric est alors exfiltré par ses clercs. Gontran le Boson est alors contraint de sortir. Il est alors transpercé par plusieurs lance et décède. Sa femme et ses fils sont envoyés en exil et ses biens son confisqués[92],[95],[93],[94].

En 588, l'évêque Ageric recueille ses enfants à Verdun. Mais se sentant coupable d'avoir fait des orphelins, il décède d’inanition quelque temps plus tard[96],[65].

Caractère

L'évêque Grégoire de Tours, qui a côtoyé pendant plusieurs mois Gontran Boson, livre un jugement de sa personne dans son Histoire des Francs. Il lui reproche d'être « léger dans sa conduite, porté à l'avarice, démesurément avide des biens d'autrui, jurant sa foi à tout le monde et ne tenant ses promesse à personne »[92]. Après sa mort, les hommes du roi Childebert découvrent en effet ses trésors enfouis sous terre[92]. L'historien Bruno Dumézil pense que Grégoire « n'a pour Gontran Boson qu'une fascination esthétique, celle que l'on peut éprouver pour la figure baroque du traître pathologique »[97].

Les historiens modernes, comme le professeur Pierre Riché, le présentent comme un intrigant[65]. Riché ne doute pas en revanche de son amitié avec le prince rebelle Mérovée[65]. Le biographe Georges Bordonove pense au contraire que Gontran Boson « s'aboucha » avec Frédégonde et lui livre Mérovée[3]. L'historien Robert Latouche lui trouve une « moralité douteuse » et une « inconstance notoire par sa conduite »[98]. Dumézil confirme que Gontran est « un homme dont l'intelligence était beaucoup plus célèbre que la loyauté »[99]. Dumézil suggère que Gontran Boson rallie autour de lui un parti pro-byzantin en opposition à la faction de Gogon favorable à l'alliance avec le roi Gontran et celle d'Egide qui préfère l'amitié de Chilpéric[100].

Grégoire n'apprécie pas non plus que Gontran recourt aux devins et aux sorts[92]. Bien que superstitieux, Gontran Boson est chrétien. En 577, lors de son combat contre le duc Dracolène, Grégoire indique que Gontran « voyant la mort prête à fondre sur lui, invoqua le nom de Dieu et la grande vertu du bienheureux Martin »[58]. Une autre fois, alors qu'il traverse le pont flottant qui relie Tours au bourg d'Amboise, le vent sépare les bateaux qui portent le pont. Gontran réclame alors à haute voix le secours de Martin de Tours. Le vent diminue ensuite et Gontran parvient jusqu'au rivage. Grégoire fait de cette anecdote, un chapitre de son Livre des miracles de saint Martin[101].

Notes et références

Notes

  1. Boson est peut-être le surnom de Gontran. Le théologien Antoine-François Flobert le traduit en « rusé » ou « méchant ». Le journaliste Roger-Xavier Lantéri le traduit en « redouté ». L'écrivain et biographe Georges Bordonove le traduit en « fourbe ».
  2. Frédégaire est un nom imaginaire forgé à partir des noms des deux premiers éditeurs de la chronique en 1598, Marquard Freher et Joseph Scaliger.

Références

  1. a et b Lantéri 1995, p. 142 :

    « Gontran le Boson, dont le nom véritable prononcé « Gounth'khramn Boso » est entendu par ses contemporains francs « Corbeau de guerre le Redouté » »

  2. Flobert 1853, p. 28.
  3. a b c d e et f Bordonove 1988, p. 222.
  4. Grégoire de Tours 1995, p. 11 (Introduction de Robert Latouche).
  5. Grégoire de Tours 2003, p. 80-81.
  6. Lantéri 1995, p. 406.
  7. Grégoire de Tours 1995, p. 142 (Livre III, 1).
  8. Bordonove 1988, p. 201.
  9. Inglebert 2009, p. 62.
  10. Lot 1948, p. 53.
  11. a et b Lot 1948, p. 65.
  12. Bordonove 1988, p. 202.
  13. Lantéri 1995, p. 40-41.
  14. Dumézil 2008, p. 153.
  15. Lantéri 1995, p. 45.
  16. Dumézil 2008, p. 112.
  17. Lantéri 1995, p. 20.
  18. Dumézil 2008, p. 113.
  19. Lantéri 1995, p. 38-39.
  20. Dumézil 2008, p. 160-161.
  21. a et b Lantéri 1995, p. 46.
  22. Dumézil 2008, p. 162.
  23. Dumézil 2008, p. 168.
  24. a b et c Lantéri 1995, p. 80-81.
  25. a b et c Dumézil 2008, p. 174-175.
  26. a et b Grégoire de Tours 1995, p. 239 (Livre IV, 50).
  27. a b c et d Lot 1948, p. 67.
  28. Bordonove 1988, p. 216.
  29. a b et c Grégoire de Tours 1995, p. 250-251 (Livre V, 4).
  30. Grégoire de Tours 1995, p. 239-241 (Livre IV, 51).
  31. Bordonove 1988, p. 218.
  32. Lantéri 1995, p. 83.
  33. Dumézil 2008, p. 178.
  34. Grégoire de Tours 1995, p. 246-247 (Livre V, 1).
  35. Lantéri 1995, p. 89-90.
  36. a et b Dumézil 2008, p. 182-183.
  37. Grégoire de Tours 1995, p. 313 (Livre V, 46).
  38. a et b Lantéri 1995, p. 95.
  39. Dumézil 2008, p. 184-185.
  40. a et b Lantéri 1995, p. 91.
  41. a et b Dumézil 2008, p. 185.
  42. Grégoire de Tours 1995, p. 247 (Livre V, 2).
  43. a b et c Lot 1948, p. 68.
  44. Grégoire de Tours 1995, p. 248 (Livre V, 3).
  45. Bordonove 1988, p. 220.
  46. a b c d e et f Grégoire de Tours 1995, p. 262-267 (Livre V, 14).
  47. a b c et d Lantéri 1995, p. 100-101.
  48. Dumézil 2008, p. 188.
  49. Bordonove 1988, p. 221.
  50. Dumézil 2008, p. 189.
  51. a b et c Dumézil 2008, p. 190-191.
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  71. Grégoire de Tours 1995, p. II 83-84 (Livre VII, 7).
  72. Frédégaire 2003, p. 65-66 (Livre VI, 3).
  73. Grégoire de Tours 1995, p. I 302-304 (Livre VI, 39).
  74. Grégoire de Tours 1995, p. II 81-83 (Livre VII, 6).
  75. Dumézil 2008, p. 219.
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  80. Frédégaire 2003, p. 65 (Livre VI, 2).
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  83. Grégoire de Tours 1995, p. II 151-152 (Livre VIII, 21).
  84. Lantéri 1995, p. 163.
  85. Dumézil 2008, p. 232.
  86. Grégoire de Tours 1995, p. II 152-153 (Livre VIII, 22).
  87. Lantéri 1995, p. 153.
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  89. a et b Grégoire de Tours 1995, p. II 190-191 (Livre IX, 8).
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  93. a et b Lantéri 1995, p. 181-182.
  94. a et b Dumézil 2008, p. 241.
  95. Frédégaire 2003, p. 69 (Livre IV, 8).
  96. Grégoire de Tours 1995, p. II 216 (Livre IX, 23).
  97. Dumézil 2008, p. 139.
  98. Grégoire de Tours 1995, p. II 40 (Note 70 de Robert Latouche).
  99. Dumézil 2008, p. 258.
  100. Dumézil 2008, p. 140.
  101. Grégoire de Tours 2003, p. 80-81 (Livre III, 17).

Annexes

Bibliographie

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Sources primaires

Sources secondaires

Articles connexes