Compagnie générale de navigation sur le lac Léman

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Groupe CGN SA
logo de Compagnie générale de navigation sur le lac Léman
illustration de Compagnie générale de navigation sur le lac Léman

Création 16 janvier 1873
Forme juridique société anonyme
Siège social Lausanne
Drapeau de la Suisse Suisse
Direction Pierre Imhof (dès 2023)
Activité transport de passagers, tourisme, sauvegarde du patrimoine
Filiales CGN SA
CGN Belle Époque SA
Effectif 207 (2009)
Site web cgn.ch

Le Groupe CGN SA, plus connu sous le nom de Compagnie générale de navigation sur le Lac Léman - CGN, est une société suisse de transport par bateaux et croisière sur le lac Léman en Suisse et en France. Le groupe comprend deux filiales : CGN SA centrée sur l’exploitation et CGN Belle Époque SA qui a pour but de conserver et restaurer les bateaux Belle Époque de la flotte.

La société possède dix-neuf bateaux, d'une capacité comprise entre 150 et plus de 1 000 passagers. Il y a huit bateaux historiques à roues à aubes, et onze bateaux modernes. Ils sont utilisés pour du transport public et des croisières touristiques.

Histoire[modifier | modifier le code]

M/S Italie à Vevey
M/S Lavaux arrivant à Genève, 2017
Le Lausanne au Port-d’Ouchy, 2007

C'est grâce à Edward Church, consul des États-Unis en France, que le premier bateau à vapeur de Suisse, le Guillaume Tell, apparaît sur le Léman en 1823[1],[2].

En 1873, la CGN naît de la fusion de trois sociétés de navigation propriétaires de huit bateaux.

  • La Compagnie de l'Helvétie de Lausanne, avec Helvétie (1841) et Bonivard (1868)
  • La Société du bateau à vapeur le Léman de Lausanne avec le Léman (1857)
  • L'Aigle, société anonyme de bateaux à vapeur de Genève, avec l’Aigle (1857)
  • et en indivision : Guillaume-Tell (1853), Chillon (1857), Rhône (1857) et Winkelried

La CGN reprend le chantier de construction navale situé au port de Morges, où dix bateaux à vapeur ont été construits entre 1856 et 1886. La CGN déménage en 1888 à Ouchy (port de Lausanne) où se trouve depuis lors son chantier naval[3].

Progressivement, la navigation va cohabiter avec les chemins de fer (1870). Cette entente marque la prépondérance que va revêtir le tourisme dans toute la région lémanique. La flotte cherche sans cesse à s'agrandir en s'assurant le confort et la vitesse des transports. Le choix des destinations et les kilomètres parcourus augmentent.

Durant la « Belle Époque » le tourisme de luxe se développe intensément avec la construction de nombreux palaces, de nouvelles lignes de chemin de fer. C'est grâce à cette forte demande que la navigation connaît sa première période de gloire.

La Première Guerre mondiale affecte considérablement cet essor touristique, et la CGN en souffre beaucoup.

Une fois la guerre terminée, les fréquentations reprennent, mais le développement de l'automobile et la crise des années 1930 portent un nouveau coup dur à la compagnie. En 1940, la CGN est obligée de suspendre ses services durant 3 mois.

Heureusement, en 1943, les pouvoirs publics interviennent dans l'espoir de redonner à la CGN l'activité qu'elle avait connue auparavant, et en 1964, l'Exposition nationale donne une nouvelle impulsion, avec l'acquisition de nouvelles unités modernes.

En 2005, les vedettes Morges et Lavaux, réalisées par le chantier « Merré »[4], ont été transportées de Nort-sur-Erdre (30 km au nord de Nantes) jusqu'à Amphion-les-Bains pour être lancées peu de temps après. Elles ont été suivies en 2007 par la vedette rapide Coppet (appelée aussi NaviBus), puis en 2008, par le Valais. La presse a parlé de ce dernier transport car il a dû suivre un itinéraire modifié, plus long de 400 km, du fait des travaux sur une ligne de TGV[5].

La Poste suisse et la Fondation Pro Patria publient en 2011 une série de quatre timbres représentant des bateaux à vapeur des lacs suisses. Un timbre représente La Suisse (avec une valeur nominale de franc suisse et 0.50 de surtaxe)[6],[7].

Au début du XXIe siècle, la CGN possède la plus grande flotte au monde (en capacité de passagers) de bateaux « Belle Époque ». Ces huit bateaux sont classés monuments historiques par le canton de Vaud en . « Le classement s'étend à l'ensemble de la flotte Belle Époque (…), y compris les œuvres vives, le système de propulsion à vapeur d'origine, les roues à aubes, les superstructures, les aménagements intérieurs, les décors intérieurs et extérieurs, et l'armement de chaque navire. »

Les quatre bateaux qui ont conservé leur machine à vapeur d'origine, La Suisse, Savoie, Simplon et Rhône, sont en outre inscrits à l'inventaire suisse des biens culturels d'importance nationale[8],[9].

Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]

Desserte[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Le but de la CGN est l'exploitation commerciale des moyens de transport sur le lac Léman, l'entretien, la conservation et l'exploitation des bateaux. En plus de sa flotte, la CGN possède un chantier naval à Lausanne, à proximité du port.

La CGN offre :

Les croisières touristiques permettent notamment de regarder les Alpes, situées sur la côte Sud du lac Léman.

Plus de deux millions de passagers empruntent chaque année les bateaux de la CGN (2016-2017)[12],[13].

Flotte[modifier | modifier le code]

Bateaux de la CGN au Port-d’Ouchy (Lausanne)

La CGN possède dix-neuf bateaux, d'une capacité comprise entre 150 et plus de 1 000 passagers, dont la plus grande flotte de bateaux à roue à aubes et le plus grand bateau lacustre en Europe[14].

Flotte Belle-Époque[modifier | modifier le code]

Une part de la flotte de la CGN est des bateaux à vapeur de style Belle Époque, construits entre 1904 et 1927. Ces bateaux sont classés comme « bâtiments historiques d'importance nationale[15] », et la CGN a pour mission la restauration, l'entretien et l'exploitation de ces bateaux.

Le , la fédération européenne du patrimoine culturel Europa Nostra a honoré la Compagnie générale de navigation et l'Association des amis des bateaux à vapeur du Léman, pour leurs actions en faveur de la sauvegarde de la flotte historique « Belle Époque ». Sur 160 projets sélectionnés dans 30 pays, ils font partie des 27 lauréats de l'édition 2014[16],[17].

Photo Nom Année Dimension Passagers Moteur Utilisation
Le Montreux lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Le Montreux lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Montreux 1904 67 m 560 vapeur, 650 kW croisières, location
Le Vevey lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Le bateau CGN "Vevey" en 2022
Vevey 1907 65 m 560 diesel-électrique, 515 kW croisières, location
L'Italie lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Le bateau CGN "Italie" à Vevey en 2019
Italie 1908 65 m 560 diesel-électrique, 515 kW croisières, location
Le bateau CGN "La Suisse" au large de Cully en 2019
Le bateau CGN "La Suisse" au large de Cully en 2019
La Suisse 1910 78 m 850 vapeur, 1 030 kW croisières, location
Le Savoie lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Savoie 1914 67 m 690 vapeur, 660 kW croisières, location
Le Simplon lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Simplon 1920 78 m 980 vapeur, 1 030 kW croisières, location
Le bateau CGN "Helvétie" en 1926
Helvétie 1926 78 m - - provisoirement hors service
Le Rhône lors de la 25ème parade de la CGN en 2023.
Rhône 1927 67 m 600 vapeur, 625 kW croisières, location

Flotte moderne[modifier | modifier le code]

Une autre part de la flotte est des bateaux-bus « navibus » : des vedettes rapides et récentes utilisées pour des traversées quotidiennes du lac au départ de Lausanne, Évian, Thonon-les-Bains, Nyon, Yvoire.

Les petits bateaux tels que Coppet et Genève ont été acquis en 2007 en vue d'assurer la rentabilité de l'entreprise, les coûts d'exploitation des gros bateaux étant généralement trop élevés en basse saison[18].

Le bateau CGN "Col-Vert" à Yvoire en 2018
Le bateau CGN "Col-Vert" à Yvoire en 2018
Col-vert 1960 28 m 130 diesel, 295 kW bateau-bus, location
Henry-Dunant CGN
Henry-Dunant 1963 50 m 700 diesel, 2x365 kW croisières, location
Le bateau CGN "Général-Guisan" à Lausanne-Ouchy
Le bateau CGN "Général-Guisan" à Lausanne-Ouchy
Général-Guisan 1964 50 m 700 diesel, 2x365 kW croisières, location
Le bateau CGN "Ville de Genève" à Lausanne-Ouchy
Le bateau CGN "Ville de Genève" à Lausanne-Ouchy
Ville-de-Genève 1978 47 m 560 diesel, 2x400 kW bateau-bus, location
Le bateau CGN "Léman" à Evian-les-Bains
Le bateau CGN "Léman" à Evian-les-Bains
Léman 1990 50 m 780 diesel, 2x520 kW bateau-bus
Le bateau CGN "Lausanne" à Lausanne-Ouchy en 2018
Le bateau CGN "Lausanne" à Lausanne-Ouchy en 2018
Lausanne 1991 78 m 1200 diesel, 2x870 kW croisières, location
Le bateau CGN "Lavaux" à Nyon en 2018
Le bateau CGN "Lavaux" à Nyon en 2018
Morges et Lavaux 2006 31 m 200 diesel, 2x720 kW bateau-bus
Coppet et Genève 2007 25 m 120 diesel, hydrojet [19], 2x1045 kW bateaux-bus
Valais 2008 30 m 200 diesel, 2x720 kW bateau-bus, location
futurs bateaux[20]

(Naviexpress)

2022

(Prévision)

? 700 hybride, ? bateaux-bus
2023

(Prévision)

?

Anciens bateaux de la CGN[modifier | modifier le code]

Bateaux acquis par la CGN en 1873 ou construits pour la CGN par la suite[21].

  • Helvétie I (1841-1918)
  • Aigle II (1842-1860) (devient le Simplon I)
  • Rhône No.1 (1855-1883)
  • Italie I (1856-1875)
  • Aigle III (1857-1918)
  • Léman III (1857-1927) (devient le Léman IV)
  • Simplon I (1860-1874)
  • Chillon (1865-1900) (anciennement Rhône No.2 1857-1865)
  • Chablais I (1866-1873)
  • Bonivard (1868-1925, incendie)
  • Winkelried II (1871-1918)[22]
  • Ville-de-Genève I (1872-1893) (anciennement La Flèche sur le lac de Neuchâtel 1857-1872, renommé Guillaume Tell III 1893-1912 après rénovation)
  • Mouche No.1 (1874-1885)
  • Mouche No.2 (1874-1885)
  • Cygne (1875-1910) (devient le Stadt-Biel sur le Lac de Bienne, jusqu'en 1931[23])
  • Mouche No.3 (1875-1885)
  • Mouette (1875-1907)
  • Mont Blanc II (1875 rebaptisé La Suisse en 1893, puis Evian en 1910. Démoli en 1940)
  • Jura (1879-1905)
  • Simplon II (1879-1915) (devient Guillaume-Tell IV)
  • Dauphin (1882-1917)
  • Ville de Vevey (1885-1897)
  • Abeille (1885-1901)
  • Ville d'Évian (1885-1901)
  • France (1886-1933), amarré comme bureau CGN au Jardin Anglais jusqu'en 1966 et démoli en 1968[24]).
  • Major Davel I (1892-1968), démoli en 1990[25]).
  • Guillaume Tell III (1893-1912) (anciennement Ville-de-Genève I)
  • Genève (1896-1974) (racheté et conservé par l’Association pour le Bateau Genève, port des Eaux-Vives)
  • Lausanne I (1900-1978, démoli)
  • Général Dufour (1905-1966, démoli en 1977) (jumeau du Montreux)
  • Venoge (1905- ) (marchandises)
  • Valais (1913-1962) (utilisé de 1966 à 2000 comme bateau-restaurant ancré devant le Jardin Anglais, démoli en 2003)
  • Guillaume Tell IV (1915-1917)
  • Léman IV (1942-1987) (construit sur la coque du Léman III)
  • Grèbe (1961-2005, vendu à la compagnie SMGN)
  • Bécassine (1961-1985, construite en 1931, vendue en 1985 à la compagnie SMGN)
  • Albatros, hydroptère mis en service pour l'Expo 64 et vendu en 1972.
  • Chablais II (1974-2010)[26]

Accidents et incidents[modifier | modifier le code]

Des exercices ont lieu pour se préparer à des accidents, dans le cadre du dispositif international de sécurité et de sauvetage sur le lac Léman et du plan multilatéral de secours sur le lac Léman. L’exercice « Léman 16 » a eu lieu le , il a simulé un accident survenu sur un bateau de la CGN et a engagé plus de 730 personnes[27].

Intempéries[modifier | modifier le code]

Des vents violents et une trop forte houle peuvent contraindre les bateaux à rester à quai. Par exemple en , aucun bateau CGN n’effectue la traversée vers Évian pendant deux jours. Ce qui provoque des plaintes de la part des pendulaires malgré la mise en place de transports de substitution[28].

En , l'Italie II s'échoue sur la plage à Cully, à cause du brouillard et des bourrasques de neige[29]. En 1969, le Vevey est drossé par un fort vent du sud contre la digue de Lutry (l'Italie le sort de ce mauvais pas).

Détournements[modifier | modifier le code]

La CGN se doit de prêter assistance sur le lac. Par exemple le , le capitaine a détourné son bateau qui effectuait la course Évian-Ouchy, il est reparti au large sans laisser débarquer les passagers pour porter secours à un navigateur de catamaran au large d’Ouchy[30]. Un bateau peut aussi interrompre sa course si un passager nécessite des soins urgents, cela a été le cas du Genève le quand l'impératrice d'Autriche dite « Sissi » est assassinée.

Collisions[modifier | modifier le code]

Une embarcation de taille moyenne, le Cygne (1875-1910, 37 mètres) a eu de nombreux accidents. Il heurte la jetée du port de Thonon en 1876. Le , il percute Le Rhône qui coule en quelques minutes, emportant onze passagers et membres d'équipage. En 1886, il entre en collision avec Le Léman devant Nyon. D’autres collisions ont lieu avec des barques du lac[23].

Le Genève entre en collision le avec le Rhône près de Pully. Une partie d’un mât se brise et tue une passagère[31].

Le , Il pulvérise un pédalo. Une jeune fille de 15 ans est mortellent blessée à la suite de la collision de La Suisse[32].

Le , un voilier est entré en collision avec le Simplon, encore proche du débarcadère de Nyon et en route pour Yvoire, peu avant le départ d’une régate. Un jeune a été blessé et transféré à l'hôpital de Genève, les quatre autres passagers ont sauté à l’eau[33].

Problèmes techniques et autres[modifier | modifier le code]

Le Simplon en réparation au port d'Ouchy en 2007.

En 1892, la chaudière du Mont-Blanc II explose alors qu’il décharge ses passagers au port d’Ouchy. Il y a 26 victimes[29].

En 1925, un incendie détruit le Bonivard, stationné pendant une nuit à Ouchy[29].

Le Simplon a un spectaculaire accident dans la rade de Genève le  : l'explosion d'un de ses foyers de chaudière[34].

En 2007, le Simplon emboutit le quai à Genève, en face de l’Hôtel de la Paix. Un positionnement particulier des bielles, tout à fait exceptionnel, a provoqué un brusque arrêt du moteur. Puis, sous l'effet de la bise, le capitaine n’a pu éviter l’accident et la proue a été endommagée[35].

Le , le Genève fini dans la digue du Quai d'Ouchy à Lausanne à la suite de l'assoupissement du capitaine lors de sa dernière course depuis Thonon-les-Bains. Le bateau transportait 2 passagers et 2 membres d'équipage dont le pilote mais n'a fait aucun blessé. Il ne sera libéré des rochers qu'au petit matin et réparé au chantier naval[36].

Le , le Coppet subit une avarie moteur au large d'Amphion alors qu'il rejoignait Thonon-les-Bains. Les passagers ont fini le trajet grâce à la vedette de sauvetage et les bateaux des pompiers. Le bateau fût ensuite remorqué par la vedette du sauvetage de Thonon jusqu'à son port d'attache à Lausanne[37].

Le , le Ville de Genève reliant Thonon-les-Bains à Lausanne a dû être évacué. Un incendie s'est déclaré dans la salle des machines, nécessitant l'intervention des sapeurs-pompiers de Thonon. Le bateau était à quai lorsque le feu s'est déclaré.

Le , encore le Ville de Genève s'ensable sur une plage après son départ de 5h30 du débarcadère de Thonon-les-Bains. Il repartira de ses propres moyens après des vérifications de sécurité de l'équipage. Seul un retard de 25 minutes est à déplorer. Le bateau a été remplacé pour effectuer une inspection au chantier naval[38].

Noyades[modifier | modifier le code]

En , un homme de 68 ans s’est noyé après avoir chuté du vapeur La Suisse. Il est tombé en redescendant de la timonerie où il a eu exceptionnellement accès pour faire des photographies. Le bateau s'est immobilisé rapidement (environ 200 mètres), a fait machine arrière, et l’équipage a mis à l’eau un canot, mais à ce moment on a perdu de vue l’homme qui nageait dans une eau à 10 degrés[39].

En , un enfant débarque du bateau-bus Léman à Évian-les-Bains, tombe du débarcadère et « coule à pic ». Une contrôleuse de la compagnie plonge dans le lac et parvient à le sauver. Au vu d’une température de l’eau de 12 degrés, l’incident aurait pu être fatal aux deux. La compagnie a rappelé que les employés ne sont pas des professionnels du secourisme et que l’on n'attend pas d’eux qu’ils se jettent à l'eau, que ce soit à quai ou depuis les bateaux. « Au cours des vingt dernières années, la CGN assure qu’aucun cas semblable n’a été signalé. Aucune noyade d’un passager n’a été rapportée dans le même temps »[13] (le cas de l’homme tombé d’un bateau en 2004 est différent, il n’était pas dans l’espace réservé aux passagers).

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Prix ICONOS 2019 : la Compagnie générale de navigation (CGN) reçoit, pour les travaux effectués sur l’ensemble des salons de première classe de sa flotte Belle Époque, le titre « Restaurant historique de l’année 2019 » de la section nationale suisse du Conseil international des monuments et des sites[40].
  • Prix Europa Nostra 2014 : la flotte Belle-Époque reçoit un prix dans la catégorie « Conservation », pour les efforts tant de la CGN que de l’Association des amis des bateaux à vapeur du Léman (ABVL)[41].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr + en) Maurice Decoppet (photogr. Jacques Straesslé), CGN Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman : Une histoire, Lausanne, La Bibliothèque des Arts, , 2e éd. (1re éd. 2007), 128 p. (ISBN 978-2-88453-141-2)
  • Jacques Christinat, Bateaux du Léman : deux siècles de navigation, Cabédita,
  • Didier Zuchuat, « La flotte Belle-Époque classée », Monumental, vol. 2,‎ , p. 62-65 (ISBN 978-3-03828-087-3)
  • (de) Anton Raber et Peter Horlacher, Dampfschiffe Schweiz, Verlag Dampferzeitung,

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Historique de la CGN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. Le Guillaume Tell assure dès 1823 une liaison régulière Genève-Morges, et des croisières jusqu'à Vevey le week-end. Il a une capacité de 200 personnes et une vitesse de pointe de 13 km/h (Tribune de Genève du 25 juin 2008).
  3. Fondation Bolle, iconographie morgienne, avril 2009.
  4. Designer : Flahaut design – Constructeur maritime : « Société des établissements Merré, constructions maritimes et fluviales (SEEM) »[1] à Nort-sur-Erdre, France.
  5. L'odyssée de la vedette Valais sur Trouveo ; Un périple de 1400 kilomètres par la route pour une vedette destinée au Lac Léman sur Mer et marine 28 mars 2008 ; La vedette Valais sur les routes de France Mer et marine 31 mars 2008 ; Le Valais prend la route CGN 28 mars 2008.
  6. « Des timbres sous le signe du génie national », Communication du 3 mai 2011, La Poste.
  7. « La Suisse, Bateau à vapeur, Lac Léman, di Salvo Sandra », site de Pro Patria.
  8. « La flotte belle époque du Léman : classement », décision du 9 juin 2011, Département des infrastructures du canton de Vaud.
  9. « La flotte Belle Époque de la CGN est classée », Bureau d'information et de communication de l'État de Vaud, 17 juin 2011.
  10. La CGN fait peau neuve
  11. « Horaires hiver 2017 de la CGN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cgn.ch, (consulté le ).
  12. ATS, « Navigation: la CGN a enregistré un nombre de passagers record en 2016 », Arc Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b Alain Détraz, « Une employée de la CGN plonge pour sauver la vie d’un petit enfant », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Marion Grégoire et Jean-Paul Labourdette, France, Le Petit futé, (ISBN 9782746921191).
  15. [2]
  16. (en) « Belle Époque Steamers on Lake Geneva - European Heritage Awards / Europa Nostra Awards », sur European Heritage Awards / Europa Nostra Awards (consulté le ).
  17. La CGN et l'AVB honorés par un prix prestigieux, 20 mars 2014, 24 heures
  18. « cgn.ch/plain_site/compagnie/hi… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. Maurice Decoppet et Jacques Straessle, CGN Compagnie générale de navigation sur le lac Léman : une histoire, Bibliothèque des arts, , 126 p. (ISBN 978-2-88453-141-2 et 2884531416, OCLC 718505984, lire en ligne)
  20. Anonyme, « La CGN développer son offre frontalière », sur le nouvelliste.ch, Le Nouvelliste, (consulté le ).
  21. Simplon Postcards
  22. Didier Zuchuat, « Le Winkelried II, roi du Léman », Passé simple, no 66,‎ , p. 20-21.
  23. a et b « CGN, le bateau "Le Cygne" », sur notrehistoire.ch, (consulté le ). Source: Jacques Christinat, Bateaux du Léman : deux siècles de navigation, éditions Cabédita, 1991.
  24. Bulletin UST, avril 1966
  25. « Dernier voyage du Major Davel », sur notrehistoire.ch, (consulté le ).
  26. Le moteur du Chablais rend l'âme le 29 mai 2010. « L’explosion du «Chablais» enflamme le débat sur la CGN », Tribune de Genève du 5 juin 2010.
  27. Actualité du 16 septembre 2016 sur le site de la CGN.
  28. ATS, « Lac léman: les traversées vers Evian par les bateaux de la CGN suspendues jusqu'à mercredi midi », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. a b et c Daniel Mazza, « Les malheurs de la navigation sur le Léman », sur scaph.ch, (consulté le ).
  30. « Un navire CGN se détourne pour porter secours à un catamaran », Le Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Le Scaph, « Les malheurs de la navigation sur le Léman ». Consulté le 14 décembre 2007
  32. Bibliothèque cantonale et universitaire, Lausanne - BCUL, B 1349, « Le bateau "La Suisse" pulvérise un pédalo : Une Noyée », sur Bibliothèque cantonale et universitaire, Lausanne, (consulté le ).
  33. Yves Merz et Anetka Mühlemann, « Collision entre un voilier et un bateau de la CGN au large de Nyon », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Rapport final du service d'enquête sur les accidents des transports publics concernant l'explosion d’un foyer de chaudière sur le bateau à vapeur "Simplon" de la CGN. », sur sust.admin.ch, (consulté le ).
  35. Tribune de Genève, 15 novembre 2007.
  36. « Lausanne – Un bateau de la CGN s'encastre sur le quai à Ouchy », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  37. « Un bateau de la CGN tombe en panne sur le Léman », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  38. « La navette CGN Thonon/Ouchy s’est ensablée au petit matin », sur Le Messager (consulté le ).
  39. « Un drame endeuille la CGN », sur sisl.ch, (consulté le ).
  40. (fr + de) « ICOMOS décerne le prix « Hôtel/Restaurant historique de l’année 2019 » », sur icomos.ch, Section nationale suisse du Conseil international des monuments et des sites, (consulté le ).
  41. (en) « Belle Époque Steamers on Lake Geneva », sur europeanheritageawards.eu, Europa Nostra, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]