1900 à Paris

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L'élection de Clotilde Ozouf, reine des reines de Paris. Le Petit Journal, 11 février 1900
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Cette page concerne l'année 1900 du calendrier grégorien.


Chronologie[modifier | modifier le code]

Janvier 1900[modifier | modifier le code]

  • 5 janvier : première à l'Époque, à Paris, de la revue de music-hall Mil neuf cent ! Tout le monde descend ! de Bernard Lebreton[1].
  • 18 janvier : premier concert donné dans une église en dehors des offices à l'église Saint-Eustache. Malgré le programme, le Messie de Haendel, l'archevêque de Paris s'inquiète de voir un lieu de culte transformé en salle de spectacle, tandis que les socialistes redoutent que ce ne soit l'occasion d'une propagande cléricale[2].
  • 21 janvier : l'artiste transformiste italien Leopoldo Fregoli fait ses débuts en France au café-concert Le Trianon, à Paris. Dans la nuit du 17 au , la salle est détruite par un incendie. Le spectacle est repris le 25 février à l'Olympia où Fregoli donne 300 représentations à guichet fermé jusqu'au 7 octobre[3].
  • 27 janvier : le sénateur René Bérenger, surnommé le « père la Pudeur », fait interdire par la censure la comédie libertine de Francis de Croisset l'Homme à l'oreille coupée, créé le au Théâtre de l'Athénée, interdiction finalement levée le 1er février. La pièce ressort sous le titre de Une mauvaise plaisanterie[4].
  • 31 janvier : Hector Guimard est choisi pour la construction des « édicules de sortie des gares souterraines » du métro de Paris par la commission du métropolitain[5]. On lit dans Le Figaro du 1er février : « La commission du métropolitain a choisi parmi les nombreux projets d'édicules, pour les gares soumis à son appréciation, celui qu'avait présenté Hector Guimard, l'architecte du castel Béranger, primé au dernier concours de maisons. Très simples et très élégants, les petits pavillons imaginés par Hector Guimard sont tout en fer, en céramique et en verre. [...] C'est d'un léger à faire concurrence à la mousse de champagne ! [...] Quant à la forme, indescriptible, le style architectural moderne manquant de termes de comparaison, mais gracieuse : un toit étrangement dentelé et orné d'auvents en coquilles, d'un effet inattendu, qui plaît. [...] Cela abrite l'escalier qui descend vers la gare souterraine et les voies du metropolitain.[...] L'essentiel, c'est que Paris n'en sera point enlaidi ; au contraire. »

Février 1900[modifier | modifier le code]

Mars 1900[modifier | modifier le code]

Supplément illustré du Petit Journal - incendie du Théâtre Français.

Avril 1900[modifier | modifier le code]

Mai 1900[modifier | modifier le code]

  • 12 mai : enlèvement de la comtesse de Martel (plus connue en littérature sous le nom de Gyp)[4].
  • 13 mai :
    • les Parisiens élisent un conseil municipal à majorité nationaliste (36 conseillers nationalistes, 9 conservateurs, 25 socialistes et 10 radicaux) ; des incidents éclatent sur les grands boulevards à l'annonce des résultats définitifs du second tour des élections municipales[4].
    • ouverture de l'Hippodrome de Montmartre place de Clichy. Le spectacle comprend des exercices de manège, des acrobaties et une pantomime avec 850 personnes et 120 chevaux[4].

Juin 1900[modifier | modifier le code]

Juillet 1900[modifier | modifier le code]

Rame du métro de Paris à l’inauguration.

Août 1900[modifier | modifier le code]

Septembre 1900[modifier | modifier le code]

  • 2-10 septembre : exposition hippique internationale à Vincennes[4].
  • 22 septembre : banquet offert par le Président de la République à tous les maires de France aux Tuileries. Il réunit près de 23 000 convives[4].

Octobre 1900[modifier | modifier le code]

  • 11 octobre : décret attribuant la croix de la Légion d'honneur à la Ville de Paris[4].

Novembre 1900[modifier | modifier le code]

Décembre 1900[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charles Beaumont Wicks, The Parisian Stage : 1876-1900, vol. 5, University of Alabama Press, (ISBN 978-0-8173-9506-3, présentation en ligne)
  2. Danièle Pistone, La Musique en France, de la Révolution à 1900, H. Champion, (présentation en ligne)
  3. Jean Nohain et François Caradec, Frégoli, 1867-1936, sa vie et ses secrets, La Jeune Parque, (présentation en ligne)
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w et x Élisabeth Hausser, Paris au jour le jour : les événements vus par la presse, 1900-1919, les Éditions de Minuit, (présentation en ligne)
  5. Dominique Lormier, 12 trains qui ont changé l'Histoire, Pygmalion, , 275 p. (ISBN 978-2-7564-1577-2, présentation en ligne)
  6. « Cafés-Concerts et Music-Halls », sur www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net
  7. Bertrand Dermoncourt, L'univers de l'opéra, Robert Laffont, , 1756 p. (ISBN 978-2-221-13404-7, présentation en ligne)
  8. Bulletin de la Société française de numismatique, vol. 57, Société française de numismatique, (présentation en ligne)
  9. Bertrand Dermoncourt, L'univers de l'opéra, Robert Laffont, , 1756 p. (ISBN 978-2-221-13404-7, présentation en ligne)
  10. a et b Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Histoire de Paris Pour les Nuls, edi8, , 431 p. (ISBN 978-2-7540-5213-9, présentation en ligne)
  11. Jean des Cars, Dictionnaire amoureux des trains, EDI8, , 510 p. (ISBN 978-2-259-21413-1, présentation en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]