Trégunc

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Trégunc
Trégunc
Port de Trévignon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
Maire
Mandat
Olivier Bellec
2014-2020
Code postal 29910
Code commune 29293
Démographie
Gentilé Trégunois ou Tréguncois
Population
municipale
7 050 hab. (2021 en augmentation de 0,1 % par rapport à 2015en augmentation de 0,1 % par rapport à 2015)
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 20″ nord, 3° 51′ 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 89 m
Superficie 50,61 km2
Élections
Départementales Moëlan-sur-Mer
Localisation
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Trégunc
Liens
Site web Le site officiel de la ville de Trégunc

Trégunc [tʁegœ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. C'est l'une des communes les plus étendues du Finistère, qui regroupe de nombreux villages ou hameaux. On peut mentionner plusieurs plages de sable fin, une zone naturelle protégée pour la faune et la flore autour des marais de Trévignon.

Géographie

Limites communales et relief

Localisation de la commune de Trégunc dans le Finistère.

La commune de Trégunc est située sur le littoral Atlantique, dans le Finistère, au sud de Concarneau et à l'ouest de Pont-Aven. Le bourg, situé à l'intérieur des terres, occupe une position excentrée au nord de la commune. Il s'est établi à une certaine distance de la côte, sur le plateau ; c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Riec-sur-Belon, Clohars-Carnoët, Moëlan-sur-Mer, Névez, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers émigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[1].

Le finage communal est délimité à l'ouest par le fleuve côtier Minaouët et l'Anse du Moulin à Mer ; au nord il longe la D 122 qui traverse le hameau de Croaz Hent Bouillet, partagé avec les communes de Melgven et Concarneau ; au nord-est le ruisseau de Kerfrances et le ruisseau du Moulin de Kergunus, tous deux affluents de rive gauche du Minaouët, servent de tracé à la limite communale avec Pont-Aven (avec en fait l'ancienne commune de Nizon) ; à l'est la limite communale avec Névez suit pour partie le tracé du ruisseau de Dourveil.

La présence de plusieurs petits fleuves côtiers déjà cités pour ceux qui servent de limite communale, mais d'autres ont leur cours totalement dans la commune de Trégunc comme ceux qui aboutissent aux plages de Trez Cao et de La Baleine, et de leurs affluents entraîne un relief assez vallonné car ils échancrent le plateau par ailleurs en pente générale vers le sud, les zones les plus élevées se trouvant au nord de la commune, atteignant 84 mètres d'altitude à l'est de Kerstrat et même 88 mètres à l'est de Cros Hent Bouillet. Le bourg, ainsi que toute la partie médiane du territoire communal, se trouve vers une quarantaine de mètres d'altitude ; la partie méridionale, proche de l'Océan Atlantique se trouve vers une vingtaine de mètres d'altitude, par exemple autour des hameaux de Trévignon, Saint-Philibert et Kersidan.

De nombreuses boules granitiques parsèment le paysage de Trégunc, dont trois roches tremblantes[2], la plus connue étant la roche tremblante "Men Dogan", près du village de Kerouel, dite aussi "Pierre du cocu" car selon la légende seuls les cocus ne parviennent pas à l'ébranler[3]. Ernest du Laurens de la Barre en a fait un conte[4].

Le grand dolmen de Trégunc vers 1920 (carte postale Villard)
La pierre tremblante ("Men dogan") de Trégunc vers 1900 (carte postale ND photo)

En 1867, Félix Benoist a décrit en ces termes les "pierres de Trégunc", dont hélas beaucoup ont disparu depuis, victimes des carriers :

« Sur la rive gauche du ruisseau de Pouldohan, qu'on traverse au Pont-Minaouet (...) s'étend une vaste plaine de bruyères de plus de 6 kilomètres carrés, semée d'énormes blocs de granit arrondis et moussus, lesquels posés à nu, sans adhérence avec le sol, semblent y avoir été placés de main d'homme. Cette réunion de pierres (...) est considérée comme un sanctuaire druidique. À l'une de ses extrémités se dressent plusieurs menhirs, dont la plus grande élévation atteint 8 mètres, et un dolmen d'une dimension prodigieuse. Â proximité de ce dolmen on voit, sur le bord de la route, une pierre de 3 mètres 67 centimètres de longueur moyenne, sur une épaisseur de 2 mètres 67 centimètres, posée en équilibre par une saillie en cône renversé sur une autre roche presque à fleur de terre. On la nomme dans le pays la pierre "aux maris trompés" ("men dogan"), et d'après Ogée, elle était consultée par les maris pour éprouver la vertu de leurs femmes. Aujourd'hui encore, celui dont la femme n'est pas sage ne pourrait, dit-on, imprimer à la pierre branlante de Trégunc les mouvements oscillatoires qu'elle reçoit facilement de toute autre personne[5]. »

Le littoral

Le littoral de Trégunc est très découpé : à l'ouest, limitrophe de l'ancienne commune de Lanriec, désormais de Concarneau, l'Anse de Pouldohan est une ria aux multiples indentations, se subdivisant principalement en deux parties principales : la branche nord-est forme l'Anse du Moulin à Mer, qui se prolonge en amont par la ria du Minaouët, et qui possède elle-même une ramification, l'Anse de Kerambreton ; la branche sud-est, séparée de la précédente par la Ponte de Grignallou, l'Anse de Pouldohan stricto sensu se subdivise elle aussi, sa partie orientale formant l'Anse de Ster Greich. Peu profonde, l'Anse de Pouldohan découvre largement à marée basse.

L'Anse du Moulin à Mer et la ria du Minaouët
L'Anse de Pouldohan

Modèle:Message galerie En allant vers le sud, la côte présente quelques falaises au nord de la Pointe de la Jument, mais ensuite, entre cette pointe et celle de Trévignon, située plus à l'est, la côte est basse et forme un cordon dunaire rectiligne de 6 km de long. Plusieurs étangs, en fait des marais maritimes, appelés localement loc'h, se sont créés à l'arrière de ce cordon sableux. Les plus importants se nomment Loc'h Louargar et Loc'h Coziou. Il s'agit d'une zone naturelle protégée depuis 1982 où les eaux salées et douces provenant de la mer et des cours d'eau côtiers se mélangent. Une longue plage s'est formée le long de ce cordon littoral, portant les noms successifs de plage de Pendruc, Kerlaëren, Kerdallé, Kerouini, Pen Loc'h, Trévignon, La Baleine et Feunteunodou selon les endroits.

Le littoral entre les pointes de la Jument et de Trévignon

Modèle:Message galerie À l'est de la Pointe de Trévignon, s'étendent des falaises assez basses et des plages plus courtes : plage de Trez Cao, plage de Don, plage de Kersidan, plage Dourveil, cette dernière située pour partie dans la commune voisine de Névez.

Modèle:Message galerie Le long littoral dont dispose Trégunc n'a guère été propice à la création de véritables ports ; plusieurs, dans les anses de Moulin à Mer et de Pouldohan, sont de simples havres et de simples ports d'échouage, notamment Porz an Halen au fond de l'Anse de Pouldohan ; d'autres n'ont que des aménagements sommaires (Pors Breign, Port de Trévignon) et ne sont fréquentés désormais que par des bateaux de plaisance.

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L'habitat

Le bourg de Trégunc, d'importance modeste les siècles passés, s'est nettement développé ces dernières décennies, développant des extensions en doigts de gants le long des principaux axes routiers, principalement le long de la D 783 tant à l'ouest (quartier de Kerouel) qu'à l'est (Kergleuhan) du bourg, ainsi que le long de la route en direction de Croaz Hent Bouillet en direction du nord ; des lotissements se sont développés en périphérie du bourg, principalement au sud (Kermac'h, Roudouhic), mais aussi du nord (Beg Rouz Vorch). Une zone industrielle et artisanale a aussi été créée à l'est du bourg.

Trégunc présente traditionnellement un habitat rural dispersé en nombreux hameaux et fermes isolées ; la commune conserve cet aspect dans les parties nord et est de son finage. Par contre la partie ouest, en raison de la proximité de la ville de Concarneau, connait par endroits une périurbanisation importante, qui se caractérise par la présence de lotissements résidentiels augmentant la taille de ces anciens hameaux, notamment à Croaz Hent Bouillet au nord-ouest et à Kermao, Pen Prat, Kerbiquet, Lambell, Kerlogoden et Coat Pin en allant vers le sud-ouest. Une zone industrielle s'est également développée à Kermao, à proximité de Pont Minaouët. La partie sud de la commune, riveraine de l'Océan Atlantique, a aussi connu par endroits une importante urbanisation diffuse, notamment autour des hameaux de Pouldohan et Pendruc au sud-ouest, de Saint-Philibert et surtout Trévignon au sud, ainsi que dans le quartier du Paradis au sud-est ; néanmoins les mesures de protection prises ont empêché l'urbanisation le long d'une partie notable du littoral, qui est ainsi préservé, principalement entre Loc'h Louriec et les abords de la Pointe de Trévignon.

Trévignon

La pointe de Trévignon, sur laquelle se dresse une villa-château (propriété privée), s'avance dans l'océan en direction du sud-ouest, et constitue le point le plus au sud de la commune de Trégunc[6]. Le port de Trévignon est protégé par une jetée équipée d’un phare. En son centre une construction sur pilotis abrite le canot de la SNSM. La pointe de Trévignon est entourée de petites plages et constitue le point de départ pour la visite de la zone naturelle protégée des étangs de Trévignon[7].

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Toponymie

Les formes anciennes attestées sont Treguent (1038), Treguenc (1084), Treguenc (XIe siècle), Treguenc (1112), Treguent (XIIe siècle), Tregunc (1270), Trefguen (1368), Trefguenc (1368), Tresguenc (1368), Tregueuc (1370), Treguenc (1516), Treguenc (1536), Treguen (1630).

Selon le toponymiste Bernard Tanguy, "Tré" ne semble pas désigner une trève mais signifirait trans et propose Konk comme seconde partie de ce toponyme et lui donne le sens de « bras de mer » ou « bras de mer se mêlant à la terre » et serait à rapprocher de Konk de Concarneau.

Le nom de la commune en breton est Tregon[8].

Histoire

Préhistoire

« Henri Martin a décrit dans les landes qui s'étendent de Pont-Aven à Concarneau (...) une table monolithe d'environ 10 mètres de long, et posée sur une autre masse allongée; on remarque à la surface quelques dépressions ou petits bassins qui peuvent à la rigueur être naturels ; mais deux cavités plus larges et plus profondes, se correspondant sur les deux côtés de la table, ont été évidemment pratiquées de main d'homme, dans un but qui n'a rien d'équivoque. Deux blocs de moindre dimension sont couchés à droite et à gauche de la table ; on montait sur ces blocs, puis, de là, on mettait le pied dans les cavités pour gravir sur la table, où pouvait se tenir un groupe de prêtres en vue d'une nombreuse assistance. Les paysans appellent encore ce dolmen l'autel (an aoter) »[9].

En 1845, Charles Nodier, Justin Taylor et Alphonse de Cailleux évoquent « la "Pierre vacillante" de Trégunc, qu'on voit au bord de la route de Pont-Aven (...). C'est un bloc d'un volume considérable, posé en équilibre, et comme suspendu sur la pointe d'une autre pierre adhérente au sol » qu'ils qualifient de "monument celtique"[10] [en fait il s'agit d'un phénomène naturel dû à l'érosion]. La même année, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent « un cromlec'h formé de onze pierres granitiques qui n'aurait pas moins de 82 mètres de diamètre. Le douzième bloc qui le composait a dû être détruit pour faire place à la route de Concarneau à Pont-Aven »[11].

Benjamin Girard indique en 1889 : « La commune de Trégunc possède de nombreux monuments celtiques : ainsi, après avoir passé le pont Minaouët, sur la route départementale no 1, on trouve une vaste plaine de bruyères de plus de six kilomètres carrés, cimetière ou sanctuaire druidique, semée de blocs de granite arrondis et moussus, parmi lesquels on reconnaît plusieurs menhirs de huit mètres de hauteur, et un dolmen d'une dimension considérable »[12].

Les dolmens étaient nombreux mais ont presque tous disparu, détruits par les carriers ; un seul subsiste, très abîmé (seule une pierre empêche la table de tomber), à Kermadoué[13]. Deux menhirs subsistent à Kérangallou et Kergleuhan ; d'autres monuments mégalithiques ont disparu comme le tumulus de Keriquel[14] qui fut fouillé par Paul du Châtellier[15].

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Antiquité

Trois statuettes d'époque gallo-romaine trouvées à Trégunc (entre le Ier siècle et le IIIe siècle après J.-C.).

Moyen Âge

Les seigneuries vers 1420

En 1420, neuf manoirs nobles, nommés Ker-Aergugruz (Kergunus), Le Pollay, Ker-Guen, Kerguern, La Motte, Pouleaul, Stanguen, Ker-Madezoac, et La Rivière (ce dernier appartenant en 1360 à Pierre de Rostrenen) étaient recensés dans la paroisse de Trégunc[16].

La seigneurie de Penanrun

Penanrun (l toponyme signifie en breton "sommet du tertre") est déjà cité en 1246 dans le cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. La seigneurie aurait été créée au XVe siècle, son premier seigneur connu étant Yvon de Penanrun qui, en 1513, fait construire le moulin à marée du Minaouët. La montre de Cornouaille de 1562 cite Pierre de Penanrun. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, la famille de Penanrun tombe en quenouille en raison du mariage de Jeanne de Penanrun, héritière de la seigneurie, avec Christophe de la Rocherousse, seigneur de Penanros en Nizon, auquel succède son fils Yves de la Rocherousse, puis son petit-fils Charles de la Rocherousse. Au début du XVIIIe siècle, la seigneurie tombe à nouveau en quenouille en raison du mariage de Marguerite de la Rocherousse avec Pierre Aubert[17], sieur de Ferrière et de Vincelles[18].

En 1845 « le vieux manoir de Pennanrunt [est] flanqué de deux tourelles et d'un pavillon carré qui semble l'appuyer par l'arrière. Ce manoir est en mauvais état et mériterait d'être réparé »[11]. De nos jours, il n'en subsiste que quelques éléments : acrotère, fronton de la porte piétonnière et archère canonnière[18].

La seigneurie de Kergunus

Le plan du château fort disparu de Kergunus (dessin de Jean-Marie Abgrall).

La seigneurie de Kergunus appartenait depuis le XIVe siècle aux seigneurs de Kerymerch (en Bannalec), puis à la famille de Guer à partir de 1603. Un membre de cette famille, Alain de Guer, devint en 1657 marquis de Pont-Callec ; son petit-fils, Chrysogone-Clément de Guer, troisième marquis de Pont-Callec, fut l'un des meneurs de la Conspiration de Pontcallec. Cette seigneurie avait un pouvoir de juridiction (au moins de basse justice), qui subsistait encore en 1789[19].

Les vestiges du vieux château fortifié de Kergunus ont été retrouvés « à un kilomètre au nord du bourg de Trégunc, à 400 mètres au-delà du grand menhir de Kerangallou, [dans] le bois taillis de Kergunus » à la suite d'un abattage de bois par le chanoine Jean-Marie Abgrall en 1906[20].

« La forme générale de l'enceinte est un pentagone irrégulier, se rapprochant plutôt du triangle ; la longueur intérieure de ce qu'on pourrait appeler l'axe est de 50 m ; la largeur maxima, 37 m. Cette enceinte est formée de retranchements de terre, avec douves au sud-ouest et au sud, retranchements qui en certains points ont 5, 6 ou 7 m de hauteur au-dessus du fond des douves. (...) Aux angles ouest, nord-est et sud-est sont des tours rondes de 4 m de diamètre, celle de l'ouest formant une sorte d'éperon. (...) La maçonnerie de cette tour, ainsi que celle des murs d'enceinte, est faite en moellons de gneiss micacé (...). Le mortier est simplement de l'argile ou de la terre glaise ; on ne trouve pas la moindre trace de chaux, ce qui doit faire attribuer à cet établissement une date antérieure au XIIe siècle. (...) La forteresse de Kergunus (...) n'est pas (...) une véritable motte, c'est plutôt un plateau fortifié, pris dans une sorte de promontoire qui s'avance dans le vallon. (...) Il semble que cet établissement appartient à la famille des châteaux et mottes du Xe siècle et XIe siècle[20]. »

Époque moderne

L'importance de l'alcoolisme

Le père Maunoir, célèbre prédicateur, découvrit à Trégunc un très vieux curé « qui ne s'était jamais enivré, ce qui lui parut stupéfiant dans un pays où, même parmi les prêtres, la sobriété était une vertu héroïque »[21].

Le pillage de La Dame Regineau

Le , La Dame Regineau, un navire suédois de Wismar de cent tonneaux fait naufrage aux Glénan et son épave dérive jusqu'à Trégunc. Le lieutenant de l'amirauté René Ranou décrit ainsi le pillage de l'épave :

« Au long de la côte était une multitude de personnes de différents sexes, hommes, femmes et enfants, au nombre de trois cents personnes, presque toutes ayant des brocs, pots ou autres vases, et plusieurs armés de haches et bâtons, auxquelles nous avons représenté que le port de pareilles armes ne leur était point permis et annonçait de mauvais desseins sur ce bâtiment. Mais inutilement les avons requis de se retirer, même d'emporter leurs pots et autres vases, et sur ce que nous avons demandé les noms du procureur terrien de la paroisse de Trégunc, des gardes-côtes et des officiers, ces gens nous ont répondu qu'ils étaient absents de la paroisse. Et autour de la coque du bâtiment nous avons vu cinq chaloupes qui en retiraient des barriques, lesquelles nous avons fait héler pour se rendre à terre, à quoi elles n'ont porté aucun état et ont mis à la voile faisant route vers les Glénan[22]. »

Trégunc vers 1778

En 1759 la paroisse de Trégunc devait chaque année fournir 46 hommes pour servir de garde-côtes[23].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Trégunc vers 1778 :

« Cette paroisse (...) compte 3 000 communiants[24]. (...) Le territoire, bordé au Sud par la mer et coupé de ruisseaux qui coulent dans les vallons, est très bien cultivé et fertile en toutes sortes de grains. On remarque, près le grand chemin[25], une pierre d'une grosseur prodigieuse, élevée d'environ quinze pieds de hauteur, et soutenue en équilibre par les rochers sur lesquels elle est placée. On la fait mouvoir sensiblement en la poussant avec force des deux mains. On la nomme la pierre aux cocus, parce que les habitants du pays prétendent qu'elle résiste aux efforts de ceux dont la femme n'est pas sage ; de sorte que celui qui, malgré ses efforts, ne peut lui donner du mouvement, est réputé cocu[16]. »

Révolution française

Dans la nuit du 16 au 17 floréal an IV (5 au ), « des inconnus pénètrent chez Jean-Julien-Marie Robert, notaire et président du canton de Trégunc et l'assassinèrent. Ils coupèrent en outre l'arbre de la liberté et commirent un vol chez Luc Martin »[26]. Il s'agissait d'une bande de chouans, probablement dirigée par Jean François Edme Le Paige de Bar.

Le XIXe siècle

Le pays des « pierres debout » (men zao, en breton)

"Pierres debout" le long du sentier littoral GR 34 en arrière de la plage de Trévignon

Les premières constructions en « pierre debout » (orthostates) remonteraient au XVIIe siècle (un acte de vente de maison en parle en 1695), mais elles se seraient développées surtout au XIXe siècle à Trégunc et Névez, servant de murs à de nombreuses maisons, d'autres « pierres debout » étant dressées en clôture des parcelles ou des propriétés ; leur origine serait due à la nécessité de débarrasser les champs des nombreux chaos rocheux qui les encombraient, particulièrement sur les bords de l'Aven. De nombreuses constructions en « pierre debout » ont été détruites, car méprisées, dans le courant du XXe siècle, mais une soixantaine d'entre elles subsistent[27].

Jean-François Brousmiche, vers 1830, les décrit ainsi :

« Elles forment d'une seule longueur la hauteur des édifices ; on les applique l'une contre l'autre sans chaux ni ciment : elles se soutiennent de leur propre poids et forment des murailles inébranlables[28]. »

Façade d'une maison en « pierres debout » (dans le hameau de Grignallou).

Les « pierres debout » et leur exploitation sont évoquées dans un cahier d'écolier :

« Dans presque tous les champs, on voit de gros rochers qui gênent les laboureurs ; les carriers les font sauter. Il y en a d'énormes. Sur l'un d'entre eux pousse un arbre ; un autre, énorme,que l'on peut faire bouger, se nomme « La Roche tremblante ». Au bord de la route de Concarneau, on peut voir un dolmen naturel. Des pierres plates et longues, enfoncées dans la terre, côte à côte, servent de talus, ou de murs aux vieilles maisons. Sur la côte, de gros cailloux ont des formes bizarres, exemple "La Tête de la Jument". (...) [Le carrier] fait un trou dans le granit avec une barre qu'il enfonce à grands coups de marteau. Il met de la poudre dans le trou, la tasse, introduit une longe mèche, y met le feu, s'éloigne, souffle dans une trompe et gare à la mine ! Et... boum, les cailloux sautent. Un cric soulèvera les gros blocs[29]. »

Jusqu'au XIXe siècle, l'exploitation du granit constituait la principale activité à Trégunc et Névez ; elle faisait vivre des centaines de tailleurs de pierre. À Trégunc, il existait une douzaine de lieux d'extraction et d'exploitation disséminés sur l'ensemble de la commune. De nombreux manoirs, châteaux, chapelles, églises, puits, fours à pain, moulins, maisons, etc. de la région sont construits en granit bleu de Trégunc, de même que de nombreux linteaux de cheminée[27].

Trégunc décrit en 1845

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Trégunc en 1845 :

« (...) Principaux villages : Lanvintin, Kergoat, Kerhalon, Kerlary, Trévic, Pouldohan, Kerhariou, Trémot, Querrin, Trévignon, Tréberrouant. Maisons importantes : manoirs de Kerminaouët, de Keraouennec. Superficie totale : 5 098 hectares dont (...) terres labourables 1952 ha, prés et pâtures 233 ha, bois 161 ha, vergers et jardins 32 ha, canaux et étangs 12 ha, landes et incultes 2 212 ha (...). Moulins : 5 (à eau : de Runt, de Kerléau ; à vent : de Pennanrunt, de Kerbrat, un à marée. (...) Outre [l']église, il y a trois chapelles : Saint-Philibert, Notre-Dame de Kervern et Sainte-Élisabeth. (...) Géologie : granite, gneiss au nord du bourg. On parle le breton[11]. »

La reconstruction de l'église paroissiale

L'ancienne église paroissiale de Trégunc avait été construite à plusieurs époques, sa principale reconstruction datant de la première moitié du XVIIIe siècle[11].

La reconstruction de l'église paroissiale Saint-Marc, par l'architecte diocésain Joseph Bigot, était prévue en moellons recouverts de mortier. Des protestations et manifestations des tailleurs de pierre locaux, qui se rassemblèrent chaque dimanche plusieurs semaines durant devant l'enclos paroissial, et de l'argent supplémentaire collecté parmi les paroissiens, permirent finalement sa construction en granit du pays. Surnommée "la cathédrale" en raison de ses dimensions imposantes, elle fut consacrée par l'évêque de Quimper le . L'instabilité des fondations, entraînée par le déblaiement de terres lors du transfert du cimetière, imposa a construction de deux escaliers pour les porches ouest et sud, ainsi que celle d'un contrefort, le tout en granit[27].

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En 1887 la commune de Trégunc fut dans l'obligation de construire une école publique de filles et une de garçons afin de respecter la loi du 30 octobre 1886 sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une[30].

Le XXe siècle

La Belle Époque

L'abbé Fleiter, recteur de Trégunc, écrit en 1903 : « La paroisse est essentiellement bretonne [bretonnante] (...). Nous rencontrerions certainement une très forte opposition de la part des parents si nous poussions au changement de langage » pour l'enseignement du catéchisme[31].

Trois membres d'une même famille de Trégunc, Nicolas Colin, son épouse Marie-Anne Bellec et leur fille Marie, âgée de 14 ans, se noyèrent à bord de leur charrette lors d'un retour de noces dans l'étang de Kérennével en Melgven, appartenant à M. de Saint-Georges. Leur cheval aurait fait une embardée à un endroit où la route longe l'étang[32].

Aveugle de Trégunc jouant de la Dreujen gaol (clarinette bretonne) et sa femme tendant la sébile (entre 1900 et 1920).

La voie ferrée allant de Quimperlé à Concarneau dessert entre autres les gares de Pont-Aven, Nizon, Névez, Trégunc et Lanriec à partir de 1908 ; c'est une ligne ferroviaire à voie métrique exploitée par les Chemins de fer départementaux du Finistère ; la ligne ferma en 1936.

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La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Trégunc porte les noms de 188 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, trois au moins (Jean Dagorn, Yves Furic, Joseph Jaffrezic) sont morts sur le front belge lors de la Course à la mer ; trois au moins (Guillaume Burel, décédé en Grèce ; Yves Costiou, décédé en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr ; Joseph Le Beux, décédé en Serbie) sont décédés dans les Balkans car ils étaient membres de l'Armée française d'Orient ; deux au moins (François Le Bail, Alain Tallec) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; cinq au moins (Jean Costiou, André Marrec, Pierre Morvan, Louis Rica, Nicolas Roblet) sont disparus en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Le capitaine René De La Lande de Calan[33] fut à titre posthume décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre[34].

L'Entre-deux-guerres

L'ouverture d'une école catholique à Trégunc en 1931 déchaîna de vives controverses entre catholiques et anticléricaux[35].

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La Seconde Guerre mondiale

Le , quatre aviateurs britanniques sont abattus au-dessus de la baie de Concarneau ; deux des aviateurs, les sergents John Allan Macnaughton et Cyril Kenneth Woolnough[36], sont inhumés à Trégunc (l'un d'entre eux, le lieutenant J.R. Bendell, pilote, a sa tombe dans le cimetière de Lanriec et un autre à Fouesnant)[37].

Le , un avion américain s'écrase sur le territoire de la commune de Trégunc, les deux aviateurs, ayant sauté en parachute, atterrissent dans la commune voisine de Névez. Le , les cadavres de quatre aviateurs américains dont l'avion s'est perdu en mer aux large de l'archipel des Glénan, sont trouvés au large de la passe de Trévignon en Trégunc[38].

La kommandantur de Trégunc se trouvait à l'école des filles. Le , Marcel Michelet[39], 24 ans, est tué par les Allemands alors qu'il tentait d'échapper à un contrôle d'identité[40].

Le monument aux morts de Trégunc porte en tout les noms de 65 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[34]. Parmi elles, des marins disparus en mer, par exemple Jean Jambou[41], Yves Guinvarch[42] et Louis Quentel[43] ; des soldats morts au champ d'honneur, Mathieu Furic, tué le et François Gouarant, tué le , tous les deux en Allemagne vers la fin de la guerre. Jean Bourhis, prisonnier de guerre, est mort en captivité en Allemagne.

Plusieurs résistants originaires de Trégunc ont été victimes de la guerre : Pierre Carduner, né le à Trégunc, militant communiste, coiffeur à Lanriec (son salon de coiffure fut une plaque tournante de la Résistance), fut déporté le depuis la gare de l'Est à Paris vers le camp de concentration de Struthof-Natzwiller et mourut à Dachau le [44]. Jean Marie Jaffrezic[45] fut arrêté le lors d'une rafle au Cosquer en Trégunc, pour faits de résistance, et est mort en déportation au camp de concentration de Neuengamme le . Jean Sellin[46] est également mort en déportation à Buchenwald le .

Marc Bourhis, instituteur à Trégunc, militant communiste trostkiste, détenu au camp de Choisel à Châteaubriant, fut fusillé le en même temps que Pierre Guéguin, lui aussi instituteur communiste et maire de Concarneau[47].

La ferme de Keramborn en Trégunc, dont le fermier était Jules Girard, fut un point de ralliement par les résistants du groupe "Vengeance" de Concarneau dirigé par Georges Martin. Deux aviateurs américains, Joe Lilly (blessé à la cheville) et Bill Hawkins, dont l'avion tomba le près du bar de Beg Postillon en Trégunc, y furent aussi cachés[48].

Yves Berth[49] fut tué le près de la ferme de la Pointe du Postillon (en Trégunc), sur la route Trégunc - Pont-Aven, lors des combats de l'embuscade de Kernaourlan (en Nizon), l'attaque d’un convoi allemand par une trentaine de résistants du réseau Vengeance faisant une quarantaine de morts côté allemand[50].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Un trégunois est mort pour la France pendant la guerre d'Indochine (le lieutenant René De La Lande de Calan[51]) et trois pendant la guerre d'Algérie (Jean Le Don, René Le Heurt, Paul Trolez[34].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[52]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1801 1816 Joseph Marie Prouhet    
1816 1830 Philippe Balthazar De Bonafos    
1830 1870 Joseph Marie Prouhet    
1870 1878 Joseph Marie de La Lande de Calan    
1878 1887 Joseph Marie Prouhet    
1887 1889 Jean Marie Le Mat    
1889 1890 Henri Charles Marie Ponthier de Chamaillard Conservateur Sénateur de 1897 à 1908
1890 1891 Charles de La Lande de Calan    
1891 1899 Jean Marie Le Mat    
1899 1919 Marc Quentel    
1919 1943 Jean Marie Carduner    
1943 1944 André Louis Normand   Nommé par le gouvernement de Vichy.
1944 1945 Jean Marie Carduner   Retrouve son mandat à la libération de Trégunc, le 8 août 1944.
1945 1959 Michel Naviner    
1959 1971 Auguste Picart    
1971 1989 Paulette Lecroc DVD  
mars 1989 mai 1998 Jean Lozac'h PS  
mai 1998 mars 2014 Jean-Claude Sacré PS  
mars 2014 En cours
(au 30 avril 2014)
Olivier Bellec PS Employé

Jumelages

La ville de Trégunc est jumelée avec[53] :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 7 050 habitants[Note 1], en augmentation de 0,1 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1462 5222 5312 7823 0293 0863 2043 4623 481
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5403 4843 5283 6003 6973 8093 8604 1654 470
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 7034 8484 9914 7634 8784 6754 8024 8894 795
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 0024 7905 1555 9096 1306 3546 7046 7997 056
2018 2021 - - - - - - -
7 0397 050-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2016, on recense 3 375 hommes et 3 667 femmes à Trégunc. Le taux de personnes d'un âge égal ou supérieur à 60 ans est de 38,2 %, nettement supérieur au taux en France (25,2%). La commune compte en effet de nombreux papy-boomers. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est la suivante :

  • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 14,0 %, 45 à 59 ans = 22,0 %, plus de 60 ans = 37,5 %) ;
  • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 13,5 %, 15 à 29 ans = 9,7 %, 30 à 44 ans = 13,7 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 42,3 %).
Pyramide des âges en nombre d'individus à Trégunc en 2016 [58].
HommesClasse d’âgeFemmes
17 
90 ou plus
47 
368 
75 à 90
547 
881 
60 à 74
957 
741 
45 à 59
764 
474 
30 à 44
501 
402 
15 à 29
354 
491 
0 à 14
495 

Enseignement

Les écoles primaires et maternelles

  • École maternelle et élémentaire publique Marc-Bourhis.
  • Groupe scolaire René-Daniel (à Saint-Philibert).
  • École Saint-Michel (privé).
  • École Diwan (privé/associatif).

Enseignement secondaire

  • Collège et lycée Saint-Marc (annexe de l'ensemble scolaire privé Saint-Joseph de Concarneau).

Économie

Entreprises trégunoises

Culture locale et patrimoine

Une partie des scènes du court-métrage L'Ami y'a bon de Rachid Bouchareb a été tournée dans les ruines de la chapelle Sainte-Élisabeth.

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 16 novembre 2012.

À la rentrée 2018, 57 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan (soit 9,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[59].

Lieux et monuments

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  • Le château de Trévignon ;
  • Le château de Kerminaouët, construit en 1905 par l'architecte Charles Chaussepied.

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. René Largillière, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR
  2. file:///C:/Users/Henri/Downloads/FICHE+PCI+-+Roches+tremblantes+de+Tr%C3%A9gunc%20(1).pdf
  3. Inventaire des pratiques et représentations du minéral en Bretagne, « Faire trembler les roches de Trégunc » p.3
  4. « Men dogan », sur Topic-Topos (consulté le )
  5. Félix Benoist, "La Bretagne contemporaine", tome "Finistère", 1867, Henri Charpentier imprimeur-éditeur
  6. A noter qu'un thonier, le Trévignon, a été baptisé d'après le nom de cette pointe.
  7. « INPN - FSD Natura 2000 - FR5300049 - Dunes et côtes de Trévignon - Description », mnhn.fr (consulté le )
  8. « Résultats concernant « Trégunc » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  9. Pierre Larousse, cite un Henri Martin sans précision cf. :"Grand dictionnaire universel du XIXe siècle", 1867-1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50723k/f972.image.r=Pont-Aven
  10. Charles Nodier, Justin Taylor et Alphonse de Cailleux, "Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France. Bretagne", 1845-1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97223066/f475.image.r=Rosporden
  11. a b c et d Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjm4Jbz1_nOAhXGKMAKHURoBJoQ6AEIHjAA#v=onepage&q=Tr%C3%A9gunc&f=false
  12. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f343.image.r=Rosporden
  13. http://fr.topic-topos.com/dolmen-tregunc et http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=do/kermadoue.html
  14. Paul du Châtellier, Exploration des tumulus de Keriquel en Trégunc et de Kerloise en Clohars-Carnoët, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1900
  15. Amis du patrimoine de Trégunc, « Trégunc : un riche patrimoine préhistorique et protohistorique - Les Amis du Patrimoine de TRÉGUNC », sur patrimoinetregunc.blogspot.fr (consulté le )
  16. a et b Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 4, Nantes, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
  17. Pierre Aubert, capitaine de vaisseau vivant à Port-Louis
  18. a et b http://patrimoinetregunc.blogspot.fr/2015/04/la-seigneurie-de-penanrun.html
  19. Amis du patrimoine de Trégunc, « Le château fortifié de Kergunus - Les Amis du Patrimoine de TRÉGUNC », patrimoinetregunc.blogspot.fr (consulté le )
  20. a et b Jean-Marie Abgrall, Vestiges du vieux château de Kergunus en Trégunc, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f238.image
  21. Cité par Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7)
  22. Cité par Christian Enjolras et André Juillard, "L'archipel de Glénan", éditions du Chasse-Marée, Douarnenez, 2007, (ISBN 978-2-3535-7019-5)
  23. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
  24. Personnes en âge de communier
  25. Il s'agit de la route allant de Quimperlé à Concarneau
  26. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f113.image.r=Perguet.langFR
  27. a b et c Marylène Naviner, Les tailleurs de pierre debout de Trégunc et de Névez, revue "Micheriou Koz" no 22, hiver 2009-2010
  28. Jean-François Brousmiche, "Voyage dans le Finistère, 1829, 1830 et 1831"
  29. Extraits d'un cahier d'écolier, non daté, reproduit dans Marylène Naviner, Les tailleurs de pierre debout de Trégunc et de Névez, revue "Micheriou Koz" n° 22, hiver 2009-2010
  30. Journal La Lanterne, n° du 6 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504517v/f3.image.r=Tr%C3%A9babu?rk=1008588;4
  31. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902, Coop Breizh, (ISBN 2-909924-78-5)
  32. Hebdomadaire Le Courrier du Finistère, 20 février 1904, consultable http://mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/collections/bibliotheque/presse/4MI020/FRAD029_4MI_020_1904_02_06_001_1904_02_27_004.pdf
  33. René De La Lande de Calan, né le à Meudon, qui habitait à Kerminaouet, capitaine au 49e bataillon de chasseurs à pied, tué le à Fontaine-sous-Montdidier (Somme)
  34. a b et c memorialgenweb.org Trégunc : monument aux morts
  35. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1)
  36. memorialgenweb.org Trégunc : Carré militaire, soldats britanniques
  37. « Une cérémonie en mémoire de l'officier anglais inhumé à Lanriec », Ouest-France.fr (consulté le )
  38. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN 9-782364-28007-6)]
  39. memorialgenweb.org Trégunc : Marcel MICHELET
  40. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944), Astoure éditions, 2012, [ (ISBN 978-2-36428-032-8)]
  41. Jean Jambou, né le à Trégunc, matelot à bord du Mékong, disparu le lors du naufrage de son bateau dans le port de Dunkerque lors des combats de la Poche de Dunkerque
  42. Yves Guinvarch, né le à Concarneau, matelot, mort le dans le naufrage du Meknès au large de Dieppe
  43. Louis Quentel, né le à Trégunc, matelot, mort le dans le naufrage du Meknès au large de Dieppe
  44. voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-c.htm et http://patrimoinetregunc.blogspot.fr/2011/07/la-canne-gravee-de-pierre-carduner.html
  45. Jean Marie Jaffrezic, né le à Trégunc, voir memorialgenweb.org
  46. Jean Sellin, né le à Trégunc ; il habitait le hameau de Pont-Melan ; déporté depuis Compiègne le
  47. « La mairie rend hommage au résistant Marc Bourhis », Ouest-France.fr (consulté le )
  48. Cyrille Maguer, "De Rosporden à Concarneau sous l'Occupation", Liv'éditions, 2014, [ (ISBN 978-2-84497-275-0)]
  49. Yves Berth, né le à Concarneau
  50. memorialgenweb.org Yves BERTH
  51. memorialgenweb.org - René DE LA LANDE DE CALAN
  52. « Liste des maires », sur archives-finistere.fr du Conseil général du Finistère (consulté le )
  53. « Ville de Trégunc », Annuaire-Mairie (consulté le )
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. « Population par sexe et âge à Trégunc en 2016 » (consulté le ).
  59. « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », opab-oplb.org (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

  • Le petit train de Pont-Aven, Annick Fleitour, Éditions Ressac, Quimper, 1999. (Historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Trégunc de 1908 à 1936)

Articles connexes

Liens externes