Mérigon

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Mérigon
Mérigon
L'église Saint-Jean-Baptiste de Mérigon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Yvan Gros
2020-2026
Code postal 09230
Code commune 09190
Démographie
Gentilé Mérigonais
Population
municipale
111 hab. (2021 en diminution de 1,77 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 19″ nord, 1° 11′ 41″ est
Altitude Min. 319 m
Max. 554 m
Superficie 6,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes du Couserans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mérigon
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Mérigon
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Mérigon
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Mérigon

Mérigon est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Volp, le Baumet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (« la Garde - Merigon ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mérigon est une commune rurale qui compte 111 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 418 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Mérigonais ou Mérigonaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, inscrite en 1950.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Mérigon se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 36 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 12 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 11 km de Saint-Lizier[3], bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montardit (2,1 km), Lasserre (2,8 km), Mauvezin-de-Sainte-Croix (3,0 km), Contrazy (3,5 km), Sainte-Croix-Volvestre (4,5 km), Barjac (5,4 km), Lahitère (5,7 km), Tourtouse (5,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Mérigon fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

Mérigon est limitrophe de six autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.

Carte de la commune de Mérigon et de ses proches communes.

Commune située dans les Petites Pyrénées en Volvestre à 19 km au nord de Saint-Girons. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

Arrosée par le Volp, elle se situe à l'extrémité occidentale du massif du Plantaurel, et à l'extrémité orientale des Petites Pyrénées.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 6,33 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,35 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 235 mètres. L'altitude du territoire varie entre 319 m et 554 m[13].

La superficie de la commune est de 633 hectares ; son altitude varie de 319 à 554 mètres[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mérigon.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Volp, le Baumet, Rieu de Caoussat, le ruisseau des Graulettes et le ruisseau Goutte de Hiot, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[16],[17].

Le Volp, d'une longueur totale de 40,3 km, prend sa source dans la commune de Lescure et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cazères, après avoir traversé 13 communes[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 11 km à vol d'oiseau[21], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[27].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : « la Garde - Merigon », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 0,1 ha[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[29] : le « cours du Volp » (204 ha), couvrant 15 communes dont 11 dans l'Ariège et 4 dans la Haute-Garonne[30], et « Le Plantaurel occidental » (5 042 ha), couvrant 10 communes dont 8 dans l'Ariège et 2 dans la Haute-Garonne[31] et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[29] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mérigon est une commune rurale[Note 5],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[36].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 74, alors qu'il était de 72 en 2013 et de 68 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 71,6 % étaient des résidences principales, 18,9 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mérigon en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,9 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Mérigon en 2018.
Typologie Mérigon[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 71,6 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,9 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 9,5 9,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par la D 627, ancienne route nationale 627.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Mérigon.

Le territoire de la commune de Mérigon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[38],[39].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Mérigon[41]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mérigon tirerait son nom de Méric qui signifie nombril (idiome local) du pic en forme de nombril qui support les ruines d'un château féodal[43].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une vertèbre cervicale fossile d'un grand reptile volant (ptérosaure) a été découverte sur la commune et décrite par Éric Buffetaut et son équipe en 1997[44]. Elle a été trouvée dans la formation géologique des marnes d’Auzas qui date de la fin du Crétacé supérieur (Maastrichtien supérieur), soit il y a environ 68 millions d'années, soit peu de temps à l'échelle géologique, avant la grande extinction Crétacé-Tertiaire. L'envergure de ce ptérosaure a été estimée à près de 9 mètres. La formation des marnes d’Auzas a également livré des restes de dinosaures hadrosauridés[45].

Au XVe siècle, de nombreux Saintongeais s'installent au village, conservant leur dialecte pendant deux siècles[46].

Les Huguenots venus de Camarade et du Mas d'Azil s’emparent de Mérigon le .

Avant 1789, Mérigon était une section de la commune de Montbrun, riveraine mais en Haute-Garonne.

Par un permis de prospection accordé par l'État en 2006[47] à la société canadienne Encana, un forage de recherche de gaz de schiste a été opéré en 2007 durant 4 mois à Mérigon. Il fut infructueux et les terrains ont été rendus en parfait état avec un engagement de suivi du site prévu pour une vingtaine d'années.

Ce forage prospectif, conjointement à celui mené à Franquevielle en Haute Garonne, autorisés discrètement par l'État, contribueront à la vive controverse sur ce type d'énergie fossile et ses modes d'extraction. La loi Jacob du interdira l'exploration et l'exploitation des mines hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Mérigon est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[50],[51].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Fernand Soula    
mars 2001 En cours Yvan Gros PCF Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

En 2021, la commune comptait 111 habitants[Note 7], en diminution de 1,77 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348276340418381392392380378
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
382377396401396377371365343
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340327311238229210210201162
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1421311059798103121124116
2018 2021 - - - - - - -
116111-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 208 153 247 200 220 198 199 214
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement[modifier | modifier le code]

Mérigon fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Randonnée, pétanque, chasse,

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 10] 9,1 % 7,5 % 7 %
Département[I 11] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 71 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 8],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 34 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 14].

Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'ancienne école.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Mérigon » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mérigon - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mérigon - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Mérigon » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mérigon » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mérigon » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Mérigon et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Mérigon et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Mérigon et Saint-Lizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Mérigon », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Mérigon » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Mérigon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°1056 - Le Mas d'Azil de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mérigon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  14. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  15. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Mérigon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  17. « Carte hydrographique de Mérigon » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  18. Sandre, « le Volp »
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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