Hautefaye
Hautefaye | |||||
La mairie d'Hautefaye. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Nontronnais | ||||
Maire Mandat |
Alain Roger Camille Martel 2020-2026 |
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Code postal | 24300 | ||||
Code commune | 24209 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
138 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 15″ nord, 0° 29′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 139 m Max. 206 m |
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Superficie | 12,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nontron (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord vert nontronnais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Hautefaye est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie[modifier | modifier le code]
Généralités[modifier | modifier le code]
Hautefaye est une commune du nord-ouest de la Dordogne, limitrophe du département de la Charente.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hautefaye est limitrophe de cinq communes, dont une dans le département de la Charente.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Hautefaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Toponyme[modifier | modifier le code]
La commune se nomme Auta Fàia en occitan[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Hautefaye a été le théâtre, lors d'une foire le , du supplice et de la mise à mort par immolation d'un jeune aristocrate local, Alain de Monéys, par la population du village. À la suite d'un malentendu, celui-ci est devenu un bouc émissaire dans le contexte de la guerre franco-prussienne et des passions exacerbées qu'elle a provoquées. Le caractère barbare de l'événement a été amplifié par des rumeurs de cannibalisme, dues notamment à des propos attribués au maire du village (« Mangez-le si vous voulez »)[7].
En , lors du procès qui s'est tenu à Périgueux, vingt villageois furent condamnés, dont quatre à la peine capitale, lesquels ont été exécutés sur la place d'Hautefaye. D'autres ont été déportés au bagne de Nouvelle-Calédonie.
Le détail de cette affaire a été relaté dans plusieurs monographies historiques.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Dès 1790, la commune de Hautefaye est rattachée au canton de Javerlhac qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Nontron dépendant de l'arrondissement de Nontron[8].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[9]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2002, Hautefaye intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[10],[11].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Hautefaye relève[15] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2018, la commune comptait 138 habitants[Note 3], en augmentation de 11,29 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[19], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-trois personnes, soit 40,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,7 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte six établissements[20], dont deux au niveau des commerces, transports ou services, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[21].
Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]
La ferme-auberge et camping à la ferme des Jaubertins possède une piste réservée aux ULM (LF2449)[22].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Pèlerinage[modifier | modifier le code]
Le pèlerinage du 15 août (ou du dimanche suivant), dédié à Notre-Dame de l'Assomption est mentionné pour la première fois en 1492[23] lorsque Anne de Bretagne y envoya son frère et l'une de ses dames d'honneur.
Après être tombé en désuétude depuis longtemps, il fut remis d'actualité par le curé de la paroisse dans les années 1930-1940. En 2008, la procession a encore attiré plus de quatre-vingts pèlerins[24].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 4 décembre 2012.
- Alain Corbin, Le village des « cannibales », Flammarion, Paris, 1986.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 14 avril 2017).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 17.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 19 août 2014.
- « Résultats municipales 2020 à Hautefaye », sur Le Monde.fr (consulté le 10 juin 2020).
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 16 décembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Hautefaye (24209) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 24 novembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Hautefaye (24209) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
- [1]
- Alberte Sadouillet-Perrin et Guy Mandon et ill. par Paul Laparre, Pèlerinages en Périgord, Périgueux, éd. Pierre Fanlac, , 158 p. (ISBN 2-86577-079-6), p. 81-83.
- Journal Sud Ouest (édition Périgueux) du 26 août 2008.