Aller au contenu

Combat de Ménaka (1990)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Combat de Ménaka

Informations générales
Date -
Lieu Ménaka
Issue Victoire rebelle
Belligérants
Drapeau du Mali Mali MPLA
Commandants
Iyad Ag Ghali
Forces en présence
Inconnues 50 hommes[1]
Pertes
4 à 36 morts[2],[1] 1 blessé[1]

Rébellion touarègue de 1990-1996

Coordonnées 15° 55′ 00″ nord, 2° 24′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Combat de Ménaka
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Combat de Ménaka
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Combat de Ménaka

Le combat de Ménaka se déroule du au et marque le début de la Rébellion touarègue de 1990-1996.

Le soir du , une troupe d'une cinquantaine de combattants touaregs commandés par Iyad Ag Ghali arrivent aux abords de Ménaka[1]. Ils se déplacent à dos de chameaux et sont mal équipés, ne disposant comme armes que de cinq fusils Kalachnikov, deux fusils de chasse et des sabres[1].

Les Touaregs tendent d'abord une embuscade, entre Ménaka et Tedjeret, à un convoi de l'ONG humanitaire World Vision International[1]. Ils réquisitionnent leurs quatre véhicules et déposent les six travailleurs humanitaires qui les conduisaient — quatre Maliens et deux américains — dans un des magasins de l'ONG à Ikadewan[1].

Déroulement

[modifier | modifier le code]

Les rebelles poursuivent ensuite leur route vers Ménaka, dont ils attaquent le poste de gendarmerie vers 4 heures du matin. Les gendarmes sont pris par surprise et n'opposent pas de réelle résistance[1]. Les rebelles raflent alors toutes les armes du poste, ainsi que huit autres véhicules de l'ONG World Vision International et de la société italienne Zooconsult[1]. Des fûts d'essence et des vivres de l'Office des produits alimentaires maliens (OPAM) sont également pillés[1]. Les assaillants quittent la ville à l'aube[1].

Selon Pierre Boilley, 36 gendarmes maliens auraient été tués lors de l'attaque, tandis que les assaillants ne comptent qu'un blessé[1].

Le journal malien 22 septembre évoque pour sa part un bilan de 14 tués, dont quatre soldats maliens[2].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i j k et l Boilley 2012, p. 457.
  2. a et b Chahana Takiou, Mali : Bataille de Takalout : La débandade du Général Gamou, 22 septembre, 31 juillet 2017.