Attaque d'Ayorou (2017)
Date | |
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Lieu | Ayorou |
Issue | Victoire des djihadistes |
Niger | État islamique dans le Grand Sahara |
inconnues | plusieurs dizaines d'hommes 5 pick-up[1] |
13 morts[1] 5 blessés[1] 2 à 3 pick-up capturés[1] |
3 morts[2] 1 pick-up détruit[1] |
Batailles
- Tlemss
- 1re Tilwa
- Tabankort
- Ouraren
- Adrar Bouss
- Agadez et Arlit
- Tchibarakaten
- Mangaïzé
- Tazalit
- 1re Bani Bangou
- 2e Tilwa
- Wanzarbé
- Abala
- Midal
- 1re Tongo Tongo
- 1re Ayorou
- 2e Tongo-Tongo
- Baley Beri
- 1re Inates
- 2e Inates
- Sanam
- Chinégodar
- 2e Ayorou
- 2e Bani Bangou
- Taroun
- Torodi
- Adabda
- Intagamey
- Koutougou
- Tabatol
- Takanamat
- Teguey
Coordonnées | 14° 43′ 50″ nord, 0° 55′ 02″ est | |
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L'attaque d'Ayorou a lieu le pendant la guerre du Sahel.
Prélude
[modifier | modifier le code]La localité d'Ayorou est située à quatre kilomètres du camp de réfugiés maliens de Tabareybarey et à 25 kilomètres de la ville malienne de Labbezanga[3]. Ayorou avait subi un premier raid le : des véhicules et des munitions avaient été emportés par les djihadistes mais l'attaque n'avait pas fait de mort[4]. Le poste de gendarmerie d'Ayorou est alors dépourvu de murs d'enceinte et ne dispose que de tranchées comme élément de défense[5].
La région de Tillabéri est alors en état d'urgence depuis mars 2017 ; au moins 46 attaques de groupes armés sont répertoriées dans cette zone par l'ONU entre février 2016 et octobre 2017[1],[3].
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , à l'aube, un groupe de djihadistes en pick-up et motos mènent un nouveau raid au Niger depuis le Mali[1]. Ils attaquent la brigade de gendarmerie d'Ayorou et entrent à l'intérieur de la localité par le côté est, avec cinq véhicules[1],[3]. Les assaillants pillent le magasin de la brigade et emportent du matériel de guerre ainsi que trois véhicules pris aux gendarmes, avant de se replier en direction du Mali[1],[3]. Alertés, des parachutistes arrivent ensuite en renfort depuis le camp de Yassen et se lancent à la poursuite des djihadistes[1],[3]. Certains sont rattrapés plus au nord, dans les environs de Inates ou même en territoire malien, où les militaires nigériens détruisent un véhicule et abattent plusieurs djihadistes[1],[3]. Des moyens aériens sont également mobilisés et des opérations de ratissage se poursuivent ensuite dans la zone[1],[3]. Cependant, bien que repérés un moment par l'aviation dans un village au Mali, les assaillants parviennent à s'enfuir[6].
Les pertes
[modifier | modifier le code]Selon le bilan donné par le porte-parole du ministère nigérien de la Défense, le colonel Amadou Samba Gagara, 13 gendarmes ont été tués et cinq autres blessés lors de l'attaque[1].
Selon des témoignages d'habitants d'Ayorou, les djihadistes se retirent de la localité en emportant des corps avec eux[1].
D'après l'agence MENASTREAM, trois hommes de l'État islamique dans le Grand Sahara ont été tués lors du combat[2].
Revendication
[modifier | modifier le code]L'État islamique dans le Grand Sahara revendique l'attaque le 12 janvier 2018, dans un communiqué publié via l'Agence Nouakchott Information (ANI), une agence privée mauritanienne[7],[8],[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Niger: 13 gendarmes tués lors d'une nouvelle attaque, AFP, 21 octobre 2017.
- Attacks claimed by the Islamic State in the Greater Sahara (ISGS), MENASTREAM, 23 juin 2018.
- Niger: nouvelle attaque terroriste contre le camp de la gendarmerie d’Ayorou, RFI, 21 octobre 2017.
- Niger: le camp de la gendarmerie d'Ayorou ciblé par une attaque, RFI, 12 mai 2017.
- Frédéric Bobin, Comment des djihadistes ont piégé une patrouille américaine au Niger, Le Monde, 4 novembre 2017.
- Frédéric Bobin, Niger : « Nos armées n’ont pas encore convaincu » dans la lutte contre les djihadistes, Le Monde, 13 novembre 2017.
- "تنظيم الدولة" يعلن مسؤوليته عن هجمات استهدفت قوات أمريكية وفرنسية في النيجر ومالي, ANI, 12 janvier 2018.
- Sidi Kounta, Selon #ANI,Abou walid Sahraoui a revendiqué une serie d'attaques au #Niger dont l'attaque de Tango Tango du 4 oct,Tilwa le 22 fév,Abala le 31 mai et les attaques d'Ayorou du 11 mai et 22 oct. Al sahraoui a aussi revendiqué des attaques au #Mali et au #BurkinaFaso, twitter, 12 janvier 2018.