Claret (Hérault)

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Claret
Claret (Hérault)
Sculpture réalisée par un artisan local en pierre de carrière locale à l'entrée du village, en avant du pont sur le gourniès. On aperçoit au fond la crête de Taillade.
Blason de Claret
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Philippe Tourrier
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34078
Démographie
Gentilé Clarétains
Population
municipale
1 695 hab. (2021 en augmentation de 14,76 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 46″ nord, 3° 54′ 20″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 410 m
Superficie 28,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Claret
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Claret
Liens
Site web http://www.claret.fr/

Claret [kla.ʁɛ] est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Brestalou, la Pascaye, le ruisseau de Thomas et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Claret est une commune rurale qui compte 1 695 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Claretains ou Claretaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de localisation.

À vol d'oiseau, le village de Claret se situe à environ 28 km au nord du centre de Montpellier et à 9 km au sud-ouest de Quissac.

Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1835).

Le territoire communal s'étend sur les pentes de la crête de Taillade (420 mètres) au nord et de la montagne du Causse à l'ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les ruisseaux intermittents qui s'y écoulent, tels le Gorniès, se dirigent vers le Gard et le Gourniès, un affluent du Brestalou[pas clair]. L'ensemble des crêtes qui dominent la plaine de Claret forme un croissant ouvert vers l'est.

Accès[modifier | modifier le code]

Claret est proche de la route départementale 17 (D45 dans le Gard) qui relie Montpellier à Quissac, en passant par Saint-Mathieu-de-Tréviers. Au sommet de la crête de Taillade, la route départementale desservant le village rejoint la départementale gardoise no 25 qui dessert Saint-Hippolyte-du-Fort.

Hameaux[modifier | modifier le code]

La commune compte deux agglomérations d'habitations : le village de Claret et le hameau les Embruscalles ainsi que quelques autres hameaux moins importants comme Sauviac, le Bouyssier, Mas Blanc, Dolgue. Quelques grands mas, hameaux et propriétés sont disséminés dans la plaine tout autour : Foulaquier, Mas del Rang, Lavabre, Gratet, le Jardin de Rivière, le Moulin Farjou, Picherou, Mas Gaillard, le Mas neuf.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vic-le-Fesq à 14,27 km à vol d'oiseau[3], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : la « Bordure orientale du causse de l'Hortus » (1 478 ha), couvrant 5 communes dont une dans le Gard et quatre dans l'Hérault[8] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[7] :

  • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[9] ;
  • les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont neuf dans le Gard et trois dans l'Hérault[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Claret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 1],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,6 %), forêts (21 %), cultures permanentes (20,7 %), zones urbanisées (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Claret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Brestalou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2000, 2001, 2002 et 2021[16],[14].

Claret est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Claret.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 701 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 692 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Claret

Les armes de Claret se blasonnent ainsi :

D'azur à une montagne d'argent herbée de sinople surmontée d'un croissant accompagné de deux étoiles, le tout aussi d'argent[20].

Le bois de Foulaquier au nord-est du nouveau lotissement. Emplacement possible des tombes protohistoriques disparues

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Oppidum du Rocher du Causse
Oppidum du Rocher du Causse

La région située au nord du Pic-Saint-Loup est riche en sites préhistoriques. Au-dessus du village de Valflaunès, l’occupation humaine y a été précoce. Des chasseurs néandertaliens s'y étaient installés il y a 30 000 ans de cela, dans des grottes de la montagne de l'Hortus. Entre cette montagne et la crête de la Taillade, on compte des dolmens et des traces d'occupations sur le Causse qui domine la plaine de Claret. Les sites d'occupation humaine y sont nombreux.

Avant d’atteindre le village de Lauret près de Claret, se situe l’oppidum du Rocher du Causse (408 m. alt.). Le site est daté du Chalcolithique (2800 à 2 200 ans av. J.-C.). Les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour plusieurs structures d’habitats construites en pierres sèches[21] qui ont été rattachées à la culture de Fontbouisse[22].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Selon le docteur Jean Arnal[23], au lieu-dit Foulaquier[24] ont été reconnues des sépultures de l'âge du fer (Hallstattien ou premier âge du fer succédant à l'âge du bronze). Ces vestiges ont été plus ou moins détruits par l'ouverture de chemins ou par pillage, avant de pouvoir être étudiés. Il y avait là quatre tumulus où reposaient des restes humains (quelques dents et des débris d'ossements essentiellement) ainsi que quelques objets et des débris de poteries néolithiques. Le rasoir en bronze[25] retrouvé dans la ciste du tumulus 3 permet de dater le site de l'Hallstattien II. Jean Arnal affirme que tous les tumulus du site sont contemporains. Selon les préhistoriens du Chacolithique, il est fréquent que des huttes aient été installées à proximité de tombes.

XIIe – XIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Selon Pierre Minet (2004) « À l'aplomb du chemin qui va de Lauret à Claret, deux éperons rocheux retiennent notre attention. »[26] :

  • l'éperon du Mas Neuf où a été construit un observatoire avec une rose des vents, à proximité d'un habitat préhistorique (l'oppidum du Rocher du Causse),
  • l'éperon situé plus au nord, difficile d'accès et assez oublié, portant les vestiges d'une citadelle du Moyen Âge rasée et dont on distingue les traces de murailles.

Ce sont vraisemblablement là les vestiges d'observatoires à l'aplomb d'un itinéraire important sur un axe Cévennes-Mer.

Claret-le-Vieux[modifier | modifier le code]

Le site de « Claret-le-Vieux » (XIIIe siècle) se situerait là, à côté du Mas Neuf, selon Pierre Minet. Nous le citons « Lors de l'échange au XIIIe siècle entre le roi de France et les évêques de Maguelonne il est fait état à Claret de deux fiefs [Pierre Minet cite] : « Celui qui appartient à Pierre de Ganges et le fief qui appartient à Guillaume de Claret. » ». Vraisemblablement, ces deux sites voisins constituent des fiefs dont l'un serait le village lui-même et l'autre le point fortifié. On comprend l'importance de la mise en sécurité quand on connait l'existence de vestiges de « castellas » voisins à Saint-Mathieu-de-Tréviers (complexe Hortus-Montferrand).

Artisanat du verre[modifier | modifier le code]

Dès le XIVe siècle, l'artisanat du verre soufflé s'est développé dans la région (voir Ferrières-les-Verreries), les bois environnant alimentant les fours, selon des règles très strictes[27]. Les bois de «...Claret.. (Coutach) » sont nommément cités comme exploités par les gentilshommes-verriers vers 1785. Les officiers forestiers veillaient alors, le bois étant une ressource convoitée ayant tendance à se raréfier.

Quant aux sables siliceux eux aussi abondants (sables et galets de l'Hérault), ils fournissaient la matière première du verre. La soude était produite au bord de la mer (région d'Aigues-Mortes) par combustion des salicornes. Le privilège de cette fabrication était accordé par le roi aux gentilshommes verriers. Cet artisanat s'est maintenu trois siècles. En 1725, les États de Languedoc proposent d'éloigner les activités des verriers vers les montagnes de l'Aigoual. Le déclin des verreries est amorcé.

Le Chemin des Verriers est un véritable voyage à travers les siècles et l'histoire du verre. Il sillonne six communes sur lesquelles étaient implantées des verreries et des exploitations forestières. Il allait du Causse de l'Orthus (Ferrière-les-Verreries) jusqu'à proximité de l'embouchure du Vidourle (Sommières) où étaient embarquées les produits.

On peut découvrir à Ferrières-les-Verreries l'ancienne verrerie de Coulobrines.

Avant le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

À l'initiative d'un groupe d'habitants de Claret, deux ouvrages sur l'histoire de la commune ont été publiés fin 2006 et 2007. Ils font référence au « Griffe » (le robinet de la fontaine de la place de l'Hermet qui coulait en face de l'ancienne gendarmerie devenue aujourd'hui la nouvelle mairie. C'est la borne fontaine qui déverse l'eau de la source de la Vabre. Toute l'histoire de Claret est là, pieusement recueillie pour les générations à venir. Tout ce qui suit est extrait de ces deux ouvrages[28].

Le village est d'origine médiévale. On y retrouve un grand nombre de bâtisses datant des 17e et 18e siècles dans le cœur du village, cette partie historique appelée le vieux Claret[CollectifT1 1]. Les constructions, qui bordent des rues étroites et sinueuses, sont alors regroupées autour de l'église et de son ancien cimetière. La rue dite de la Chicane est l'une des artères principales où se situent mairie, justice de paix, perception, commerces (boucherie, épicerie…).

Début du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Claret est chef-lieu de canton et dessert les communes environnantes (Lauret, Valflaunès, Vacqières, Sauteyrargues, Garrigues, Campagne et Ferrières-les-Verreries). Le village sera doté d'une perception, un bureau de poste, une justice de paix et une gendarmerie. Ces administrations attirent de nombreux visiteurs qui animent la vie locale.

Au XXe siècle[modifier | modifier le code]

La fontaine (griffe) face à la nouvelle mairie

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1884 1890 Isidore Bares    
1890 1892 Placide Jean    
1892 1909 Joseph Olivier    
1909 1919 Etienne Doumergue    
1919 1925 Joseph Vedel    
1925 1932 Amédée Jean    
1932 1945 Maurice Justin   Préfet, résistant
1945 1959 Marius Souche    
1959 1971 Jean Baumel   Docteur en droit, résistant
1971 1976 Louis Jean    
1976 mars 1977 Gédéon Roussel    
mars 1977 mars 2008 Christian Jean PS Conseiller général, vice-président du conseil général
mars 2008 2020 André Cot PS Fonctionnaire
2020 en cours Philippe Tourrier    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 1 695 habitants[Note 6], en augmentation de 14,76 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
858794832765771780759791773
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
756745709669677634632644628
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
670680670636596618568508517
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4684684765268251 0691 2771 3201 388
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4231 6711 695------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 661 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 660 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 660 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,8 % 7,8 % 7,4 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 957 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 325 emplois en 2018, contre 371 en 2013 et 380 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 689, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60 %[I 10].

Sur ces 689 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 167 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

166 établissements[Note 9] sont implantés à Claret au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 166 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 7,2 % (6,7 %)
Construction 32 19,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
35 21,1 % (28 %)
Information et communication 2 1,2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 4 2,4 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 3,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
26 15,7 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
32 19,3 % (14,2 %)
Autres activités de services 17 10,2 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (35 sur les 166 entreprises implantées à Claret), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Société Omicron Un, fabrication de cartes électroniques assemblées (4 969 k€)
  • MJ Clim 34, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (745 k€)
  • Hardtech, conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de contrôle des processus industriels (638 k€)
  • Chez Julie, autres commerces de détail en magasin non spécialisé (420 k€)
  • CMJ Ventilation, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (264 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

Claret est une commune rurale. Une part importante des habitants tire sa subsistance de l'agriculture.

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 52 43 32 28
SAU[Note 12] (ha) 465 591 340 578

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 43 en 2000 puis à 32 en 2010[36] et enfin à 28 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[37],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 465 ha en 1988 à 578 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 21 ha[36].

Viticulture[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe la plaine. Le terroir est celui du Pic-Saint-Loup. Claret a sa cave coopérative. Dans le cadre du regroupement des caves, les moûts de plusieurs caves coopératives sont vinifiés à Claret. Les producteurs de la plaine ont maintenu une production propre de grande qualité dont au moins un producteur bio.

Ces trente dernières années, des vignerons ont créé ou repris des domaines viticoles sur la commune de Claret : Domaine de Villeneuve, Domaine de Lavabre, Domaine de Foulaquier, Domaine du Grès… Les vins rouges, rosés et blancs sont d'une grande richesse aromatique, à découvrir lors d'une visite touristique. Le domaine de Villeneuve vous propose deux marchés à la ferme les 3es dimanches d'avril et de novembre ainsi que des journées découverte les 4es dimanches de mai à août en partenariat avec la Miellerie Aux Délices de Maya. Ainsi qu'à partir de 2015 le premier salon viticole 100% feminin du sud de la France (25 avril 2015) "Les Heritieres de Bacchus" qui veut faire de Claret le point de rencontre des femmes vigneronnes toutes appellations confondues dans le sud de la France

Oléiculture[modifier | modifier le code]

Selon des témoignages d'anciens du village, il y avait à Claret, avant le gel de 1956, trois moulins à huile, aujourd'hui disparus. Les plantations d'oliviers étaient importantes, notamment entre le Mas del Rang et les Embruscalles, au pied du Causse, sur des sols médiocres impropres à la culture de la vigne. Lors d'une reconnaissance de terrain, des oliviers abandonnés ont été découverts sous les chênes-verts du bois de Foulaquier. Une plantation d'arbres d'origine espagnole a été réalisée à la sortie ouest de Claret.

Quelques plantations ont été remises en production, essentiellement pour la consommation familiale. Des oliviers sont plantés en décoration dans les jardins des villas récemment construites ou de maisons rénovées. Une des oliveraies a été sélectionnée dans le cadre de l'opération Psyttalia de l'INRA[38].

Élevage[modifier | modifier le code]

La région comporte de nombreuses drailles et pratiquait la transhumance des moutons. Il subsistait encore une étable ou deux avec un pacage enclos.

Artisanat[modifier | modifier le code]

Verreries actuelles[modifier | modifier le code]

Les souffleurs de verre se sont réinstallés dans la région[Quand ?] : le musée des Verriers, par exemple, (la Verrerie d'Art, ouverte de mai à octobre) permet d'admirer toutes les étapes de la fabrication de ces objets. L'activité s'organise avec un regroupement d'artisans autour d'un four moderne (des démonstrations sont assurées pendant la saison).

Les ateliers verriers sont installés au cœur des villages, à Claret et à Vacquières notamment.

La halle du Verre de Claret a ouvert ses portes le 22 avril 2009.

Commerces, entreprises et services[modifier | modifier le code]

Omicron, dans la zone artisanale de Farjou, produit des cartes électroniques. une cinquantaine de personnes y travaillent pour produire des prototypes de circuits imprimés pour les outils médicaux, les engins militaires, nucléaires, aéronautiques.

L'entreprise de conception de logiciels Netia a eu son siège sur la commune mais s'est transportée en 2017 à Montpellier. Elle a laissé sa place à une maison familiale et rurale

Distillerie du Cade[modifier | modifier le code]

Distillerie des Cévennes
Distillerie du Cade

Un autre artisanat s'est implanté à Claret : la fabrication d'huile de cade. Le cade est le Genévrier oxycèdre (ou Genévrier cade) dont l'huile est obtenue par distillation du bois. Utilisée en cosmétologie et pharmacologie, cette substance ressemblant à du goudron est riche en molécules aromatiques. Les bergers, jadis, l'utilisaient pour accélérer la cicatrisation des plaies de leur cheptel. On peut aussi l'utiliser en arboriculture pour la cicatrisation des plaies de taille (en remplacement du goudron dit de Norvège).

L'usine, crée par la famille Boissier, a été reprise[Quand ?] et ses installations sont en cours de modernisation.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Claret est entouré de paysages de garrigues et de pins s'étendant à perte de vue. Le pays de Claret est resté un certain temps à l'écart du développement immobilier et routier de la région, ce qui en fait un des lieux les plus sauvages du département. Mais ceci change. L'entrée de Claret est marquée par une sculpture en pierre extraite d'une carrière de la commune. Elle marque bien le Claret moderne, actuel.

L'église Saint Félix de Gérone de Claret

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Claret a conservé son patrimoine de fêtes et réjouissances d'autrefois, en les adaptant au contexte du XXe siècle, certaines traditions ont disparu.

La fête votive[modifier | modifier le code]

« Hormis pendant la guerre, du plus loin qu'on se souvienne, il y a toujours eu la fête à Claret. D'abord en septembre, puis en août. » c'est ce qu'affirme le collectif de rédaction du tome 2 de l'ouvrage publié en 2007[CollectifT2 1].

La pétanque[modifier | modifier le code]

Le Pétanc' Club Claretain évolue en 1re division, soit le plus haut niveau départemental.

Le loto[modifier | modifier le code]

C'est un jeu qui se déroule maintenant dans la salle des fêtes, au centre du village. Le nommeur lit les numéros qui sortent, accompagnant certains d'un commentaire parfois grivois, toujours ironique tel que « nos voisins : le 30, la mamet : le 89, le papet : le 90 ». Des fadaises fusent dans la salle « monta lou, boulègue » (celui que j'attends, remue le sac)[CollectifT2 2].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Pelouse à Iris lutescens (Iris nain des garrigues). Ne pas récolter SVP.


Plusieurs milieux naturels se trouvent sur la commune de Claret. Ils correspondent à des écosystèmes différents avec leur faune et leur flore particulière, systèmes fortement marqués par la géologie du lieu :

  • le plateau du Causse sylvo-pastoral, avec ses garrigues à chêne vert, pistachiers lentisques, buis et cades ;
  • les versants du plateau retombant sur la plaine, couverts de garrigues à chêne vert et pin d'Alep s'accrochant à des pentes raides, surtout près des corniches sommitales ;
  • la plaine très cultivée, domaine du chêne blanc (ou pubescent) et du chêne vert, de l'olivier et de la vigne.

Une ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique) avec quelques espèces protégées (faune et flore) concerne la partie de la commune allant de la crête de la Taillade au ruisseau du Brestalou. C'est le territoire du Grand Duc d'Europe, espèce strictement protégée, et d'autres représentants d'une faune rare et utile.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maurice Justin accède aux fonctions de maire de Claret le 27 mars 1932. Il démissionnera, après sa réélection du 13 mai 1945, « en raison d'obligations générées par les fonctions administratives importantes qu'il assume à la préfecture »[CollectifT1 2]. Claret n'oubliera pas ce qu'il lui doit « pour une bonne et sage administration communale ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Claret » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Claret » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Claret » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Claret » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Claret et Vic-le-Fesq », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Claret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF la « Bordure orientale du causse de l'Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF les « plaines de Pompignan et du Vidourle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Claret », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Claret », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. 'Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 39
  21. « Rocher du Causse Oppidum » (consulté le ).
  22. « Village de Cambous - Viols en Laval en pic » (consulté le ).
  23. Jean Arnal, « Cimetière hallstattien de Foulaquier (Claret, Hérault) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 43, nos 7-8,‎ , p. 230-231.
  24. Le bois de Foulaquier est situé à la sortie nord de Claret, sur la route des Embruscalles. Un lotissement y a été construit récemment, le bois a été éventré. La question qui reste sans réponse est la présence probable d'un habitat proche de ce cimetière et qui aurait maintenant totalement disparu.
  25. Lucien Gervais cité et remercié
  26. Pierre Minet, « Le vieux Claret (XIe – XIIe siècles) », (consulté le ).
  27. pages 18-19
  28. Il est difficile, sinon impossible d'individualiser les contributions des 10 auteurs.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Entreprises à Claret », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  34. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  36. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Claret - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  38. « Le projet Psyttalia - 2008 » (consulté le ).
  39. a et b « Eglise Saint-Félix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  • Bernadette Aldebert-Colibert, Francette Barraja, Gilbert Cabanis, Jacquie Descan, Michèle Teissier, Martine Durand-Rambier, Evelyne Jean, Françoise Sabatier, Maryse Tourrier et Sylvette Veray, Du griffe coulent les souvenirs : Mille et une mémoires de Claret, t. 1, Castelnau-le-Lez, Groupe Cholet,
  1. p. 10.
  2. p. 53.
  • Bernadette Aldebert-Colibert, Francette Barraja, Gilbert Cabanis, Jacquie Descan, Michèle Teissier, Martine Durand-Rambier, Evelyne Jean, Françoise Sabatier, Maryse Tourrier et Sylvette Veray, Du griffe coulent les souvenirs : Mille et une mémoires de Claret, t. 2, Castelnau-le-Lez, Groupe Cholet,
  1. p. 22.
  2. p. 31.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernadette Aldebert-Colibert et Francette Barraja, Du "Griffe" coulent les souvenirs.. : mille et une mémoires de Claret, Castelnau-Le-Lez, Groupe Cholet, , 249 p.
  • Jean Arnal, « Cimetière Hallstattien de Foulaquier (Claret, Hérault) », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. XLIII, nos 7-8,‎
  • Jean Arnal et D. Peyrolles, « Station des grattoirs du Capucin (commune de Claret) », Cahiers d'histoire et d'archéologie, t. XII,‎ , p. 39-44
  • Jacques Durand, « Un alchimiste : le distillateur d'huile de cade », Maisons et loisirs Méditerranée, no 3,‎ , p. 21-26
  • Jeanjean, « La Sépulture mégalithique du Chêne Vert », Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Nîmes et du Gard, no 1,‎ 1933-1934, p. 64-66
  • Maurice Louis et D. Peyrolles, « La Sépulture mégalithique du Mas-Neuf, commune de Claret », Bulletin de la Société préhistorique française,‎
  • Joseph Masson, « Notice sur la fabrication de l'huile de cade, par Masson Joseph, fabricant à Claret (Hérault, 1910) », Bulletin de liaison de l'Association des amis du Musée de la pharmacie, no 7,‎ , p. 37-42
  • Frédéric Roman, « Note sur le néocomien du Languedoc méridional (région de Notre-Dame-de-Londres et de Claret) », Bulletin de la Société géologique de France, 3e série, t. XXVIII,‎ , p. 772-779

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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