Castelnau-Rivière-Basse

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Castelnau-Rivière-Basse
Castelnau-Rivière-Basse
Paysage dans les environs
du village de Castelnau-Rivière-Basse
Blason de Castelnau-Rivière-Basse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes Adour Madiran
Maire
Mandat
Sandra Ducès
2020-2026
Code postal 65700
Code commune 65130
Démographie
Gentilé Castelnauviens
Population
municipale
637 hab. (2021 en diminution de 0,93 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 52″ nord, 0° 01′ 44″ ouest
Altitude Min. 128 m
Max. 249 m
Superficie 18,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Castelnau-Rivière-Basse
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Castelnau-Rivière-Basse

Castelnau-Rivière-Basse est une commune française située dans le nord-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le Louet, l'Arrioutor, le Boscassé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Castelnau-Rivière-Basse est une commune rurale qui compte 637 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 365 habitants en 1851..

Ses habitants sont appelés les Castelnauviens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Castelnau-Rivière-Basse se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 40 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 14 km de Maubourguet[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Plaisance[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Jû-Belloc (2,7 km), Saint-Lanne (3,0 km), Préchac-sur-Adour (3,2 km), Hères (3,9 km), Cannet (4,0 km), Madiran (4,1 km), Goux (4,1 km), Galiax (5,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Castelnau-Rivière-Basse fait partie du pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine[4].

Carte de la commune de Castelnau-Rivière-Basse et des proches communes.
Communes limitrophes de Castelnau-Rivière-Basse[5]
Goux
(Gers)
Préchac-sur-Adour
(Gers)
Saint-Lanne Castelnau-Rivière-Basse Jû-Belloc
(Gers)
Madiran Hères

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est parcourue par l'Adour et son affluent le Louet qui s'y jette au quartier des Tallabardes. Cette dernière rivière alimente différents canaux qui animaient quatre moulins (Montus, Foulon ou Batan, Debat et La Loncagne) et servaient à l'irrigation par submersion des prés et cultures. L'Arrioutor, affluent gauche de l'Adour, prend naissance sur la commune, tout comme son affluent droit, le Boscassé connu localement sous le nom de ruisseau de Doue.

L'Adour a sur le cours de la commune une dynamique fluviale importante : bras morts, espaces de saligues (boisements hygrophiles dominés par les saules) modifiés par les crues qui vaut le classement de la vallée de l’Adour en site du Réseau Natura 2000[6].

Les espèces remarquables sont la loutre, la cistude d'Europe ainsi qu'une variété de moule fluviale, la Margaritifera margaritifera.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique, dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Castelnau-Rivière-Basse.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[7].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[9], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[11] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[11] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Castelnau-Rivière-Basse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[I 2],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Les halles.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), forêts (25,4 %), prairies (6,2 %), cultures permanentes (3,2 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune comprend outre « la Ville » initialement contenue dans ses murailles, les faubourgs de La Castelle, des Esparguères, de Cabaré.

À l'extérieur de cette zone agglomérée se rencontrent les hameaux de La Tyre, Le Tail, Le Rengouer (proche de Château Montus) et Mazères (qui avec Montus constituaient des paroisses distinctes au XVIIIe siècle). D'autres groupes d'habitat de moindre importance sont qualifiés de quartiers : la Gare et Laloncagne dans la plaine, le Capmas et les Arrauzets sur le plateau, Trencalie et les Aouquerats aux limites nord de la commune.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 336[I 5].
Parmi ces logements, 72,9 % sont des résidences principales, 17,3 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants.

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'ancien bâtiment voyageurs de la gare de Castelnau-Rivière-Basse sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre en 2016.

Cette commune est desservie par la route départementale D 935.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Castelnau-Rivière-Basse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Louet, l'Arrioutor et le Boscassé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[20],[17].

Castelnau-Rivière-Basse est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[21]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-Rivière-Basse.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 312 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 183 sont en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1994 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Castelnau-Rivière-Basse.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[26] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Castrum Novum de Auriberia, latin (1256, procès Bigorre) ;
  • Castrum Novum de Riparia, latin (ibid. ; 1300, enquête Bigorre) ;
  • de Castro Novo, de Castronovo in Ripparia (1342, pouillé de Tarbes) ;
  • Castetnau de Rivière-Basse (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Étymologie : du gascon castèth nau (= château neuf) et ribèra baisha (= basse vallée de l’Adour).

Son nom en gascon (et en aragonais) est Castèthnau de Ribèra Baisha mais les « fors et coutumes » confirmés en 1309 emploient le terme de Castetnau d’Aribera (ou d’Arribera)[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château en 2022.

Il n'a pas été trouvé sur le territoire communal de site protohistorique ni gallo-romain. Toutefois un chemin de crête baptisé Poudge (du latin podium, endroit élevé) traverse la commune et semble joindre le confluent de l'Adour et de l'Arros (limite de la Bigorre primitive) à Maubourguet.

La ville de Castelnau — ville est le terme propre — bénéficie depuis le Moyen Âge (vraisemblablement du Xe siècle ou XIe siècle) de « fors et coutumes » dont le texte est connu par une confirmation de novembre 1309.

Elle possède les attributs de la ville (murailles, foires et marchés, jurats) et un statut apparemment avantageux puisqu'en 1309 un article concernant ses droits de « dépaissance et d'accès » est étendu à l'ensemble de la Rivière-Basse dont elle est le « chef-lieu ».

La ville suit donc les changements de suzerain : jusqu'en 1256, elle est fief de Bigorre, puis de 1256 à 1306, rattachée au Béarn et enfin à partir de 1306 rattachée à l'Armagnac, qui reconnait les fors et coutumes de la ville de Castelnau.

Le 4 septembre 1489, Charles VIII décide de faire de Castelnau une place forte réunie provisoirement au domaine de la couronne, situation provisoire mais durable.. jusqu'à la chute de la royauté. La Réforme protestante s'y implanta durablement, jusqu'en 1685.

Même rattachée au Béarn puis à l'Armagnac, la Rivière Basse dépendait du diocèse de Tarbes, héritage de son premier suzerain bigourdan. Lors de la création des départements, Castelnau et une grande partie de la Rivière Basse viendront constituer la pointe nord des Hautes-Pyrénées.

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Une tradition attribue la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste de Mazères, vers 1120, aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem du grand-prieuré de Toulouse. Cependant, si les archives de l'Ordre permettent de savoir qu'il possédait une église dédiée à saint Jean-Baptiste dans la riche plaine alluviale de l'Adour mais sans qu'on puisse être certain qu'il s'agisse de l'église de Mazères[28].

Cadastre napoléonien de Castelnau-Rivière-Basse[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Castelnau-Rivière-Basse est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Castelnau-Rivière-Basse.

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Castelnau et Mazères qui en dépend au civil, avec la communauté distincte de Montus sont de la sénéchaussée de Lectoure, élection d'Armagnac, pays de Rivière-Basse, chef-lieu de canton de Castelnau-Rivière-Basse (depuis 1790). Castelnau se voit rattacher entre 1791 et 1801 Mazères et Montus, communes en 1790[31].

Structures intercommunales[modifier | modifier le code]

Castelnau-Rivière-Basse appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.

Dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale qui sert de base de discussion entre services préfectoraux et élus, il est envisagé de fondre en une seule, les trois communautés de communes du nord des Hautes-Pyrénées : celle du Madiranais, celle du Val d'Adour (grosso modo le canton de Maubourguet) et celle des Castels (Lascazères, Villefranque, Hagedet), cette dernière appartenant en totalité au canton de Castelnau-Rivière-Basse. La nouvelle entité regrouperait environ 7 000 habitants.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34]. En 2021, la commune comptait 637 habitants[Note 7], en diminution de 0,93 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2271 2911 0681 3371 3011 3621 3231 3621 365
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 2551 2321 1701 1401 1951 1841 1251 055953
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
925870872802751742729636699
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
698654661670667695664631637
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'ancienne école des filles en 2016.
L'ancienne école des garçons en 2022.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d’une école en 2022[37].

Sports[modifier | modifier le code]

  • Une piste d'ULM, au nord ouest de la commune, près de l'Adour, divisée avec la commune de Goux.
  • rugby à XV Castelnau-Rivière-Basse possède un club de rugby, l'Union sportive de Castelnau en Madiranais rugby, qui joue au stade Yann-Dousseau.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tauromachie[modifier | modifier le code]

Arènes de Castelnau-Rivière-Basse.

Castelnau-Rivière-Basse possède des arènes bâties : les arènes de la Galope. La tradition taurine y date du XIXe siècle. Des courses landaises mais aussi des novilladas non piquées y ont été organisées ces dernières années (y compris des novilladas-concours) durant les fêtes du village qui se déroulent au début du mois de juillet.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 225 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 420 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 960 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,5 % 10,9 % 10,2 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 351 personnes, parmi lesquelles on compte 66,8 % d'actifs (56,6 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 33,2 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 11]. Elle compte 310 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 306 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 204, soit un indicateur de concentration d'emploi de 152,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,3 %[I 12].

Sur ces 204 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 110 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 64,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 28,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités[modifier | modifier le code]

Vignes de l'AOC madiran.

La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du madiran, du pacherenc-du-vic-bilh et du béarn. L'implantation de la vigne a fait l'objet d'études historiques notamment par Charles Latterrade[38], puis Stéphane Granier[39] ainsi que les synthèses plus larges de Francis Brumont.

Bien que présente dans la région depuis l'époque gallo-romaine, la vigne a accentué sa présence grâce à l'installation à Madiran vers 1030 de moines bénédictins venus de Marcillac (Lot). Ce qui donna au vin local le nom de « vin des curés ».

La particularité culturale tenait à une conduite des vignes « en hautains » afin de les mettre à l'abri des gelées tardives. Ces hautains étaient initialement des arbres dans lesquels grimpaient les branches mais ils furent remplacés progressivement par des hautains échalassés qui coûtaient plus chers mais ne concurrençaient pas la vigne en nutriments et soleil.

Le vignoble s'accrut et au milieu du XVIIIe siècle, les vins dits « de Madiran » donnaient naissance à trois directions commerciales : la principale vers les Pyrénées centrales dont les habitants appréciaient la « hortalesse » (grande force) du produit. Une direction vers les pays du nord en suivant celle déjà prise par les vins de Béarn exportés par Bayonne. Enfin une direction bordelaise où ces vins forts en tannin et alcool servaient à remonter certains vins locaux. Minoritaire en surface, la vigne apporte à la fin de l'Ancien Régime la moitié des revenus.

À la fin du XVIIIe siècle, Castelnau est la commune du Madiranais qui comporte la plus grande part de vignes : elles couvrent 21 % de la surface totale et exactement la moitié des terres labourables (389 ha de vignes contre 780 ha de terres labourables). Cet âge d'or de la fin du XVIIIe siècle dure, même si l'accroissement faiblit, jusqu'en 1820 où la surface de vignes atteint 452 ha.

À partir de 1854, le vignoble castelnauvien est frappé par l'oïdium, le mildiou apparaît en 1880 en même temps que les prémices de la crise phylloxérique qui culmine vers 1892. En 1910, la surface communale en vigne n'est plus que de 262 ha pour descendre à 180 ha en 1920.

Pas plus la création de l’appellation madiran en 1948, que celle de la Cave coopérative du Madiranais la même année, ne changent l'évolution d'un vignoble en déclin jusque dans les années 70 où le renouveau s'amorce.

Mais il se fait désormais sur le plan de la qualité bien plus que des surfaces cultivées qui continuent à décroître par rapport aux niveaux historiques du début du XIXe siècle (en 2011, environ 110 hectares localisés essentiellement sur les versants de La Tyre-Arrauzets et Rengouer-Montus). La quasi-totalité sont en AOC madiran (92 ha 63 a) ou AOC béarn (9 ha 44 a)[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune possède plusieurs édifices répertoriés à l'inventaire des monuments historiques :

  • Le château de Montus, inscrit au titre des monuments historiques le [41] ;
  • L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Castelnau-Rivière-Basse, datant du XVe siècle et XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques le [42] ;
  • L'église Saint-Jean-Baptiste de Mazères, dans le hameau de Mazères, classée au titre des monuments historiques le [43] ;
  • Le domaine de Laborie : toitures et façades de deux chais édifiés en 1835 à l'apogée de la prospérité du vignoble (quartier de La Tyre), inscrit au titre des monuments historiques le [44].
  • La fontaine de Gabaret (lavoir).
  • La halle : bâtie au départ sur des piliers de bois, elle fut reconstruite en 1687, elle a été rénovée en 1986.
  • Le moulin de Montus.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Sabail ou Sabailh (1663-1743) : Praticien (homme de loi), né à Termes d'Armagnac (Gers), décédé en 1743 à Montus en son Château.
  • Pierre Sabailh ou de Sabail (1690-1749) : Avocat en parlement, fils de Gabriel Sabailh, né et décédé à Montus.
  • Aimé François de Sabail (1731-1801) : Conseiller du Roy, lieutenant de la justice en Rivière-Basse. Il est le fils de Pierre Sabailh. Les Sabailh ont été anoblis en 1733.
  • Dominique (de) Sabail (1757-1799) : Avocat en parlement, juge de paix de Castelnau en 1790, membre du directoire du département des hautes pyrénees, entre 1790 et 1793. Il est le fils de François de Sabailh (le port de la particule a été interdit à Castelnau à partir de 1791). Il est né à Montus et décédé à Monguilhem (Gers).
  • Alexandre (de) Sabail (1790-1841) : Juge de paix de Castelnau, maire de la commune (1819-1826). Il est le fils de Dominique (de) Sabail. Il épouse le 2 mars 1817, Emilie Dartigaux. Il est décédé au château Montus.
  • Jules Sabail : Fils de Alexandre Sabail et frère de Alfred Sabail. Avocat, juge de Paix, deux fois maire de Castelnau (1914-1920) et (1925-1935). Administrateur de la Banque de France à Tarbes. Il est décédé au Château Montus.
  • Alfred Sabail, né au Château de Montus en 1840, décédé en 1927 à Plaisance, notaire et homme politique libérale, par deux fois maire de Plaisance, (1870-1871) (1908-1920), Président de la Chambre des Notaires du Gers. Il épousa la fille de Jean-François Doat, Louise Doat. Frère de Jules et fils d'Alexandre Sabail. Il est également le beau-frère de Henri Mieussens, Maire de Castelnau (1884-1890).
  • Jean Faget (milieu du XVIIIe siècle) : chirurgien major des Gardes françaises[45].
  • Paul Dufouert (naissance vers 1730 à Castelnau) : neveu du précédent, chirurgien de son Altesse, Mgr le Prince de Clermont[45].
  • Pierre Dufouert (juin 1737–1813) : son frère cadet succède à Jean Faget, chirurgien-major des armées en Allemagne puis des Gardes françaisesinspecteur général des Hôpitaux de Paris[45].
  • Jean-François Xavier Noguès (déc. 1769–déc. 1808 au château de Montus) : engagé volontaire dans l'armée des Pyrénées-Orientales, commandant la place de Marseille (1799) puis la Xe division militaire (Toulouse) ; lieutenant-général des armées de Louis Bonaparte, roi de Hollande[45].
  • Antoine Noguès (mai 1777–déc. 1853 à Jû-Belloc (Gers) : frère du précédent, général de brigade, blessé à Waterloo[45].
  • Paul Despouey (1897–1983) : huissier de justice et viticulteur ; maire de la commune de 1935 à 1983 puis conseiller général (1969-1982) au décès de son frère ; il créa la cave coopérative du Madiranais en 1948. Le stade municipal porte son nom.
  • Pierre Despouey (1902–1969) : frère du précédent, médecin ; conseiller général (1931-1969) du canton de Castelnau-Rivière-Basse. On lui doit notamment l'installation du préventorium, établissement de soins (ouvert en août 1955), bâtiment qui abrite aujourd'hui le Centre départemental de travail protégé et d'hébergement (CEDEPTH) ; médaillé de la Résistance ; président (de janvier 1948 à juillet 1952) de l'Office départemental HLM.
  • Vern Cotter : joueur de rugby à XV, il joua durant la saison 1998-1999 à l'Union Sportive Castelnau-Madiranais (club fondé en 1912) avant de devenir entraîneur.
  • Jean Joseph Dareau-Laubadère homme politique français né en 1750 à Castelnau-Rivière-Basse.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur aux deux loups contournés d'or passant en barre, accompagnés de deux besants d'argent rangés en bande, le tout surmonté d'un lambel aussi d'or.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Castelnau-Rivière-Basse » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Castelnau-Rivière-Basse
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-Rivière-Basse » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-Rivière-Basse » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-Rivière-Basse » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Castelnau-Rivière-Basse et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Castelnau-Rivière-Basse et Maubourguet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Castelnau-Rivière-Basse », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman 1999, p. 362-363.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Classement Natura 2000 de la vallée de l'Adour.
  7. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  9. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Castelnau-Rivière-Basse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « site Natura 2000 FR7300889 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Castelnau-Rivière-Basse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF l'« Adour et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Castelnau-Rivière-Basse », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Castelnau-Rivière-Basse », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs des Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  26. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
  27. Castetnau d’Aribera (ou d’Arribera) s’écrit sans le h prosthétique qui disparaît entre les deux racines accolées du premier mot, et sans accent qui n'apparaît que plus tard dans les graphies modernes, le doublement du r dans le second mot hésitant entre une graphie gascone et une graphie languedocienne. Quant au terme baisha, il est certainement plus d'origine aragonaise qu’occitane, mais pourrait avoir été ajouté plus tard lors des changements de suzeraineté, et repris aujourd’hui en français pour rappeler la dominationde la vallée en tant que fief. On peut consulter les caractéristiques gasconnes de Castetnau d'Arribera : le collectif y propose un panneau de ville bilingue français-occitan, qui emploie aussi deux noms occitans modernisées plus proches de l'ancien nom occitan mais distinctes selon les variantes dialectales actuelles d'orthographe et de prononciation.
  28. Voir notice disponible dans l'église et publications de Jean Cabanot.
  29. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Castelnau-Rivière-Basse en 1813
  30. Source : archives municipales Castelnau Rivière Basse
  31. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  32. « Liste des juridictions compétentes pour Castelnau-Rivière-Basse », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  38. Charles Latterrade, Les hommes et leurs activités dans le Madiranais - seconde moitié du XVIIIe siècle, Université de Bordeaux III, , mémoire de maîtrise, en deux tomes.
  39. Stéphane Granier, Le vignoble madiranais aux XVIIIe et XIXe siècles, Université Toulouse Le Mirail, , mémoire de maîtrise.
  40. Source : documents cadastraux, mairie de Castelnau R B 2011
  41. « Château de Montus », notice no PA00095362, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Église de Castelnau », notice no PA00095363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Église Saint-Jean de Mazères », notice no PA00095364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Domaine de Laborie », notice no PA00095452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. a b c d et e site de Yves Bodard http://castelnau.e-monsite.com/