Rabastens-de-Bigorre

Rabastens-de-Bigorre | |||||
![]() Vue du village. |
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Canton | Val d'Adour-Rustan-Madiranais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Alain Guillouet 2014-2020 |
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Code postal | 65140 | ||||
Code commune | 65375 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rabastenais | ||||
Population municipale |
1 467 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 164 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 16″ nord, 0° 09′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 191 m Max. 280 m |
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Superficie | 8,93 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | http://www.rabastensdebigorre.fr/ | ||||
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Rabastens-de-Bigorre est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Rabastenais.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de Bigorre située à l'est de Vic-en-Bigorre, dans le Pays du Val d'Adour. Elle est limitrophe du département du Gers.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le ruisseau de l'Estéouxou traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec la commune de Mingot avant de rejoindre l'Estéous au lieu-dit Pécost de Haget. .
Le ruisseau de l'Estéous (affluent droit de l'Adour) traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec la commune d'Haget (Gers).
Le ruisseau de l'Ayguevive traverse la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec la commune de Sarriac-Bigorre.
Les canaux d'Alaric de la Galotte traverse la commune au centre bourg.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Cette commune est desservie par la route nationale N21 et la route départementale D934.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 722[3].
Parmi ces logements, 83.9 % sont des résidences principales, 1.0 % des résidences secondaires et 15.1 % des logements vacants.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[4] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- De Rabastenchis Bigorre, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- De Rebastenxis, latin (1342, pouillé Tarbes) ;
- de Rapistagno, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- la biela d-a-Rebastenx, Rabastenx, de Rabastenx, Rebastenx, (1429, censier Bigorre) ;
- Rabastens, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : transfert de Rabastens (Tarn).
Nom occitan : Rabastens.
Histoire[modifier | modifier le code]
La bastide de Rabastens est fondée par le sénéchal Guillaume de Rabastens le . L'église gothique construite dans les décennies suivantes, est un des rares éléments architecturaux de l'époque qui soit encore visible à Rabastens.
En juillet 1570, Blaise de Montluc, lieutenant du roi, fait le siège de Rabastens alors occupé par les protestants de la reine de Navarre. Défiguré par un tir d'arquebuse, Montluc demande une trêve et promet la vie sauve aux habitants de Rabastens, parole qu’il trahit en les massacrant sitôt introduit dans le château le 23 juillet 1570. Il garde le surnom de lou nase de Rabastens.
En 1594, le château et les fortifications sont détruits.
Le 8 avril 1962, Rabastens devient Rabastens-de-Bigorre.
Cadastre napoléonien de Rabastens-de-Bigorre[modifier | modifier le code]
Le plan cadastral napoléonien de Rabastens-de-Bigorre est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Historique administratif[modifier | modifier le code]
Sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, chef-lieu de canton (depuis 1790).Escondeaux, quartier de Rabastens, commune en 1790, est rattachée à Rabastens entre 1791 et 1801, puis érigée en commune en 1845. Rabastens prend en 1962 le nom de Rabastens-de-Bigorre[6].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Rabastens-de-Bigorre appartient à la communauté de communes Adour-Rustan-Arros créée en décembre 1996 et qui réunit 24 communes
Services publics[modifier | modifier le code]
La commune de Rabastens-de-Bigorre dispose d'une agence postale.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9]. En 2015, la commune comptait 1 467 habitants[Note 1], en augmentation de 1,95 % par rapport à 2010 (Hautes-Pyrénées : -0,38 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
Population et société[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[12].
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
- Le club de rugby le Rabastens XV, champion de France de 2e série en 2015.
Économie[modifier | modifier le code]
Rabastens accueille un important marché aux bestiaux, le quatrième au niveau national et le premier pour la région, spécialisé dans les répoupés (veaux élevés sous la mère).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Louis est le seul vestige de la bastide originelle.
- Sélection de vues de lieux et monuments de la commune.
-
Le lavoir du canal d'Alaric.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Patrie d'Yvette Horner, originaire de Tarbes, qui y a vécu et qui y a reçu ses premières leçons de musique.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blasonnement :
De gueules au chevron d'or accompagné de trois raves d'argent feuillées de sinople, à la fleur de lys d'or brochant en abîme sur le chevron[13].
Commentaires : Ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Rabastens-de-Bigorre sur le site de l'Insee
- Site officiel
- Site non officiel
- Rabastens-de-Bigorre sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le 25 septembre 2016).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Rabastens-de-Bigorre
- Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2).
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Rabastens-de-Bigorre en 1811
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Rabastens-de-Bigorre », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 17 décembre 2015)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 28 juin 2017).
- Passion Bigorre