Bramevaque
Bramevaque | |||||
![]() Les ruines du château des comtes de Comminges, à Bramevaque. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Canton | La Vallée de la Barousse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de la Barousse | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Teulié 2014-2020 |
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Code postal | 65370 | ||||
Code commune | 65109 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
39 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 58′ 42″ nord, 0° 34′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 517 m Max. 1 543 m |
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Superficie | 3,77 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Bramevaque est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Bramevaque se trouve dans les Pyrénées françaises, en Barousse, dans le département des Hautes-Pyrénées. Elle est arrosée par l'Ourse qui lui sert de limite naturelle à l'est, en la séparant de la commune de Troubat.
La commune est desservie par la route départementale 925.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Bramevaque est limitrophe de cinq autres communes.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Selon la légende, la comtesse Marguerite de Comminges fut séquestrée par son troisième époux, Mathieu de Foix-Comminges, dans le château de Bramevaque. Elle y gagna la réputation d'être une ogresse, qui réclamait chaque jour un enfant. N'ayant pu trouver d'enfant, ses sbires prirent un veau nouveau-né, mais les meuglements de la vache alertèrent la comtesse et tout le pays, ce qui valut à l'endroit son nom : bramevaque[2].
Le nom du village peut aussi s'expliquer par l'onomastique gauloise : le radical Vac associé à un nom de tribu, les Bram (tribu présente dans le toponyme de la ville de Bram). Dottin[3] apporte confirmation que Vac appartient bien à la langue gauloise comme suffixe d'« un terme de nom de peuple » (exemples Bellovaci, Ebrovaci, cités par Delamare[4]) et Ernest Nègre attribue au terminal vac(o) un sens emphatique « glorieux, fort »[5]. Bramevaque peut être traduit par village de la glorieuse tribu des Bram. Un autre toponyme régional construit de manière similaire est Garrevaque village de la glorieuse tribu des Gar, le Pic du Gar étant la montagne sacrée de la divinité éponyme, et la Garonne la rivière du peuple des Gar[réf. souhaitée].
Du gascon bramar (« bramer, beugler ») et vaca (« vache »), le nom désigne un médiocre pâturage[réf. nécessaire] où la vache brame (de faim).
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[6] qui rapporte les dénominations historiques du village :
- Bramavaca, (1235-1236, actes Bonnefont) ;
- Bramabaca, (1312, Larcher, cartulaire du Comminges) ;
- de Bramauaca, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- De Bramavaca, latin (1387, pouillé du Comminges) ;
- Bramebaque, (1767, Larcher, cartulaire du Comminges ; 1790, Département 1) ;
- Bramabaque, (fin XVIIIe siècle, sur la carte de Cassini).
Nom occitan : Brauvaca.
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Parti : au premier coupé au I d'argent à la tour de sable et au II d'or aux trois pals de gueules, au second d'or à la vache de gueules sur une terrasse de sinople.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Bramevaque fait partie de la communauté de communes Vallée de la Barousse, créée en décembre 1995, qui réunit vingt-cinq communes.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2015, la commune comptait 39 habitants[Note 1], en augmentation de 14,71 % par rapport à 2010 (Hautes-Pyrénées : -0,38 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château des comtes de Comminges, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950[11].
- Église Saint-Barthélémy, XIIe siècle, inscrite depuis 1989[12].
- Dans le petit cimetière attenant à l'église, une dalle funéraire gravée du XIIIe siècle est classée monument historique depuis 1977[13].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Gauthier du Fossat, seigneur de Bramevaque (XIIIe siècle)[14].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Bernard Duhourcau, Guide des Pyrénées mystérieuses, Les Guides noirs, Tchou, 1985
- Dottin, La langue gauloise, Paris, 1920.
- Delamare, Dictionnaire de la langue gauloise.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1.
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Château des Comtes de Comminges », notice no PA00095355, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 juillet 2011.
- « Église Saint-Barthélémy », notice no PA00095447, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 juillet 2011.
- « Dalle funéraire », notice no PM65000152, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 18 juillet 2011.
- Jean de Jaurgain, La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne, t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), , 447 p. (ISBN 2846181446 et 9782846181846, OCLC 492934726, lire en ligne)