Amstel Gold Race
Sport | Cyclisme sur route |
---|---|
Création | 1966 |
Éditions | 53 (en 2018) |
Catégorie | UCI World Tour |
Type / Format | Classique ardennaise |
Périodicité | Annuelle (avril) |
Lieu(x) | ![]() ![]() |
Participants | 175 (en 2018) |
Statut des participants | Professionnel |
Directeur | Leo van Vliet |
Site web officiel |
Tenant du titre | ![]() |
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Plus titré(s) | ![]() (5 victoires) |
L'Amstel Gold Race est une course cycliste d'un jour créée en 1966 et patronnée par la marque de bière Amstel[n 1]. Elle parcourt le sud de la province du Limbourg aux environs de Maastricht, ainsi que parfois la Belgique voisine. Les principales difficultés se trouvent à la Montagne Saint-Pierre et à Fauquemont-sur-Gueule (Valkenburg). Depuis 2003, l'arrivée de la course se situe au sommet du Cauberg.
Entre 1989 et 2004, cette course est inscrite au calendrier de la Coupe du monde, puis elle fait partie du ProTour entre 2005 et 2010 avant d'intégrer le calendrier UCI World Tour en 2011. C'est la première des classiques ardennaises, se déroulant avant la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Elle sert traditionnellement de passage de relais au cours des classiques printanières, entre les flandriens, spécialistes des courses avec des secteurs pavés et les puncheurs-grimpeurs.
Seule course d'un jour de niveau World Tour organisée aux Pays-Bas, elle est considérée comme l'épreuve la plus importante du calendrier sur route néerlandais[n 2],[1]. Le Néerlandais Jan Raas détient le record de succès avec cinq victoires. Une course féminine, également World Tour, est organisée le même jour.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le code]
La première édition[modifier | modifier le code]
L'Amstel Gold Race est créée par les promoteurs sportifs néerlandais Ton Vissers et Herman Krott, qui dirigent une société appelée Inter Sport[n 3][n 4]. Leur rêve est de créer une classique néerlandaise capable de rivaliser avec les classiques « Monuments » belges et italiennes[2]. La première édition est prévue pour le 30 avril 1966, jour de la fête nationale des Pays-Bas. Le plan initial est de commencer la course à Amsterdam, puis de se diriger à l'est du pays pour terminer la course à Maastricht, dans le sud-est du pays, sur un total de 280 km[n 5].
Cependant, de nombreux problèmes apparaissent[2]. Krott et Vissers n'ont pas pris en compte les nombreux cours d'eau le long du parcours et ils ont mal calculé les détours nécessaires pour les franchir, ce qui rend la distance réelle beaucoup plus longue que 280 km. De nouvelles villes départ sont envisagées comme Utrecht, puis Rotterdam, tandis que l'arrivée est déplacée dans le petit village de Meerssen dans le Limbourg. Cependant, moins de trois semaines avant le début, les organisateurs réalisent qu'ils n'ont pas obtenu la permission de traverser le pont de Moerdijk (en), la seule façon de quitter Rotterdam au sud. Le parcours doit de nouveau être redessiné et le départ est déplacé plus au sud, à Breda. En plus de tout cela, les militants hippies de Provo ont déclaré les Pays-Bas comme un état d'anarchie en 1966[n 6]. Les autorités craignent qu'une course organisée le jour de la célébration de la famille royale cause de possibles soulèvements.
Quatre jours avant la date prévue, Vissers et Krott abandonnent l'idée d'organiser la course et tiennent une conférence de presse, lorsque le ministère des routes néerlandaises à La Haye appelle pour dire que la course peut se tenir, à condition qu'elle n'ait plus jamais lieu lors du jour du Roi[2].
Le samedi 30 avril 1966, la première Amstel Gold Race se déroule entre Breda et Meerssen, sans incidents graves[2]. Trois coureurs de l'équipe Ford France sprintent pour la victoire. Le Néerlandais Jan Hugens subit un problème mécanique dans les derniers mètres et est battu par le Français Jean Stablinski qui s'adjuge la première édition[2]. Tracée sur 302 km, il s'agit de la plus longue édition de l'histoire de la course. Sur les 120 coureurs au départ, 30 terminent la course. En dépit de son intention initiale, l'Amstel Gold Race n'a jamais commencé à Amsterdam, Rotterdam ou Utrecht, les trois plus grandes villes du pays[n 7].
En quête d'identité[modifier | modifier le code]
En 1967, l'emplacement du départ est déplacé à Helmond, en face du siège de l'Amstel, le sponsor principal de la course. La distance est réduite à 213 km. Arie den Hartog remporte la deuxième édition, en devenant le premier vainqueur néerlandais. En 1968, la course a lieu le 21 septembre à cause d'un conflit de calendrier. C'est la seule fois où l'Amstel Gold Race est organisée à l'automne. Le Néerlandais Harry Steevens gagne la course sur une distance de 254 km.
En 1969, la course est à nouveau déplacée en avril. Guido Reybrouck s'adjuge la quatrième édition, la première d'une série de victoires belges. La course est sévèrement affectée par la neige et la grêle, forçant de nombreux coureurs à abandonner en raison d'hypothermie[2].
En tant que jeune course, l'Amstel Gold Race lutte pour trouver sa place dans le calendrier international, entre les classiques pavées beaucoup plus anciennes et les classiques ardennaises. Elle a des difficultés pour attirer les meilleurs coureurs. Durant plusieurs années, le meilleur coureur Eddy Merckx ne participe pas à l'épreuve parce que les organisateurs ne peuvent pas payer ses frais de départ. En 1973, le directeur de course Herman Krott accepte de payer une somme considérable à l'équipe de Merckx, à condition qu'il gagne la course. Merckx prend le départ et remporte l'Amstel Gold Race avec plus de trois minutes d'avance sur le deuxième[2]. Deux ans plus tard, il devient le premier coureur à remporter l'épreuve une deuxième fois.
À la fin des années 1970, le Néerlandais Jan Raas remporte l'Amstel Gold Race un record de cinq fois (en six ans), dont quatre consécutives. Raas peut compter sur sa pointe de vitesse pour s'imposer au sprint, mais il remporte également deux victoires en solitaire. Les médias néerlandais surnomment alors la course l'« Amstel Gold Raas ». En 1983, l'Australien Phil Anderson devient le premier vainqueur non-européen[3].

Déplacement vers Maastricht[modifier | modifier le code]
En 1991, l'arrivée de l'Amstel Gold Race est déplacée vers Maastricht, le chef-lieu du Limbourg. Depuis 1998, Maastricht est également le lieu de l'arrivée. Le caractère propre de la course devient de plus en plus défini par la zone des côtes dans le sud de la province. Entre 1992 et 2015, seuls deux coureurs néerlandais, Michael Boogerd et Erik Dekker, remportent la course. Ils s'imposent à chaque fois lors d'un sprint à deux face à l'Américain Lance Armstrong à Maastricht, respectivement en 1999 et 2001[4],[5],[6]. Lors de l'édition 2001, seuls 37 coureurs sur les 190 au départ terminent la course, le plus petit nombre des temps modernes[7]. Avant sa disqualification pour dopage[8], Boogerd, partageait le record de sept podiums avec Jan Raas, après avoir obtenu une victoire, quatre deuxièmes places, deux troisièmes places et plusieurs autres top 10.
L'arrivée au Cauberg[modifier | modifier le code]
En 2003, l'arrivée est déplacée vers le sommet de la montée du Cauberg à Fauquemont-sur-Gueule. Alexandre Vinokourov remporte la première édition avec cette arrivée en côte, grâce à une attaque avant le Cauberg[9]. En 2013, l'arrivée est déplacée de 1,8 km après le sommet du Cauberg, près du centre de Fauquemont, sur une dernière ligne droite essentiellement plate[10]. Le coureur avec le plus de succès au cours des dernières années est le spécialiste des classiques Philippe Gilbert. Le Belge remporte la course à trois reprises dans les années 2010, en fondant ses victoires sur des attaques puissantes et décisives sur le Cauberg[11]. En 2015, le Polonais Michał Kwiatkowski devient le premier champion du monde à remporter la course depuis Bernard Hinault en 1981[12],[13],[14].
Parcours[modifier | modifier le code]
Bien que les Pays-Bas soient connus pour leur météo venteuse et leurs routes plates, l'Amstel Gold Race se déroule au sud dans la région vallonnée du Limbourg. Le parcours offre de nombreuses routes tortueuses à travers la campagne du Limbourg, ainsi que de nombreux changements de direction plus abrupts les uns que les autres et de nombreuses côtes (bergs)[1]. La montée la plus notable est le Cauberg, qui est franchie quatre fois, la dernière fois dans le final de l'épreuve[15]. La distance totale est de 250 km. Les tactiques des équipes, le placement et les connaissances du parcours jouent souvent un rôle essentiel dans la détermination du vainqueur de la course.
Course actuelle[modifier | modifier le code]
Après Maastricht, le parcours se dirige immédiatement au nord vers les premières ascensions de la journée, le Slingerberg et Adsteeg, que les coureurs doivent franchir après moins de 15 kilomètres de course[16]. Une fois sur Adsteeg, la course se rend vers le sud, avec une brève déviation à l'ouest pour grimper le Sibbergrubbe avant d'entrer dans une série de circuits irréguliers.

La première ascension du Cauberg marque la transition dans les circuits et intervient seulement après 54 km de course[16]. De là, la course fait son premier passage sur la ligne d'arrivée avant de passer sur le Geulhemmerberg et de prendre la direction du sud. Les montées sont courtes et raides. Le milieu de course se rapproche lorsque les coureurs atteignent le Vaalserberg, point trifrontière entre l'Allemagne et la Belgique.
Par la suite, les coureurs se dirigent vers le nord pour compléter le circuit. Le Gulpenerberg est franchi une première fois, une ascension de 600 mètres à 13 %. Le parcours serpente dans la zone des monts, les coureurs montent et descendent cinq autres bergs avant de passer une fois de plus sur le Cauberg, la 22e montée de la journée. Le deuxième circuit est plus court, avec neuf ascensions sur moins de 60 kilomètres. Il comprend des ascensions répétées du Geulhemmerberg, Loorberg, Gulpenerberg et Cauberg, tandis que le Kruisberg fait sa seule apparition. Le Kruisberg, 27e berg de la journée, est tracé sur une pente moyenne de 8,3 % sur 710 mètres avec un maximum à 12,7 %[16].
Les coureurs franchissent le Cauberg une troisième et avant-dernière fois. Il reste 18,5 km, avec trois ascensions, dont l'Eyserbosweg (en). L'ascension finale du Cauberg, avec son sommet à 1,8 km de l'arrivée, est généralement décisive. Le dernier kilomètre jusqu'à la ligne est essentiellement plat avec une léger faux plat montant au cours des cent dernières mètres.
Changements de parcours[modifier | modifier le code]
Évolution des villes de départ et d'arrivée | ||
Année | Départ | Arrivée |
---|---|---|
1966 | Breda | Meerssen |
1967 | Helmond | Meerssen |
1968 | Helmond | Elsloo |
1969-1970 | Helmond | Meerssen |
1971-1990 | Heerlen | Meerssen |
1991-1997 | Heerlen | Maastricht |
1998-2002 | Maastricht | Maastricht |
Depuis 2003 | Maastricht | Valkenburg |
Bien que la course soit plus jeune que beaucoup d'autres classiques cyclistes, le parcours a considérablement changé au fil des ans. La première édition de la course part de Breda dans le Brabant-Septentrional, mais rapidement se rapproche de la région vallonnée. De 1971 à 1997, le départ est donné à Heerlen. Depuis 1998, la course commence sur la place du marché central de Maastricht Inner City.
Depuis 2005, la course se déroule entièrement dans les limites du Limbourg. Les éditions précédentes avaient couvert des parties importantes de Liège en Belgique, abordant la Côte de Hallembaye, destinée à provoquer une plus grande sélection.
De 1991 à 2002, la course se termine à Maastricht. L'arrivée a lieu sur le Maasboulevard, sur une fin de parcours plate. En 2001, le spécialiste du sprint Erik Zabel remporte la course devant un groupe de 20 coureurs.
De 2003 à 2012, l'arrivée est au sommet de la montée du Cauberg, dans la commune de Valkenburg (Fauquemont-sur-Gueule), près de Maastricht. L'arrivée est remaniée en 2013 pour être déplacée à l'ouest, au hameau de Berg en Terblijt, à 1,8 kilomètres du sommet du Cauberg. L'arrivée modifiée reflète l'emplacement utilisé pour les championnats du monde de cyclisme sur route 2012 à Valkenburg[17].
Caractéristiques de l'épreuve[modifier | modifier le code]
Semaine ardennaise[modifier | modifier le code]
Bien que l'emplacement de la course dans le Limbourg ne fasse pas partie des Ardennes, ni géographiquement, ni géologiquement, l'Amstel Gold Race est souvent considérée comme la course d'ouverture de la Semaine des Ardennes[16]. En 2004, l'Amstel Gold Race a inversé sa position dans le calendrier international avec Liège-Bastogne-Liège[18]. Depuis, la course a lieu le dimanche suivant Paris-Roubaix (classique pavée) et avant la Flèche Wallonne (classique ardennaise) qui a lieu le mercredi suivant.
Jusqu'en 2002, l'arrivée de l'Amstel Gold Race a lieu sur une route plate et est souvent remportée par des coureurs excellant dans les classiques pavées, notamment le Tour des Flandres. Au cours des dernières décennies, les organisateurs ont choisi de mettre l'accent de la course sur les côtes et la nature de la course a changé. Le peloton est généralement constitué des mêmes coureurs durant les classiques ardennaises : des coureurs de classiques avec des capacités de grimpeur suffisantes et même des spécialistes de grand tour.
Les collines néerlandaises, dans l'extrême sud du Limbourg, sont l'unique région vallonnée des Pays-Bas. Ces côtes ont été formées par les contreforts des Ardennes voisines et l'Eifel. Les côtes définissent le caractère de la course : elles sont plus courtes et pas aussi élevé que dans les Ardennes, mais sont beaucoup plus nombreuses que dans Liège-Bastogne-Liège. Le point le plus élevé de la course est le Vaalserberg, situé à 322,7 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le sommet du Cauberg est à 133,7 mètres d'altitude.
Côtes[modifier | modifier le code]
Le parcours actuel comprend plus de 30 courtes ascensions qui se succèdent au fur et à mesure que la course progresse, ce qui signifie que les coureurs ont peu de temps pour récupérer entre les côtes. 25 ascensions sont placées dans les 165 derniers kilomètres de la course, dont huit dans les 45 derniers kilomètres. Les plus difficiles sont le Cauberg, le Keutenberg et l'Eyserbosweg (nl). Certaines montées très raides atteignent une pente maximale à 22 % (Keutenberg), d'autres sont beaucoup moins pentues. Contrairement aux monts pavées du Tour des Flandres, toutes les côtes du Limbourg sont asphaltées de nos jours[19].
Pour tenter d'expliquer la difficulté du parcours, le journaliste Peter Easton évoque les calculs d'un mathématicien :
« ... appliquer une logique pour vaincre un sentiment d'incompréhension est la clé pour comprendre cette course. Et il y a la vérité dans les chiffres. Six des ascensions sont placées dans les 92 premiers kilomètres - soit une toutes les 15,2 kilomètres. Les 25 restantes viennent au cours des 165 derniers kilomètres. C'est une tous les 6,6 kilomètres. En allant plus loin, la dernière heure de course contient huit ascensions sur 42 kilomètres. Maintenant, nous en sommes à une tous les 5,25 kilomètres. À 40 km/h, c'est une toutes les 7 minutes 30 secondes. Pas vraiment drôle, et définitivement très intense[20]. »
Les côtes de l'Amstel Gold Race 2016 sont les suivantes[21] :
Numéro | Nom | Distance du départ (km) | Longueur (m) | Pente moyenne (%) | Pente maximale (%) |
---|---|---|---|---|---|
1 | Slingerberg | 9.4 | 900 | 4,4 % | 9,5 % |
2 | Adsteeg | 14.1 | 700 | 4,3 % | 7,5 % |
3 | Lange Raarberg | 22.3 | 1700 | 3,7 % | 6,6 % |
4 | Bergseweg | 38.0 | 2700 | 3,3 % | 6,8 % |
5 | Sibbergrubbe (1) | 49.7 | 2100 | 3,6 % | 6,0 % |
6 | Cauberg (1) | 54.1 | 800 | 6,5 % | 12,8 % |
7 | Geulhemmerberg (1) | 58.6 | 1200 | 4,6 % | 8,0 % |
8 | Wolfsberg | 78.1 | 1200 | 2,8 % | 12,0 % |
9 | Loorberg (1) | 81.2 | 1500 | 5,3 % | 8,6 % |
10 | Schweibergerweg | 92.5 | 2700 | 4,5 % | 7,1 % |
11 | Camerig | 98.9 | 4400 | 4,0 % | 7,7 % |
12 | Vaalserberg | 109.5 | 3200 | 4,4 % | 9,9 % |
13 | Gemmenich | 114.0 | 2200 | 5,0 % | 8,8 % |
14 | Vijlenerbos | 117.8 | 2700 | 3,8 % | 10,7 % |
15 | Eperheide | 126.5 | 2100 | 4,7 % | 8,0 % |
16 | Gulpenerberg (1) | 135.1 | 600 | 5,7 % | 13,9 % |
17 | Plettenberg | 141.6 | 1200 | 3,7 % | 8,0 % |
18 | Eyserweg | 143.7 | 2100 | 4,4 % | 9,0 % |
19 | Huls | 148.2 | 900 | 7,8 % | 10,7 % |
20 | Vrakelberg | 153.5 | 600 | 7,2 % | 11,4 % |
21 | Sibbergrubbe | 161.2 | 2100 | 3,6 % | 6,0 % |
22 | Cauberg (2) | 165.5 | 800 | 6,5 % | 12,8 % |
23 | Geulhemmerberg (2) | 170.2 | 1200 | 4,6 % | 8,0 % |
24 | Bemelerberg (1) | 182.9 | 900 | 4,5 % | 7,0 % |
25 | Loorberg (2) | 198.2 | 1500 | 5,3 % | 8,6 % |
26 | Gulpenerberg (2) | 207.7 | 600 | 5,7 % | 13,9 % |
27 | Kruisberg | 216.7 | 600 | 8,8 % | 15,5 % |
28 | Eyserbosweg | 218.6 | 900 | 9,3 % | 17,0 % |
29 | Fromberg | 222.4 | 1600 | 3,6 % | 8,0 % |
30 | Keutenberg | 226.9 | 1200 | 5,9 % | 22,0 % |
31 | Cauberg (3) | 236.9 | 800 | 6,5 % | 12,8 % |
32 | Geulhemmerberg (3) | 241.5 | 1200 | 4,6 % | 8,0 % |
33 | Bemelerberg (2) | 251.0 | 900 | 4,5 % | 7,0 % |
34 | Cauberg (4) | 256.2 | 800 | 6,5 % | 12,8 % |
Nervosité de la course[modifier | modifier le code]
L'Amstel Gold Race est la plus grande course professionnelle des Pays-Bas, mais est souvent critiquée pour la dangerosité de son parcours[22]. Le parcours est tracé sur des routes étroites, à travers banlieues et villages souvent densément peuplées. En raison de la forte densité de population, de nombreuses maisons néerlandaises ne disposent pas de garages et les voitures sont le plus souvent garées à gauche dans la rue. Une grande partie du parcours est urbain, avec beaucoup de dispositifs d'apaisement de la circulation tels que des ralentisseurs, des bollards, des chicanes, des îlots et des ronds-points, ce qui incite le Britannique Robert Millar à surnommer la course « Tour of the Roundabouts », le Tour des ronds-points[23]. Les chutes y sont très nombreuses[24],[25],[26].
Palmarès[modifier | modifier le code]


Statistiques[modifier | modifier le code]
Multiples vainqueurs[modifier | modifier le code]
Victoires par pays[modifier | modifier le code]
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Course féminine[modifier | modifier le code]
De 2001 à 2003, trois éditions de l'Amstel Gold Race pour les femmes sont organisées. En 2003, elle fait partie de la Coupe du monde féminine[28]. La course commence à Maastricht, 30 minutes après que les hommes. Elle est tracée sur plus de 114 km, dont neuf ascensions (Maasberg, Adsteeg, Lange Raaberg, Bergseweg, Sibbergrubbe, Cauberg, Bemelerberg, Keutenberg) et l'arrivée sur le Cauberg[29].
La course est interrompue après la troisième édition, car l'organisation le même jour et en grande partie sur les mêmes routes que la course masculine s'avère trop difficile.
Elle réapparaît en 2017 et devient une manche de l'UCI World Tour féminin.
Cyclotour Gold Race[modifier | modifier le code]
Depuis 2001, a lieu une course pour cyclotouristes. Elle est organisée chaque année, la veille de l'épreuve pour les professionnels. Les fanatiques de vélo et les cyclistes de loisirs peuvent prend part à des parcours de 60, 100, 125, 150, 200 ou 240 km. Chaque distance se termine sur l'emplacement de la course professionnelle, immédiatement après la montée du Cauberg[30]. Le nombre de participants est limité à 12 000, en vue de garantir la sécurité des coureurs. En 2009, le site officiel est mis hors service, à cause de la ruée sur les billets. En 2010, les 12 000 billets sont vendus en seulement 38 minutes.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le nom ne se réfère donc pas directement à la rivière Amstel, qui traverse la ville d'Amsterdam.
- L'Eneco Tour, une course par étapes organisée conjointement avec la Belgique depuis 2005, est l'autre épreuve du circuit WorldTour
- Initialement, Vissers est un joueur de hockey sur gazon pour l'équipe de Rotterdam. Il rejoint le monde du cyclisme en 1963, quand un ami lui demande de gérer une équipe au Tour des Pays-Bas. Les témoins racontent qu'il était aussi mauvais que ses coureurs. Les commissaires l'ont banni après qu'il a fait un demi-tour et conduit en direction de la course en sens inverse après avoir entendu que l'un de ses coureurs avait crevé. Trois ans plus tard, en 1966, il devient directeur de l'équipe professionnelle Willem II, l'équipe du spécialistes des classiques Rik van Looy.
- L'expérience de Krott dans le cyclisme est à peine plus grande. Il ouvre un concessionnaire de pièces automobiles nommé HeKro. Comme il admire le coureur néerlandais Peter Post, il travaille pour lui en tant qu'son assistant personnel. Il a également travaillé comme vendeur pour Amstel. Ensemble, Krott et Vissers, organisent de petites courses à travers les Pays-Bas. Krott utilise également ses contacts à Amstel pour créer une équipe professionnelle Amstel, puis, plus tard, pour que la brasserie sponsorise une course professionnelle internationale.
- Les primes sont de 10 000 florins - environ 5 000 euros - dont un cinquième pour le vainqueur.
- À une autre extrémité de l'échelle sociale, les Néerlandais ont également protesté contre le mariage de la fille de la reine, Beatrix, à un Allemand, Claus von Amsberg.
- Inter Sport cesse ses activités en 1970 et Herman Krott dirige la course jusqu'en 1995, date à laquelle la course est reprise par l'ancien cycliste professionnel Leo van Vliet.
- Lance Armstrong, initialement deuxième en 1999 et 2001, a été déclassé par l'UCI[27]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amstel Gold Race » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Amstel Gold Race », sur uci.ch, UCI (consulté le 27 novembre 2015)
- (en) « Amstel Gold Race. Race History », sur Amstel Brewery (consulté le 2 décembre 2015)
- http://sporza.be/cm/sporza/videozone/retro/retro_voorjaarsklassiekers/retro_agr/1.1270886 Video of 1983 Amstel Gold Race (In Dutch)
- (en) « 34th Amstel Gold Race, World Cup Round 5 Netherlands, April 24, 1999 », sur autobus.cyclingnews.com, CyclingNews (consulté le 28 novembre 2015)
- http://www.cyclingfever.com/video.html?detp=view&video_idd=NDA5Ng== Video of 1999 Amstel Gold Race (In Dutch)
- (en) Tim Maloney, « 36th Amstel Gold Race (CDM) Netherlands, April 28, 2001 », sur autobus.cyclingnews.com, Cycling News (consulté le 28 novembre 2015)
- (en) TIm van Dijk, « Amstel Gold Race 2001 – Erik Dekker, de laatste Nederlandse winnaar, 12 April 2011 », sur Cyclingstory (consulté le 28 novembre 2015)
- En décembre 2015, Michael Boogerd qui a reconnu s'être dopé, perd le bénéfice de tous ses résultats acquis entre 2005 et 2007 (« Michael Boogerd est suspendu deux ans et perd les victoires acquises entre 2005 et 2007 », sur lequipe.fr, (consulté le 9 janvier 2016))
- (en) John Wilcockson, « Amstel Gold: Vinokourov takes his first classic win », sur velonews.competitor.com, Velonews (consulté le 28 novembre 2015)
- (en) Jan Aubrey, « Preview: Can Sagan triumph at Amstel Gold Race? New finish line in 2013 to result in more definitive selection », sur cyclingnews.com, CyclingNews (consulté le 28 novembre 2015)
- (en) Gregor Brown, « Philippe Gilbert: ‘Amstel wins means a lot’ », sur cyclingweekly.co.uk, Cycling Weekly (consulté le 28 novembre 2015)
- (en) Stuart Clarke, « Michal Kwiatkowski wins Amstel Gold Race », sur cyclingweekly.co.uk, Cycling Weekly (consulté le 28 novembre 2015)
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