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Famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court

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de Brocas de Beaurepaire
Image illustrative de l’article Famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court
Armes de la famille.

Blasonnement Ecartelé au 1 et 4 de sable au léopard lionné d'or (Brocas) ; au 2 et 3, de sable à deux léopards d'argent, posés l'un sur l'autre (blason de Marie des Roches).
Demeures Manoir de Beaurepaire, Hampshire (Angleterre) (1353-1873)
Charges Valet du roi d'Angleterre valettus regis ; Écuyer tranchant de la reine d'Angleterre ; Chambellan de l'Echiquier ; Chambellan de la reine d'Angleterre ; Connétable (en France et en Angleterre) ; Master of the Horse (de la Maison du roi d'Angleterre) ; Ambassadeur secret du roi d’Angleterre pour les préliminaires preliminary embassy ; Capitaine de Calais ; Capitaine de Sangatte ; Master of the royal Buckhounds (Equipage de Vénerie du roi d'Angleterre) ; Sheriff de comté ; Parlementaire chevalier de comté ; Lord-maire de Londres
Fonctions militaires Écuyer, Chevaliers,
Fonctions ecclésiastiques Clerc du roi d'Angleterre, Chanoine, Recteur d'église, frère dominicain Ordre des Prêcheurs.

Cette famille de la Noblesse britannique, entre les XIVe et XVIIIe siècles, était une branche de la Maison de Brocas, seigneurs de Brocas en Aquitaine aux XIIe et XIIIe siècles[1].

Une branche de cette Maison était installée depuis au moins 1225 à Sault-de-Navailles[2]. Ruinée pour son attachement à la cause Plantagenêt, ces membres durent servirent dans l'armée anglaise des guerres d'Écosse entre 1296 et 1314. Son ancêtre principal était Arnaud de Brocas, valettus regis, chevalier mort en 1314 probablement lors de la bataille de Bannockburn. Son épouse était une demoiselle de Campagne, descendante de Bertrand-Raymond de Campagne, Sénéchal de l'Agenais pour le roi d'Angleterre[3]. Plusieurs membres de ces deux familles émigrèrent en Angleterre à partir de 1315 pour y faire souche. Elle servira loyalement la Maison Plantagenêt, rois d'Angleterre, au cours de la guerre de Cent Ans, puis pendant la période de la guerre des Deux-Roses. En 1729, Sir Richard Brocas, chevalier, sera Lord-maire de Londres[4]. La branche aînée s'éteindra par les mâles en 1506 et la branche cadette en 1777.

De l'Aquitaine à l'Angleterre

Cette famille, issue de la Maison de Brocas en Aquitaine, s'est établie en Angleterre au XIVe siècle. Elle était possessionnée dans le sud de l'Angleterre, en Guyenne et à Bordeaux, près du Palais de l'Ombrière. Un de ses membre fonda une Chapellenie avec prébende dans l'Église Saint-Pierre de Bordeaux au cours du XIVe siècle[5].

L'auteur de cette famille est Arnaud de Brocas, valettus regis[6]. Toutes les généalogies imprimées des Brocas de Beaurepaire, tant en Angleterre qu'en France avant cet Arnaud de Brocas, mort en Écosse en 1314, sont fausses et légendaires. Arnaud de Brocas sera nommé Bailli de l’Île d’Oléron, gardien du château royal de Tournon en Agenais, bailli de l’Agenais et de la ville d’Agen, Avocat, magistrat du roi pour toute la Gascogne. Il sera tué probablement à la Bataille de Bannockburn en Écosse en 1314[7]. Ses enfants attestés seront : Jean (chevalier) et Bernard (clerc du roi)[8]. Un autre frère non attesté est connu : Arnaud de Brocas. Les trois frères seront alors envoyés à la Cour d'Angleterre pour leur éducation. Ils seront accompagnés d'autres cousins et parents. Pour subvenir à leur existence, le roi leur accorda l’Office des Registres de la Cour de Justice d’Agen[9].

L'aîné, Sir Jean de Brocas (c.a. 1298-1365), chevalier, sera Maitre de la Cavalerie du roi (Master of the Horse (en)). Sir Jean de Brocas-Clewer sera adoubé Chevalier par le roi d'Angleterre pour actes chevaleresques, lors de la Bataille de L'Écluse (1340). Il était possessionné dans le Berkshire, Hampshire, Surrey, Kent et Sussex. Il sera également connétable de la prison de Nottingham entre 1336 et 1344, charge qu'il ne gardera pas.

Matrice du Sceau de Jean de Brocas entre 1336-1344 alors connétable de la prison de Nottingham. "Sr:IOhIS:DE:BROKAS". diamètre : 21.5mm.

Son fils cadet, sir Bernard de Brocas (c.1330 - 1395), Lord de Beaurepaire, Hampshire (en), chevalier, formera la branche des Brocas de Beaurepaire de Roche Court. Bernard sera Maître de la cavalerie du roi d'Angleterre comme son père. Il sera également Maître héréditaire des chiens Buckhound (en) de Vénerie du roi d'Angleterre (Master of the Buckhounds (en))[10]. Bernard de Brocas, chevalier, sera compagnon du prince de Galles Édouard de Woodstock dit le Prince Noir. Il est le personnage le plus connu de cette branche. Il est en 1363, connétable d'Aquitaine pour le roi d'Angleterre[11]. Son gisant est dans l'Abbaye de Westminster.

Maître Bernard de Brocas (+1368), le second frère, est un ecclésiastique. il est clerc du roi et Magister ou Maître ès Arts d’une Université inconnue. Il est déjà Recteur de l'église Saint Nicolas de Guildford en 1324. Il tiendra de nombreux postes dans l'administration du duché d'Aquitaine au Palais de l'Ombrière à Bordeaux. Au début de sa carrière, en 1339-1340, il apparaît dans les Mentions de dispositions maritimes consignées dans le compte de Bernard Brocas, contrôleur du 3e compte du lieutenant du connétable. Il achète en 1353 avec son frère aîné Jean dans le Hampshire en Angleterre, le domaine de Beaurepaire. En 1357, il est gardien et exécuteur du sceau et du contre-sceau du roi d’Angleterre à Bordeaux[12]. « Monseigneur » Maître Bernard de Brocas, clerc du roi, est Chanoine du Chapitre de la Cathédrale de Chichester de la Sainte Trinité en Angleterre. Entre 1361 et 1362, il est Commissaire du roi pour prendre et recevoir les comptes, profits et émoluments de la seigneurie d’Aquitaine. Il est alors installé à Poitiers pour recevoir les comptes du Poitou. Il servira la couronne anglaise aussi bien en Aquitaine qu’en Angleterre. Nous savons qu’il était possessionné à Bordeaux dans la grande rue Saint Maixant et dans la mouvance du Chapitre de la Cathédrale Saint-André de Bordeaux. Il avait racheté les fiefs de Pierre de Moyssiet en 1364. Il fonda également une Chapellenie avec prébende, nommée chapelle « Bernard du Brocars » dans l’église Saint Pierre de Bordeaux, attachée à une maison et ses droits près de la rue St Rémy à Bordeaux. Mort en 1368, son gisant dans l’église St Nicolas de Guildford a disparu aujourd’hui[13].

Le dernier des trois frères, Arnaud de Brocas, était en 1320, le lieutenant de son oncle, Arnaud-Raymond de Brocas, Bailli de Villeréal et Agen[14]. Arnaud échappera de peux à la mort lors de l’attaque du siège de la baillie de Villeréal[15]. Il était serviens (Écuyer) du roi d’Angleterre en 1330, date à laquelle, il était aussi Maître des Ecuries (Master of the horse) du Prince Jean d’Eltham (en), second fils d’Édouard II[16]. Il semble avoir disparu jeune.

Tous navigueront entre l'Aquitaine et l'Angleterre tout au long de la guerre de Cent Ans. Présents lors de la Bataille de Crécy en 1346, les chevaliers Jean (père), Olivier (fils aîné), Bernard (cadet) et leur cousin Menaut II de Brocas seront tous au service du roi d'Angleterre. Ils combattront également tous à la Bataille de Poitiers où Sir Bernard de Brocas participa à la capture du roi de France Jean II le Bon[17]. Sir Bernard Brocas (en) sera présent en 1367 lors de la Bataille de Nájera en Espagne.

Cette branche de Brocas de Beaurepaire donnera à l'Angleterre des Maîtres de la Cavalerie du roi ; des Connétables forestiers de Windsor ; des Connétable des châteaux, des geôles et des parcs du roi ; un Capitaine de Calais ; un Contrôleur de Calais ; un Connétable d’Aquitaine ; un Contrôleur du connétable de Bordeaux ; un connétable de Bordeaux ; un Ambassadeur privé du roi d'Angleterre lors des négociations de mariage avec Pierre Ier de Castille[18]. Mais encore un Chambellan de la Reine ; un Écuyer tranchant de la Reine ; un Chambellan de l’Échiquier ; un Notaire des chantiers du roi d'Angleterre ; Un Maîtres des chiens de chasse du roi (Grand Veneur héréditaire du Royaume d'Angleterre).

Armoiries de la Famille Brocas de Beaurepaire dans l'église St James de Bramley, Hampshire (en). Chapelle de Brocas, panneau C.

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Elle posséda des terres près de Windsor, Clewer et du Collège d'Eton, qui furent ensuite vendues au roi pour son Château de Windsor. Brocas Park, près d'Eton, le long de la Tamise, face au Château de Windsor, en est le souvenir toujours actuel. Le Berkshire (première acquisition en Angleterre attestée le 14 juin 1321), le Hampshire et le Surrey sont les principaux lieux de résidence de cette famille[19]. En 1729 Sir Richard Brocas sera Lord-Maire de Londres[20]. Au XVIIIe siècle, elle était une des dix plus anciennes familles nobles du Hampshire. Elle possédera durant trois siècles la charge héréditaire de Master of the Buckhounds, Maître des chiens de Vénerie du roi d'Angleterre (équivalent à Grand veneur de France)[21]. Sir Jean de Brocas et son fils Sir Bernard de Brocas seront également Master of the Horse (équivalent à Grand écuyer de France) entre 1360 et 1388.

À son apogée au XIVe siècle, elle vacille en 1400 par la décapitation à Londres de Sir Bernard de Brocas de Beaurepaire de Roche Court (c. 1354 - 5 février 1400), chevalier (Bernard Brocas (rebel) (en). Il avait participé à la conspiration qui souhaitait restaurer Richard II sur le trône, déposé par Henri IV (roi d'Angleterre). Les différentes branches traverseront, dans les rangs de la noblesse, les péripéties de l'histoire du Royaume-Uni jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Une première branche aînée s'éteindra avec Sir William Brocas de Beaurepaire de Roche Court, mort en 1506. Sa fille Lady Edith Brocas de Beaurepaire (†1577), épousera Sir Ralph Pexall (†c.a 1540). Leur petite fille, Lady Anne Pexall de Beaurepaire de Roche Court (†c.a 1591) épousera son lointain cousin, sir Bernard Brocas de Horton (†1589), de la branche cadette issue de Sir Bernard Brocas d'Alton et de Bradley (†avant 1432), dernier fils de Sir Bernard Brocas de Beaurepaire de Roche Court (†1400).

Tombe de Bernard Brocas de Beaurepaire (†1777) dans la chapelle de Brocas. Église Saint James de Bramley, Hampshire (en).

Cette dernière branche Brocas de Beaurepaire s'éteindra par les mâles légitimes en 1777 avec le décès de Sir Bernard Brocas de Beaurepaire, après 460 ans de présence en Angleterre[22]. Son tombeau se trouve dans la Chapelle de Brocas, en l'église St James' Church, Bramley (en) dans le Hampshire.

La légende des Brocas de Beaurepaire de Roche Court

Toutes les généalogies imprimées des Brocas de Beaurepaire, tant en Angleterre (Visitations et College of Arms), qu'en France, avant Arnaud de Brocas, mort en Écosse en 1314, sont fausses et légendaires. L'implantation des Brocas de Beaurepaire de Roche Court en Angleterre en 1066 est une pure invention. Elle doit être définitivement abandonnée, malgré les publications de nombreux auteurs anglais et français jusqu'à nos jours.
Au XIXe siècle, Montagu Burrows, historien anglais (27 octobre 1819 - 10 juillet 1905)[23], auteur anglais de l'histoire de cette branche "anglo-gasconne" avait déjà dénoncé cette légende et prouvé l'installation de ces derniers en Angleterre au XIVe siècle. Comment une famille de gentilshommes de Gascogne, inconnue en France, peut avoir un gisant dans une chapelle de l’Abbaye de Westminster, aux côtés des rois d’Angleterre ? Comment justifier un tel statut au XVIIe siècle pour les membres de cette famille qui devaient répondre de l’origine de leur noblesse anglaise depuis plus de trois siècles ? Cette famille n’était pas la seule en Angleterre à entretenir la douce idée que ses ancêtres « étaient arrivés avec Guillaume le Conquérant ». Comme le détaille très bien l’auteur de la biographie en anglais de cette famille, l’ensemble des autorités anglaises et françaises ont accepté, publié et recopié à volonté la « Légende des Brocas passé en Angleterre en 1066 avec Guillaume le Conquérant ! » sans jamais broncher[24]. Cette légende a été rajouté tardivement, au milieu du XVIIIe siècle, lors d'une restauration, au-dessus du gisant de sir Bernard Brocas à Westminster. Il n’y a aucune trace, dans aucun registre, tant anglais que français, d’un Brocas en Angleterre durant la conquête de l'Angleterre, ni durant deux cent cinquante ans après la « Conquête de Guillaume en 1066 ».
En revanche, leurs Manoir, notamment celui de Beaurepaire, à Sherborne-St John dans le Hampshire, détenus à partir du XIVe siècle, furent jadis la propriété de Normands[25] et de Poitevins[26] arrivés avec Guillaume le Conquérant en 1066. Il en sera de même pour les familles qui contractèrent des alliances avec les Brocas à cette même époque ; ces dernières descendaient de compagnons de Guillaume le Conquérant. En conclusion, cette légende est bien le raccourcie de faits en partie réels mais inexacts. En l’absence d’archives et de documents au XVIIe siècle, la « Geste ou Légende de Brocas » était certainement la plus efficace des façons de transmettre une histoire orale, même approximative, de génération en génération.

Armoiries

Écartelé au 1 et 4 de sable au léopard lionné d'or (Brocas) ; au 2 et 3, de sable à deux léopards d'argent, posés l'un sur l'autre (blason de Marie des Roches, famille de Pierre des Roches et Guillaume des Roches, en Poitou et en Angleterre, épouse de Bernard de Brocas[27].
Cimier : Une tête de Maure décapitée de profil, surmontée d’une couronne à l’antique d’or[28].

Principaux domaines en Angleterre

  • Manoir de Clewer-Brocas près de Windsor. C'est le premier manoir de la famille en Angleterre. Il sera vendu par Sir William Brocas en 1499 à Sir Reginald Bray (en).
  • Manoir de Beaurepaire, Hampshire (en), à Sherborne St John, Hampshire[29]. Acquis en 1353 par Maître Bernard de Brocas (†1368), Clerc du roi d'Angleterre et son frère aîné Jean de Brocas (c.a 1298-1365), chevalier[30].
  • Manoir de Roche Court dans le Hampshire (comté), Normandie[31]. Il rentre dans la famille de Brocas par le mariage entre Lady Marie des Roches et Sir Bernard de Brocas de Beaurepaire, chevalier. Marie des Roches est la fille de Sir Jean des Roches, jeune veuve de Sir Jean de Borhunte. Elle est la descendante de Pierre des Roches. Ce manoir quittera la famille de Brocas de Beaurepaire trois siècles plus tard par le mariage de Lady Jane Brocas de Beaurepaire de Roche Court (née en 1641) qui le transmettra à son époux Sir William Gardiner, 1er Baronnet de Roche Court de Jure uxoris en 1641.
  • Manoir de chasse de Little Weldon, attaché à la charge héréditaire de Master of the royal Buck-Hounds (Grand Veneur de l'équipage de Vénerie du roi d'Angleterre)[32]. Manoir et charge héréditaire de la Maison du roi possédés par la famille de Brocas de Beaurepaire après 1360 et vendu en 1633. La famille de Brocas de Beaurepaire fait partie intégrante de l'histoire de la vénerie en Angleterre du XIVe siècle au XVIIe siècle.

Guerre de Cent Ans

Tenant compte des dates, entre 1337 et 1453, pendant lesquelles a eu lieu la Guerre de Cent Ans, on peut comprendre les liens des premiers membres de cette famille de Brocas, d’origine landaise, avec les Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d'Aquitaine. La majorité des informations sont attestées dans les Rôles Gascons et aux National Archives de Londres (Public Record Office).

Rôles militaires et diplomatiques

Sir Jean de Brocas-Clewer (†15 janvier 1365) :

Pour Sir Bernard Ier de Brocas de Beaurepaire, chevalier (†1395) :

  • Le -1378, par lettres données à Westminster, le roi Richard II d'Angleterre nomme capitaine du Château de Calais (Citadelle de Calais), Sir Bernard Ier de Brocas de Beaurepaire, la plus haute fonction que l'on pouvait occuper en dehors de l'Angleterre et de l'Aquitaine à cette époque.
  • Le , Sir Bernard de Brocas (Bernard Ier de Brocas de Beaurepaire, chevalier), en compagnie des chefs de la force militaire anglaise, Hugues de Calveley, Sir John Montagu, Guichard d'Angle, comte de Huntingdon, et Sir Hugh de Segrave (Hugh Segrave (en)), supervisent le rassemblement des troupes. Il est invité à faire Montre (militaire) d’armes, d'hommes et d’archers.
  • Le , Sir Bernard de Brocas reçoit l’autorisation de traiter avec les commissaires du même comte de Flandres.
  • Le , Sir Bernard de Brocas reçoit pouvoir du Roi d’Angleterre, de traiter la continuation de l’alliance établie entre le roi Édouard, déjà mort, et Louis, comte de Flandre (Comté de Flandres).
  • Le , (toujours sir Bernard de Brocas) de Beaurepaire fut chargé de régler la rançon de Walerand, comte de Saint Pol.
  • Le -1384, par lettres royales données à Eltham, sir Bernard de Brocas de Beaurepaire fut nommé gouverneur du château de Sangatte, territoire aux mains des Anglais par le Traité de Brétigny.

Faveurs reçues des rois d’Angleterre

  • Le , par lettres à Notyngham (Nottingham), Jean de Brocas (c.a. 1298-1365), reçoit du roi Édouard II, la concession de la maison de la Brissonnerie (Bresonoria) en Saintonge près de Saintes.
  • Le , par lettres à Westminster, sir Jean de Brocas († 1352 s.p), chevalier, fils aîné du premier lit de sir Jean de Brocas (†1365), chevalier, reçoit du roi Édouard II d'Angleterre, la concession des terres et redevances à Bourg (Gironde) et en Bordelais (pays) (anciennes propriétés de Roger de Gavarret (Gabarret) et d’autres rebels du duché)[35].
  • Le , par lettres à Westminster, sir Jean de Brocas, (†1365), en tant que chevalier, obtint, du roi d'Angleterre Édouard III, sauvegarde et protection pour passer en Angleterre sur les vaisseaux anglais.
  • Le , par lettres à Westminster, sir Jean de Brocas (†1365), fut alloué, par Thomas, connétable d’Angleterre, fils du roi, gouverneur de la Grande-Bretagne, duc de Glocester et compte de Buckinham, une somme annuelle de quarante marcs.
  • En 1355 et 1356, par lettres de sauvegarde, sir Bernard de Brocas de Beaurepaire, est porté sur deux listes des chevaliers qui devaient partir pour les pays d’outremer. En 1361, il obtint une nouvelle sauvegarde pour aller en Normandie.
  • Le -1405, par lettres données à Westminster, sir Jean de Brocas, écuyer, (mort célibataire, sans postérité), fils d'un second lit de sir Jean de Brocas, (†1365), reçut d'Henri IV, roi d'Angleterre, une gratification annuelle de 10 livres.

Origines en Aquitaine

Les Brocas en Chalosse

La première mention d'un membre de cette famille remonte à Guillaume du Broca [de Brocas] en 1047[36]. Au début du XIIe siècle, entre 1092 et 1106/1107, Guillaume-Amanieu de Brocas "Le Croisé", sa femme Béliarde et leur fils Arnaud Ier de Brocas donnent le quart de la dîme de la villae de Maurans, dans la paroisse de Brocas en Marsan, à l’Abbaye de Saint-Sever[37]. Cette famille est rapidement attestée dans l'Entre-deux-Mers à Duras aux côtés des Bouville, vicomtes de Bézaumes[38]. Puis, à partir de 1163, parmi les jurats nobles de La Réole[39]. La forme de son nom aura de nombreuses variantes au cours des siècles[40].

C'est au début du XIIIe siècle, en 1242, qu'une branche de cette Maison de Brocas, représentée par Guillaume-Arnaud de Brocas et son fils et héritier Arnaud de Brocas sont attestés en Chalosse à Sault-de-Navailles[41]. Ils tiennent pour le compte d'Henri III (roi d'Angleterre) le Château de Sault et son village, dont ils sont bourgeois et magistrats nobles. Cette branche est réputée pro anglais pendant la guerre de Cent Ans. La pétition de 1252 contre Simon V de Montfort, Lieutenant du roi d'Angleterre en Aquitaine, montre que le château ou le village de Sault (ou les deux) étaient, au moment de cette pétition, aux mains de la famille de Brocas qui avait des terres ici, et dont la Maison ou clan (genus eorum) était installée dans cette ville[42]. Cette branche de Brocas était à Sault-de-Navailles depuis au moins l’époque où Richard, comte de Cornouailles, fut Sénéchal en 1225[43]. Expulsés de Sault-de-Navailles et spoliés par le seigneur de Navailles, époux de Marie-Bertrand de Sault, nous les retrouvons dans le voisinage proche à (Orthez)[44] et autour de l'Abbaye de Saint-Sever où cette famille noble possédait de très longue date des Dîme[45]. Cette branche de Gascogne restait étroitement en relation avec la Guyenne au service du roi d'Angleterre car un membre de cette famille, Jean II de Brocas, est attesté en 1277 à Bordeaux au service d'Edouard Ier, dont il était son écuyer (valettus regis)[46].

Au début du XIVe siècle, Guillaume-Arnaud II de Brocas (+1341) et son parent Arnaud de Brocas, valettus regis (+1314 en Ecosse) servent dans l'Armée d'Écosse du roi d'Angleterre pour les Guerres d'indépendance de l'Écosse[47]. Arnaud de Brocas sera tué à la bataille de Bannockburn en Ecosse. Ses enfants (Jean, Bernard, Arnaud), orphelins, seront alors envoyés comme "valettus regis" (Valet de la chambre du roi, écuyer) au service de la Maison du roi à Londres et dans des facultés pour devenir clerc du roi. Cette mort au combat d'Arnaud de Brocas précipitera l'installation de ses enfants orphelins en Angleterre à partir de 1321, sous la protection d'un autre gascon, Olivier de Bordeaux[48].

En France, l'héritier de Guillaume-Arnaud de Brocas (+1341) est son fils aîné Menaud II de Brocas[49]. Ce dernier sera présent à la Bataille de Crécy ainsi qu'à la Bataille de Poitiers comme garde du corps du roi Edouard III[50]. Les Brocas en Aquitaine resterons loyaux à la couronne anglaise, puis rentreront alors au service des comtes de Foix-Béarn, de la Maison d'Albret et de la Couronne de France.

Armoiries

Blason famille de Brocas

De sable (héraldique) au léopard lionné (Lion (héraldique) d'or.
Cimier : Une tête de Maure décapitée de profil, surmontée d’une couronne à l’antique d’or[51].

Fiefs en Aquitaine

La Seigneurie de Brocas, en Marsan, est attestée en possession de cette famille au XIIe siècle[52]. Depuis 1225, cette branche de Brocas, possède le Château de Sault XIIIe siècle et le bourg dont ils sont les magistrats nobles[53]. D'après François Roger de Gaignières, ils sont parents avec Marie-Bertrand, héritière de la seigneurie de Sault (Sault-de-Navailles )[54]. Au XIVe siècle, cette famille est seigneur du Brocas à Montaut (Landes)[55]. Autour de Saint-Sever, différents membres de cette famille sont seigneurs caviers (chevaliers)[56]. Ils tiennent les caveries (maisons nobles dans les Landes avec Droit seigneurial) de Saint Sarrian près de Saint-Sever ainsi que la Caverie de Labarthe à Mugron[57]. Ils tenaient également au XIVe siècles les fiefs de Lux à Bougue, de Couget à Pujo-le-Plan, de Guanzon, de Saint Barbe et de Sanboet à Bretagne-de-Marsan[58]. Une branche, possédera la Caverie de Bouheben à Aubagnan, au moins du XVIe siècle au XVIIIe siècle[59].

Offices en Aquitaine

Office attestés tenus pour la Maison Plantagenêt, roi d'Angleterre, en Aquitaine aux XIIIe siècle et XIVe siècle :

Notes et références

  1. Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010, No 75.
  2. C'est une branche cadette de la famille de Brocas, présente à Sault-de-Navailles dès 1242 attesté par la présence de Guillaume-Arnaud et son fils Arnaud de Brocas, de Sault, dans les Rôles Gascons No 1096, page 145, et No 1860 page 241, Tome premier 1242-1251, par Francisque Michel.
  3. Voir liste des sénéchaux de l'Agenais dans Sénéchaussée de l'Agenais. Son fils, Guillaume de Campagne, est attesté oncle Avenculo de Jean de Brocas lors du règlement de la rançon pour la capture de Pierre-Arnaud de Fytor, seigneur d'Unissa en 1341 (Patent Rolls, 15 Ed. III., dans Foedera. [A.D. 1341 Edouard 3, Foedera Volume 5, page 288 : Conventiones Literae, Littera Testimonialis, de pretio redemptionis soluto. Rex Universis Praesentes litteras inspecturis, Salutem. Supplicavit nobis Petrus Arnaud de Fytor, Dominus de Unissa, quod, cum ipse per, dilectum et fidelem nostrum, Johannem de Brocas, in Villa de Santo Arnaudo, de guerra caput, et prisonâ (per fidem suam de redeundo ad prisonam in Anglia ad certum diem, sibi per praefatum Joihannem assignandum, aut Quadringentos Forenos praedictos Bernardo de Broca Fratri, Olivero de Brocas Filio & Haeredi, & Willielmo de Campaine Avunculo ipsius Johannis solverit, sicu iidem, Bernardus, Oliverus, et Willielmus, coram, dilecto & fideli nostro, Roberto de Burghcher, Cancellario nostro recognoverunt personaliter constituti, Velimus praemissa per Litteras nostras testificari ; Nos, advertentes pium esse Testimonium Veritati perhibere, praemissa omnibus & singulis (quorum interest vel interesse poterit) innotescimus per praesentes . In Cujus &tc… Teste Rege apud Westmonasterium vicesimo die Octobris.]; The Family of Brocas, P.67 et 68 (note 1) par montagu Burrows.
  4. Liste des Lord-maires de Londres
  5. Archives Départementales de Gironde, série G, évêché de Bordeaux, G.10 (registre)... 1628-1630 : Divers pour la chapelle de Bernard Du Brocars ; - Archives Municipales de Bordeaux, Bordeaux vers 1450, description topographique, par Léo Drouyn, 1847 pour Bernard de Brocariis page 334 pour le carrefour Font-Jouyn ... Dominicus Bernardus de Cruce, presbiter, cappellanus cappellanie institute, in ecclesia Sancti Petri, per quondam dominum Bernardum de Brocariis... (Comptes du chapitre de St André).
  6. En 1301, En Arnaud de Brocas est présent à Orthez aux côtés de la vicomtesse de Béarn, Marguerite de Moncade. N’Arnaut de Brocars (Noble Arnaud de Brocas) est alors attesté au nombre des jurats nobles d’Orthez (voir Le Martinet d’Orthez, par Jean-Pierre Barraqué, édition Atlantica, page 155). Avant lui en 1261, sans doute son grand-père, En Bernat de Brocas (noble Bernard de Brocas) est attesté lors d’une transaction pour la vente d’un bois au profit de la ville d’Orthez. Il est témoin de cette transaction avec d’autres témoins nobles (voir Le Martinet d’Orthez, par Jean-Pierre Barraqué, édition Atlantica, Page 154). Puis encore en 1270, toujours à Orthez, En B. de Brocars (noble Bernard de Brocas) apparaît dans une liste de six jurats, tous nobles, dans la Charte des Bouchers d’Orthez (voir Orthez Médiéval par Yves Darrigrand aux éditions Terres et Hommes du Sud). Actes dans les Rôles Gascons : Tome III - N° 4551 (Année 1301) ; Tome IV - N° 423 (Années 1310 – 1311) ; Tome IV - N° 504 (Années 1310–1311) ; Tome IV - N° 835 (Années 1312 – 1313) ; Tome IV - N° 842 (Années 1312–1313) ; Tome IV - N° 881 (Années 1312 – 1313) ; Tome IV - N° 882 (Années 1312–1313) ; Tome IV - N° 1290 (Année 1314 pour Arnaud de Brocas mort en Écosse).
  7. Rôles Gascons : Tome IV - N° 1290 : (Année 1314), pour Olivier de Bordeaux, valet du roi (La branche de cette maison à laquelle appartenait Oliver de Bordeaux, s'était installée à Morlaàs, ancienne capitale du Béarn avant Orthez, à l'époque d'Henri III (roi d'Angleterre) : Sont attestés mort en Écosse au service du roi, Lupo Burgundi de Burdegal (Loup de Bordeaux), Guillelmo de Burdegal (Guillaume de Bordeaux), Odetto de Milseint (Odet de Miossens), Arnaldo de Brocas (Arnaud de Brocas) et Guillelmo Reymon de moneyn (Guillaume-Raymond de Monein) ; Tome IV - N° 1374 (Années 1314-1315) charge au bénéfice des enfants d'Arnaud de Brocas, décédé ; Tome IV - N° 1374 Bis (Années 1314-1315) idem.
  8. Rôles Gascons: C61/42 : 185 - 4e année du règne d'Édouard III 02 août 1330. Concession de la charge de Contrôleur du château de Bordeaux pour Bernat de Brocas frère de Johan de Brocas, valet du roi. voir : https://www.gasconrolls.org/fr/
  9. Rôles Gascons Tome IV - N° 1374 (Années 1314 - 1315) : « Comme Arnald de Brokays [Arnaud de Brocas] a succombé en notre service quelque part en Ecosse, laissant plusieurs enfants pour lesquels les besoins n’ont pas encore été satisfaits, Nous, souffrant religieusement pour leur terre et voulant faire montre d’une faveur spéciale dans cette affaire, leur accordons l’Office des Registres de notre Cour de Justice d’Agen, couvrant des deux rives de la Garonne, tel est notre bon plaisir, pour subvenir à leur besoins, afin que leurs parents et amis puissent nommer une personne apte et suffisante pour remplir ledit mandat »
  10. Sir Bernard de Brocas de Beaurepaire (†1395) trouve dans la dot de sa seconde épouse, Marie des Roches, le titre héréditaire de Maître de la meute de vénerie des chiens buckhounds (Vénerie au Daim) du roi d’Angleterre : « Master of the royal Buckhounds » avec un manoir de chasse nommé « Little Weldon », près de Rockingham, attaché à cet Office héréditaire. Cette Office restera dans la famille de Brocas entre 1368 et 1506, date de l’extinction de cette branche de Brocas de Beaurepaire par les mâles. Cet Office, passa des deux héritières de la branche aînée de Brocas, Lady Anne et Lady Edith Brocas à leurs époux, Sir Georges Warham et Sir Ralph Pexall, dont le Gisant de ce dernier est dans l’Abbaye de Westminster à côté de celui de Sir Bernard de Brocas dans la chapelle St Edmund. Par une alliance entre l’héritière de la famille Pexall et un Brocas de la branche cadette issue du dernier fils de Sir Bernard II de Brocas de Beaurepaire (†1400), l’Office sera à nouveau entre les mains de la famille de Brocas. Sir Brocas-Pexall de Beaurepaire (mort en 1630) puis son héritier Sir Thomas Brocas de Beaurepaire (mort en 1653) seront les derniers à tenir cet Office de la Maison du roi. En 1633, Sir Thomas Brocas de Beaurepaire vend l’Office et le manoir à Sir Lewis Watson, Lord Rockingham (Château de Rockingham) . L'Office héréditaire était une Serjeanty (en) attachée au manoir de chasse de Little Weldon. Les chiens Buckhounds de vénerie étaient une race de chiens pour chasser le petit cerf ou le daim dans l’équipage du roi d’Angleterre. Les chiens Staghounds étaient préférés pour les grands cerfs. Au total, cette famille de Gascons tiendront 267 ans cette charge héréditaire de la Maison du roi. Ils sont incontournables dans l'histoire de la vénerie en Angleterre (The Family of Brocas of Beaurepaire and Roche Court, Montagu Burrows, London 1886, Livre V Histoires Parallèles, chapitre Ier : The Mastership of the royal Buckhounds).
  11. Le 18 février 1363, Bernard de Brocas de Beaurepaire, connétable d’Aquitaine, reçoit une commission d’Edouard III, roi d’Angleterre, pour prendre possession en son nom de toutes les terres possédées par le duc d’Orléans en Poitou et Saintonge ; savoir les châteaux de Melles, Civray, Chisek, la chatellenie de Villeneuve, le château de La Roche-sur-Yon et celui de Dun-le-roi ; voir Inventaire sommaire des Archives Départementales du Lot, Série F (Pages 1 à 86, généralités et matériaux pour la rédaction des chroniques de froissart). N° F 39, p. 33 : Brocas (Bernard de) reçoit un ordre du roi d’Angleterre, 1363-1382. Archives départementales de Montpellier. « Commission donnée par Edouard III, roi d’Angleterre à […] Bernard de Brocas, son connétable en sa seigneurie d’Aquitaine… », le 18-02-1363.
  12. Vidimus des privilèges de Bourg (Bourg-sur-Gironde) en date du 24 mai 1357 : Universis presentes literas inspecturis, Bernardus de Brocariis, custos et executor sigilli et contra sigilli den date du domini nostri, Dei gratia, Anglie et Ffrancie regis quibus utitur in Burdegalesio [Bordeaux] ad contractus salutem et presentibus dare fidem... Idem pour un acte de 1358.
  13. Voir Rôles Gascons entre 1330 et 1357 ; voir Archives Départementales Gironde, tome 55 ; N°XXII, p. 26. Acte tiré du Public Record Office, E. 101-106, I ; voir Archives Départementales Gironde, tome 13 ; N°XX, p.48 ; voir Archives Départementales Gironde, tome 31 ; N°XIII, p. 242 ; voir Inventaire sommaire des archives des Basses Pyrénées, Série E, n°34 entre 1324 et 1372. – voir également The Familily of Brocas of Beaurepaire, Livre II chap. Ier, Montagu Burrows, 1886. - Voir Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, 1999 N° LIII Aunis, Saintonge et Angoumois sous la domination anglaise 1360 – 1372 : p. 235 maître Bernard de Brocas, clerc du roi d’Angleterre, p. 107 compte de la sénéchaussée de Saintonge 06 décembre 1361 au 19 juillet 1362 ; commissaire royal pages 157, 158, 162, 168, 170, 178, 182, 229-230.
  14. Arnaud-Raymond de Brocas était le fils cadet attesté de Menaud Ier de Brocas (Rôles Gascons Tome IV - N° 1583. Années 1315 – 1316).
  15. Rôles Gascons C61/33 : 244 [02-Août-1320]).
  16. Montagu Burrows The Familiy of Brocas, p.55
  17. The Family of Brocas, Livre II, chapitre II, p.87, Montagu Burrows, Londres 1886.
  18. Accompagné de Guillaume de Pommiers (Château de Pommiers (Vérac)) et Château de Pommiers (Saint-Félix-de-Foncaude), Feodera par Thomas Rymer, Londres 1704-1716 en 20 volumes.
  19. Livre VI "The Brocas Deeds" Actes notariés des Brocas, pages 277 à 470, The Family of Brocas of Beaurepaire & Roche Court, Londres 1886 par Montagu Burrows.
  20. List of Lord mayors of London, Wikidepia en anglais
  21. The Queen's Hounds & Stag-Hunting Recollections, par Lord Ribblesdale, introduction d'Edward Burrows sur The Hereditary of the Mastership, 1897 édité par Longmans, Green & Co.
  22. Son fils illégitime, Bernard Austin, assume en 1794, par une autorisation royale, le nom de Brocas et meurt en 1809. Son fils aîné, sir Bernard II Austin-Brocas de Beaurepaire meurt en 1839. sir Bernard III Austin-Brocas de Beaurepaire, fils aîné du précédent meurt en 1861 et laisse une fille nommée Blanche qui vendra le manoir de Beaurepaire.
  23. The Family of Brocas of Beaurepaire and Roche Court, Montagu Burrows, London 1886, Livre I, Chapitre II "The Brocases of Legend"
  24. L’épitaphe de la tombe du Comte de Brocas de La Nauze (Famille de Brocas de Lanauze) est la preuve vivante que cette légende est tenace. Ne parlons pas des généalogies qui se basent sur cette légende...
  25. Principalement Hugues de Port (Port-en-Bessin-Huppain), qui détenait plus de cinquante-quatre manoirs en Angleterre, dont celui de Beaurepaire, Hampshire (en). il accompagna Guillaume, duc de Normandie dans la conquête de l'Angleterre. Ce manoir passa ensuite à la famille de Saint John puis à la famille Peeche et enfin aux Brocas.
  26. Catherine de Brocas de Beaurepaire était l'épouse de Thomas de La Mare (mort en 1405). La famille de La Mare était alliée à la famille Achard, originaire du Poitou, propriétaires du Manoir d'Aldermaston Court (en) en Angleterre.
  27. The Family of Brocas, Montagu Burrows, Londres 1886. Histoire généalogique, historique et héraldique de la Famille de Brocas en Aquitaine et Angleterre. Généalogie de Marie des Roches et blasonnement des armoiries des Roches.
  28. Sceau de Bernard de Brocas en 1361 reproduit dans : The Family of Brocas of Beaurepaire & Roche Court, London 1886, Montagu Burrows. Cimier de la Maison de Brocas ; relate l'acte chevaleresque d'un Brocas, d'avoir décapité un fils d'Ali Ben Yusuf (le "Miramolin", roi du Maroc), lors de la Bataille de Cutanda en 1120 pendant la Reconquista (voir Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées, par Pierre Tucco-Chala, 1994) et non durant la bataille de Nájera de 1367, comme le répète la légende anglaise.
  29. En 1353, propriété de la famille Peeche de Beaurepaire, dont un membre était Sénéchal de Gascogne, Gilbert Peche. Généalogie de cette famille dans The Family of Brocas of Beaurepaire & Roche Court, par M. Burrows, 1886, page 361. À l'origine, ce manoir était détenu par Hugues de Port (seigneur de Port-en-Bessin), compagnon de Guillaume le Conquérant en 1066. Beaurepaire, aux mains des Brocas, passa par mariage aux mains de la famille Pexall, par une alliance entre Lady Edith Brocas de Beaurepaire & Roche Court (morte en 1517) et Sir Ralph Pexall (mort en 1540 dont le gisant est dans l'abbaye de Westminster). Ce manoir retournera dans la famille de Brocas par une alliance entre Lady Anne Pexall de Beaurepaire de Roche Court (morte en 1591) et son lointain cousin, Sir Bernard V Brocas de Horton de Buckingham (mort en 1589). Cette branche cadette de Brocas de Beaurepaire conserva Beaurepaire jusqu'en 1777, date de son extinction.
  30. . Vendu en 1873 par la famille Austin-Brocas. Descendance illégitime de Sir Bernard Brocas de Beaurepaire (+ 1777), dernier descendant mâle. Blason de sir Bernard Austin-Brocas : Sable au léopard lionné d'or, à la bordure ondulée d'argent, autorisé en 1822, éteinte par les mâles.
  31. Nobiliaire de Normandie, par Gabriel O'Gilvy 1864. Article famille de Brocas, noblesse de Normandie page 282 Volume 1.
  32. Equivalent en France à Grand veneur de France.
  33. . En 1347, la mariée de la Maison Plantagenêt est embarquée en splendide équipage pour être unie à Don Pedro de Castille (Pierre Ier de Castille). En 1348, la fiancée à 14 ans. Elle débarque à Bordeaux, mais contracte la Peste noire et meurt. On peut finalement l’estimée heureuse, car son futur époux assassina sa femme Blanche de Bourbon (1339-1361), pour vivre avec sa maîtresse d'origine juive.
  34. Exch. Wardrobe Accts. 22 & 23 Ed. III.
  35. Rôles Gascons : C61/61 : 13 [20-04-1349], ces terres et rentes étaient situées à Bourg (Gironde) et en Bordelais (pays) furent données en premier par le Sénéchal de Gascogne à Amanieu de Pommiers, mais le roi ordonna de les attribuées à Jean de Brocas d'Estroper († 1352 s.p), fils de Jean de Brocas.
  36. Attesté en 1047 (le 11 des nones de novembre) , aux côtés de Géraud de Bordes et Jean de Laget dans la Charte d’une donation de la moitié de la dîme de la métairie d’Auloue par Pierre de Polignac en faveur du recteur de l’église Saint André de Pouy-Petit, au diocèse d’Auch, dans le Gers. Guillaume du Broca [Brocas], est témoin aux côtés de Pierre de Polignac ; Revue de Gascogne, bulletin de la société historique de Gascogne, volume 11 du 1er janvier 1870. Art. Bordes, page 559.
  37. Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 (acte daté entre 1092 et 1106/1107) ; il est précisé aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de Béarn Centulle qui a participé à la Première croisade ». Le prénom de Guillaume-Amanieu est principalement connu aux XIe et XIIe siècles dans la famille des premiers seigneurs de Benauges (voir - Benauges. À la découverte de l’Entre-deux-mers, par l’A.S.P.E.C.T. Essai historique 1999. Voir articles : Guillaume-Amanieu de Benauges, un grand seigneur justicier du Bordelais à la fin du XIe siècle, Frédéric Boutoulle, p. 45-53 ; Vicomtes de Bezaumes et Benauges, Michel Smaniotto, p. 55-60 ; Les premiers seigneurs de Benauges, vicomtes de Bezaumes XIe et XIIe siècles, Michel Smaniotto, p. 61-63).
  38. En 1126, Helias du Broca [Elie de Brocas], apparaît dans un Cartulaire concernant l’achat du Prieuré Saint Airard de Duras. Ce cartulaire « fait état de l’entrée dans la vie monacale de Gérard des Lèves (« Geraldum de Les Lubies »), qui fait don de tout ce qu’il possède au prieuré de La Réole. En échange, le nouveau religieux reçoit le prieuré de St-Eyrard (Airard), où il résidera avec un autre moine (« prioratum Sancti-Heirardi ei donavimus, ita tamen ut monachum unum in eadem ecclesia secum habeat, quem honorificice teneat, qui res prioratus post eum fideliter conservet et custodiat »). On apprend également que ce petit prieuré ne compte que deux moines résidents, le prieur et un autre frère. Mais un dernier élément apparaît parmi la liste des témoins de cet acte. En effet, la première personne qui appose son seing n’est autre que « B. de Buvila », or le patronyme « Bouville » appartient à la famille (…) du vicomte de Bezaumes, fondateur de Duras » (voir : La fondation d'un Castelnau en Agenais au XIIe siècle : Duras, par Jacques Clemens, 1980 Presses Universitaires du Midi). Les témoins de ce cartulaire sont dans l’ordre : B. de Buvila (B. de Bouville), R. Forment, Helias Broca (Elie de Brocas), R. Garcie. Une note indique que le prieur de La Réole était alors Airard, entre 1121 et 1150 (voir : Histoire de Duras, maîtrise de Frédéric Vincent). Pour Hélias Broca [Brocas], voir Archives Historiques de la Gironde, Tome 5 N°CXVIII, pages 166, cartulaire, f°32.
  39. En 1163, « En Johanni Broca (noble, seigneur Jean de Brocas) » apparait dans une sentence du roi Henri d’Angleterre en faveur du prieur de l’Abbaye Prieuré de La Réole. Puis quelques années plus tard, sans doute le même personnage est trouvé avec son fils. En 1198, « En Johannes Broca » (noble seigneur Jean de Brocas), est connu dans un cartulaire lors de l’inféodation d’une maison par le prieur du monastère de La Réole. Il est le premier signataire avec son fils R. (Raimond sans doute) après le roi d’Angleterre sur les quatorze témoins de cet acte. Ce cartulaire est d’autant plus intéressant qu’il indique une filiation certaine : « En Johannes Broca et R. filius ejus ». Ce fils nommé par la voyelle de son prénom est sans doute Raimond (voir - Archives Historiques de la Gironde, Tome 5 N°CXXVII, pages 161-162, cartulaire, f°38, verso ; voir - Archives Historiques de la Gironde, Tome 5 page 184 et 185, Cartulaire, N° CLIII folio 54 verso). En 1198, En'Raimond Broca (noble Raimond de Brocas), attesté fils de « En Jean de Brocas » en 1198, cité en 1163. En Raimond de Brocas est témoin à La Réole le 07 février 1200/1201 dans une transaction : « d’En Ramon Broqua (noble Raymond de Brocas) » fait partie des huit jurats nobles de La Réole lors d’un accord passé entre la ville de La Réole et le seigneur de Castets-en-Dorthe, près de Langon, voir - Historiques de la Gironde, Tome 2, pages 263 et 264, article 43, N° CXCVII.
  40. La forme du nom au XIe et XIIe siècle était « Brocars ou Brocares » en latin « Brocariis ». Le « r » ou le « rs » en fin de syllabe a disparu dans de nombreux cas au cours du temps. Le redoublement de la voyelle « a » permettait de compenser la perte d’une ou plusieurs lettres perdues d’où : Brocaàs ou Brocàà pour Brocars ou Brocas. Comme on peut le constater dans les textes du XIIIe siècle, le « s » était écrit « ts ou tz » : Brocats ou Brocatz, parfois Broquart(s/z), rarement Brocax (la terminaison en tz ou x = s). Devant le «s » du pluriel, le « r » ne s’écrivait déjà plus au XIVe siècle, mais la voyelle précédente était souvent doublée : Brocars s’écrivait alors Brocaas ou Brocàà, l’accent faisait office d’indication de la perte d’une lettre également. Aux XVIe et XVIIIe siècles, une branche de cette famille est connue avec la forme « de Broca(s) ou de Broqua » et « de Brocàà » à Castaignos-Souslens pour « de Brocas », puis Dubroca ou du Broca. La forme plus rare « cq » a donné une variante rare aujourd'hui disparue : Brocqua(s). Cette dernière forme donnera elle aussi à partir du XVIIe et XVIIIe siècle l'écriture : Broqua(s), Brocqua(s) pour Brocas. Une variante très rare est trouvée : Brocha qu’il faut prononcer Bro[k]a. En France, assez tardivement, un fait étonnant, sera la déformation de la forme originelle du nom « de Brocas » en « Dubroca(s) ou Dubroqua(s) (du Broca) » au début du XVIIIe siècle. En Angleterre, le « de » a disparu vers 1400 et le nom s’est alors transmis sous la forme « Brocas » sans particule, mais avec « Sir » et « Lady » devant le prénom comme marque distinctive de noblesse. Voir Le Nom de Famille en Béarn et ses origines par Régis Le Saulnier de Saint-Jouan, Tome I et II.
  41. Rôles Gascons pour l'année 1242 No 1096 p. 145 et pour l'année 1243 No 1861 p. 241, Tome Premier par Francisque Michel, Paris 1885
  42. Simon de Montfort 120?-1265, par Charles Bémont, 1884.
  43. The Family of Brocas of Beaurepaire & Roche Court, Montagu Burrows Londres 1886, Livre Ier, chap. 5 p. 37.
  44. Le Martinet d’Orthez, par Jean-Pierre Barraqué, édition Atlantica, Page 154 : En 1261, lors d’une transaction pour la vente d’un bois au profit de la ville d’Orthez, En’Bernat de Brocas (noble Bernard de Brocas) est témoin de cette transaction avec d’autres témoins tous nobles ; en 1270 à Orthez, En’B. de Brocars apparait dans une liste de six jurats, tous nobles de race (Gentiu Gentilhomme, portant la particule «EN» devant le prénom) et témoins dans la Charte des Bouchers d’Orthez (Orthez Médiéval par Yves Darrigrand aux éditions Terres et Hommes du Sud, préface de Pierre Tucoo-Chala, page 154) ; et en 1301, La vicomtesse Marguerite échange avec Orthez, les droits des fours contre les bois de Laqui. N’Arnaut de Brocars (Noble Arnaud de Brocas) est nommés parmi les jurats nobles d’Orthez car tous portant la particule "En", de la noblesse de race (Orthez Médiéval par Yves Darrigrand aux éditions Terres et Hommes du Sud, préface de Pierre Tucoo-Chala), page 155.
  45. Hist. Mon. St. Severi Vol. II. Page 207. Voir Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 : Traduction Charte N° 130 : 1268 juillet, La Communauté de Saint Sever achète à Arnaud-Guilhem de Grabassat la dîme de St Pierre de Mazères pour 450 sous de Morlans. Dans le texte Na Guiraut de Brocas (noble Guiraude de Brocas) est l’épouse défunte d’En Arnaud-Guilhem de Grabassat, chevalier (cavier) et la propriétaire de cette dîme. Les Brocas détenaient cette dîme de date très ancienne (voir note 1140).
  46. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours..., Bréquigny, tome LXIV : lettre du connétable de Bordeaux au roi Edouard Ier du 30 septembre 1277 remise à Jean de Brocas, valettus regis du roi. Jean de Brocas participa à la Neuvième croisade aux côtés du roi Édouard Ier.
  47. Parmi les Accounts, comptes de l’armée du roi d’Angleterre, malheureusement non datés, sont mentionnés cinquante gentilshommes gascons qui retournaient en Aquitaine. Le nom de Guillaume-Arnaud de Brocas se trouve parmi douze autres gentilshommes de retour d’Écosse qui s’arrêtèrent en Angleterre pour recevoir leur solde. Son nom ne figure plus sur une autre liste de douze noms de ceux qui voulaient à nouveau servir dans l’« Armée d’Écosse » du roi d’Angleterre.
  48. Olivier de Bordeaux, était Valettus regis et un ancien officier de la Maison du roi d'Angleterre. Il sera connétable du Château de Windsor de 1319 à 1325 et propriétaire du manoir du « Vieux Windsor » et du domaine de « Foli-John ». Parent des Brocas, il sera le parrain du premier fils cadet de Sir Jean de Brocas-Clewer, Sir Olivier de Brocas (†1363), chevalier.
  49. Le prénom "Menaud" (Menaut, Menald, Menaldus) est une contraction des prénoms "Raimond-Arnaud". Pour Menaud II de Brocas, voir : National Archives, Londres Kew : Menald de Brocas, pour les chevaux du roi ; Voir : Crecy and Calais dans le Public Records, Londres 1898, .p. 70 Household (Maison du roi)... Menald Brocas, King's sergeant-at-arms, 28th August. – voir aussi : Calandar of the fine rolls dans le Public Record Office, vol. V, Page 108 (1er décembre 1338 dans le port de Londres, Menald Brocas touche 4 sacs ; page 120 (Dans le port de Londres, le 04 février 1339, John Brocas touche 20 sacs et Menald Brocas touche 20 sacs) ; Voir : Les chevaux de guerre vascons et gascons « … Menaut de Brocas, un Gascon landais originaire de Sault (aujourd’hui Sault-de-Navailles), fut le « gardien des grands chevaux du roi » d’Angleterre de 1341 à 1344. Par la suite, son parent Johan de Brocas [Jean de Brocas (†1365)] occupa plusieurs fonctions dans les écuries du roi d’Angleterre Édouard III des années 1330 aux années 1350… », par Guilhem Pepin, docteur en histoire de l’Université d’Oxford ; Voir : Inventaire sommaire des archives départementale de la Gironde, archives ecclésiastiques série H à Brocars : H 353 : Droits dans les Graves de Bordeaux de 1404 à 1616 ; Rôles Gascons entre 1341 et 1352 : C61/55 : 90, C61/63 : 23, C61/63 : 24, C61/63 : 44, C61/63 : 45, C61/63 : 49, C61/64 : 68.
  50. King’s Sergeant-at-arms (en)
  51. Attesté en 1361 sur un sceau de Bernard de Brocas de Beaurepaire, chevalier (†1395). Son père, Jean de Brocas (†1365) le portait également. C'était déjà le cimier de cette famille en Aquitaine de longue date. Ce cimier relate l’épopée familiale des Brocas, d’avoir « décapité au combat le roi du Maroc lors des Croisades » ; mais plus certainement durant la Reconquista en 1120 lors de la Bataille de Cutanda. Cette célèbre bataille tourna au triomphe des armées catholiques qui écrasèrent les musulmans. Au cours de cette bataille, le Caïd d’Alméria, mais aussi un des fils du Miramolin (roi du Maroc), auraient trouvé la mort dans ce combat. Ce fait d'armes est devenu le cimier de cette nombreuse famille. - Voir Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées (pages 114 à 116), par Pierre Tucco-Chala. - Voir Frédéric Boutoulle. Échos de la Reconquista en Gascogne bordelaise (1079-milieu du XIIe siècle) ; Revue de Pau et du Béarn, 2007, p. 33-47. <hal-01646972>
  52. Guillaume du Broca [Guillaume de Brocas] est attesté en 1047 aux côtés de Géraud de Bordes dans une Charte de donation d'une dîme en faveur du recteur de l’église Saint André de Pouy-Petit, au diocèse d’Auch, dans le Gers (Revue de Gascogne, Bulletin de la société historique de Gascogne, volume 11 du 1er janvier 1870. Art. Bordes, page 559). Puis, Guillaume-Amanieu "le Croisé", son épouse Béliarde et leur fils Arnaud, seigneurs de Brocas, donnent le quart de la dîme de Maurans (paroisse de Brocas) à l'abbaye de Saint Sever entre 1092 et 1105/1107. Guillaume-Amanieu sera présent aux côtés de Gaston, vicomte de Béarn lors de la première croisade (voir Historiae Monasterii S. Severi, par Don Du Buisson, édition de 1876. Voir notes n°379 et n°669 dans Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010).
  53. Simon de Montfort, pages 297 et 300 Querele de Saltu, Charles Bémont, 1884.
  54. Elle épousera en premières noces Pierre III de Bordeaux puis en secondes noces, Garcie-Arnaud, seigneur de Navailles vers 1250.
  55. Menaut Ier de Brocas (Raimond-Arnaud Ier de Brocas) est attesté dominus de Brocas, branche dite de Sault, seigneur de Brocas. Les auteurs des Rôles Gascons placent ce Brocas à Montaut (voir Rôles Gascons, Tome IV, tables page 599 et N° 348 ; 583). Il est attesté par une pétition au conseil du roi d’Angleterre en 1298, reprise à son compte par son fils aîné Guillaume-Arnaud II de Brocas, de Sault en 1299. Menaud Ier de Brocas est mort après le 20 mars 1298 et fin 1299. Voir Pétitions N° SC 8/166/8292 National Archives Kew, de c.1299 qui atteste que Menald de Brocas, est seigneur de Brocas, dominus de Brocas. Il est attesté père de Guillaume-Arnaud II de Brocas, seigneur de Brocas et bourgeois de Sault, auteur de cette pétition, qui réclame l’argent que le roi doit à sa famille pour avoir rendu le château et la ville de Sault (Sault-de-Navailles) à la couronne anglaise. Voir également : Rôles Gascons : Tome IV - N° 348 (1309 – 1310) : article sur Guillaume-Arnaud II de Brocas, fils et héritier de Menaud, seigneur de Brocas et Tome IV - N° 1583 (1315 – 1316) : article sur Arnaud de Brocas (Arnaud-Raymond, écuyer du roi, Vallettus regis), serjantia generali, fils de Menaud de Brocas de Sault et frère d'En Guillaume-Arnaud de Brocas. L'épouse de Menaut Ier de Brocas est une demoiselle de Cescau, sœur attestée de Johanet de Cescau. Elle est attestée assassinée avec un fils et sa fille avant avril 1305 (Rôles Gascons, Tome III - N° 4785. Année 1305).
  56. Un seigneur Cavier est un chevalier adoubé servant à cheval dans l’ost tenant une juridiction. Il possède une caverie. Un chevalier en Gascogne armat et a cavag, est un caver, seigneur juridictionnel dans l'espace de sa caverie (maison noble), tenu au service militaire à cheval. Abbayes laïques et domenjadures : l’habitat aristocratique en haut Béarn, par Anne Berdoy, dans Archéologie du Midi Médiéval.
  57. Historiae Monasterii S. Severi, Volume 1 par don Du Buisson, p.328 : 1366, Hommage féodal d'En Guillaume-Arnaud [III] de Brocas « per la terre, caverie et gentillesse de Saint Sarrian (St Adrien) et de La Barthe », Mugron. Le seigneur de la Militia de Labarthe était destiné à la garde du château royal de St Sever (Archives Société de Borda, Dax).
  58. Rôles Gascons, C61/53:174 [02-07-1341] pour la 15e année du règne d'Édouard III en Angleterre.
  59. Armorial des Landes, Cabannes Baron de Cauna, Tome I, p. 22 Rôle des gentilshommes convoqués au Ban de la noblesse Sénéchaussée de Saint Sever l'an 1702... Dubroca (du Broca ou de Brocas) seigneur de la caverie de Bouheben (pauvre) ; ce dernier reçu quand même Louis XIII à Bouheben. Voir également Maisons nobles et maisons titrées des Landes collections Abbé Foix, Archives départementales des Landes.
  60. Rôles Gascons, Tome Premier, pour l'année 1242 No 1096 p. 145 et pour l'année 1243 No 1861 p. 241, par Francisque Michel, Paris 1885. Voir aussi Simon de Montfort, sa vie (120 ?-1265), page 297 Additional Charters « Querele de Saltu » N° 3299 ; British Museum. N° XV et page 300 N°XVI « Querele de Saltu », Archives Nationales J.1031, N°5, par Charles Bémont, 1884.
  61. Maître Bernard de Brocas, de 1331 à 1334 et plus tard la charge de Maître et clerc du roi (1328-1335).
  62. Bibliothèque Nationale, Collection Doat, Volume 184, f° 166, « Maître Guilhem de Brocats [Guillaume de Brocas] ». Il est présent et nommé parmi ceux de Rions ; il est probablement le Notaire Royal « Guillaume de Brocas » qui exerçait à Bordeaux entre 1298 et 1320. Sa signature a été relevé sur l’expédition d’une reconnaissance féodale consentie le 03 mars 1310 (Archives Historiques de la Gironde, Tome 30, « Seings des Notaires, signature N°3).
  63. Rôles Gascons : C61/75 : 119 [11-12-1362] Rôle gascon pour la 36e année du règne d'Édouard III 11 décembre 1362. Maître Bernard de Brocas, clerc du roi, faisant fonction en lieu et place du connétable Guillaume de Farley, décédé en 1362.
  64. Inventaire sommaire des Archives Départementales du Lot, Série F (Pages 1 à 86, généralités et matériaux pour la rédaction des chroniques de froissart). N° F 39, p. 33 : Brocas (Bernard de) reçoit un ordre du roi d’Angleterre, 1363-1382. Bernard de Brocas, connétable de la seigneurie d’Aquitaine, reçoit une commission d’Edouard III, roi d’Angleterre, pour prendre possession en son nom de toutes les terres possédées par le duc d’Orléans en Poitou et Saintonge : les châteaux de Melles, Civray, Chisek, la chatellenie de Villeneuve, le chatel de La Roche-sur-Yon et celui de Dun-le-roi.

Voir aussi

Liens externes

https://berkshirehistory.com/bios/jbrocas.html
sir John Brocas et sir Thomas Foxley.
Jean de Brocas et Olivier de Bordeaux.
Manoir de Clewer-Brocas.
Gisant de Bernard de Brocas de Beaurepaire en l'Abbaye de Westminster à Londres (†1395)
Sir Bernard de Brocas (†1395) parlementaire anglais.
Sir Bernard Brocas .
Sir Bernard Brocas décapité à Londres.
Sir William Brocas of Beaurepaire Parlementaire.
Manoir de The Vyne (alias Sherborne-Coudray), Hampshire.
Sir Richard Pekcsall Gisant Abbaye de Westminster à Londres.

Articles connexes

Château de Sault
Bernard de Brocas (Bernard Ier de Brocas de Beaurepaire de Roche Court, chevalier).
Comte Jellicoe (Vicomte Brocas, descendants par les femmes des Brocas de Beaurepaire de Roche Court en Angleterre).
Famille de Brocas de Lanauze (Branche de la Maison de Brocas en Guyenne).