Montaut (Landes)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montaut
Montaut (Landes)
Vue de Montaut et de l'église Sainte-Catherine.
Blason de Montaut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire
Mandat
Anne-Marie Larrère
2020-2026
Code postal 40500
Code commune 40191
Démographie
Gentilé Montalde
Population
municipale
613 hab. (2021 en diminution de 4,81 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 30″ nord, 0° 39′ 18″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 121 m
Superficie 14,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montaut
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montaut
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Montaut
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Montaut
Liens
Site web montaut.org

Montaut (Mont Aut, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Mont-de-Marsan, sur la D 32 entre Saint-Sever (8,5 km à l'est) et Dax (35 km à l'ouest-sud-ouest). Le Gers est à quelque 40 km à l'est, les Pyrénées-Atlantiques sont à 28 km au sud.
Aire-sur-l'Adour, contigu au Gers, est à 40 km à l'est, avec accès à l'autoroute A65 (échangeur no 6 au nord d'Aire-sur-Adour ; l'échangeur no 7 au sud de la ville ne permet que l'accès en direction du nord et la sortie en venant du nord)[2].

Les principaux hameaux sont Arcet et Trolle à l'est, Layerte au sud-est et Brocas au sud-ouest[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Banos, Doazit, Hauriet, Maylis, Saint-Aubin, Saint-Sever et Toulouzette.

Communes limitrophes de Montaut[3]
Toulouzette Saint-Sever
Hauriet Montaut Banos
Saint-Aubin,
Maylis
Doazit

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune est sur le flanc nord de l'anticlinal d'Audignon[4], une structure née des contraintes pyrénéennes avec en son centre des affleurements de terrains carbonatés marins du Crétacé et du Tertiaire[5]. Les environs ne présentant pas d'autre accident géologique marquant, les différents substrats présents sur la commune sont restés organisés en bandes orientées est / ouest[4]. On y trouve du nord au sud :

  • Une terrasse à galets, graviers et matrice sableuse du Pléistocène supérieur dans la vallée du Gabas[6] (Fx, en gris clair sur la carte[4]).
  • Cette terrasse à matrice sableuse est bordée au sud par une terrasse du Pléistocène moyen ancien faite de galets, graviers et matrice argileuse rubéfiée[7] (Fv, en gris plus foncé)[4].
  • Le flanc sud de la vallée du Gabas, jusqu'au village perché tout en haut, est fait de molasses ou argiles carbonatées versicolores de l'Oligo-Miocène[8] (g3-m2, en rose)[4]).
  • La formation des sables fauves du Serravallien (Miocène moyen), des sables jaune-ocre à graviers et galets rubéfiés par la présence de fer[9] (m4, en jaune à pois rouges[4]).
  • Les calcaires blancs parfois dolomitisés à silex et algues du Danien (Paléocène inférieur, Tertiaire[10] ; « e1 », en marron sur la carte[4]). Normalement placée entre les formations des sables fauves et les calcaires du Maastrichtien qui suivent, sur la commune ces calcaires daniens ont pratiquement disparu comme bande intermédiaire ; on les retrouve seulement sur un petit hectare en limite ouest de la commune, vers Tauziède ; et sur un peu plus de 9 ha dans l'est à la carrière d'Arcet. L'affleurement type de la partie inférieure de cette formation danienne d'Arcet a été emprunté au front de taille de la carrière[10].
  • Les calcaires beiges à rudistes et foraminifères, géodes de silice et silex bruns, déposés au Maastrichtien[11] (« C7 », en jaune[4]). Les géologues les appellent localement « Couches de Dumes », lieu où leur stratigraphie est particulièrement bien présentée[11].
  • Les calcaires blancs du Campanien à silex et calcaires argileux gris-beige[12] (« C6 », en vert clair[4]). Ces formations sont appelées « Couches de Pé-Marie », du nom de l'endroit où ont été levées les coupes de référence en rive gauche du Gabas, à l'ouest du village d'Eyres-Moncube[12].
  • Les marnes intermédiaires[13] du Crétacé supérieur[14] (Cénomanien ou Turonien) (« C3-5 », en vert plus soutenu[4]). Ce sont des argiles gris bleuâtre fortement carbonatées, qui peuvent prendre aussi des teintes beige clair en surface. On note la présence de nodules carbonatés centimétriques à décimétriques blanchâtres[13].
Cette étroite surface de marnes est interrompue par une nappe isolée de sables fauves de 12 ha entre Nébout et Guardères au sud-est de Montaut ; les mêmes sables fauves la surmontent en limite ouest de commune sur environ 18 ha vers le hameau d'Argelès[4].
  • Les calcaires plus ou moins dolomitiques du Cénomanien, blancs à beiges, parfois siliceux[14] (« C1-2 », en vert pâle[4]). Ces formations cénomaniennes sont appelées localement « Couches de Pilo », à cause des nombreuses petites carrières autrefois exploitées autour du lieu-dit Pilo au nord-est d'Audignon (carrière Maçon légèrement au nord du lieu-dit Buret). Du bas vers le haut semblent s'individualiser quatre horizons (calcaires à orbitolines, calcaires à préalvéolines et ovalvéolines, marnes intermédiaires et calcaires supérieurs)[14].
  • Ces calcaires du Cénomanien contournent par l'ouest une masse de calcaire gris bleuté de l'Albien[15] (n7, en vert foncé[4]). Ces formations sont appelées localement « Couches de Lagouardère », du nom du lieu où se trouvent les affleurements types[15]. À leur extrémité Est, dans la pointe sud-est de la commune vers Layerte, se trouvent 75 ha de sables fauves (« m4 »)[4].

Sur la commune, le ruisseau de Bazin et sa branche méridionale le ruisseau de Saint-Pierre coulent presque entièrement sur les calcaires du Cénomanien. En allant vers le sud, on retrouve les marnes du Crétacé supérieur (« C3-5 ») ; puis les calcaires blancs du Campanien (« C6 ») en traces entre Caluchet et Cazaoubidaou ; enfin les calcaires du Maastrichtien (« C7 »), qui entourent une zone de sables fauves (« m4 ») à Gasseneilh (sur les hauteurs de Mondiron)[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au nord par la rivière le Gabas[3].

Deux autres cours d'eau arrosent la commune :

  • le ruisseau de Bazin, affluent de la Gouaougue et qui prend source au sud-est du bourg puis s'écoule vers l'ouest, quittant la commune à 1,3 km au nord-ouest de Brocas[3] ;
  • et le ruisseau de Saint-Pierre, affluent du Bazin, qui prend source à la fontaine Saint-Pierre (1,9 km à l'est de Brocas, tout près de la commune de Doazit) puis coule vers l'ouest et rejoint le Bazin à 700 m au nord-ouest de Brocas[3].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 119 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bégaar à 18 km à vol d'oiseau[19], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 114,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), forêts (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (2,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montaut est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gabas et le ruisseau de la Gouaougue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1999, 2009, 2013, 2015 et 2020[31],[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montaut.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 60,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 313 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 125 sont en aléa moyen ou fort, soit 40 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'important atelier de taille de silex à Arcet, souvent cité comme le site de Montaut, se trouve sur un plateau à 1,3 km à l'est de Montaut. Il est associé à une carrière[35]. Découvert en 1889 par F. Mascaraux[36], il révèle une présence importante au Solutréen[37], mais a aussi livré des traces de Gravettien, d'Aurignacien et d'Azilien[36].

Quelques années après Mascaraux, Pierre-Eudoxe Dubalen réalise des fouilles assez étendues au centre du gisement[37] et y collecte une série lithique importante[36]. Lui succèdent J. Delaporterie et Letailleur, M. Neuville[36] et plusieurs autres fouilleurs. L'exploitation de ce gisement se termine à la fin des années 1960[38] mais les recherches continuent sur le matériel recueilli, dont celles de Merlet (1980[39]).

Le site comporte deux loci d'ateliers et des vestiges d'occupation. Le silex travaillé est d'origine locale[38].

En 2006 Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet publient leurs recherches d'inventaire et d'étude des pièces conservées[38]. Les pointes du site ont donné naissance à une typologie nouvelle : la pointe de « type Montaut »[40], que l'on retrouve — pour une pièce foliacée asymétrique — jusqu'à la grotte de Roquecourbère à Betchat (à environ 200 km au sud-est[41], 23 km à l'est de Saint-Gaudens en Ariège[42]). La pointe de Montaut est illustrée par une sculpture monumentale en métal (cuivre ?) de Michel Rozier au milieu du rond-point créé entre 1989 et 2008 (maire Gérard Labadie)[43].

Lenoir et Merlet déterminent aussi que les pointes à cran présentes sur le site seraient plutôt du Gravettien que du Solutréen. Leur étude conclut que le site ne présente pas de Solutréen « typique » ; ils trouvent également des pièces curieuses, qu'ils nomment « Solutréen gascon »[38].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Un castra se trouve au Casterot[44], hameau à 2,5 km au sud-est de Montaut[3]. Le lieu-dit Monta a aussi livré des traces de défense en terre[44].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Brocas

(Ne pas confondre avec la commune de Brocas à 17 km au nord de Mont-de-Marsan.)

Brocas est le centre du pouvoir de la famille de Brocas au XIIIe siècle[45],[Note 3],[Note 4]. C'est le chef-lieu de la paroisse « depuis un temps immémorial », jusqu'à ce que le petit hameau de Montaut ne se développe en bourg fortifié au gré des rivalités seigneuriales et des conflits de la féodalité. Ce développement date essentiellement des guerres de Religion du XVIe siècle car Montaut a de meilleures défenses naturelles[46], perché à 120 m d'altitude avec des pentes d'accès nettement plus escarpées qu'à Brocas qui est de surcroît à seulement 90 m d'altitude[3]. L'église Saint-Pierre de Brocas, la plus ancienne et longtemps seule église de la paroisse[47], date du XIIIe siècle[48]. Une fontaine miraculeuse lui est associée, la fontaine de Saint-Pierre[47], à 1,9 km à l'est de Brocas[3] ; au XIXe siècle celle-ci est encore recouverte d'une construction en pierre en forme de reliquaire surmonté d'une croix, avec en façade une niche abritant une statue en terre cuite de saint Pierre[47].

Lorsque l'église paroissiale est construite, celle de Brocas lui est annexée même après que l'église de Montaut soit devenue une succursale en 1808. Mais au moins jusqu'au XIXe siècle inclus, les fêtes de la Toussaint et de Saint-Pierre sont célébrées dans l'église de Brocas[47]. Elle est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du [49].

L'église Sainte-Catherine date du XIVe siècle[50].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Château d'Arcet.

Lors de la formation des communes en 1790, Montaut absorbe Arcet, commune éphémère[51]. Jusque là, Arcet dépendait de la paroisse d'Audignon. La petite église d'Arcet, bâtie par les Jacobins de Saint-Sever[52] à 3,7 km au nord-ouest d'Audignon et seulement 1,3 km à l'est de Montaut[3], est devenue peu après sa construction la chapelle du nouveau château d'Arcet[47]. Avant la Révolution, elle était une sous-annexe de l'église de Banos, elle-même une annexe de la paroisse d'Audignon ; elle était desservie par le vicaire de Banos, entretenu par le curé d'Audignon. Outre d'être le siège d'une confrérie en l'honneur de saint Michel, elle est particulièrement dédiée au culte du diacre martyr saint Vincent de Saragosse, patron des vignerons ; la fontaine miraculeuse qui est un attribut de ce culte (voir photo plus bas) attirait de nombreux pèlerins[52].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le , la commune passe dans la région Nouvelle-Aquitaine à la suite de la fusion de son ancienne région l'Aquitaine avec les régions Poitou-Charentes et Limousin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Constans    
1983 1989 Roger Dupouy    
mars 1989 2008 Gérard Labadie    
mars 2008 2020 Mme Claude Boisseau Deschouarts   Cadre de direction retraitée
mai 2020 En cours Anne-Marie Larrère    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[53].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55]. En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 5], en diminution de 4,81 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1488651 0601 3721 4071 3011 1801 2271 205
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2281 1351 1071 0621 0501 1041 0331 0351 219
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
956964962909856819812811758
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
794766704556592604567556631
2018 2021 - - - - - - -
617613-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lavoir Saint-Vincent, quartier d'Arcet.
  • Le hameau de Brocas : Cet ancien fief appartenait au XIVe siècle à la famille de Brocas. Il était une paroisse rattachée à Montaut.
  • L'église Saint-Pierre de Brocas date du XIIIe siècle. Elle est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du [49].
  • L'église Sainte-Catherine du XIVe siècle est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du [58].
  • Les arènes : Tous les villageois ont participé à leur construction. Situées en contrebas de l'église Sainte-Catherine, les arènes sont la fierté du village.
  • Le chêne centenaire : Sur la place de l'église subsiste la souche d'un chêne quadri-centenaire dont le tronc faisait six mètres de circonférence. Une plaque commémore sa chute, le 20 août 2011.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montaut Blason
Parti : au 1er d'or à la tour flanquée à senestre d'une échauguette (église Sainte-Catherine de Montaut), au trait de sable, au 2d de gueules à l'église du lieu (église Saint-Pierre de Brocas) au trait de sable, au silex taillé au trait de sable brochant en chef sur la partition[59].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Montaut
Alias du blason de Montaut
Fascé d'or et de gueules.
Armes attribuées par Charles d'Hozier en 1696.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Burrows 1886] (en) Montagu Burrows, The Family of Brocas of Beaurepaire and Roche Court, hereditary masters of the royal buckhounnds, with some account of the english rule in Aquitaine, London, Longmans, Green & Co, , 496 p., sur books.google.fr (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Lamaignère 1943] Raphaël Lamaignère (abbé), Église Saint-Pierre de Brocas, , sur dzt-isto.chez-alice.fr (lire en ligne).
  • [Sébie 1864] Abbé Sébie, « La paroisse de Montaut (Landes) pendant la Révolution française », Revue de Gascogne,‎ , p. 209-228 (lire en ligne [sur gallica]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. La famille de Brocas, noble sans titre, serait originaire de la commune de Brocas près de Mont-de-Marsan. Une branche de la famille est à Saint-Sever où elle se fait remarquer pour ses dons à l'abbaye ; de là viennent les Brocas qui ont tenu Saut et son château. Voir Burrows 1886, p. 267.
  4. En Gascogne, la notion de fief s'implante tardivement : les relations féodales commencent à peine à s'y esquisser au tournant du XIIe siècle. Des seigneurs de moindre rang possèdent des mottes en alleu (pour lesquelles ils ne rendent de comptes à personne) : « La plupart des possesseurs de mottes, de la Garonne aux Pyrénées, étaient des possesseurs de biens allodiaux » (voir [Higounet 1980] Charles Higounet, « Structures sociales, castra et castelnaux dans le Sud-Ouest aquitain (Xe – XIIIe siècles) » (Actes du Colloque de Rome (10-13 octobre 1978)), Publications de l'École Française de Rome, no 44 « Structures féodales et féodalisme dans l'Occident méditerranéen (Xe – XIIIe siècles). Bilan et perspectives de recherches »,‎ , p. 109-117 (lire en ligne [sur persee]), p. 112).
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
  2. « Montaut », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires").
  3. a b c d e f g h et i « Montaut, carte IGN » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  4. a b c d e f g h i j k l m n et o « Montaut, carte géologique interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées.
  5. [Capdeville et al. 1997] Jean-Pierre Capdeville, Marie-Christine Gineste (Préhistoire, archéologie), Alain Turq (Préhistoire, archéologie) et Philippe Vergain (Préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Hagetmau » no 978, Orléans, BRGM, , 70 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr), p. 17.
  6. Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 44.
  7. Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 43.
  8. [Capdeville et al. 1990] Jean-Pierre Capdeville, Patrick Andreieff (microfaune), Alain Cluzaud (macrofaune), Jean-François Lesport (macrofaune), Geneviève Farjanel (microflore) et Danièle Fauconnier (microflore), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Mont-de-Marsan » no 951, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr), p. 12.
  9. Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 35.
  10. a et b Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 21.
  11. a et b Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 19.
  12. a et b Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 18.
  13. a et b Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 17.
  14. a b et c Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 15.
  15. a et b Capdeville et al. 1997, Notice géologique, p. 14.
  16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Orthodromie entre Montaut et Bégaar », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Begaar » (commune de Bégaar) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Begaar » (commune de Bégaar) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  23. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr, site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Montaut », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  32. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  34. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  35. « Montaut, carte centrée sur Arcet et la carrière » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  36. a b c et d Lenoir & Merlet 2013, résumé.
  37. a et b [Lenoir & Merlet 2013] Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet, « Un faciès solutréen particulier en Aquitaine : le Solutréen de Montaut (Landes) », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, no 47 « Le Solutréen 40 ans après Smith’66 »,‎ , p. 419-429 (lire en ligne [sur persee]), p. 420, 427.
  38. a b c et d [Lenoir & Merlet 2006] Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet, « Le solutréen de Montaut (Landes). Données anciennes et acquis récents », dans textes réunis et introduits par Claude Chauchat, Préhistoire du Bassin de l'Adour (actes du colloque de Saint-Étienne-de-Baïgorry, 19 janvier 2002), Saint-Étienne-de-Baïgorry, éd. Izpegi de Navarre, , 303 p. (résumé, présentation en ligne).
  39. [Merlet 1980] Jean-Claude Merlet, Montaut, le gisement préhistorique d'Arcet, Dax, Guy Barrouillet, .
  40. Lenoir & Merlet 2013, p. 427.
  41. « Trajet et distance Montaut / Betchat », sur google.fr/maps (consulté en ).
  42. « Betchat (Ariège), carte interactive » sur Géoportail.
  43. Michel Rozier, « Rond-Point de Montaut », représentation monumentale en cuivre (?) d'une « pointe de Montaut », sur michel-rozier.com (consulté en ).
  44. a et b [1890] Émile Taillebois, Les vestiges gallo-romains dans le département des Landes, Caen, impr.-libr. Henri Delesques, (lire en ligne [PDF] sur 1886.u-bordeaux-montaigne.fr), p. 25.
  45. Burrows 1886, p. 32, 268.
  46. Sébie 1864, p. 212.
  47. a b c d et e Sébie 1864, p. 224.
  48. « Église Saint-Pierre de Brocas (Montaut, Landes) », sur patrimoine-religieux.fr (consulté en ).
  49. a et b « Église de Brocas de Montaut », notice no PA00083985, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Église de Sainte-Catherine de Montaut », notice no PA00083984, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Arcet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  52. a et b Sébie 1864, p. 223.
  53. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. « Eglise de Sainte-Catherine de Montaut », notice no PA00083984, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « 40191 Montaut (Landes) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).