Équipe de Russie de football

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Équipe de Russie
Écusson de l' Équipe de Russie
Généralités
Confédération UEFA
Emblème aigle bicéphale
Couleurs Rouge et blanc
Surnom « Sbornaïa » (transcrit du russe Cборная)
Stade principal Stade Loujniki
Classement FIFA en augmentation 37e (24 octobre 2019)[1]
Personnalités
Sélectionneur Stanislav Tchertchessov
Capitaine Artyom Dziouba
Plus sélectionné Sergueï Ignachevitch (127)
Meilleur buteur Aleksandr Kerjakov (30)
Rencontres officielles historiques
Premier match ( Mexique, 2-0)
Plus large victoire 9-0, Saint-Marin ()
Plus large défaite 1-7, Portugal ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 4
Quart de finale en 2018
Championnat d'Europe Phases finales : 5
Demi-finaliste en 2008

Maillots

Domicile

Extérieur

L'équipe de Russie de football (en russe : Сборная России по футболу) est la sélection de joueurs russes représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération de Russie de football.

Cette sélection prend, en juillet 1992, la suite de l'équipe de la CEI, qui elle-même avait remplacé l'équipe d'Union soviétique en janvier 1992. Une équipe de Russie impériale avait brièvement existé, entre 1912 et le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914.

La Russie fait ses débuts en compétition internationale dès sa première tentative, lors de la Coupe du monde 1994. Elle se qualifie ensuite pour les Coupes du monde de 2002 et 2014, mais elle est à chaque fois éliminée dès le premier tour. Le pays obtient par ailleurs l'organisation de la Coupe du monde de 2018 et de la Coupe des confédérations 2017. C’est d’ailleurs à domicile que la Sbornaïa va réaliser sa meilleure performance en Coupe du monde, arrivant en quart de finale et contre toute attente, en éliminant notamment l’Espagne, aux tirs au but. Sur le plan continental, la Russie se qualifie pour la phase finale du Championnat d'Europe en 1996, 2004, 2008, 2012, 2016 et 2020. En 2008, elle y réalise sa meilleure performance en n'étant battue qu'en demi-finale.

Le surnom de l'équipe est « Sbornaïa » (Cборная ) que l'on traduit par « équipe nationale ».

Histoire

La genèse du football en Russie

Comme dans les autres pays du monde, le football est introduit en Russie à la fin du XIXe siècle par des marins et expatriés britanniques. Le « St. Petersburg Football Club », le premier club en Russie, est fondé en 1879 par ces derniers. Progressivement les Russes adoptent ce sport et des équipes se forment à Saint-Pétersbourg, Moscou ou encore Odessa[2]. En 1911, une sélection de joueurs russes affronte à Saint-Pétersbourg l'équipe d'Angleterre amateur. Cette dernière l'emporte onze buts à zéro[t 1].

Sélection russe aux JO de 1912.

En janvier 1912, la Fédération de Russie de football (Всероссийский футбольный союз, à l'époque « Union de football de toutes les Russies ») est fondée par Arthur McFerson, Robert Fulda et Georges Duperron. Elle obtient la même année son affiliation à la Fédération internationale de football association (FIFA). L'été suivant, une équipe de football est intégrée à la délégation de la Russie impériale aux Jeux olympiques de Stockholm. Le 30 juin 1912, pour leur entrée en lice en quart de finale du tournoi de football, les Russes jouent leur premier match officiel. Ils s'inclinent face à la Finlande (1-2). Vasily Butusov est le premier buteur russe. Le lendemain, en tournoi de consolation, les Russes s'inclinent face à l'Allemagne, très lourdement (0-16)[3] - cela reste la plus lourde défaite encaissée par une sélection russe.

La sélection poursuit les années suivantes son apprentissage. Elle s'incline quelques jours après le tournoi olympique face à la Norvège (1-2), puis face à la Hongrie à Moscou (0-9 puis 0-12). Les deux années suivantes, elle organise de nouveaux matchs amicaux et obtient son premier match nul, face à la Norvège en septembre 1913 (1-1)[t 1]. L'éclatement de la Première Guerre mondiale met une pause à ses activités.

L’héritage soviétique

En 1917, la Révolution d'Octobre sonne la fin de la Russie impériale. L'Union soviétique est officiellement créée en 1922. Le football y reprend ses droits à partir de 1923 mais le pays n'obtient son affiliation à la FIFA qu'en 1946. Membre fondateur de l'UEFA en 1954, l'URSS remporte le Championnat d’Europe en 1960, prend la quatrième place à la Coupe du monde 1966 en Angleterre et remporte deux médailles d’or aux Jeux olympiques de 1956 et 1988.

De janvier à juin 1992, la Communauté des États indépendants (CEI) succède à l’URSS. La sélection, qui rassemble encore sous le même maillot des joueurs de nationalités russe et ukrainienne notamment, assure l'intérim et participe à l’Euro 1992 pour lequel l'équipe d'Union soviétique s'était qualifiée. Ses jours étant comptés, elle fait pâle figure en Suède. Son élimination au premier tour, soldée par une lourde défaite contre l'Écosse lors du dernier match, signe la fin définitive de l'équipe soviétique. En juillet 1992, chaque pays composant la CEI prend son indépendance sur le plan sportif.

Échecs en phases finales (1992-1996)

La nouvelle équipe de Russie apparait après l'Euro 1992. La Fédération de Russie se déclare cessionnaire de l'ancienne fédération soviétique et obtient le siège de membre laissé vacant par cette dernière à la FIFA le 3 juillet 1992, sans avoir à formuler de demande d'affiliation (il en va de même pour l'affiliation à l'UEFA). Elle inscrit sa sélection pour la Coupe du monde de football 1994 et participe à la phase éliminatoire, au contraire des autres sélections nées de la CEI. Elle opte pour un maillot blanc ou bleu[n 1]. Sur le terrain, la sélection russe prend le style de jeu de sa devancière soviétique, bien que cette dernière regroupait parfois plus de joueurs ukrainiens que de joueurs russes.

Le premier match officiel de la sélection se tient à Moscou le 16 août 1992, contre le Mexique, et se conclut par une victoire 2-0 des Russes. Puis la sélection attaque les qualifications pour la Coupe du monde. Les performances de ses vedettes, Aleksandr Mostovoï et Valeri Karpine notamment, sont irrégulières. Deuxième de son groupe de qualification derrière la Grèce, l'équipe de Russie se qualifie cependant pour le Mondial.

À la Coupe du monde de football 1994, la Russie tombe dans le « groupe de la mort ». Dans ce groupe B, la Russie est opposée à la Suède, au Brésil et au Cameroun. Elle s’incline d'abord contre le Brésil, futur vainqueur (0-2), puis contre la Suède, qui va s'imposer comme l'équipe surprise du tournoi (1-3, but de Oleg Salenko). Lors du 3e match contre le Cameroun, ancienne surprise en 1990, les Russes l'emportent largement (6-1). Pendant ce match Salenko inscrit cinq buts, un record en Coupe du monde. Les Russes terminent à la 3e place du groupe et ne se qualifient pas pour la suite de la compétition, ne faisant pas partie des meilleures troisièmes. Salenko termine co-meilleur buteur de la compétition avec six buts[4]. Ce sont les seuls buts qu'il marque de sa carrière en sélection. L'entraîneur Pavel Sadyrine est remercié après la compétition à la suite de cet échec.

Dirigée par Oleg Romantsev, la sélection parvient à se qualifier pour sa deuxième compétition internationale d'affilée avec le Championnat d'Europe 1996. Les Russes, qui remportent le 7 juin 1995 contre Saint-Marin la plus large victoire de leur histoire (7-0), terminent premiers de leur groupe en éliminatoires, devant l'Écosse et la Grèce[t 2]. La Russie a effectué un presque sans faute lors de ces qualifications (deux matchs nuls contre l'Écosse) ce qui la fait bondir à la 3e place du classement FIFA.

Timbre célébrant le match Italie-Russie de 1996.

À l’Euro, les Russes tombent à nouveau dans le « groupe de la mort », composé de l'Allemagne, finaliste du dernier Euro, de l'Italie, finaliste de la dernière Coupe du monde, et de la République tchèque, future finaliste de la compétition. Battus lors de leur entrée en lice par l'Italie (1-2, but de Ilya Tsymbalar), puis par le future vainqueur allemand (0-3), ils obtiennent de haut lutte le point du match nul face à la République tchèque (3-3, buts de Aleksandr Mostovoï, Omari Tetradze et Vladimir Beschastnykh), qui se qualifie pour les quarts de finale à la différence de buts[t 3].

L’irrégularité russe (1996-2006)

Le sélectionneur Oleg Romantsev est limogé et remplacé par son adjoint Boris Ignatiev. En février 1997, la sélection remporte face à la Suisse la Lunar New Year Cup (en) à Hong Kong[t 4]. Pour la Coupe du monde 1998, la Russie termine deuxième de son groupe de qualification, un point derrière la Bulgarie. La défaite à Sofia (0-1) le 10 septembre 1997 s'est révélée décisive. La Russie doit donc passer les barrages et affronter l'Italie. Tenue en échec à Moscou (1-1), par un temps glacial, la Russie s'incline au retour à Naples sur la plus petite des marges (0-1)[t 5].

Ignatiev laisse sa place à Anatoli Bychovets pour les éliminatoires de l'Euro 2000. Dans le groupe 4, la Russie affronte l’Ukraine, qu'elle rencontre pour la première fois en match officiel, la France, championne du monde en titre, et l’Islande. Après six défaites en autant de matchs, dont trois en éliminatoires face à ses adversaires directs, Bychovets est écarté et Romantsev appelé à la rescousse. Les Russes réalisent une remontée impressionnante, gagnant six matchs à la suite en battant notamment la France à Paris sur le terrain où elle venait de soulever la Coupe du monde 1998 (3-2), au point d'atteindre la dernière journée en seconde position juste derrière l'Ukraine. Les Russes peuvent valider directement leur ticket pour l'Euro à condition de l'emporter à domicile contre l'Ukraine tandis qu'une non-victoire pourrait entraîner son élimination en troisième place si les Français s'imposent face à l'Islande au Stade de France. Dominateurs, ils finissent par ouvrir le score sur un coup franc de Valeri Karpine. Mais le coup de théâtre survient à quelques minutes de la fin. Andriy Chevtchenko permet à l'Ukraine d'égaliser sur coup franc d'un centre tir d'abord arreté puis relâché dans ses propres buts par le gardien russe Aleksandr Filimonov [5]. En conséquence, la Russie cède la première place à l'Ukraine et se retrouve qualifiée pour les barrages, la France étant tenue en échec chez elle par l'Islande alors qu'il ne reste que quelques minutes à jouer, mais les évènements continuent de s'enchaîner de travers pour les Russes... En effet, la France inscrit le but de la victoire contre l'Islande en toute fin de match ce qui entraîne l'élimination rocambolesque de la Russie. Qualifiée directement à quelques minutes du coup de sifflet final, la Russie s'est soudainement retrouvée éliminée au profit de la France, qualifiée directement pour l'Euro 2000 qu'elle remportera, et de l’Ukraine, finalement écartée en barrage par la Slovénie dans le court laps de temps qu'il restait au match[t 6]. À l'image du match France - Bulgarie de 1993 ou de la Tragédie de Doha, ce match retour entre la Russie et l'Ukraine, encore présent dans la mémoire des supporters, a laissé une ombre sur de nombreux matchs de qualification ultérieurs et reste aujourd'hui dans l'histoire comme l'un des plus grands échecs du football russe.

Romantsev poursuit son œuvre et parvient à qualifier sa sélection pour la Coupe du monde 2002, en devançant la Slovénie et la RF Yougoslavie notamment. Opposée au premier tour à la Belgique, au Japon, pays-hôte, et la Tunisie, les coéquipiers de Karpine et Mostovoï, dont c'est la dernière compétition, s'affichent en prétendant à la qualification[6]. Elle l'emporte logiquement contre la Tunisie lors de son premier match (2-0, buts de Titov et de Valeri Karpine) mais s'incline ensuite contre des Japonais poussés par leur public (0-1)[7], une défaite qui entraine des incidents en Russie[8]. Le dernier match de poule face à la Belgique est décisif, un nul suffisant aux Russes pour se qualifier. Au bout d'un match spectaculaire et malgré les buts de Bestchastnykh et de Sytchev, les Belges l'emportent (3-2) et repoussent les Russes à la troisième place du groupe[9]. Romantsev, en larmes, présente sa démission[10].

Lors des éliminatoires de l'Euro 2004, les Russes manquent de nouveau leurs débuts, poussant Valeri Gazzaev à la démission. Avec Georgi Yartsev sur le banc, ils terminent finalement 2es derrière la Suisse et doivent affronter en barrages le Pays de Galles. Tenus en échec à Moscou, ils se qualifient en l'emportant à Cardiff sur un but de Vadim Ievseïev[11]. Les Gallois porte réclamation à la suite du contrôle dopage positif de Yegor Titov mais l'UEFA puis le TAS rejettent la requête[12]. Au premier tour du tournoi, la Russie s'incline contre l'Espagne (1-0) puis contre le Portugal, pays hôte (0-2). Éliminée après ses deux défaites, elle bat la Grèce, futur vainqueur de l'Euro (2-1). Le premier but inscrit par Dmitri Kiritchenko après une minute et cinq seconde est le plus rapide de l'Euro. Bulykine inscrit le doublé, mais la Russie termine quatrième du groupe derrière le Portugal, la Grèce et l'Espagne.

La Russie enregistre sa plus large défaite depuis 1992 lors des tours préliminaires à la Coupe du monde 2006, contre le Portugal (1-7). Elle termine quelques mois plus tard à égalité de points avec la Slovaquie mais avec une différence de buts défavorable, qui la prive d'un barrage de qualification[t 7].

La révolution Hiddink (2006-2010)

Mécontents de la non-qualification à la Coupe du monde 2006, les dirigeants du football russe décident de s'offrir l'entraîneur hollandais Guus Hiddink, enorgueilli de trois Coupes du monde réussies avec les Pays-Bas, la Corée du Sud et l'Australie. En éliminatoires de l'Euro 2008, la Russie affronte notamment la Croatie, l’Angleterre et Israël, trois adversaires coriaces. Alors que la Croatie s'est assurée de terminer en tête, la Russie et l'Angleterre sont au coude à coude. Lors de la dernière journée, la petite victoire des Russes face à Andorre (1-0, but de Sytchev) leur permet de devancer leurs rivaux anglais, battus à domicile à Wembley par la Croatie (3-2)[13].

Rendue optimiste par le succès du Zénith Saint-Pétersbourg en Coupe UEFA, la sélection russe débute l'Euro 2008 par une lourde défaite face à l'Espagne (1-4)[14], mais parvient à terminer à la deuxième place de son groupe en battant avec difficulté la Grèce (1-0), championne d'Europe en titre, puis en surclassant une Suède, qui n'avait pourtant besoin que d'un match nul pour se qualifier (2-0, buts de Pavlioutchenko et Archavine, de retour de suspension). Cette qualification pour les quarts de finale est une première pour la Russie dans un tournoi d'importance[15].

En quart de finale, elle crée la sensation, prenant de vitesse les Pays-Bas et les empêchant de développer le jeu qui leur avait permis de battre successivement les deux finalistes de la dernière Coupe du monde, à savoir l'Italie (3-0) et la France (4-1). Portés par un duo Pavlioutchenko-Archavine des grands soirs, les Russes l'emportent 3-1 en prolongation après un match maîtrisé de bout en bout[16]. La Russie s'incline en demi-finale face à une Espagne imparable (3-0), qui remportera finalement le trophée[17].

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Durant cette compétition, la Russie a impressionné, surtout lors de ses victoires contre la Suède puis contre les Néerlandais, qui avaient pourtant réalisé de belles performances en groupe[17].

Pour les qualifications à la Coupe du monde de football de 2010, la Russie affronte l'Allemagne, vice-championne d'Europe. Malgré une belle résistance, les Russes sont battus deux fois par un but d'écart et terminent au 2d rang. Le tirage au sort leur vaut d'affronter en match de barrage la Slovénie. À l'aller à Moscou, les Russes l'emportent mais encaissent en toute fin de match un but inquiétant (2-1). Au retour, la Slovénie ouvre le score avant la pause et conserve son avantage dans des conditions douteuses jusqu'au bout d'un match tendu (1-0), ce qui lui offre la qualification en vertu de la règle des buts marqués à l'extérieur[18]. Elle est aidée en cela par la passivité de l'arbitrage envers de nombreuses fautes slovènes évidentes, y compris sur le but, et par les expulsions de deux joueurs russes, Kerjakov et Jirkov, inexistantes dans les deux cas. Une vive polémique éclate en Russie et la presse russe se déchaîne aussitôt sur l'arbitrage. Ce match retour est vécu comme une injustice profonde par les Russes ce qui les pousse à demander une disqualification de la Slovénie ce que la FIFA refuse.

C'est un coup d'arrêt dans la progression de la sélection russe. Malgré cet échec, Hiddink reste populaire et quitte la sélection avec les honneurs après un dernier match amical contre la Hongrie en mars 2010 (1-1)[19].

Grosse consolation le 2 décembre 2010 parce que la Coupe du monde 2018 est attribuée à la Russie, qui sera qualifiée d'office pour cet évènement planétaire. Elle disputera alors la phase finale de la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, une première depuis la chute de l'URSS. Cette attribution permettra aussi à la Russie de participer à sa première Coupe des confédérations en 2017. La Russie doit alors se fixer des objectifs à long terme en vue de ce Mondial dans huit ans.

La désillusion Advocaat (2010-2012)

Équipe type de la Russie à l'Euro 2012[n 2].
Dzagoev, révélation russe de l'Euro 2012.

À la suite du départ d'Hiddink, la fédération russe débauche Dick Advocaat, un entraîneur bien connu des Russes puisqu'il est celui qui a mené à la victoire le Zénith Saint-Pétersbourg en Coupe UEFA 2007-2008. Sélectionneur de la Belgique, il démissionne immédiatement pour obtenir la casquette de l'équipe russe. Ne cachant pas l'intérêt financier de l'opération, Advocaat est vertement critiqué en Belgique[20],[21], mais justifie son choix en disant que le défi sportif est plus intéressant en Russie.

Advocaat a pour premier objectif de qualifier la Russie pour l'Euro 2012. Ses débuts sont corrects mais assombris par une défaite face à la Slovaquie, puis une autre en amical à domicile contre une Belgique revancharde envers son ancien entraîneur (0-2)[22]. Après une deuxième défaite en amical contre l'Iran, la sélection russe enchaîne seize matchs sans être battue, en prenant notamment sa revanche sur la Slovaquie. Elle termine en tête de son groupe, deux points devant l'Irlande, et se qualifie directement pour l'Euro 2012, coorganisé en Pologne et en Ukraine.

La Russie y est versée dans le groupe A avec la Pologne, pays hôte, la Grèce et la République tchèque, ce qui est la poule la plus abordable de la compétition. En matchs de préparation, elle fait match nul contre l'Uruguay, 4e du dernier mondial (1-1) et surtout corrige l'Italie en développant un jeu offensif prometteur qui n'est pas sans rappeler l'équipe demi-finaliste de Guus Hiddink (3-0). Cette victoire de prestige vaut à la Russie d'attaquer la compétition en outsider.

Le premier match nettement remporté face aux Tchèques (4-1, dont un doublé du jeune Dzagoev) confirme cette impression[23], au point de poser les Russes en prétendant à la finale. Le 2e match face à la sélection hôte, qui se déroule dans un climat alourdi par des incidents entre supporteurs[24], débute sous les mêmes augures. Dominateurs, les Russes ouvrent le score par Dzagoev et semblent se diriger vers une qualification pour les quarts de finale. Mais les Polonais égalisent et, opiniâtres, conservent le point du match nul face à des Russes touchés psychologiquement[25]. Les Russes n'ont cependant besoin que d'un point face à la Grèce, qu'ils ont battu lors des précédentes éditions de l'Euro en 2004 et 2008. Manquant cruellement d'efficacité face à la solide défense grecque, les Russes offrent à leur adversaire l'ouverture du score sur une erreur défensive et s'inclinent (0-1). En dépit d'une différence de but générale favorable, ils sont devancés par leur adversaire du soir en raison de la différence de but particulière, liée au résultat de la confrontation directe, et sont éliminés prématurément, ce qui est très mal vécu en Russie[26].

L'échec est retentissant. Avec ses trois buts marqués, Alan Dzagoev est co-meilleur buteur de la compétition et Archavine co-meilleur passeur mais cela n'est qu'une maigre consolation… Archavine, capitaine coupable d'avoir perdu la balle de l'égalisation polonaise, est violemment attaqué par les médias russes, ainsi qu'Advocaat, reparti entraîner le PSV Eindhoven. De plus, à la suite de nombreux incidents durant l'Euro provoqués par les supporteurs russes, l'équipe nationale est sanctionnée de six points en moins pour les prochains éliminatoires de l'Euro 2016 et la fédération russe de football d'une amende par l'UEFA[27]. En appel, la Russie obtient la levée du retrait de points[28].

L'altération Capello (2012-2015)

À la suite de l'échec cuisant de l'Euro 2012, la Sbornaya est en piteux état. En juillet, sa direction est confiée à l'Italien Fabio Capello, célèbre entraîneur du Milan AC, du Real Madrid et de la Juventus Turin, notamment. Il a pour objectif de qualifier sa sélection à la Coupe du monde 2014 tout en la préparant à celle de 2018, dont la Russie est l'organisateur. Capello renouvelle la sélection en faisant appel à de nouveaux joueurs comme Viktor Faïzouline et Vladimir Bystrov, tandis que les vedettes Archavine, Pavlioutchenko et Dzagoev sont temporairement écartées. Par ailleurs le gardien de but Malafeïev met un terme à sa carrière internationale pour raison familiale, laissant sa place au revenant Igor Akinfeïev.

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En éliminatoires, la Russie retrouve notamment le Portugal, qui l'avait sévèrement battue en 2006, et Israël. La fin d'année 2012, avec quatre victoires sans encaisser de but, redonne confiance à la sélection. Le net succès en Israël (4-0, doublé de Kerjakov) et la victoire solide face au Portugal à Moscou (1-0, but de Kerjakov encore) permettent aux Russes de prendre le large en tête du groupe[29].

Après un match nul amical frustrant face aux États-Unis (2-2) et un autre plus enthousiasmant face au Brésil (1-1), la Russie va subir sa première défaite des éliminatoires à Lisbonne, au terme d'un match enlevé. La sélection portugaise étant en position délicate, une victoire leur est nécessaire. Devant un public excité, les Portugais ouvrent le score après neuf minutes. La suite du match est marquée par des occasions pour les deux équipes, mais les Russes ne parviennent pas égaliser. En août, les Russes se déplacent en Irlande du Nord pour disputer un match en retard. Ils y connaissent leur première déception depuis l'arrivée de Capello : sans entrain, les Russes sont bousculés et finalement battus (0-1) par une équipe dont c'est la première victoire depuis deux ans[30]. Trois victoires face au Luxembourg (4-1, doublé de Aleksandr Kokorin, puis 4-0) et d'Israël (3-1, buts de Bérézoutski, Kokorin et Glushakov) leur permet cependant de reprendre la première place aux Portugais, qui perdent par ailleurs de nouveaux points face aux Israéliens. Le déplacement en Azerbaïdjan, qui se termine sur un improbable match nul (1-1), permet aux Russes d'officialiser leur qualification directe pour la Coupe du monde sud-américaine, après douze ans d'absence[31].

Le tirage au sort du tournoi mondial est considéré clément pour la Sbornaya, qui rencontre au premier tour la Belgique, son bourreau de 2002, la Corée du Sud et l'Algérie, deux équipes jugées inférieures. L'objectif déclaré de Fabio Capello, dont le contrat a été prolongé jusqu'en 2018, est d'atteindre les quarts de finale[32].

Et pourtant, tout va se précipiter au mois d'avril : la blessure de Chirokov est un véritable coup dur pour la Sbornaya. À la surprise générale, Artem Dzyuba, meilleur buteur russe du championnat local, n'est pas retenu pour disputer le Mondial, un choix très controversé qui vaudra à Capello de nombreuses critiques. Les matchs de préparation en mai qui suivent ce forfait contre la Slovaquie (1-0), la Norvège (1-1) et le Maroc (2-0) révèlent les lacunes dans la construction offensive des hommes de Fabio Capello.

D'entrée, la Russie déçoit en concédant le nul face à la Corée du Sud, qu'elle avait pourtant battu en amical six mois auparavant, au terme d'un match soporifique pendant plus d'une heure et qui ne ressemblera réellement à un match de compétition qu'au bout de la dernière demi-heure (1-1). La Corée du Sud ouvre le score sur un tir lointain mal apprécié par Igor Akinfeïev. Aleksandr Kerjakov, entré en cours de jeu, égalise ce qui lui permet de devenir co-meilleur buteur de l'équipe russe post-URSS avec 26 buts. Les Russes offrent un meilleur visage contre la Belgique au Maracana, mais sont battus en fin de match par leur bête noire de longue date (0-1), que la Russie n'a plus battu en match de compétition depuis 28 ans. La Sbornaya conserve cependant des chances de qualification : une victoire contre l'Algérie combinée à une défaite de la Corée du Sud contre la Belgique l'enverrait en huitième de finale. Malgré l'ouverture au score rapide d'Aleksandr Kokorin, l'Algérie égalise en deuxième mi-temps ce qui élimine la Russie (1-1).

Avec aucune victoire, c'est la pire performance de l'équipe de Russie en phase de poule depuis 1996 et sa pire en Coupe du monde jamais effectuée. À quatre ans du Mondial 2018 à domicile, la Russie ne s'est pas rassurée et n'a pas su tirer les enseignements des désillusions de 2002 et de 2012. Au bout de deux ans, la Sbornaya se retrouve à son point de départ : celui d'une reconstruction après un échec sportif.

La Russie éliminée, Fabio Capello peut s'exprimer sur l'arbitrage et se déchaîne contre lui, une faute belge n'ayant pas été sifflée sur deux Russes dans l'action entraînant le but de la Belgique. Lors du but de l'Algérie, selon Fabio Capello, la faute sur coup-franc sifflée contre la Russie était une faute de l'Algérie ce qui veut dire que selon lui, elle aurait dû être sifflée pour la Russie. De même, Capello accuse les supporters algériens d'avoir aveuglé le gardien russe Igor Akinfeïev, qui se plaindra effectivement, au moyen d'un laser tout au long du match Algérie - Russie, notamment au moment du but égalisateur de l'Algérie.

Si la RFS s'est dite très satisfaite du travail de l'entraîneur Fabio Capello durant les éliminatoires, celui-ci est la cible de vives critiques de la part des supporters en Russie pour un jeu sur le terrain soporifique. Il est convoqué fin octobre par le parlement russe pour expliquer son échec. En parallèle, conséquence de la chute du rouble et des sanctions européennes, la RFS n'arrive plus à payer Fabio Capello et son staff. L'entraîneur italien a annoncé qu'il pourrait démissionner si le problème n'était pas réglé.

Le tirage au sort des éliminatoires de l'Euro 2016 donne un groupe relevé et homogène à la Russie avec la Suède, pour une revanche du troisième match de poule lors de l'épopée 2008, mais aussi l'Autriche, le Monténégro, la Moldavie et le Liechtenstein. Après le désastre du Mondial brésilien, Fabio Capello décide d'accorder sa confiance à Alan Dzagoev, qu'il avait écarté à plusieurs reprises par le passé, et surtout à Artem Dzyuba qu'il n'avait pas retenu pour la Coupe du monde 2014. Il intègre également à la sélection de jeunes joueurs prometteurs tels que Denis Cheryshev, formé au Real Madrid qui intègre l'équipe nationale après des blessures à répétition, ou Igor Smolnikov, arrière droit titulaire tourné vers l'offensif du Zénith Saint-Pétersbourg. La Russie doit relever la tête après la déroute de 2014 car, outre l'Euro 2016, elle doit aussi penser à préparer le Mondial 2018 qui lui a été confié en 2010.

Si trois bons matchs contre l'Azerbaïdjan en amical (4-0), le Liechtenstein (4-0) et la Suède à l'extérieur (1-1) laissent entrevoir des espoirs, le nul à domicile concédé à la Moldavie (1-1) et la défaite subie sur la pelouse de l'Autriche inquiètent (0-1). Avec une seule victoire (contre le Liechtenstein) en huit matchs officiels, la dynamique russe est désastreuse. Fabio Capello se retrouve sur la sellette. Une victoire accordée sur tapis vert lors du déplacement au Monténégro sauve brièvement la tête du sélectionneur (3-0), mais une nouvelle défaite en juin contre l'Autriche, cette fois-ci à domicile, entraîne le licenciement de Fabio Capello le 14 juillet 2015[33].

Vers un renouveau (depuis 2015)

Arracher sa qualification pour l'Euro 2016 en France, si possible sans passer par les barrages, et éviter la descente aux enfers à l'approche d'une Coupe du Monde à domicile, tel sera le principal défi de la Russie.

Au contraire des préparations à la Coupe du Monde 2014, la Russie décide cette fois de préparer son Euro 2016 en rencontrant des nations de niveau égal voire supérieur nettement ou non au sien. Elle remporte une victoire convaincante face au Portugal (1-0) avant d'être battue à domicile par la Croatie (1-3) ce qui est la première défaite russe sous Sloutski. En mars 2016, après une victoire entre parenthèses contre la Lituanie (3-0), les Russes s'inclinent en France pour la première rencontre au Stade de France depuis les attentats du 13 novembre dans un match très spectaculaire (2-4) après avoir montré deux visages différents. C'est la première fois depuis une défaite contre l'Espagne à l'Euro 2008 que la Russie encaisse quatre buts dans un match international.

Lors des qualifications pour l'Euro 2016, la Russie est placée en compagnie de la Suède, de l'Autriche, du Monténégro, du Liechtenstein et de la Moldavie. Les éliminatoires commencent bien avec une victoire 4-0 sur le Liechtenstein et un match nul à l'extérieur contre la Suède. Mais la Sbornaya concède le nul à domicile face à la modeste équipe de Moldavie et voit la première place lui échappé au profit de l'Autriche. Les Russes subissent ensuite une défaite à Vienne et pointent désormais à la 3ème place barragiste mais se reprennent en l'emportant sur tapis vert face au Monténégro à l'extérieur (0-3), à cause d'incidents répétés ayant interrompu le match[34], avant de chuter de nouveau à domicile encore une fois face à l'Autriche (0-1). Au moment où l'entraîneur Fabio Capello quitte la sélection, la Russie pointe à la troisième place de son groupe G avec quatre points de retard sur la Suède, deuxième, et huit points de retard sur l'Autriche. L'avenir de la Russie en vue du Mondial 2018 semblait peu encourageant. Le 7 août 2015 Leonid Sloutski est nommé sélectionneur national tout en continuant à entraîner le CSKA Moscou. Cette arrivée porte ses fruits puisque la Russie relève la tête en l'emportant face à son concurrent direct suédois (1-0) et retrouve la 2ème place grâce à sa victoire sur le Liechtenstein (0-7), conjuguée à la défaite concomitante de la Suède face à l'Autriche. Artyom Dziouba se distingue notamment par un quadruplé lors de la large victoire au Liechtenstein, un succès qui égale la plus large victoire russe post-soviétique. Deux nouvelles victoires face à la Moldavie (1-2) et au Monténégro (2-0) permettent à la Sbornaya de conserver sa 2ème place directement qualificative à la fin de la 10ème journée, à huit points de la première place occupée par l'Autriche. La Russie décroche ainsi sa qualification pour son quatrième Euro consécutif.

Lors de l'Euro 2016, la Russie est placée dans le groupe B en compagnie de l'Angleterre, de la Slovaquie et du Pays de Galles et fait figure de favorite. La Sbornaya décroche d'abord un bon nul en fin de match face à l'Angleterre, l'autre favorite du groupe, mais concède une défaite inquiétante face à la Slovaquie d'Hamšík (1-2). À la 4ème et dernière place avant l'ultime match des phases de poules face au Pays de Galles, une victoire peut encore qualifier la Russie mais celle-ci sombre littéralement (3-0) et finit à la dernière place du groupe avec seulement un point pris sur neuf possibles. Avec des performances décevantes à l'Euro 2016, la Russie inquiète à 2 ans seulement de "sa" Coupe du Monde.

Coupe des confédérations 2017 et Coupe du monde de la FIFA 2018

Choisie pour accueillir la Coupe du monde de la FIFA 2018, ainsi que la Coupe des confédérations 2017 qui sert de répétition générale pour le mondial, la Russie est qualifiée d'office pour ces deux tournois.

Pour la Coupe des confédérations 2017, la Russie, tête de série, évite notamment l'Allemagne et figure en compagnie du Portugal, du Mexique et de la Nouvelle-Zélande. Après une victoire en match d'ouverture face aux Néo-Zélandais, la Russie s'incline de justesse face au Portugal puis au Mexique, et est éliminée de la compétition après le premier tour.

A l'approche de sa coupe du monde, la Russie ne rassure toujours pas. Directement qualifiée, elle joue donc uniquement des matchs amicaux suite à l'adhésion de Gibraltar à la FIFA. Les résultats sont toujours aussi inquiétant, et la Sbornaya n'a plus gagné depuis le 7 octobre 2017 et pointe à la 65ème place du classement FIFA à l'aube du mondial. Placée dans un groupe à sa portée avec l'Arabie Saoudite, l'Egypte et l'Uruguay pour la Coupe du monde 2018, la Russie commence fort en s'imposant 5 à 0 face aux saoudiens, signant le plus large succès en match d'ouverture depuis 1934. Elle assure ensuite sa qualification pour les huitièmes de finale avec une victoire 3 à 1 face à l'Egypte mais perd cependant face à l'Uruguay 3 à 0 lors du match pour la première place du groupe. En huitième de finale, la Russie tombe sur l'Espagne, l'un des favoris de la compétition, et créé l'exploit en se qualifiant aux tirs au but. Mais c'est également aux tirs au but que la Sbornaya se fait sortir en quart de finale par la Croatie, futur finaliste.

Auteur d'une belle coupe du monde, en ayant réalisé sa meilleure performance post-soviétique, la Russie peut aborder avec confiance la toute première édition de Ligue des nations. Placé en Ligue B dans un groupe relevé avec la Suède (quart-de-finaliste du dernier mondial) et la Turquie, la Russie démarre fort en s'imposant à Istanbul 2 à 1, avant d'être accroché à domicile face aux suédois (0-0). La Russie s'impose ensuite 2-0 face aux turcs et devance alors de quatre points la Turquie et de six points la Suède, qui compte compte un match en moins. Elle peut assurée sa promotion en Ligue A avant le dernier match face aux suédois si ces derniers ne gagnent pas à Istanbul. La défaite de la Turquie à domicile permet une "finale" pour la première place à Solna où la Sbornaya est en ballatage favorable, un nul pouvant la qualifié mais la Suède l'emporte 2 à 0 et finit à la première place du groupe. Les russes ne verront donc pas la Ligue A mais assurent leur maintient.

Qualification à l'Euro 2020

La Belgique est placée dans le groupe I des éliminatoires avec la Belgique comme principal adversaire. Après avoir perdu son premier match en Belgique (1-3), la Sbornaïa enchaîne six victoires consécutives contre les autres équipes, et assure sa qualification à l'Euro dès la 7ème journée, en ayant onze points d'avance sur Chypre.

Parcours

Parcours en Coupe du monde
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1930-1990 La Russie est membre de Union soviétique
Drapeau des États-Unis 1994 Gr. 1er tour (12e de finale) 18e 3 1 0 2 7 6
Drapeau de la France 1998 Non qualifié
Drapeau de la Corée du Sud Drapeau du Japon 2002 Gr. 1er tour (16e de finale) 22e 3 1 0 2 4 4
Drapeau de l'Allemagne 2006 Non qualifié
Drapeau d'Afrique du Sud 2010
Drapeau du Brésil 2014 Gr. 1er tour (16e de finale) 24e 3 0 2 1 2 3
Drapeau de la Russie 2018 Quart de finale 8e 5 2 2 1 11 7
Drapeau du Qatar 2022 A Venir
Drapeau du Canada Drapeau des États-Unis Drapeau du Mexique 2026 A Venir
Total 4/7 14 4 4 6 24 20
Parcours en Championnat d'Europe
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1960-1992 La Russie est membre de Union soviétique ( CEI en 1992)
Drapeau de l'Angleterre 1996 Gr. 1er tour (8e de finale) 14e 3 0 1 2 4 8
Drapeau de la Belgique Drapeau des Pays-Bas 2000 Non qualifié
Drapeau du Portugal 2004 Gr. 1er tour (8e de finale) 10e 3 1 0 2 2 4
Drapeau de l'Autriche Drapeau de la Suisse 2008 Demi-finale 3e 5 3 0 2 7 8
Drapeau de la Pologne Drapeau de l'Ukraine 2012 Gr. 1er tour (8e de finale) 9e 3 1 1 1 5 3
Drapeau de la France 2016 Gr. 1er tour (12e de finale) 23e 3 0 1 2 2 6
border class=noviewer 2021 Qualifiée
Drapeau de l'Allemagne 2024 A Venir
Total 5/6 17 5 3 9 20 29
Parcours en Coupe des confédérations
Année Résultat Class. J G N P bp bc
Drapeau de l'Arabie saoudite 1992 Non qualifié
Drapeau de l'Arabie saoudite 1995
Drapeau de l'Arabie saoudite 1997
Drapeau du Mexique 1999
Drapeau de la Corée du Sud Drapeau du Japon 2001
Drapeau de la France 2003
Drapeau de l'Allemagne 2005
Drapeau d'Afrique du Sud 2009
Drapeau du Brésil 2013
Drapeau de la Russie 2017 1er tour 3 1 0 2 3 3
Total 1/10 3 1 0 2 3 3
Parcours en Ligue des nations
Édition Ligue Phase de Groupe Phase finale
Class. M V N D bp bc Pays hôte Résultat M V N D bp bc
2018-2019 en stagnation B 1/3 3 2 1 0 4 1 Portugal Inéligible
Total 3 2 1 0 4 1 0/0 0 0 0 0 0 0

Classement FIFA

Classement FIFA de l'équipe de Russie
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Classement mondial 14 13 5 7 12 40 18 21 21 23 24 32 34 22 23 9 12 13 12 9 22 31 24 56 64 48

Couleurs

Le premier équipementier de la Fédération russe fraîchement constituée en 1992 suite à la dissolution de l'URSS, Reebok, conçoit un équipement aux couleurs du drapeau de la Russie : maillot blanc, short bleu et bas rouges. En 1997, le nouveau fournisseur Nike innove en réduisant les couleurs au blanc, pour l'équipement domicile, et au bleu, pour l'extérieur. Le rouge fait son apparition comme couleur maillot à partir de 2006, sur le maillot extérieur et n'est pas sans rappeler le fameux maillot de feu l'URSS. C'est notamment le cas lors de l'Euro 2008, qui marque l'arrivée de la sélection russe au plus haut niveau européen[35]. Après le bref passage au marron et or en 2009-2010 marquant un nouveau changement d'équipementier (adidas), le rouge devient la couleur principale de la sélection à partir de 2011.

Sélection de maillots utilisés par la sélection russe depuis 1992.

1992[n 3]

CM 2002

2008 Dom.

2008 Ext.

2009-2010

Infrastructures

Match de la sélection russe au stade Loujniki.

La sélection a pour résidence le stade national : le stade Loujniki, le plus grand du pays (environ 78 000 places), situé à Moscou. Inauguré par la sélection d'Union soviétique en 1956 en tant que « stade central Lénine », il est le stade principal des Jeux olympiques d'été de 1980, ce qui lui vaut d'être aussi connu comme le « stade olympique de Moscou ». Plusieurs fois rénové, il est aujourd'hui le stade de résidence du Spartak et du CSKA Moscou, qui le partagent avec la sélection.

La sélection utilise cependant parfois d'autres enceintes, comme le Stade Lokomotiv, également situé dans la capitale russe, ou le Stade Petrovski de Saint-Pétersbourg.


Personnalités

Sélectionneurs

Les huit premiers sélectionneurs de la Russie, de 1992 à 2006, sont russes. Parmi ces derniers, le plus notable est Oleg Romantsev, entraîneur emblématique du Spartak Moscou qui dirige la sélection pendant soixante matchs, dont l'Euro 1996 et la Coupe du monde 2002, épreuves à la suite desquelles il quitte le poste.

Depuis 2006, la fédération a choisi successivement trois sélectionneurs étrangers, parmi les plus réputés d'Europe : les Néerlandais Guus Hiddink et Dick Advocaat, puis l'Italien Fabio Capello. Hiddink marque l'histoire du football russe en menant la Sorbaya en demi-finale de l'Euro 2008 grâce à un football offensif qui fait la joie des observateurs. Capello, nommé en 2012, revient à un jeu plus réaliste et moins flamboyant, avec lequel il emmène la sélection à la Coupe du monde 2014, la première depuis douze ans pour les Russes.

Liste des sélectionneurs de la Russie[36]
Sélectionneur Période Matchs Gagnés Nuls Perdus Gagnés %
Pavel Sadyrine 1992-1994 23 12 6 5 52.2
Oleg Romantsev 1994-1996 25 17 4 4 68.0
Boris Ignatiev 1996-1998 20 8 8 4 40.0
Anatoli Bychovets 1998 6 0 0 6 0.0
Oleg Romantsev 1999-2002 35 19 10 6 54.3
Valeri Gazzaev 2002-2003 9 4 2 3 44.4
Gueorgui Iartsev 2003-2005 19 8 6 5 42.1
Iouri Siomine 2005 7 3 4 0 42.9
Aleksandr Borodiouk 2006 2 0 1 1 0.0
Guus Hiddink 2006-2010 39 22 7 10 56.4
Dick Advocaat 2010-2012 24 12 8 4 50.0
Fabio Capello 2012-2015 33 17 11 5 51.5
Leonid Sloutski 2015-2016 13 6 2 5 46.15
Stanislav Tchertchessov 2016- 37 16 7 14 43.25
Les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim. Mis à jour le 08.10.2019.

Modèle:Message galerie

Staff technique

Voici les membres du staff technique à la date du 08.10.2019[37].

Poste Nom Pays
Entraîneur Stanislav Tchertchessov Drapeau de la Russie Russie
Assistant Miroslav Romaschenko Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des gardiens Gintaras Staučė Drapeau de la Lituanie Lituanie
Préparateur physique Paulino Granero Drapeau de l'Espagne Espagne
Préparateur physique Vladimir Panikov Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U21 Mikhail Galaktionov Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U20 Mikhail Galaktionov Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U19 Andrei Gordeev Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U18 Aleksandr Kerjakov Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U17 Dmitri Khomukha Drapeau de la Russie Russie
Entraîneur des U16 Stanislav Korotaev Drapeau de la Russie Russie

Joueurs emblématiques

Viktor Onopko, longtemps tenant du record du nombre de sélections avec la Russie.
Igor Akinfeev, gardien de but.

Le site Internet de la FIFA, qui ne fait pas de distinction entre les entités d'URSS et de Russie, identifie en 2014 comme des « stars du passé » trois joueurs de l'époque soviétique : Lev Yachine, Eduard Streltsov et l'Ukrainien Oleg Blokhine[38]. Yachine est nommé dans la FIFA World Cup Dream Team, l'équipe de rêve des Coupes du monde publiée par la FIFA en 2002, et meilleur joueur russe des cinquante dernières années en 2004. Autre joueur soviétique honoré en tant que russe : Rinat Dasaev, au sein de la liste FIFA 100 en 2004. Depuis 1992, aucun Russe n'apparaît sur les podiums du Ballon d'or ni parmi les UEFA Club Football Awards.

Au sein de la première génération ayant mené la sélection russe à la Coupe du monde 1994 et à l'Euro 1996, les joueurs majeurs sont le défenseur et capitaine Viktor Onopko, les milieux de terrain Valeri Karpine et Aleksandr Mostovoï, ou encore l'attaquant Vladimir Bestchastnykh, resté en 2014 le meilleur buteur de l'histoire de la sélection.

Pendant la deuxième période d'embellie, sous les mandats de Hiddink et d'Advocaat, les hommes forts de la sélection sont le meneur de jeu Andreï Archavine, l'une des vedettes de l'Euro 2008 (il atteint le 6e rang au classement du Ballon d'or 2008), le gardien de but Igor Akinfeïev, le latéral Iouri Jirkov, le milieu récupérateur Sergei Semak, l'attaquant Roman Pavlioutchenko[39]. Plus récemment, Alan Dzagoev s'est imposé en attaque et a été co-meilleur buteur de l'Euro 2012.

Record de sélections[40]
# Joueur Sél. Carrière Buts
1 Sergueï Ignachevitch 127 2002-2018 8
2 Igor Akinfeïev 111 2004-2018 0
3 Viktor Onopko[n 4] 109 1992-2004 7
4 Vassili Bérézoutski 101 2003-2016 5
5 Iouri Jirkov 91 2005- 2
6 Aleksandr Kerjakov 90 2002-2016 30
7 Aleksandr Anioukov 77 2004-2013 1
8 Andreï Archavine 75 2002-2012 17
9 Valeri Karpine[n 4] 72 1992-2003 17
10 Vladimir Bestchastnykh 71 1992-2003 26
Meilleurs buteurs[40]
# Joueur Carrière Buts Sél.
1 Aleksandr Kerjakov 2002-2016 30 90
2 Vladimir Bestchastnykh 1992-2003 26 71
3 Artyom Dziouba 2011- 24 40
4 Roman Pavlioutchenko 2003-2012 21 51
5 Valeri Karpine[n 4] 1992-2003 17 72
6 Andreï Archavine 2002-2012 17 75
7 Dmitri Sytchev 2002-2010 15 47
8 Fyodor Smolov 2012- 14 39
9 Roman Chirokov 2008-2016 13 57
10 Igor Kolyvanov[n 4] 1992-1998 12 35
Les joueurs en gras sont encore actifs. Mise à jour du 13 octobre 2019.

Sélection actuelle

Effectif et encadrement de l'équipe de Russie à l'occasion de la trêve internationale d'octobre 2019
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
1 G Marinato, GuilhermeGuilherme Marinato  (38 ans) 11 0 Lokomotiv Moscou 2016
12 G Lunyov, AndreyAndrey Lunyov  (32 ans) 7 0 Zénith Saint-Pétersbourg 2017
16 G Djanaïev, SoslanSoslan Djanaïev  (37 ans) 1 0 FK Sotchi 2016


2 D Fernandes, MárioMário Fernandes  (33 ans) 21 2 CSKA Moscou 2017
4 D Beliaïev, MaksimMaksim Beliaïev  (32 ans) 0 0 Arsenal Tula 2019
5 D Semionov, AndreïAndreï Semionov  (35 ans) 14 0 Akhmat Grozny 2014
13 D Koudriachov, FiodorFiodor Koudriachov  (37 ans) 33 1 FK Sotchi 2016
14 D Djikiya, GueorguiGueorgui Djikiya  (30 ans) 20 0 Spartak Moscou 2017
15 D Karavaïev, ViatcheslavViatcheslav Karavaïev  (28 ans) 0 0 Zénith Saint-Pétersbourg 2019
20 D Chistyakov, DmitriDmitri Chistyakov  (30 ans) 0 0 FK Rostov 2019
23 D Petrov, SergueïSergueï Petrov  (33 ans) 2 0 FK Krasnodar 2016


M Mogilevets, PavelPavel Mogilevets  (31 ans) 4 0 Rubin Kazan 2014
3 M Ignatiev, VladislavVladislav Ignatiev  (37 ans) 5 0 Lokomotiv Moscou 2015
6 M Cheryshev, DenisDenis Cheryshev  (33 ans) 24 9 Valence CF 2012
7 M Ozdoïev, MagomedMagomed Ozdoïev  (31 ans) 18 2 Zénith Saint-Pétersbourg 2014
8 M Barinov, DmitriDmitri Barinov  (27 ans) 4 0 Lokomotiv Moscou 2019
9 M Bakaïev, ZelimkhanZelimkhan Bakaïev  (27 ans) 0 0 Spartak Moscou 2019
10 M Akhmetov, IlzatIlzat Akhmetov  (26 ans) 5 0 CSKA Moscou 2019
11 M Kouziaïev, DalerDaler Kouziaïev  (31 ans) 18 0 Zénith Saint-Pétersbourg 2017
17 M Golovine, AleksandrAleksandr Golovine  (27 ans) 31 4 AS Monaco 2015
18 M Jirkov, IouriIouri Jirkov  (40 ans) 91 2 Zénith Saint-Pétersbourg 2005
21 M Ionov, AlekseïAlekseï Ionov  (35 ans) 23 3 FK Rostov 2011


A Sobolev, AleksandrAleksandr Sobolev  (27 ans) 0 0 Krylia Sovetov Samara 2019
19 A Komlitchenko, NikolaïNikolaï Komlitchenko  (28 ans) 1 0 Mladá Boleslav 2019
22 A Dziouba, ArtyomArtyom Dziouba Capitaine  (35 ans) 39 23 Zénith Saint-Pétersbourg 2011
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Vladimir Panikov
Entraîneur(s) des gardiens



Légende


Annexes

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Notes

  1. Depuis 2008, l'équipe de Russie utilise de nouveau un maillot domicile de couleur rouge
  2. De gauche à droite et de haut en bas : Ignashevitch, Berezutsky, Jirkov, Malafeev, Shirokov, Zyrianov, Denisov, Kerjakov, Dzagoev, Anyukov, Archavine. La plupart de ces joueurs ont été présents à l'Euro 2008
  3. Premier match international, contre le Mexique
  4. a b c et d De nombreux internationaux russes ont évolué auparavant sous les couleurs de l'Union soviétique et/ou de la CEI. Aleksandr Mostovoï compte ainsi 15 sélections et 3 buts avec l'Union soviétique, plus 2 sélections avec la CEI. Igor Kolyvanov 19 sélections et 2 buts avec l'Union soviétique, plus 5 sélections et 1 but avec la CEI. Sergei Kiriakov 1 sélection et 1 but avec l'Union soviétique, plus 9 sélections et 4 buts avec la CEI. Viktor Onopko et Valeri Karpine respectivement 4 et 1 sélections pour la CEI. Cf. (en) « Players Appearing for Two or More Countries », RSSSF (consulté le )

Références

Références générales
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  2. (en) Steven Main, « History of Russian football : an introduction » (consulté le )
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Feuilles de matchs, tableaux, classements et statistiques
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