Émile Poillot

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Émile Poillot
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Émile Poillot à l'orgue de Saint-Bénigne le 2 octobre 1938
Nom de naissance Émile Poillot
Naissance
Dijon
Drapeau de la France France
Décès (à 62 ans)
Dijon,
Drapeau de la France France
Activité principale Organiste
Activités annexes Pianiste
Lieux d'activité Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon
Années d'activité 1912-1948
Formation Conservatoire national de musique et de déclamation
Maîtres Isidor Philipp, Alexandre Guilmant, Louis Vierne, Charles-Marie Widor
Enseignement Conservatoire de Dijon
Élèves Michel Chapuis, Ralph L. Grosvenor

Émile André Poillot, né le à Dijon et mort le (à 62 ans) à Dijon, est un organiste et pianiste français.

Repères biographiques[modifier | modifier le code]

Émile Poillot est le troisième fils de Jules Poillot (1852-1938), qui a tenu l'orgue de chœur de l'église Saint-Michel de Dijon durant 54 ans[1], et qui l'initia à la musique dès l'âge de 5 ans. En 1894, à 8 ans, il débute au conservatoire de Dijon dans la classe de solfège[2], où il obtient une 1re mention avec la note Très Bien[3]. En il entre à la maîtrise de la cathédrale de Dijon, que dirige l'abbé René Moissenet[4],[5], dont le frère et assistant, l'abbé Joseph Moissenet, lui donne des leçons de piano, l'initie au jeu de l'orgue et à l'accompagnement du plain chant[2],[6]. Dès l'âge de 10 ans, Émile Poillot partage avec son maître le service de l'orgue de chœur aux offices de la cathédrale[7],[8], et à 11 ans il fait ses débuts sur le grand orgue[3],[a].

En 1900, au conservatoire de Dijon, il entre dans les classes de piano et d'harmonie d'Adolphe Dietrich[2],[7]. Dès la fin de sa première année d'études, à 15 ans, il y remporte le 1er prix de piano et le 2e prix d'harmonie, l'un comme l'autre à l'unanimité. Puis ce sont l'année suivante, au concours d'excellence, le prix du ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, et le 1er prix d'harmonie à l'unanimité[2],[7],[8].

Le , il est admis dans la classe de piano d’Isidor Philipp au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris[7]. Il remporte un 1er accessit en 1906[10],[11]. En Joseph Edouard Risler succède à Isidor Philipp. Le jeudi , dans la classe de Risler, Émile Poillot remporte un 1er prix de piano, 4e sur 6[12],[13],[14].

De 1904 à 1907, à la basilique Sainte-Clotilde de Paris, il est l’assistant de Maurice Emmanuel, maître de chapelle, et le suppléant de Léon Cazajus, organiste accompagnateur, Charles Tournemire étant alors titulaire des grandes orgues[15],[16],[17].

En 1907, il entre dans la classe d'orgue d’Alexandre Guilmant[7],[18], avec Louis Vierne pour répétiteur. Le , il remporte un 2e accessit[19], puis le , le 2e prix[20].

Fin , Guilmant abandonne la classe d’orgue, Louis Vierne le supplée.

« Magnifique virtuose, doublé d’un solide improvisateur, Émile Poillot complétait le trio qui se partageait l’intérêt du maître. »

— Bernard Gavoty, Louis Vierne : la vie et l'œuvre[21]

Eugène Gigout est nommé à la succession de Guilmant le , et le , dans sa classe, Émile Poillot remporte brillamment le 1er prix d'orgue et d’improvisation, à l'unanimité. Il n’y eut pas de 2e prix cette année là[22].

« Cette année, le grand favori de la classe était Émile Poillot. Il avait eu un premier prix de piano [...]. Son entraînement à l’orgue faisait présager un fort beau concours ; cela ne manqua pas de se produire [...]. Poillot avait tenu ferme le drapeau de l’école, émule enthousiaste de ses devanciers. »

— Louis Vierne, Mes souvenirs[23]

Entré dans la classe de composition de Charles-Marie Widor en [2],[7], il est admis en pour le concours de fin d’année de la classe de fugue[24], mais il ne sera pas primé. Au Conservatoire, il suit également les cours de Maurice Emmanuel, qui a été nommé professeur d’histoire de la musique le [5].

Il revient dans sa ville natale, Dijon, et le , il est nommé sans concours titulaire du grand orgue Riepp de Saint-Bénigne qui était vacant depuis plus de deux ans[25], succédant ainsi à Nicolas-Joseph Wackenthaler[b]. Il tiendra l’orgue pendant 36 ans, jusqu’à sa mort en 1948.

En 1913, il figure parmi les grégorianistes de Saint-Germain-en-Laye, aux côtés de Mgr René Moissenet, de Maurice Emmanuel et d'Albert Alain[16].

Réformé de l’armée, il est incorporé pendant la guerre dans l'aviation[26]. En 1915, il cantonne à Auxonne, près de Dijon[27]. En , il suit une formation en mécanique au 2e groupe d’aviation à Bron, près de Lyon[28], puis en , il devient dactylo au bureau du Groupe de Bombardement no 2, à Malzéville, tout près de Nancy[29]. Il en est réduit à pratiquer une musique de café-concert pour distraire ses chefs, et recherche une situation pour l'après-guerre[30],[31]. La Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, fondée par Nadia et Lili Boulanger en , permet aux musiciens engagés dans la guerre d'échanger des nouvelles réciproques. Émile Poillot y contribuera en 1917 et 1918[32],[33],[34]. En il est secrétaire au bureau du Groupe de Bombardement no 2, et quitte Nancy pour Epiez-sur-Meuse, près de Vaucouleurs, où il restera jusqu’à sa démobilisation fin [35].

Le , sur la proposition d'André Gedalge, Inspecteur de l'Enseignement musical, et de Louis-Charles Dumas, Directeur du Conservatoire de Dijon, une classe de perfectionnement pour le piano est ouverte pour lui au Conservatoire de Dijon[2],[7], où il sera professeur pendant 25 ans.

Le , il épouse Anne Marie Ernestine Huot à Dijon[3]. Le le mariage religieux est célébré en l'église de Selongey, avec la participation de la maîtrise de la cathédrale de Dijon[7],[36]. De cette union naîtront 5 enfants.

En 1921, il est nommé membre du Comité d’Examen de la Classe d’Orgue au Conservatoire de Paris[37].

En 1923, il est appelé à faire partie du jury pour les concours publics de fin d'année du conservatoire de Lyon[38]. En 1929, il est membre du jury du concours de piano supérieur[39].

En 1939, il est élu membre associé de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon[40].

Le , il est membre du jury du concours d'interprétation et d'improvisation des Amis de l'Orgue, au temple protestant de l'Étoile, à Paris[41].

En 1940, on lui confie la classe supérieure de piano du Conservatoire de Dijon. La classe d'orgue dont il rêvait ne sera créée qu’après sa mort, en 1949, et confiée à André Fleury.

Malade depuis 1946, Émile Poillot est remplacé la plupart du temps par l'abbé Maurice Lefèvre, organiste de la maîtrise[42]. Il joue ses derniers offices à Saint-Bénigne pour Pâques[42], le , il faut alors le porter jusqu'à ses claviers. Il meurt le à l'âge de 62 ans[43],[44],[45],[46].

Pendant quelques mois, l’abbé Labbé, organiste du Sacré-Cœur, assure l’intérim et André Fleury lui succède en à la tribune de la cathédrale Saint-Bénigne[47].

Son petit-fils, Michel Poillot, est l'actuel titulaire de l'orgue de la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont-sur-Orge, depuis 1997[1],[48].

Pour le 30e anniversaire de sa mort, un concert en Hommage à Émile Poillot fut donné le à la cathédrale Saint-Bénigne, par André Fleury à l'orgue et la maîtrise de la cathédrale, dirigée par l'abbé Jean-Marie Rolland[49].

Un square et une rue portent son nom à Dijon[3].

Le musicien[modifier | modifier le code]

L'organiste[modifier | modifier le code]

Comme organiste, Poillot s'inscrit dans la tradition des interprètes et improvisateurs de l'école française du début du XXe siècle[42],[50]. Il était particulièrement connu pour ses brillantes improvisations[51] :

« Si son talent d’exécutant l’égalait aux meilleurs artistes de l’époque (tout le grand répertoire lui était familier), c’est en improvisant qu’il se révélait. »

— Joseph Samson, Un maître-organiste : Émile Poillot[2]

« Quand Poillot improvise, je ne me lasse pas d'écouter... »

— Louis Vierne, cité par Joseph Samson[52]

En ce temps-là, il était rare d'entendre l'orgue en dehors des offices ou manifestations religieuses. Les prestations musicales d'Émile Poillot à Saint-Bénigne trouvaient leur place dans ce contexte, l'orgue étant accompagné la plupart du temps par la Maîtrise, dirigée par Mgr René Moissenet jusqu'en 1939, puis par Joseph Samson[53] :

« L’église cathédrale Saint-Bénigne possédait déjà à cette époque une maîtrise extraordinaire et un organiste prestigieux : Émile Poillot. On y venait alors de toute l’Europe et d’Amérique pour entendre les offices. »

— Henri Vincenot, Mémoires d'un enfant du rail[54]

« Avez-vous pu entendre Poillot ? C'est un grand artiste. »

— Jean Fellot, Lettre à Joachim Havard de la Montagne[55]

Quelques concerts jalonnent cependant sa carrière d'organiste :

Le pianiste[modifier | modifier le code]

Émile Poillot a donné de nombreux concerts de piano, en soliste ou en accompagnement. À Dijon, il se produisait en soliste à l'occasion des concerts de la Société du Conservatoire[7],[36]. Il a accompagné son ami le violoncelliste Maurice Maréchal lors de plusieurs tournées : France et Wiesbaden (1921), Espagne, Maroc espagnol et Portugal (1925[64],[65] et 1926[66]), France (1928), Singapour (lundi )[67] et Indes Néerlandaises (août et )[2],[7],[c].

Dédicaces[modifier | modifier le code]

  1. Andante sur deux thèmes liturgiques (O salutaris Hostia - Adoro Te devote)[71],
  2. Sortie[72],
  3. Andantino (1892)[73],[74].

Compositions[modifier | modifier le code]

  • Fugue à 4 voix en mi bémol (1906), inédite.
  • Allegretto en mi (), révisé par Yves Cuenot, qui l’interpréta le au grand orgue de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon (Côte-d'Or)[80].
  • Ave Maria (1918), Lyon, Janin Frères, Éditeurs, J.F. 1023, A mon cher et vénéré maître le Chanoine René Moissenet, Maître de Chapelle de la cathédrale de Dijon.
  • Largo, inédit.
  • Adagio, inachevé.

Créations[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Émile Poillot a eu beaucoup d'élèves de piano et d’orgue à Dijon, parmi eux :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Émile Poillot a tenu le grand-orgue de la cathédrale Saint-Bénigne au mariage de la fille de son maître et prédécesseur Nicolas-Joseph Wackenthaler le [9] ; il interpréta la Marche de Guilmant comme entrée, celle de Dubois à la fin de la messe et la Marche nuptiale de Mendelssohn à la sortie.
  2. Sa nomination est annoncée en par le bulletin paroissial de la cathédrale.
  3. Émile Poillot et Maurice Maréchal embarquèrent le à Marseille pour Singapour sur l’ « André-Lebon »[68].

Références[modifier | modifier le code]

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  33. Nadia Boulanger et Lili Boulanger, Comité franco-américain du Conservatoire national de musique et de déclamation, « POILLOT », Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, Paris, Bureau du Conservatoire, no 9,‎ , p. 35-36 (lire en ligne).
  34. Nadia Boulanger et Lili Boulanger, Comité franco-américain du Conservatoire national de musique et de déclamation, « POILLOT Émile », Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, Paris, Bureau du Conservatoire, no 10,‎ , p. 79 (lire en ligne).
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  87. Catherine Saulieu, Le jardin d’Orléans, Paris, Éditions de Fallois, , 344 p. (ISBN 978-2-87706-991-5).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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