ECAM LaSalle
Fondation |
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Type |
Grande école d'ingénieurs |
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Forme juridique |
Fondation reconnue d'utilité publique en 1977 |
Fondateur | |
Président |
Yves Colliou |
Directeur |
Didier Desplanche |
Membre de |
Groupe ECAM CGE, CDEFI, FESIC, IPL, Alliance des Grandes Ecoles Rhône-Alpes, Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur de l’Université de Lyon, Alliance des Ecoles d’Ingénieurs de Lyon Saint-Etienne, Association internationale des universités Lassaliennes |
Site web |
Étudiants |
2000 |
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Enseignants |
92 |
Enseignants-chercheurs |
38 |
Pays | |
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Campus |
Lyon /Phnom Penh |
Ville |
ECAM LaSalle, (anciennement l'École catholique des arts et métiers de Lyon ou ECAM Lyon) est l'une des écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].
Elle est gérée par une fondation reconnue d’utilité publique[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Fondée à Reims en 1900, l'école d'ingénieurs est installée à Lyon depuis 1946 sur les pentes de la colline de Fourvière[4].
Reims (1900-1914)
[modifier | modifier le code]C'est à Reims en 1900 que les Frères des écoles chrétiennes ont réalisé leur projet d'école catholique d'arts et métiers. Ils l'ont réalisé à leur manière et selon leurs principes, en fondant l'école sur la large participation de leurs anciens élèves, avec l'appui de quelques notables comme le comte Alfred Werlé, directeur de la maison de Champagne Veuve Clicquot Ponsardin et quelques autres industriels, intéressés par cette formation. Au , commence la Première Guerre mondiale, dès septembre, la bataille de la Marne, l'incendie de la cathédrale de Reims, le bombardement de la ville feront qu'il ne restera rien de l'école en 1918.
Erquelinnes (depuis 1911)
[modifier | modifier le code]Les élèves de l'école de Reims sont transférés à Erquelinnes, en Wallonie (Belgique), à proximité de la frontière franco-belge. L'école est rebaptisée Arts et métiers d'Erquelinnes et de Reims (AMER). Le gouvernement belge reconnait l'école, qui touche des subventions, un comité d'industriels belges la soutient, mais la majorité de ses élèves sont toujours des français, qui viennent des écoles professionnelles que les Frères ont pu maintenir malgré la législation française. Les effectifs augmentent jusqu'au début des années 1930 et cette période est une sorte d'apogée de l'école, malgré son isolement relatif en Belgique.
L'histoire des Arts et métiers d'Erquelinnes est marquée par l'invasion de la Belgique le par l'armée allemande qui occupe l’école, ce qui entraîne l'évacuation de l'école et la dispersion des élèves. Son site fut utilisé par les Allemands comme tribunal et comme théâtre d’exécutions. Les bâtiments furent libérés à la fin de la guerre, et elle fut rouverte comme école.
L’école accueille encore de nombreux élèves français mais aussi de nombreux élèves belges, il eut des prêtres jusqu'en 2008. Le centenaire fut fêté en 2011. L'école s’appelle maintenant l'École des arts et métiers d'Erquelinnes (EAME).
Lyon (depuis 1940)
[modifier | modifier le code]Après la dispersion des étudiants et professeurs en 1940, c'est un peu par hasard que l'école s'installe à Lyon. L'équipe des professeurs d'Erquelinnes comptait à l'époque des frères originaires de l'Est de la France et souhaitaient s'y installer. À la fin du mois d'août, le frère Joseph, mandaté par ses supérieurs obtient l'accord du pensionnat Aux Lazaristes à Lyon pour accueillir l'école. Pendant la guerre l'école vit tant bien que mal, et en 1943 le frère Arthème-Léonce obtient la reconnaissance du diplôme par la Commission des titres d'ingénieur (CTI). Ainsi naît l'École catholique d'arts et métiers de Lyon.
Après bien des hésitations au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il est décidé en que l'ECAM restera à Lyon sur la colline de Fourvière, dans la montée Saint-Barthélemy.
Présentation
[modifier | modifier le code]Membre de la CGE, habilitée en 1943 par la CTI à décerner le diplôme d'ingénieur, reconnue par l'État en 1962, ECAM LaSalle a obtenu le label EESPIG (établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général). L'école a toujours élargi son offre de formations pour répondre aux exigences des industriels, et aux attentes des jeunes[réf. souhaitée].
Depuis 1971, ECAM LaSalle développe également la formation continue, et un partenariat avec l’ITII de Lyon pour la formation d'ingénieurs en alternance par l'apprentissage.
Formations
[modifier | modifier le code]Sur son campus de Lyon, l’école propose des formations d'ingénieurs généralistes ou spécialistes, sous statut étudiant ou alternant, en 5 ans ou 3 ans, en français ou en anglais. Chaque étudiant bénéficie d’un accompagnement personnalisé pour se préparer à des métiers passionnants dans des secteurs d’avenir.[réf. souhaitée]
Les formations d'ingénieurs de l'école sont les suivantes :
Spécialité | Statut des élèves |
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Ingénieur généraliste ECAM arts et métiers (plusieurs parcours proposés pour le cycle prépa intégré) | étudiant |
Ingénieur ECAM engineering (1re formation d'ingénieur de France en 5 ans entièrement dispensée en anglais) | |
Ingénieur spécialité génie industriel et Mécanique (en partenariat avec l'ITII Lyon) |
apprenti (en alternance) ou formation continue |
Ingénieur spécialité énergie (en partenariat avec l'ITII Lyon) |
apprenti (en alternance) ou formation continue |
Un bachelor :
- Bachelor cybersécurité des systèmes industriels et urbains (Lyon)
Les mastères spécialisés par ECAM LaSalle :
- Mastère spécialisé manager de l'amélioration continue (Lyon)
- Mastère spécialisé management de la transition énergétique (en partenariat avec l'EM Lyon) (Lyon)
En 2021, ECAM LaSalle ouvre son premier campus à l'international à Phnom Penh (Cambodge).
Diplômé célèbre
[modifier | modifier le code]- Pierre Dupasquier, ingénieur français
- René Lenoir, ingénieur français, Compagnon de la Libération.
- Thierry Salomon, ingénieur français
- Thierry Magnin, prêtre catholique et universitaire français
- Marc Censi, homme politique français
- Gabriel Piroird, évêque
Classements
[modifier | modifier le code]En 2024, l'école est classée 30e sur 128 par l'Usine Nouvelle (19e à l'international et 15e en insertion professionnelle)[5]; 75e sur 170 par l'Etudiant[6].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- http://www.letudiant.fr/palmares/classement-ecole-ingenieur-apres-bac/fiche/ecole-catholique-d-arts-et-metiers-6384.html
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- Au 1er septembre 2016, on compte 155 organismes de statut public, 3 de statut consulaire et 52 organismes privés d’après l’arrêté du 26 janvier 2017 fixant la liste des écoles accréditées) : « Arrêté du 26 janvier 2017 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- L'expérience et l'avenir d'une école d'ingénieur: L'école catholique d'arts et métiers: ECAM Lyon, 1900-2000, Pierre-Marie Guéritey
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2024 - Usine Nouvelle », sur www.usinenouvelle.com (consulté le )
- « Classement des écoles d'ingénieurs 2024 - L'Etudiant », sur www.letudiant.fr (consulté le )