Marnes-la-Coquette
Marnes-la-Coquette | |||||
La façade de la mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Boulogne-Billancourt | ||||
Intercommunalité | Grand Paris Seine Ouest | ||||
Maire Mandat |
Christiane Barody-Weiss 2014-2020 |
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Code postal | 92430 | ||||
Code commune | 92047 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marnois | ||||
Population municipale |
1 712 hab. (2014) | ||||
Densité | 492 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 49′ 49″ nord, 2° 10′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 178 m |
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Superficie | 3,48 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chaville | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
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Liens | |||||
Site web | marnes-la-coquette.fr | ||||
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Marnes-la-Coquette (prononcé [maʁ.n(ə) la ko.kɛt̪] Écouter) est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Située à l'ouest de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forêt de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s'est développée autour du domaine de Villeneuve-l'Étang ayant appartenu à Napoléon III.
En 2009, le revenu net déclaré moyen était de 86 456 €[1], ce qui plaçait cette commune au 2e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole.
Géographie
Localisation
Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec 1 743 habitants et aussi la moins dense avec 478 habitants/km2.
-
Carte de la commune -
Vue de la commune de Marnes-la-Coquette en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 348 hectares ; l'altitude varie entre 105 et 178 mètres[2].
La commune se trouve entre deux collines boisées : d'un côté la forêt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'où le nom. C'est l'une des communes les plus boisées de la région parisienne.
Climat
Le climat de l'Île-de-France est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Marnes-la-Coquette sont celles d'Orly et de l'aéroport de Vélizy-Villacoublay[3].
Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat francilien avec celui de quelques grandes villes françaises :
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Orly[4] | 1 797 | 615 | 16 | 20 | 31 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1,3 | 3 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 13,8 | 13,4 | 11,2 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,4 | 6,8 | 9,8 | 13,5 | 16,7 | 18,9 | 18,6 | 16 | 11,9 | 6,8 | 4,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,5 | 10,7 | 14,2 | 18,1 | 21,5 | 24 | 23,8 | 20,9 | 15,9 | 9,8 | 6,6 | 14,9 |
Humidité relative (%) | 86 | 80 | 76 | 72 | 72 | 71 | 70 | 71 | 77 | 83 | 86 | 86 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Nombre de jours avec gel | 12,4 | 10,3 | 7 | 1,6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 5,4 | 11,6 | 48,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Record de froid (°C) date du record |
−16,8 1985 |
−15 1956 |
−9,4 2005 |
−4,3 1921 |
−1,3 1957 |
3,2 1975 |
6,7 1922 |
5,6 1923 |
1,7 1952 |
−3,9 1955 |
−9,6 1921 |
−13,3 1964 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 2003 |
20 1990 |
24,5 1955 |
29,4 1949 |
35 1922 |
37 1947 |
39,2 1947 |
40 2003 |
33 1949 |
31,3 1921 |
20,1 1993 |
17,3 1989 |
Voies de communication et transports
Voies routières
Marnes-la-Coquette est traversée par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) — achevée pour cette partie en 1941 mais réellement ouverte à la circulation en 1946 — qui constitue depuis 1937 une véritable saignée parallèle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (déclassée en RD 907) — qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches —, à partir de l'Hôpital Raymond-Poincaré (ancien Hospice Brézin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis déclassée RD 407, qui emprunte la rue Yves Cariou puis la rue Georges et Xavier Schlumberger. Elle est bordée par le parc de Saint-Cloud, et la forêt de Fausses-Reposes. À travers cette forêt la route de l'Impératrice (Eugénie), route forestière de l'ONF, conduit à l'ancien octroi de Versailles de la Porte verte en longeant les haras de Jardy.
Pistes cyclables
Transports en commun
La commune est desservie par :
- La Ligne L du Transilien à la gare de Garches - Marnes-la-Coquette sur le parcours Paris <> Saint-Nom-la-Bretèche.
- Deux lignes de bus :
- La ligne 426 du réseau de bus RATP est une ligne de bus qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud à Pont de Sèvres ou à l'hôtel de ville de Boulogne-Billancourt (uniquement du lundi au samedi).
- La ligne 37 de Veolia Transport Nanterre est une ligne de bus à vocation scolaire. Elle relie Ville-d'Avray - Fausses-Reposes à Rueil-Malmaison - Madeleine - Danielou. Elle fonctionne uniquement du lundi au vendredi (hors vacances scolaires) à raison de deux passages le matin (vers Rueil) et de trois passages le soir (vers Ville-d'Avray). Son seul arrêt (dans la ville) est Mairie de Marnes.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 32,26 % | 112,16 |
Espace urbain non construit | 19,68 % | 68,44 |
Espace rural | 48,06 % | 167,09 |
Source : Iaurif[6] |
Logement
Projets d'aménagements
Toponymie
C'est l'empereur Napoléon III qui, en 1859, autorisa par décret la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait. Le nom même de Marnes vient de l'argile calcaire, la marne qu'on y trouvait dans le sol[7],[8].
Histoire
En 1852, Louis Napoléon Bonaparte, alors président de la République, rachète le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au maréchal Soult pendant le Premier Empire puis à la duchesse d'Angoulême, Marie-Thérèse dauphine de France, qui porta le titre de comtesse de Marnes. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des cent-gardes destiné à accueillir sa garde rapprochée lorsqu'il réside au château de Saint-Cloud. En 1859-1860 il fait construire l'église Sainte-Eugénie[9],[10] au centre du bourg en l'honneur de son épouse Eugénie qui appréciait l'endroit[11].
En 1878, le domaine devient domaine public. Le château est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts.
Une partie du domaine est concédée à Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches après sa découverte du vaccin contre la rage. Les expériences nécessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturée et gêne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succès de sa souscription internationale lui permet d'acquérir un terrain rue Dutot à Paris et d'y faire construire l'Institut Pasteur qui sera inauguré en 1888.
Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe où Pasteur s'installe souvent l'été. Il y meurt le à 16 h 40. Sa chambre y est toujours conservée.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Marnois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux d’abstention de 22,00 % (France entière : non à 54,67 % - oui à 45,33 %)[12].
À l’élection présidentielle française de 2007[13], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de Ségolène Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale[14] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 1 054 inscrits sur les listes électorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit 938 voix se sont exprimées[13].
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de 19[15] membres dont le maire et cinq maire-adjoints[16].
Marnes-la-Coquette fait partie du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, de même que les Communautés d'agglomération voisines Cœur de Seine et Arc de Seine.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Marnes-la-Coquette relève du tribunal de grande instance de Nanterre, du tribunal d'instance[19] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[20]. Enfin, Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.
Politique environnementale
Jumelages
Au 1er janvier 2010, la commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune[21] .
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 712 habitants, en augmentation de 2,95 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,6 %) est inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 17,7 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 19,4 %).
Enseignement
Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre une école maternelle et deux écoles élémentaires communales[28].
Il n'y a ni collège ni lycée à Marnes-la-Coquette.
Vie universitaire
Il n'y a aucun établissement universitaire au sein de la ville, en revanche Marnes appartient à l'académie de Versailles et permet donc un accès simplifié aux campus de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (université de Versailles, IUT de Vélizy-Villacoublay, etc.).
Manifestations culturelles et festivités
Traditionnellement, la fête de la Saint-Jean d'été est fêtée au square Pasteur.
Santé
Sports
Peu de sports sont proposés au sein même de Marnes : équitation, judo et danse gymnastique.
La plupart des autres sports sont pratiqués à Ville-d'Avray, Vaucresson et Garches.
Médias
Cultes
Les Marnois disposent de lieux de culte catholique.
Depuis janvier 2010, la commune de Marnes-la-Coquette fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[29].
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relève de la paroisse Sainte-Eugénie[30],[31].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 74 029 €, ce qui plaçait Marnes-la-Coquette au 4e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[32].
Emploi
Entreprises et commerces
- La Poste
- Le tabac, brasserie, restaurant « L‘hirondelle »
- Restaurant « La tête noire »
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[33].
Intitulé | Monument classé | Monument inscrit |
---|---|---|
Église paroissiale Sainte-Eugénie, 1 place de la Mairie | x | |
Mairie, 3 place de la Mairie | x | |
Intitulé | Site classé | Site inscrit |
Forêt de Fausses-Reposes | x | |
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang | x | |
Source : Iaurif[34] |
Église Sainte-Eugénie
Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[9],[10].
Mémorial de l'Escadrille La Fayette
Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette a été inauguré le 4 juillet 1928. Érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale. Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des Applications de la Recherche Louis Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[35].
Haras de Jardy
Marnes-la-Coquette héberge le plus grand centre équestre de France, le haras de Jardy[36]. Il est la propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac rachèta ce haras et perpétua la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.
Musée des Applications de la Recherche
Le musée des Applications de la Recherche retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Ouvert au public au 3, boulevard Raymond Poincaré et 3, avenue Pasteur, à Marnes-la-Coquette.
Ce monument a été construit entre 1852 et 1930[37].
Mairie
Le bâtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[38],[39].
Château de la Marche
Aujourd'hui détruit, le château a appartenu au financier John Law et à la reine Marie-Antoinette.
Patrimoine culturel
Marnes-la-Coquette et la littérature
L'académicien Thierry Maulnier a donné sur Marnes-la-Coquette un article où il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est — qui l'ignore dans ce département ? — une sorte de petit miracle, un village du XIXe siècle, un village pour amoureux de Peynet presque entièrement préservé à moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impératrice Eugénie. Les metteurs en scène de cinéma y viennent volontiers pour leurs extérieurs sur l'adorable place centrale, bordée d'une église miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore réussi à submerger et ne doit pas submerger »[40].
Marnes-la-Coquette et la chanson
C'est à Marnes-la-Coquette qu'habitait, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa très belle propriété « La Louque »[40]. Cette maison présente des jardins remarquables[41].
Marnes-la-Coquette et le cinéma
Plusieurs scènes (dont la scène finale) du film de Claude Lelouch, Il y a des jours et des lunes se passent à Marnes-la-Coquette[42].
Personnalités liées à la commune
- Edme Joachim Bourdois de La Motte (1754-1835), médecin, y avait un château.
- Louis Pasteur (1822-1895), scientifique, y est mort. Il avait installé son laboratoire de recherche dans le pavillon des Cent-gardes, au sein de l'ancien domaine impérial de Villeneuve-l'Étang[réf. nécessaire].
- Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue, psychologue social, sociologue, y est mort.
- Henri Duparc (1848-1933), compositeur. Il est élu maire en 1884 mais pour un an seulement, son état de santé ne lui permettant plus de poursuivre sa fonction.
- Albert Willemetz (1887-1964), librettiste, lyriciste et scénariste. Il y habitait, y est mort et y est inhumé[43].
- Maurice Chevalier (1888-1972), chanteur et acteur. Il habitait au parc privé de Marnes ; il est inhumé au cimetière communal[43].
- Dwight David Eisenhower (1890-1969), 34e président des États-Unis d'Amérique. Il a résidé une année au parc privé de Marnes à la « Villa Saint Pierre »[réf. nécessaire].
- Jean de Létraz (1897-1954), auteur de théâtre, y est inhumé[43].
- Thierry Maulnier (1909-1988), journaliste, écrivain de droite, essayiste, critique littéraire et auteur dramatique. Il y est mort et inhumé[43] auprès de son épouse.
- Porfirio Rubirosa (1909-1965), diplomate dominicain et un playboy. Il y est inhumé[43].
- Jean Marais (1913-1998), acteur. De 1954 à 1971, il habitait 10 bis rue Schlumberger où il fit construire sa maison qui existe toujours. Il y hébergea régulièrement son ami, le cinéaste et dramaturge Jean Cocteau (1889-1963)[réf. nécessaire].
- Marcelle Tassencourt (1914-2001), actrice et metteur en scène. Elle y habitait[réf. nécessaire].
- Danièle Darrieux (1917), comédienne, a longtemps vécu dans la maison occupée aujourd'hui par la journaliste Tina Kieffer[réf. nécessaire]
- Pierre Schwed (1923-2006), résistant et géostratège. Il a résidé au parc privé de Marnes à la « Villa Saint Pierre ». Il est inhumé au cimetière communal[43].
- Hugues Aufray (1929), auteur-compositeur-interprète et guitariste. Il y habite depuis de nombreuses années[réf. nécessaire].
- Jacques Séguéla (1934), publicitaire. Il y habite[réf. nécessaire].
- Johnny Hallyday (1943), chanteur, possède une villa (« La Savannah ») rue Maurice Chevalier au Parc Privé de Marnes[44].
- Hamad bin Khalifa Al Thani (1952), émir du Qatar, il y possède une immense propriété au Parc Privé de Marnes[réf. nécessaire].
- Tina Kieffer (1959), journaliste. Elle y habite[réf. nécessaire].
- Roland Marchisio (1960), acteur français. Il y habite[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
Elles peuvent se blasonner ainsi :
De gueules à la tête arrachée de chien enragé d'or lampassée et allumée d'argent, accompagnée de trois prismes de cristal du même, deux en chef, un en pointe, au chef d'azur chargé d'une aigle impériale française d'or, la tête contournée, empiétant des foudres du même (Second Empire). |
La tête de chien enragé symbolise l'œuvre de Pasteur qui mourut à Marnes le 28 septembre 1895. L'aigle impérial est en souvenir de Napoléon III et de l'impératrice qui par décret donnèrent le qualificatif de « la coquette » à Marnes. Le châtaignier et les deux chênes sur lequel est posé l'écu symbolisent la forêt de Fausses-Reposes qui entoure la commune[45].
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre-Henri Machard, Essai historique sur Marnes-la-Coquette, 1932 ; réédité en 1999 (éditions Le livre d'histoire) (ISBN 284435050X).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « INSEE - Chiffrés clés : commune de Marnes-la-Coquette », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
- « Fiche sur Marnes-la-Coquette », sur site de Météo France (consulté le ).
- « Orly - Val-de-Marne (94310) - Données climatiques », sur journaldunet.com (consulté le )
- « Orly, Val-de-Marne (94), 89 m - (1961-1990) », sur infoclimat.fr (consulté le )
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.
- Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, éditions Horvath, 1980, p. 48.
- Notice no IA00051394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00125467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00051399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Marnes La Coquette », L'Express, 28 juin 2007.
- « Scrutin du 29 mai 2005 (sur la constitution européenne) - Marnes-la-Coquette », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats électoraux du premier tour et du second tour », sur journal Le Figaro (consulté le )
- « Résultats électoraux indexés », sur ministère de l'intérieur (consulté le )
- « Élection municipale (mars 2008) », sur internaute.com (consulté le )
- « Le conseil municipal », sur site de la ville de Marnes-la-Coquette (consulté le )
- « Les maires de Marnes-la-Coquette », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
- « Liste des maires des Hauts-de-Seine » [PDF], Préfecture des Hauts-de-Seine, (consulté le ).
- [PDF] « Tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt », sur site de la cour d'appel de Versailles (consulté le )
- « Tribunal de Boulogne-Billancourt », sur site de la cour d'appel de Versailles (consulté le )
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Marnes-la-Coquette en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Les écoles », sur site de la ville de Marnes-la-Coquette (consulté le )
- « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le )
- « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le )
- « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Marnes et de Vauvresson (consulté le )
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Marnes-la Coquette », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fiche communale des sites et monuments sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.
- Notice no IA00051397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00051648, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00051396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00125468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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