Marly (Nord)

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Marly
Marly (Nord)
La mairie.
Blason de Marly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
Maire Jean-Noël Verfaillie
Code postal 59770
Code commune 59383
Démographie
Gentilé Marlysiens
Population
municipale
12 024 hab. (2021 en augmentation de 3,74 % par rapport à 2015)
Densité 1 496 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 59″ nord, 3° 32′ 42″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 70 m
Superficie 8,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Marly
(bureau centralisateur)
Législatives Vingt et unième circonscription
Localisation
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Marly
Géolocalisation sur la carte : France
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Marly
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Marly
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Marly
Liens
Site web www.marly.fr/

Marly, également connue sous le nom de Marly-lez-Valenciennes, est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes

Marly est une commune de plus de 12 000 habitants située à la limite de Valenciennes.

Entourée de nombreuses zones industrielles[réf. nécessaire], Marly est une ville au fort potentiel économique[réf. nécessaire].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records VALENCIENNES (59) - alt : 50m, lat : 50°19'41"N, lon : 3°27'39"E
Records établis sur la période du 01-02-1987 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 5 8,4 11,4 13,5 13,2 10,7 8 4,4 2 6,9
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,4 10,1 13,6 16,6 18,7 18,6 15,5 11,7 7,3 4,5 11
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,4 15,1 18,8 21,9 24 24 20,4 15,5 10,2 6,9 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
07.01.09
−13,3
04.02.12
−11,9
13.03.13
−4,9
11.04.03
−1,1
06.05.19
1,1
02.06.06
5
31.07.15
5,6
20.08.14
−0,4
30.09.18
−6,2
24.10.03
−10,1
23.11.1998
−11,6
18.12.10
−14,9
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
09.01.15
19,2
26.02.19
23,9
31.03.21
28
20.04.18
31,2
29.05.17
35
28.06.11
40,9
25.07.19
37,2
12.08.03
34,8
15.09.20
28,6
01.10.11
21,8
12.11.1995
16,2
31.12.22
40,9
2019
Précipitations (mm) 54,3 47,3 50,8 41,8 57,9 63,1 66,4 67,6 52,1 60,1 63,9 68,8 694,1
Source : « Fiche 59606004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le 6 décembre 2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,2 %), terres arables (38,6 %), prairies (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes T1 et T2 du tramway de Valenciennes par le biais de la station La Briquette. Elle est également desservie par les lignes 1, S1, 103 et 131 du réseau Transvilles et par les lignes 951, 953 et 990 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 4.

Quartiers[modifier | modifier le code]

  • Centre
  • La Briquette
  • Les Floralies
  • Les Fontinettes
  • Le Petit Cavin
  • La Rhonelle
  • Les Sorbiers

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Marlysiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, cette localité appartient à la banlieue de Valenciennes, sur laquelle cette dernière a autorité directe[16].

Le eut lieu le combat de Marly pour dégager Valenciennes qui était assiégée. Marly fut incendié de fond en comble par les troupes Alliées, et une infinité d'habitants furent brûlés ou ensevelis sous les ruines de leurs maisons.

En 1904, pour produire sur place les briques de l’église Saint-Michel de Valenciennes, la « briqueterie Chimot » a été construite à Marly[17]. Valenciennes Métropole, propriétaire du site concerné par un projet d'agrandissement du gol de Valenciennes a décidé de ne pas renouveler le bail. L'usine a été définitivement fermée en décembre 2024 après un dernier enfournement de briques et de charbon respectivement vers le 7 et le 14 décembre ; il a fallu 10 pour que le four soit refroidi[17]. L'excavateur à godets a été transporté près de Hambourg en Allemagne (site du chemin de fer touristique Buchhorster Waldbahn, à Buchhorst), et l'Association picarde pour la préservation et l'entretien des véhicules anciens (APPEVA) a récupéré le reste du matériel ferroviaire[17]. Un comité de sauvegarde du patrimoine a proposé la constitution d'un musée et la protection du four Hoffmann via l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valenciennes-Est[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La commune relève, dans l'ordre judiciaire, du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Marly[19]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la vingtième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des Élections municipales de 2014 dans le Nord, où la liste menée par le maire sortant Fabien Thiémé (PCF) a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés avec 2 732 voix (50,42 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant celle (UMP-UDI) menée par Jean-Noël Verfaillie , qui obtient 2 686 voix (49,57 %, 8 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par 35,24 d'abstention[20].

A la suite du recours formé par Jean-Noël Verfaillie, chef de la liste d'union de la droite, qui alléguait de nombreuses irrégularités, Ll TA de Lille a annulé ces élections le en raison du collage, pendant la campagne électorale, d’affichettes « anonymes, contenant des imputations injurieuses et diffamatoires mettant en cause la vie privée de M. Verfaillie (…) ainsi que la probité de deux de ses colistières, [qui] ont été apposées sur au moins deux emplacements réservés à l’affichage électoral dont l’un situé près d’un bureau de vote », et de l'impact que ces manœuvres ont pu avoir sur les électeurs, compte tenu de l'écart de voix réduit qui séparaient les deux listes (46 voix)[21]. Fabien Thiémé est réélu maire après des élections municipales partielles qui ont vu la large victoire de sa liste en octobre 2015[22].

Lors du deuxième tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menée par Jean-Noël Verfaillie — à laquelle se sont ralliées les listes DVG de Isabelle Jalain et de Laurence Morel, présentes au premier tour — obtient la majorité absolue des suffrages, avec 202 voix (53,55 %, 26 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) devance celle menée par le maire sortant — qui avait succédé à Fabien Thiémé, décédé en 2019 —, qui obtient 1 910 voix (46,44 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France où 50,50 % des électeurs se sont abstenus[23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire de 1802 à 1807 : Monchicourt[24],[25].

Maire en 1881 : Weil[26].

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1971 Oscar Carpentier[30] PCF Ouvrier métallurgiste et syndicaliste
Conseiller général de Valenciennes-Est (1945 → 1949)
mars 1971 juillet 1984 Guy Ville PCF Décédé en fonction
juillet 1984 mars 1989 Jean-Claude Rorive[31],[32] PCF Retraité d'Alstom, ancien adjoint au maire
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 1989 mars 2008[33] Philippe Duée[34] DVD  
mars 2008 27 décembre 2019[35] Fabien Thiémé[36] PCF Ancien fraiseur
Député du Nord (21e circ.) (1988 → 1993)
Conseiller général de Valenciennes-Est (1998 → 2015)
Vice-président de la CA Valenciennes Métropole (? → 2019)
Chevalier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
8 janvier 2020[37] 3 juillet 2020 Jérôme Leman DVG Cadre de la fonction publique
3 juillet 2020[38] En cours
(au 17 juillet 2020[39])
Jean-Noël Verfaillie[40] DVD Ancien attaché parlementaire
Conseiller départemental de Marly (2015 → )
Vice-président du conseil départemental du Nord (2021 → 2023)
Vice-président de la CA Valenciennes Métropole (2020 → )

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune de Marly a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 12 024 habitants[Note 4], en augmentation de 3,74 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
6827167571 0061 1061 1131 2581 3371 449
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 5321 5191 4541 6521 8712 2062 4242 8633 127
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 1363 5463 4774 2465 0755 0435 0055 8477 435
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
13 11415 39014 32012 08111 66611 91511 64611 49512 024
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 575 hommes pour 6 499 femmes, soit un taux de 53,83 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,2 
75-89 ans
10,3 
14,1 
60-74 ans
18,2 
17,8 
45-59 ans
17,9 
18,1 
30-44 ans
17,8 
20,4 
15-29 ans
16,0 
21,6 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • école de musique
  • cinq écoles élémentaires
  • six écoles maternelles
  • un collège
  • un lycée d'enseignement professionnel.
  • le Centre de Formation des Apprentis du Bâtiment et des Travaux-Publics (CFA-BTP)

Le Centre de Formation du Bâtiment et des Travaux Publics (CFA-BTP) est implanté sur la commune depuis 1962. Il accueille aujourd'hui près de 1000 apprentis qui y préparent, en apprentissage, les diplômes du CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle), du BP (Brevet Professionnel), du Bac-Pro et du BTS. Le CFA prépare aux métiers de l'installation sanitaire et thermique (plombier-chauffagiste), de l'électricité, de la couverture, de la maçonnerie et du carrelage, du bois (menuisier, ébéniste), de la peinture et de la plâtrerie, de la construction de routes et de canalisations. Il met en œuvre une pédagogie basée sur la réalité du travail du jeune en entreprise, accueille également des adultes en formation, dispose d'un restaurant et d'équipements d'animation. Les apprentis peuvent également bénéficier de périodes de formation en entreprise en Europe, notamment en Finlande ou en Écosse. Il fait partie de l'association BTP-CFA Nord-Pas-de-Calais.

Sports[modifier | modifier le code]

  • La patinoire
  • Le golf
  • Salle Maurice-Schumann (derrière la salle Gosselin)
  • Tennis (Stade Denayer), avenue Henri-Barbusse
  • Stade Denayer, rue Gilles-Fabry, où jouent le club de football de la ville et le club de rugby de Valenciennes.
  • Stade Masnaghetti, rue de Champagne
  • Boulodrome, rue Roger-Salengro
  • Salle Raymond-Dumont, rue Gilles-Fabry
  • Salle Gosselin, avenue Henri-Barbusse
  • Salle du Caillou, rue des Violettes
  • Stade Papin, rue Roger-Salengro
  • Salle Louis-Aragon, rue de Champagne

Médias[modifier | modifier le code]

Un impressionnant château d'eau dans la zone industrielle des Dix Muids est muni d'émetteurs TV et radio pour notamment couvrir tout le Valenciennois pour France 5 et M6 à une PAR de 6 kW mais aussi la TNT (Télévision Numérique Terrestre) depuis le .

Économie[modifier | modifier le code]

  • Zone Industrielle des Dix Muids
  • Zone d'Activités de la Rhonelle
  • Zone Industrielle N°2
  • Espace Création d'Entreprise

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le moulin Souverain, édifice datant du XIIIe siècle, a reçu une restauration récente : il abrite aujourd'hui l'atelier du moulin pour amateurs de peinture.
  • Chapelle Saint-François-d'Assise (1972)[46].
  • La ferme de l'abbaye de Fontenelle, comportant un porche monumental datant de 1781 et surmonté d'une tour carrée, au 48 rue Camélinat (quartier de la Briquette) (Photo du porche de la ferme).
  • Le carillon : inauguré le , il est situé au grenier de la mairie. Il possède 18 cloches.
  • La chartreuse Notre-Dame de Macourt, de Marly-lès-Valenciennes.
  • La Fédération Local Alternative et Culturel. [1]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Marly se blasonnent ainsi :

D'or à la croix de sable.[47]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Un peu de géographie », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Marly et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Stéphanie Huart, « Divisions socio-politiques et occupation de l’espace. L’exemple de Valenciennes au bas Moyen Âge », dans Irène Cagneau, Pierre-Jacques Olagnier et Stephanie Schwerter, Divisions urbaines : représentations, mémoires, réalités, Stuttgart, Ibidem, (ISBN 978-3-8382-1061-2, OCLC 1005367410, HAL hal-01912253, ASIN B07FPKTHK3, SUDOC 26419022X, lire en ligne).
  17. a b c et d Véronique Bertin, « Le four de la briqueterie Chimot de Marly s’est éteint à tout jamais » Accès payant, sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Décret no 2014-167 du 17 février 2014
  20. Résultats officiels pour la commune Marly
  21. Bernard Défontaine, « Marly : des affichettes anonymes ont fait annuler les élections », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Gérald Rossi, « Fabien Thiémé réélu maire de Marly : Après l’invalidation du scrutin de 2014, les habitants de cette commune du Nord ont reconduit, dimanche au premier tour, l’équipe de gauche sortante avec un score sans appel de plus de 59 % », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Résultats. Municipales à Marly : Jean-Noël Verfaillie (DVD) élu, la ville passe à droite », À Marly, le maire par intérim depuis la mort de Fabien Thiémé espérait garder son fauteuil, face à son opposant Jean-Noël Verfaillie, France 3 Hauts-de-France, 28/06/2020 mis à jour le 29/06/2020 (consulté le ).
  24. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  25. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171)..
  26. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  27. « Les maires de Marly », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. « Émile Weill-Mallez (1833-1904) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  29. « WEIL, Emile dit Weill-Mallez », base Léonore, ministère français de la Culture.
  30. a et b Yves Le Maner, « CARPENTIER Oscar : Né le 4 mai 1899 à Marly (Nord), mort le 15 février 1978 à Valenciennes (Nord) ; ouvrier métallurgiste ; militant syndicaliste et communiste », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  31. « Disparition de M. Jean-Claude Rorive : l'hommage de M. le Maire, Fabien Thiémé », sur le site de la mairie.
  32. S. L., « Marly. Jean-Claude Rorive, ancien maire, est décédé : Jean-Claude Rorive, figure emblématique de la commune est décédé à l’aube de ses 94 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Comme ses prédécesseurs, Oscar Carpentier et Guy Ville, il s'est engagé pour sa ville ; 36 années au conseil municipal dont 11 en qualité de premier adjoint aux finances, et maire de 1984 à 1989 ».
  33. « À Marly, le front anti-Duée part en ordre dispersé : Pas de place pour les tièdes à Marly : soit on est avec, soit on est contre Philippe Duée, détenteur des clés de la mairie depuis 1989. Trois de ses neuf adjoints de 2001 (le tandem Lecoeuvre - Jumel d'un côté, Jérôme Leman de l'autre) se présentent cette fois contre lui. Un front du refus désuni dans lequel s'inscrit la gauche, avide de renouer avec le passé, derrière Fabien Thiémé », Ma ville par Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « À Marly, Philippe Duée riposte », L'Observateur du Valenciennois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Les réactions affluent après le décès de Fabien Thiémé, maire de Marly : Fabien Thiémé, le maire de Marly, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à l’âge de 67 ans. Dès les premières heures du matin, ses amis mais aussi les politiques de tous bords et de tous horizons lui rendent hommage sur les réseaux sociaux », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Membre du Parti communiste Français, il était le maire de Marly depuis mars 2008. Il fut également conseiller général du canton de Valenciennes-Est de 1988 à 1992 et de 1998 à 2015, et conseiller régional de 1998 à 2004. Fabien Thiémé fut aussi le député de la 21e circonscription du Nord de 1988 à 1993 ».
  36. « Bilan du maire de Marly: une ville toujours en reconversion, qui cherche sa place (1/3) : « Je ressens une profonde aspiration à un renouveau. » Ainsi débutait la profession de foi du candidat Thiémé en 2008. Cinq ans après, Marly, marqué par un lourd passé industriel, s’est-il donc transformé? Le printemps se profile-t-il à l’horizon? La radioscopie de la commune est, en fait, aujourd’hui plutôt contrastée. Des quartiers bougent, se transforment, mais il y a encore beaucoup à faire. Le maire communiste doit en être conscient, il se représente », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Véronique Bertin, « Jérôme Leman, nouveau maire de Marly, succède à Fabien Thiémé : Dès l’ouverture du conseil municipal de Marly ce mercredi soir, il n’y avait aucune suspense. Jérôme Leman était le seul candidat à la succession de Fabien Thiémé. L’ancien adjoint à l’écologie et à la politique de la ville a été élu par 19 voix. Il sera aussi la tête de liste de la majorité pour les municipales », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Sébastien Chédozeau, « Jean-Noël Verfaillie maire de Marly, « le petit » prend son envol : Sous le regard de son « maître » Dominique Riquet et de l’ancien maire Philippe Duée, Jean-Noël Verfaillie a été à son tour intronisé dans la fonction. Il s’est entouré d’une équipe de neuf adjoints, où figurent Yves Floquet, Isabelle Jalain et Laurence Morel », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Pauline Bayart, « Marly. Le maire Jean-Noël Verfaillie veut réduire les charges de personnel pesantes sans tarder », L'Observateur du Valenciennois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Jean-Noël Verfaillie », sur fr.linkedin.com (consulté le ).
  41. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marly (59383) », (consulté le ).
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  46. Notice no IA59002635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « 59383 Marly (Nord) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).