Maison de Clermont-Tonnerre
Maison de Clermont-Tonnerre | ||
Armes de la famille. | ||
Devise | Si omnes te negaverint, ego numquam te negabo. (Si tous trahissent, pas moi.) |
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Branches | Clermont-Cruzy Clermont-Thoury Clermont-Mont-Saint-Jean Clermont-Montoison |
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Période | XIe siècle - XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Dauphiné | |
Allégeance | Dauphiné Royaume de France |
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Fiefs tenus | Aiguebelette | |
Demeures | Aiguebelette, Ancy-le-Franc, Bertangles, Dampierre-sur-Boutonne, Épinac, Maulnes, Passage, Tallard. | |
Charges | Pair de France Premier baron, connétable et Grand-Maître héréditaire du Dauphiné |
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Preuves de noblesse | ||
Admis aux honneurs de la Cour | 12 fois | |
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La maison de Clermont-Tonnerre est une famille noble française d'extraction chevaleresque, dont la filiation est prouvée depuis la fin du XIe siècle.
Origine
Cette famille de Clermont est originaire du Dauphiné, du petit village de Clermont (faisant aujourd'hui partie de la commune de Chirens) situé en haut d'une colline près du lac de Paladru. Non loin de ce village subsistent les ruines d'un château féodal construit vers les XIIe et XIIIe siècles par les premiers Clermont[1]. La première mention du château date de 1107. Cette terre était le siège de la première des anciennes baronnies du Dauphiné[2], les autres étant Sassenage, Bressieux, Maubec et Montmaur[3]. D'après la légende, ce nom de Clermont viendrait de la situation géographique de leur château, sur un mont, éclairé par le soleil, Clair-mont. Leurs premières armes étaient d'ailleurs parlantes : un mont surmonté d'un soleil[4].
Le premier membre de ce lignage connu est Sibaud Ier[5] , seigneur de Clermont et de Saint-Geoire, actuellement dans le département de l'Isère. Il possédait au moins huit châteaux, qui devaient être des mottes castrales, parmi lesquels ceux de Saint Geoire, de Montferrat, de Chirens ou encore de Châbons. Il est signataire, comme témoin, d'un acte passé entre le comte de Bourgogne et son frère l'évêque de Vienne, en 1094[6]. Il aurait participé à la croisade de 1096[7],[8], et fut marié à Adélaïs d'Albon[5],[9] fille du Dauphin du Viennois, et petite-fille de l'empereur Henri III et d'Agnès de Poitiers.
Les seigneurs de Clermont ont été indépendants jusqu'en 1203, date à laquelle Guillaume de Clermont rendit hommage pour ses terres de Clermont, Saint-Geoire et Crépol à l'évêque de Vienne[10].
Le nom de Tonnerre a commencé à être ajouté à celui de Clermont par Charles-Henri de Clermont (1572-1640), puis par ses descendants de la ligne aînée. Celui-ci avait hérité du comté de Tonnerre à la mort de sa tante Louise de Clermont (1540-1592), mais il avait dû refuser la succession grevée de dettes, et il avait racheté le comté par la suite vers 1600. Le comté de Tonnerre était entré dans la famille par le mariage en 1496 de Bernardin de Clermont et d'Anne de Husson, comtesse de Tonnerre.
Les Clermont et le Dauphiné
En 965, époque à laquelle les Sarrasins sont entièrement expulsés du sud, le Dauphiné se trouve partagé en plusieurs petits États indépendants ou ‘’principautés’’ qui s’agrandirent aux dépens des royaumes d’Arles et de Bourgogne. Ce fut alors que les chefs de ces royaumes, après avoir tenté en vain de réduire ces nouveaux États, leur accordèrent les droits de régale et tous les attributs de la souveraineté, dont ils jouissaient de fait depuis plusieurs générations. Les titres de rois d’Arles et de Bourgogne ne furent plus que de simples qualifications honorifiques, servant à perpétuer le souvenir d’une puissance qui avait cessé d’exister.
Les nouvelles principautés furent fondées par le clergé et la noblesse, défenseurs de la religion et libérateurs du pays. L’archevêque d’Embrun et l’évêque de Grenoble gouvernèrent sous la dénomination de princes, l’archevêque de Vienne et les évêques de Valence, Gap et Die, sous celle de comtes. Leur vasselage était considérable, et ils intervinrent dans la plupart des guerres du Dauphiné de Provence et de Savoie. Parmi les princes laïcs figurent les comtes d’Albon, devenu dauphins de Viennois, les comtes de Savoie, de Salmorenc, de Valentinois et de Diois, et les barons de la Tour du Pin, dauphins de 1281 à 1349, ceux de Clermont, de Sassenage, de Mèvouillon et de Montauban. Tous ces princes marchaient de pair, sinon en puissance, du moins en autorité. Dans tous les traités que les barons de Clermont passèrent jusqu’en 1340, avec les dauphins de Viennois et les comtes de Savoie, ils stipulèrent toujours d’égal à égal, sans aucune espèce de subordination. Tous ces grands et puissants seigneurs disposaient d’une cour, de barons, d’une armées, de tribunaux, et tous usaient des mêmes droits dans leur domaine.
Les plus importantes de ces souverainetés, celles des comtes de Savoie, de Diois et de Valentinois, furent les seules qui subsistèrent au-delà du XIVe siècle. Les autres affaiblies par des aliénations partielles, et souvent privées, dans des guerres trop inégales, des secours qu’elles tiraient de leurs confédérations avec les princes ecclésiastiques, renoncèrent successivement à leur indépendance, et reconnurent la suzeraineté de ces trois États plus puissants. La maison de Clermont, qui par le nombre de ses vassaux et l’étendue de ses possessions avait pu résister plus longtemps aux tentatives de la force et de la persuasion, fut la dernière à renoncer à ses prérogatives. Le traité qui réunit la baronnie libre et souveraine de Clermont au domaine delphinal date de l’an 1340. Les plus grands honneurs et un accroissement considérable de domaines furent le prix de ce sacrifice. Le baron de Clermont fut créé premier pair, connétable et grand-maître héréditaire de Dauphiné. De telles charges firent des barons de Clermont les premières personnes en dignité après le dauphin. Il n’y avait en Dauphiné que quatre baronnies d’état ou pairies, celle de Clermont en Viennois, celle de Sassenage, celles de Bressieu et Maubec qui n’en formaient qu’une, et celle de Montmaur (Hautes-Alpes).
Depuis la réunion du Dauphiné à la France, la maison de Clermont a conservé tous les caractères de grandeur et d’illustration qu’elle tirait de son origine. Henri, créé duc de Clermont, pair de France, par brevet du 1er mai 1571, comfirmé le , aurait transmis à ses descendants la première pairie laïque du royaume, si le défaut d’enregistrement au parlement n’eût éteint en sa personne l’effet d’une concession qui assurait à la maison de Clermont le premier rang à la cour de France, comme elle l’avait eu à celle des dauphins de Viennois. Mais les services rendus par cette maison à l’État, à l’Église, ses alliances, l’ancienneté et le lustre de son origine, et les charges éminentes auxquelles elle a été appelée, marquent assez son rang parmi les plus considérables du royaume.
Titres
- Baron suzerain de Clermont
- Vicomte de Clermont-en-Trièves, (aujourd'hui Monestier de Clermont) premier baron, connétable et grand-maître héréditaire du Dauphiné (1340)
- Vicomte de Tallard (1439)
- Comte de Tonnerre (1496)[11]
- Comte de Clermont en Viennois (1547)
- Duc de Clermont, pair de France (1571)
- Duc de Tonnerre (1572)
- Marquis de Cruzy et de Vauvillers (1620)
- Comte de Thoury (1629)
- Marquis de Montoison (1630)
- Duc de Piney-Luxembourg et Pair de France (1631)
- Prince de Tingry (1631)
- Baron et Comte de Dannemoine (1651)
- Comte de Roussillon (1670)[12],[13],[14]
- Marquis de Mont-Saint-Jean (1681)
- Marquis de La Bâtie d'Albanais (1681)[15],[16]
- Comte de Saint-Cassin (1681)
- Marquis de Chaste (1688)
- Comte d'Épinac (1719)[17]
- Marquis de Clermont-Tonnerre (1750) (confirmé en 1830)
- Duc de Clermont-Tonnerre, pair de France (1775) (le duché s'assoit sur le marquisat de Vauvillers)
- Baron de l'Empire[18] (1812)
- Prince romain de Clermont-Tonnerre (1823 et 1911)
Etc. Ne sont cités que les titres dont on connait la date. Notons, que certains titres, d'autres familles, sont apparus grâce aux femmes, comme ceux de duc de Retz ou duc d'Uzès.
- Baron de Courcelles[19]
- Baron de Maupertuis[19],[20]
- Comte de Mannevillette[21]
- Marquis de Crèvecoeur[22]
- Comte de Morges[23]
- Seigneurs d'Aiguebelette-le-Lac (1305), de Clermont (1305).
Connétable et Grand Maître héréditaire du Dauphiné
C'est en 1340 que ce titre est accordé aux Clermont et plus particulièrement à Aynard de Clermont, vicomte de Clermont en Trièves, seigneur de Clermont en Viennois, de Paladru, etc. par le dernier Dauphin du Viennois, Humbert. Aynard de Clermont se trouvait lié à la Maison de Savoie par sa mère, Béatrix de Savoie, et au Dauphin par une de ses aïeules, sœur du Dauphin. Humbert, pour s'attacher la Maison de Clermont, proposa à Aynard de devenir son vassal en échange de tenir la première place dans ses conseils. Par le même accord il créa deux titres, celui de Premier capitaine des armées du Dauphin, et celui de Grand Maître de la Maison du Dauphin et de la Dauphine. Il fut ajouter que si le seigneur de Clermont devait entrer en guerre contre les comtes de Savoie, le Dauphin et ses successeurs se devaient de rembourser les Clermont pour les dépenses qu'ils auraient engagées. Lorsque le Dauphiné fut attaché à la France, en 1349, le nouveau Dauphin, Charles, fils aîné de Jean II de France, reçu l'hommage de Geoffroy de Clermont, fils d'Aynard, et confirma ce qui avait été accordé en 1340[24].
Ces titres ont, par le temps, prit l’appellation de Connétable et Grand-Maître héréditaire du Dauphiné et de 1340 à 1789 il fut l’apanage des aînées de la Maison de Clermont.
Branches
- Branche des seigneurs de Clermont, puis comtes de Clermont et de Tonnerre ;
- Branche des marquis de Cruzy, puis ducs de Clermont-Tonnerre ;
- Branche des comtes de Thoury puis marquis de Clermont-Tonnerre ;
- Branche des marquis de Montoison ;
- Branches des seigneurs d'Hauterives et de Surgères ;
- Branche des seigneurs de Chaste, puis marquis de Charpey et de Chaste ;
- Branche des seigneurs de Chaste-Gessans ;
- Branche des marquis de Clermont-Montfalcon-Mont-Saint-Jean[25] et des seigneurs de Rubaud.
La plupart de ces branches se sont éteintes, seules subsistent aujourd’hui la branche des ducs et celle des marquis. Toutes descendent de Siboud I, baron de Clermont, et d’Adélaïs d’Albon qui vivaient en 1080.
Illustrations
La famille de Clermont-Tonnerre a donné deux saints, saint Amédée de Clermont, seigneur d'Hauterives, et son fils, saint Amédée de Clermont, seigneur d'Hauterives et prince-évêque de Lausanne au XIIe siècle, 26 abbés, 18 abbesses, 59 religieuses, 12 évêques et archevêques, un cardinal, de nombreux officiers généraux et pairs de France, un maréchal de France, un grand maître des eaux et forêts, un grand maître de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, un grand maître de l’ordre de Saint-Lazare, lieutenant-général du Roi en Nouvelle-France et amiral des mers du Ponant (Aymar de Chaste), des lieutenants généraux et gouverneurs de provinces, de nombreux chevaliers des Ordres du Saint-Esprit, de Saint-Michel, de Saint-Lazare, de Malte, de l’Annonciade, parmi lesquels on trouve de nombreux grands officiers et commandeurs ; de nombreux chanoines-comtes, nombres de chevaliers, des capitaines de cent ou cinquante hommes d’armes, des lieutenants-généraux, des capitaines-généraux, d’ordonnances, des généraux, des maréchaux de camp, des mestres de camp, des colonels, des brigadiers des armées du Roi, des commissaires des armées du roi, plusieurs chambellans des Rois de France, un académicien, etc[26].
Ils furent présents à toutes les batailles des rois de France et de leurs successeurs, des croisades aux guerres de décolonisations.
Principales personnalités
Chevaliers et hommes d'armes
- Sibaud Ier de Clermont (vivant en 1080-†av.1139) ;
- Sibaud II de Clermont (né v.1081-†v.1060) ;
- Geoffroy de Clermont (vivant en 1305), seigneur de Clermont. Il a, en 1305[27], la possession du fief et du château d'Aiguebelette-le-Lac ;
- Aynard de Clermont, reconnaît en 1340 la suzeraineté du dauphin Humbert, lequel le fait connétable héréditaire et Grand-maître du Dauphiné[28] ;
- Jeoffrey de Clermont, fils du précédent, Premier baron et lieutenant du Dauphiné en 1369[28] ;
- Antoine de Clermont (????-†1339, le 6 décembre), personnage important dans l'entourage des comtes de Savoie, il fut receveur des travaux , membre du conseil comtal, chef des receveurs généraux ;
- Gabriel de Clermont (vivant en 1454), ayant pris parti pour la France, en 1454[27], il se voit dépossédé du fief et du château d'Aiguebelette-le-Lac ;
- Bernardin de Clermont (1440-1522), chambellan de François Ier, trésorier général du Dauphiné ;
- Antoine III de Clermont (1498-1578), grand maître et général réformateur des eaux et forêts de France, gouverneur du Dauphiné ;
- Aymar de Chaste (?-1603), gouverneur de Dieppe, Vice-Roi de la Nouvelle-France, grand maître de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem ;
- Henri Antoine de Clermont (1540-1573), duc de Clermont, duc de Tonnerre ;
- Charles-Henri de Clermont-Tonnerre (1571-1640), lieutenant-général du Roi en Bourgogne ;
- Roger de Clermont (1600-1676), lieutenant-général des armées du roi en Bourgogne ;
- François de Clermont-Tonnerre (1601-1679), lieutenant-général du roi en Dauphiné ;
- Gaspard de Clermont-Tonnerre (1688-1781), maréchal de France ;
- Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre (1720-1794), lieutenant-général des armées du roi ;
- Gaspard II de Clermont-Tonnerre (1747-1794), lieutenant-général des armées du roi ;
- Gaspard Paulin de Clermont-Tonnerre (1750-1842), lieutenant général des armées du roi ;
- Jacques de Clermont-Mont-Saint-Jean (1752-1827), maréchal de camp, député ;
- Stanislas de Clermont-Tonnerre (1757-1792), député, président de l'Assemblée constituante ;
- Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre (1779-1865), ministres de la Marine et des Colonies, ministre de la Guerre ;
- Joseph de Clermont-Mont-Saint-Jean (1782-1846), militaire, président de la « bannière de Paris » des Chevaliers de la Foi ;
- Louis-François-Marie de Clermont-Tonnerre (1761-1827), lieutenant-général des armées du roi.
Religieux et religieuses
- Amédée de Lausanne (?-1159), évêque de Lausanne ;
- Arnaud de Clermont (-1337), évêque de Tulle ;
- Antoine de Clermont (?-1509), archevêque de Vienne en 1496 ;
- Théodore-Jean de Clermont-Tallard, évêque de Senez de 1551 à 1561 ;
- Charles de Clermont-Thoury, abbé commendataire de Saint-Gildas de Rhuys de 1616 à 1626 ;
- Annet de Clermont de Chattes Gessan (-1660), 59e grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ;
- François de Clermont-Tonnerre (1629-1701), évêque-comte de Noyon ;
- Antoine de Clermont (-1678), évêque de Fréjus ;
- François-Louis de Clermont-Tonnerre (1658-1724), évêque-duc de Langres ;
- Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre, (1749-1830) archevêque de Toulouse, cardinal ;
- Isabelle de Clermont-Tonnerre (1849-1921), fondatrice des orantes de l'Assomption, bienheureuse.
Dames et salonnières
- Anne de Husson (1475-1540), comtesse de Tonnerre ;
- Louise de Clermont (1508-1596), comtesse de Tonnerre, duchesse d'Uzès ;
- Claude Catherine de Clermont (1543-1603), duchesse de Retz, salonnière ;
- Claude de Rohan-Gié, comtesse de Thoury (v. 1545), maîtresse de François Ier.
Contemporains
- François de Clermont-Tonnerre (1906-1979), député ;
- Hermine de Clermont-Tonnerre (1966-) ;
- Adélaïde de Clermont-Tonnerre (1976-) ;
- Laure de Clermont-Tonnerre.
Armes
Blasonnement :
De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir.
Commentaires : Les clefs passées en sautoir symbolisent l'autorité papale. Les armes des Clermont auraient été concédées par une bulle pontificale de 1120[29].
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Blasonnement :
De gueules, à deux clés d'argent, posées en sautoir, accompagnées en chef d'un croissant du même.
Commentaires : Branche des Clermont-Chaste
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Possessions
Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Clermont :
- château d'Aiguebelette-le-Lac, à Aiguebelette-le-Lac (1305-1454) ;
- château d'Ancy-le-Franc (Yonne) : château Renaissance construit entre 1544 et 1550 par Antoine III de Clermont, comte de Clermont, vicomte de Tallart, seigneur d'Ancy-le-Franc, de Husson, de Laignes, gouverneur du Dauphiné, grand-maître et général réformateur des eaux et forêts de France, beau-frère de Diane de Poitiers. Ce château est un des fleuron de l'architecture renaissance en France. Réalisé sur des plans de Sebastiano Serlio, il fut décoré notamment par le Primatice (Cf. liens externes) ;
- château de Bertangles (Somme) : château qui ne fut jamais vendu. Hérité par les Clermont en 1611. Son aspect actuel est dû à Louis Joseph de Clermont-Tonnerre, comte de Thoury, baron de Pierrepont, seigneur de Bertangles (?-1760) (Cf. liens externes) ;
- château de Bressieux, à Bressieux (1403-1420) ;
- château de Brugny ;
- château de Clermont à Chirens (des origines-XXIe siècle) ;
- château de Clermont ;
- château de Crépol ;
- château de Château-Neuf, à Cessens ;
- château de Château-Vieux, à Cessens ;
- château de Dampierre-sur-Boutonne ;
- château d'Épinac ;
- château de La Grange-aux-Ormes ;
- château de Maupertuis ;
- château de Maulnes (Yonne) : château Renaissance construit par Louise de Clermont, comtesse de Tonnerre, et Antoine de Crussol, duc d'Uzès, de 1566 à 1573. Le château de Maulnes est unique au monde par la combinaison de cinq éléments architecturaux : son tracé pentagonal, la présence de trois sources à sa base, d'un puits central, d'un bassin pour partie intérieur et pour partie extérieur, et enfin d'un escalier central, à vis, articulé autour du cylindre d'un puits de lumière avec au fond une vasque. Si on a longtemps prêté sa construction à Sebastiano Serlio (architecte du château d'Ancy le Franc), les archéologues et historiens travaillant sur ce site ont abandonné cette hypothèse. L'architecte reste inconnu mais on évoque Philibert Delorme ;
- château de Messey-sur-Grosne ;
- château de Muides-sur-Loire ;
- château du Passage, au Passage (1342-av.1650) ;
- château de Roussillon ;
- château de Surgères[30] ;
- château de Tallard ;
- château de Vaulichères ;
- château de Vauvillers ;
- château de Virieu, à Virieu (1220-1573).
Articles connexes
Lieux :
- Ancy-le-Franc
- Duché de Clermont-Tonnerre
- Comté de Tonnerre
- Hôtel de Clermont-Tonnerre
- Hôtel de Clermont-Mont-Saint-Jean
- Atoll de Reao
Autres :
- Comte de Thoury
- Comte de Tonnerre
- Régiment de Clermont-Tonnerre
- Régiment de Clermont, infanterie
- Dragons de Clermont-Tonnerre
- Anciennes baronnies du Dauphiné
- Familles subsistantes de la noblesse française
Bibliographie
- Le père Anselme de Sainte-Marie (1625-1694, augustin déchaussé), Histoire généalogique: Généalogie de la Maison de Clermont en Dauphiné, tome VIII, p. 907 et suiv. (Lisible sur le web par Gallica).
- La Mure, J. M. de (1675 manuscript, 1860) Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez (Paris), Tome III Les Clermont dauphin d'Auvergne, Preuves, 114 b, p. 157.
Les papiers personnels de la Maison de Clermont-Tonnerre sont conservés aux Archives nationales sous la cote 359AP[31].
Notes et références
- Les châteaux de la baronnie de Clermont et la marche delphino-savoyard, O. Andru, M. Colardelle, J-P. Moyne, E. Verdel, 1996
- Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, La Chesnaye Des Bois, Tome I, 1757
- Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Abbé Expilly, Tome IV, 1766
- Armorial du Dauphiné, Gustave de Rivoire de La Bâtie, 1767
- Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Courcelles, 1826
- Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne Anselme de Sainte-Marie, Tome VII, 1733
- D'après Matthieu Paris
- Cependant, il n'est pas répertorié dans la salles des Croisades du château de Versailles
- Toutefois, d'autres auteurs ne lui donne pas de nom d'épouse connues, mais tous s'accordent à dire qu'Amédée de Hauterives, fis de Siboud Ier, était parent de l'empereur Henri III
- De l'usage des fiefs et autres droits seigneuriaux, Denis de Salvaing de Boissieu, 1731
- Par le mariage de Bernardin de Clermont et d'Anne de Husson, en 1496, héritière de son neveu Louis de Husson, comte de Tonnerre
- Ou 1673 selon les sources
- Acquis par François de Clermont-Chaste des créanciers du duc de Ventadour, Pièces fugitives, pour servir à l'histoire de France, Charles de Baschi, Tome I, 1759
- Érigée en comté en 1465 en faveur de Louis de Bourbon, amiral de France, État de la France, Henri de Boulainvilliers, Tome II, 1727
- Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 516 p. (ISBN 978-2-84206-268-2), p. 228, Article « Bâtie d'Albanais (la) ».
- Seigneurie acquise par Antoine de Clermont-Mont-Saint-Jean en 1328 de Perceval de Barges avec approbation du comte de Savoie. Érigée en marquisat par Victor-Amédée II de Savoie, en faveur de François de Clermont, elle fut vendue en 1789.
- Par héritage, à la mort de Anne-Georges de Pernes (?-1719)
- « BB/29/1004 pages 43-47. », Institution de majorat attaché au titre de baron au profit de Alexandre, Louis de Clermont-Tonnerre, accordée par lettres patentes du , à Saint-Cloud., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Armoiries
- De gueules, à deux clefs d'argent adossées et passées en sautoir : franc-quartier des barons propriétaires, brochant au neuvième de l'écu ; et pour livrées : rouge et blanc.
- Alexandre Louis de Clermont-Tonnerre ( - Bertangles ✝ 1847), comte de Thoury, baron de Clermont-Tonnerre et de l'Empire (2 avril 1812), fils de Charles-Joseph de Clermont-Tonnerre (1720-1791), comte de Thoury et de Marie-Angélique de Lameth (1720-1791), marié le à Lille, avec Sophie de Fontaine (1767-1847).
- Source
- « Alexandre Louis de Clermont-Tonnerre », sur roglo.eu (consulté le )
- Nobiliaire de Normandie, É. de Magny, Tome I, 1863-1864
- Maintenu en 1669
- Hérité, en 1701, des Hannivel, comte de Mannevillette. Il s'assoit sur les terres de Lihus
- Hérité des mêmes Hannivel, et comme le précédant il passera dans la famille de La Rochefoucauld
- Titre porté par les Clermont-Chaste, venant de l'union de François-Alphonse et de Claire de Morges, dame de Noyers
- Annales historiques de la ville et Comté-Pairie de Chalons-sur-Marne, Claude-Rémi Buirette de Verrière, 1788
- Présent dans le comté de Savoie, ils sont marquis de La Bâtie d'Albanais (1732), comtes de Saint Cassin, de Sacconay, de Villanova Mondovì, barons de Flaxieu et seigneurs d'Aiguebellette, Alby, Candie, Cessens, Challonges, Chanaz, Chaumont, La Colliette, Desingy, Le Fléchet, Gaillard, Grésy, Jarsagne, Martigniat, Mecoras, Montfalcon, Montferrand, Saint Pierre de Soucy, Rubaud, Sainte Hélène du Lac, Truaz, Verel. in Paul Guichonnet, Histoire d'Arthaz-Pont-Notre-Dame : Mémoires et document (T.92-93), de l'Académie salésienne, (lire en ligne), p. 90.
- Histoire et généalogie de la Maison de Clermont-Tonnerre, Georges Martin, 2004
- Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995 (ISBN 9782882951427), p. 17.
- Guy Allard, Les gouverneurs et les lieutenans au gouvernement de Dauphiné, Grenoble, J. Verdier, 1704 (réed. par H. Gariel, Grenoble, 1864), p. 190.
- heraldique-europenne.org
- Histoire et Passion
- https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/pog/consultationPogN3.action?nopId=c614y1505oo--qs66swofjat4&pogId=FRAN_POG_06&search=