Laroque-des-Albères

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Laroque-des-Albères
Laroque-des-Albères
Blason de Laroque-des-Albères
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Christian Nauté
2020-2026
Code postal 66740
Code commune 66093
Démographie
Gentilé Rocatins, Rocatines
Population
municipale
2 219 hab. (2021 en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 26″ nord, 2° 55′ 58″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 1 245 m
Superficie 20,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Laroque-des-Albères
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Laroque-des-Albères
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Laroque-des-Albères
Liens
Site web http://www.laroque-des-alberes.fr

Laroque-des-Albères Écouter est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tanyari, la rivière de Laroque et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Laroque-des-Albères est une commune urbaine qui compte 2 219 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Rocatins ou Rocatines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Laroque-des-Albères se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 15 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sorède (2,2 km), Saint-Génis-des-Fontaines (2,2 km), Villelongue-dels-Monts (2,3 km), Montesquieu-des-Albères (4,2 km), Saint-André (4,6 km), Brouilla (5,4 km), L'Albère (5,4 km), Palau-del-Vidre (6,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Laroque-des-Albères fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune connait deux zones distinctes : au nord, la plaine, zone de cultures fruitières et viticole, et, au sud, la zone montagneuse, qui s'élève jusqu'à 1 252 m (Puig Neulos), essentiellement forestière (chênes-lièges, châtaigniers notamment). Le village s'étend sur la zone intermédiaire entre la plaine et la montagne.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est arrosé par plusieurs rivières prenant leur source dans le massif des Albères[9] :

  • Ribera de la Roca, affluent du Tech et ses affluents de l'amont vers l'aval :
    • Còrrec del Roc dels Tres Termes (rg) ;
    • Còrrec del Pou (rd) ;
    • Còrrec del Coll de l'Ullat (rg) ;
      • Còrrec del Puig d'Orella (rg) ;
    • Còrrec de Jaca (rg) ;
    • Còrrec de les Teixoneres (rd) ;
    • Còrrec de Mata Porcs (rd) ;
    • Còrrec de la Font del Pomer (rd) ;

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : la « crête du pic d'Aureille » (270 ha), couvrant 4 communes du département[17] et les « crêtes de pic Neoulos » (366 ha), couvrant 3 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] : le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Laroque-des-Albères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 2],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[I 3] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), cultures permanentes (23 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes menant à Laroque-des-Albères[23] :

La ligne 550 du réseau régional liO relie la commune à Céret et à Argelès-sur-Mer, et la ligne 553 relie la commune à la gare de Perpignan depuis Saint-Génis-des-Fontaines.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Laroque-des-Albères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[24],[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[27]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Laroque-des-Albères est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneaux à l'entrée de Laroque-des-Albères.

En catalan, le nom de la commune est La Roca d'Albera[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les traces d'occupation humaine sur le territoire de la commune de Laroque remontent au moins jusqu'à la période protohistorique. En témoignent de nombreuses haches polies ainsi que la Balma del Moro[31], « l'un des trois plus beaux et plus grands dolmens du département » selon Jean Abélanet.

Laroque est mentionnée pour la première fois au IXe siècle sous le nom Roca Frusindi du nom de son possesseur : Frusindus. Il s'agit d'un ancien fundus d'origine wisigothique.

Au haut Moyen Âge, l'actuel territoire de Laroque comptait cinq paroisses rurales : Roca-Vella, Tanya, Alamanys, Galicie et Laroque. Quatre de ces paroisses furent réunies au château de Laroque entre le XIIe et le XIVe siècle. L'ancien village de Laroque fut, dès le Moyen Âge, articulé autour du château seigneurial à l'intérieur des remparts. C'est dans le château de Laroque que le roi de France Philippe III le Hardi rencontra le roi de Majorque lors de la Croisade d'Aragon. Dès le XVIIe siècle, le village commença sa croissance en dehors des remparts, vers le nord, formant un « faubourg ». Aujourd'hui, le village est bien plus étendu et englobe, au nord, l'ancien hameau de Tanya.

Roca-Vella

Au Xe siècle est mentionnée la Villa Rochas dite aujourd'hui Villa Vella.

Tanya

Ce lieu est cité dès le IXe siècle. On y cite la Cella Saint-Félix et la Celle Saint-Julien, établissements quasi monastiques rattachés à l'évêque d'Elne. Dans son Testament daté de 1187, dame Alisende déclare: «Je laisse mon corps au monastère de saint-Génis...En outre, je laisse audit monastère, comme alleud, toute ma partie d'une borde aux environs de SaintFélix de Tanya, que tenait Raimond Saurina, avec les hommes et les femmes, de sorte qu'après le décès de mon mari Pierre de Saint-Martin, ledit monastère possède librement cette borde. Je laisse aux clercs de Saint-Félix de Tanya un muid inter panem et vinum. Je laisse à Saint-Julien de Tanya, cent sols barcelonais qui seront versés l'an accompli après mon décès. Si toutefois cette somme ne leur était pas versée, les recteurs du lieu de Saint-Julien tiendront mon champ de Condamine et ma vigne de Gavarra jusqu'à ce que cette somme leur soit acquittée.. »

Alamanys
Galicie

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

D'abord incluse dans le canton de Collioure en 1790, la commune de Laroque en est détachée en 1793 pour devenir le chef-lieu du nouveau canton de Laroque. Ce dernier est supprimé en 1801 et Laroque est alors rattachée au canton d'Argelès dont elle a fait partie depuis[32]. À compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
François Domenjo    
Fernand Soler    
Sébastien Martinez   Inspecteur honoraire de la Jeunesse et des Sports
Pierre Romengas    
Maryse Armada DVD puis UMP  

(démission)
Jean-Pierre Bagate[33] SE  
En cours Christian Nauté[34],[35] DVD Retraité
12e vice-président de la CC Albères Côte Vermeille Illibéris

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730
120 f92 f91 f73 f57 f34 f136 f151 f153 f
1765 1767 1774 1789 - - - - -
600 H715 H859 H170 f-----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].

En 2021, la commune comptait 2 219 habitants[Note 6], en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7869371 0181 1541 1731 1821 0031 3031 317
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3251 2091 3001 2411 1681 2311 2961 2451 210
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2541 1671 108968991884905795828
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8538319841 1261 5081 9091 9412 1282 099
2021 - - - - - - - -
2 219--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[40] 1975[40] 1982[40] 1990[40] 1999[40] 2006[41] 2009[42] 2013[43]
Rang de la commune dans le département 60 55 56 53 50 52 52 52
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fêtes patronales : et 1er août[44].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 076 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 273 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 270 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 10 % 9,1 % 14,4 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 026 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (55,5 % ayant un emploi et 14,4 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 402 emplois en 2018, contre 402 en 2013 et 349 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 581, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,1 %[I 14].

Sur ces 581 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 182 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 360 [I 17].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Longtemps tourné vers l'agriculture le village connait un nouveau développement grâce au tourisme vert. Sa proximité des côtes rousillonnaises en fait un lieu de villégiature et un point de départ des randonnées.

La population s'accroit grâce à l'arrivée de retraités et de citadins qui fuient les villes du bord de mer. Une zone d'activité artisanale a été créée.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe III le Hardi (1245-1285) : roi de France, qui rencontra à Laroque le roi de Majorque Jacques II ;
  • Jean Chaubet (1815-1871) : homme politique né à Laroque-des-Albères ;
  • Marcel Darné (1901-1970) : joueur de rugby à XV né à Laroque-des-Albères, champion de France avec l'U.S.A.P en 1925 et finaliste en 1924 ;
  • Lucien Jeunesse (1918-2008) : animateur de radio, demeura plusieurs années à Laroque sur la route des Mas catalans ;
  • Carlo Maiolini (1940-) : artiste-peintre vivant à Laroque-des-Albères.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Coupé de gueules et d'argent aux trois rocs d'échiquier de l'un en l'autre mal ordonnés, à la bordure denticulée du même.

Photographies[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Laroque-des-Albères » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laroque-des-Albères » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laroque-des-Albères » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laroque-des-Albères » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Laroque-des-Albères et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Laroque-des-Albères et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Laroque-des-Albères », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
  8. « Plan séisme » (consulté le ).
  9. Carte IGN 2549 OT
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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