Jean-Louis Fousseret
Jean-Louis Fousseret | |
Jean-Louis Fousseret en 2019. | |
Fonctions | |
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Maire de Besançon | |
– (19 ans, 3 mois et 8 jours) |
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Coalition | PS-EELV-PCF |
Prédécesseur | Robert Schwint |
Successeur | Anne Vignot |
Président de Grand Besançon Métropole | |
– (19 ans) |
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Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Anne Vignot |
Député | |
– (5 ans et 6 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Circonscription | 1re du Doubs |
Législature | XIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Claude Girard |
Successeur | Claude Girard |
Conseiller général du Doubs | |
– (12 ans, 5 mois et 16 jours) |
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Circonscription | Canton de Besançon-Planoise |
Prédécesseur | Anne-Marie Courtot |
Successeur | Danièle Tétu |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Besançon, Doubs |
Nationalité | française |
Parti politique | PS (1983-2017) LREM (depuis 2017) TdP (depuis 2020) |
Profession | Technicien/informaticien |
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Jean-Louis Fousseret, né le à Besançon, est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste puis de La République en marche, il est maire de Besançon et président de Grand Besançon Métropole de 2001 à 2020.
Biographie
Famille
Jean-Louis Fousseret est le fils d'un des initiateurs de la commune libre de Saint-Ferjeux, un quartier de Besançon. Il est le frère d'Alain Fousseret, membre des Verts, puis d'Europe Écologie Les Verts, et vice-président du conseil régional de Franche-Comté.
Carrière professionnelle
Technicien en micromécanique, il est diplômé de l'école nationale d’horlogerie de Besançon et a travaillé pendant 30 ans (1967-1997) comme réparateur-vendeur de machines à café et caisses enregistreuses, chargé de la maintenance de systèmes électroniques dans une société multinationale[1].
Carrière politique
Membre pendant longtemps du Parti socialiste, il sera successivement proche de Laurent Fabius, puis d'Arnaud Montebourg, puis de Bertrand Delanoë, puis de Dominique Strauss-Kahn et enfin de François Hollande. Depuis l'automne 2017, il a rejoint le parti La République en Marche.
Il commence sa carrière politique en entrant au conseil municipal de Besançon, en 1983, en tant qu'adjoint à la vie des quartiers et la vie associative, puis, à partir de 1989, chargé du tourisme et de la vie associative, et enfin, de 1995 à 1997, de l'action sociale. En 1988, il est élu au conseil général du Doubs pour le canton de Besançon-Planoise et réélu en 1994.
Conseiller municipal délégué en 1997, il est élu, le , député du Doubs, siégeant à l'Assemblée nationale au sein des commissions de la production et des échanges, des affaires culturelles, familiales et sociales, et de la commission d'enquête sur le régime étudiant de sécurité en 1999[2].
Il prend la tête de la liste de gauche aux municipales de 2001, laissée par Robert Schwint, remporte les élections et est élu maire de Besançon le 25 mars 2001 et président de Grand Besançon Métropole, abandonnant son mandat départemental. Fervent défenseur des microtechniques franc-comtoises dans le monde industriel, il met l'amélioration de l'image de sa ville parmi les priorités de son mandat[3]. Souhaitant, en 2003, inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO la citadelle de Besançon, il met en place et préside le réseau des sites majeurs de Vauban, regroupant 14 sites fortifiés par le maréchal de Louis XIV, dont douze sont finalement inscrits en juillet 2008.
Il est aussi vice-président de l'Association des maires de grandes villes de France et de l'association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée, et membre du Conseil national du développement durable depuis 2004. Au Parti socialiste, il était délégué national chargé de l'écologie urbaine et du développement local auprès du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande.
En mai 2011, il annonce dans une interview à L'Est républicain vouloir se présenter aux élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription du Doubs[4]. Cette déclaration va à l'encontre du référendum effectué le 1er octobre 2009 auprès des militants du parti socialiste qui ont voté à plus de 70 % « l'impossibilité de cumuler, sans attendre le vote d'une loi et dès les prochains renouvellements un mandat de parlementaire avec une présidence d'exécutif local ou la participation à un exécutif ». Ce résultat est confirmé par une circulaire de Martine Aubry envoyée aux élus du Parti socialiste en juin 2011 indiquant « il est clair que leur candidature […] ne sera jugée recevable qu'à partir du moment où ils auront fait parvenir une lettre […] indiquant clairement qu'ils renonceront à leur mandat exécutif au plus tard en septembre 2012 »[5]. Sa demande de candidature n'est pas acceptée par la direction du Parti socialiste malgré une forte pression de quelques amis proches, tous élus de Besançon. Néanmoins Jean-Louis Fousseret indique qu'il compte se présenter à un nouveau mandat de maire en 2014[4].
En juin 2011, il soutient François Hollande lors de la primaire du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. Selon un député proche de François Hollande, celui-ci recommande à ses partisans de ne pas se mettre en conformité avec la direction de Martine Aubry concernant le non-cumul des mandats, promettant de « revenir là-dessus » en cas de victoire à la primaire[5].
Il annonce sa démission du Parti socialiste le 19 juin 2017[6]. Ceci intervient après la défaite historique du parti aux élections législatives de 2017.
En juillet 2018, Christophe Castaner annonce la création de Tous politiques !, l'institut de formation de La République en marche, qui vise à « accompagner l'émergence d'une génération progressiste ». Jean-Louis Fousseret en est nommé président[7]. Lors de son dernier mandat de maire, la ville prend un arrêté anti-mendicité, que plusieurs associations d’accueil et d’insertion des sans-abris entreprennent de contester en justice[8].
Après dix-neuf ans à la mairie, il ne se représente pas pour un quatrième mandat en 2020[9]. La même année, il devient délégué départemental de Territoires de progrès dans le Doubs[10].
Mandats
- Conseil municipal de Besançon
- 1983-1989 : Adjoint au maire Robert Schwint chargé de la vie des quartiers et de la vie associative ;
- 1989-1995 : Adjoint au maire chargé du tourisme et de la vie associative ;
- 1997-2001 : Conseiller municipal délégué ;
- 2001-2020 : Maire de Besançon.
- 1988 - 2001 : Conseiller général du canton de Besançon-Planoise.
- Assemblée nationale
- 1997 - 2002 : Député de la 1re circonscription du Doubs (non réélu en 2002 face à l'UMP Claude Girard).
Notes et références
- [1], biographie sur France-Inter
- Notice, site de l'Assemblée nationale
- Valentin Bontemps, « Jean-Louis Fousseret : être trop discret est un défaut », L'Express, 15 septembre 2005
- « Législatives : Jean Louis Fousseret confirme sa candidature », macommune.info, 16 mai 2011
- « Législatives 2012 : Aubry avertit les cumulards », Libération, 22 juin 2011
- « Jean Louis Fousseret : " je démissionne du parti socialiste" », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
- Mathilde Siraud, « LaREM lance son institut de formation », Le Figaro, samedi 30 juin / dimanche 1er juillet 2018, p. 5.
- Ouest-France, « À Besançon, un arrêté interdit de mendier et de s’asseoir dans la rue », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Elie Abergel, « Jean-Louis Fousseret confirme : il ne sera pas candidat aux municipales 2020 à Besançon », sur France Bleu, (consulté le ).
- Territoires de progrès, « Délégués départementaux | Territoires de Progrès », sur https://territoiresdeprogres.com/ (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Maire de Besançon
- Maire membre de La République en marche
- Député du Doubs
- Conseiller général du Doubs
- Président de communauté urbaine
- Maire du Doubs
- Naissance en décembre 1946
- Naissance à Besançon
- Planoise
- Député de la XIe législature de la Ve République
- Candidat aux élections législatives françaises de 2002
- Chevalier de la Légion d'honneur