Gouvernement Léon Bourgeois
Président de la République | Félix Faure |
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Président du Conseil | Léon Bourgeois |
Formation | |
Fin | |
Durée | 5 mois et 22 jours |
majorité parlementaire |
455 / 581 |
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Le gouvernement Léon Bourgeois est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Léon Bourgeois constitue le premier gouvernement radical homogène, avec le soutien sans participation des républicains modérés.
Composition
Ministres nommés le 1er novembre 1895
Président du Conseil : Léon Bourgeois
- Ministre de l'Intérieur : Léon Bourgeois
- Ministre des Affaires étrangères : Marcellin Berthelot
- Ministre de la Justice : Louis Ricard
- Ministre des Finances : Paul Doumer
- Ministre de la Guerre : Godefroy Cavaignac
- Ministre de la Marine : Édouard Lockroy
- Ministre de l'Instruction publique : Émile Combes
- Ministre des Travaux publics : Jean Guyot-Dessaigne
- Ministre du Commerce : Gustave Mesureur
- Ministre de l'Agriculture : Albert Viger
- Ministre des Colonies : Camille Krantz
Remaniement du 29 mars 1896
- Cessation des fonctions de Marcellin Berthelot, ministre des Affaires étrangères
Remaniements du 31 mars 1896
- Ministre de l'Intérieur : Ferdinand Sarrien
- Ministre des Affaires étrangères : Léon Bourgeois
Politique menée
Ce gouvernement est pour la première fois composé de ministres exclusivement radicaux.
Il désire instaurer une politique de solidarité, issue du programme radical, dont la mise en place d’un régime de retraite pour les ouvriers. Cependant, il rencontre une forte opposition sur sa droite. La Chambre s'oppose à son projet d'impôt sur le revenu ainsi que celui sur les associations, prélude à une séparation des Églises et de l'État et le Sénat rejette ce qu'il considère comme une « inquisition fiscale ».
Fin du gouvernement
Il démissionne le , officiellement en raison du refus du Sénat de lui apporter des crédits pour l'expédition de Madagascar mais en réalité du fait du refus de Paul Doumer de retirer son projet d’impôt sur le revenu et en raison également de la volatilité de sa majorité à la Chambre des députés[1],[2]. Le , le président Félix Faure nomme Jules Méline à la présidence du Conseil des ministres.
Voir aussi
Notes et références
- Amaury Lorin (préf. Jean-Pierre Bel), Une ascension en République : Paul Doumer (1857-1932) d'Aurillac à l'Élysée, Paris, Dalloz (premier prix de thèse du Sénat 2012), coll. « Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle », , 601 p. (ISBN 978-2247126040), p. 61-77.
- « La carrière du nouveau président », Le Petit Journal, , p. 2. Consultable sur gallica.bnf.fr, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (consulté le ).