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Flûte à bec

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Flûte à bec
Image illustrative de l’article Flûte à bec
Flûte à bec alto

Variantes historiques Galoubet, Txistu
Classification Instrument à vent
Famille Bois
Tessiture Dépend du type de flûte
Instrumentistes bien connus Frans Brüggen, René Clemencic
Facteurs bien connus Moeck, Mollenhauer, Yamaha, Aulos, Zen-On, Hohner
Articles connexes Flageolet (musique), Tin whistle

La flûte à bec[a] est un instrument à vent de la famille des bois. Comme nombre d'autres instruments, cette flûte se décline en plusieurs tailles. La nomenclature moderne comprend dans l'ordre décroissant (du plus aigu au plus grave) : exilent, sopranino, soprano, alto, ténor, basse, grande-basse, contrebasse et soubasse. Cette nomenclature est loin de refléter la variété des différents accords qui ont été utilisés au cours des siècles et illustre plutôt la conception moderne de l'ensemble de flûtes, assez éloignée des ensembles « historiques ».

Consort de flûtes à bec. Syntagma musicum, Michael Praetorius.

Les plus anciennes flûtes à bec remontent à la Préhistoire.

La flûte à bec (aussi appelée « flûte douce », « flûte d'Angleterre » ou « flûte droite ») est un instrument qui comporte huit trous de jeu, dont un manipulé par le pouce pour permettre l'émission des octaves aigües. Cet instrument apparaît incontestablement dans cette forme particulière à partir du XIVe siècle ; il en subsiste quelques vestiges : flûte de Dordrecht, fragment de Würzburg, flûte de Göttingen et flûte de Tartu. On peut supposer que cet instrument existait auparavant, mais aucune preuve tangible n'a encore pu étayer cette hypothèse.

À cette époque, l'instrument comptait neuf trous de jeu (d'où son appellation de « flûte à neuf trous »), mais le nombre utile n'était en réalité que de huit, car on devait choisir entre les deux trous percés de chaque côté au bas de l'instrument afin de laisser le choix entre une tenue de droitier ou de gaucher et le trou inutile était bouché à la cire. C'est cet instrument qui sera décliné en plusieurs tailles à la fin du XVe siècle jusqu'à former une famille étendue et homogène à partir du XVIe siècle et que l'on désigne ordinairement par le vocable d'origine anglaise « Consort ».

La famille Hotteterre est connue pour avoir apporté de grandes innovations vers 1670 à la facture des instruments à vent, notamment la flûte démontable en trois parties, même si cette invention n'est pas attribuable à un membre de la famille en particulier[1], et le hautbois.

Il existe toutefois des instruments « à bec » ou « à bloc » qui ne fonctionnent pas selon le même mode organologique :

  • les galoubets, txistus, flûtes d'Ossau et autres flûtes à une main ne comportent que trois trous de jeu et l'obtention des quintes et octaves s'effectue par la force du souffle. La flûte à une main, associée à un petit tambour ou à d'autres instruments de percussion manipulés par le flûtiste lui-même, était très appréciée au Moyen Âge et à la Renaissance pour mener la danse en société. On retrouve ce couple d'instruments joués par un unique interprète dans l'actuel duo flûtet provençal-tambourin. Dans ce dernier cas, la percussion qui accompagne le flûtet à trois trous est un grand tambour à deux peaux à fût allongé et muni d'une chanterelle sur la peau supérieure ;
  • les flageolets quant à eux se déclinent en deux types :
    1. « anglais » (très proche de la flûte à bec actuelle) qui fut aussi utilisé dans les pays germaniques. C'est pour lui, par exemple, que Mozart écrivit des parties dans L'Enlèvement au Sérail ;
    2. « français » comprenant 6 trous dont deux à l'arrière manipulés par chaque pouce. Ce dernier, inventé par un certain Sieur Juvisy comme le rapporte Marin Mersenne au XVIIe siècle, a été pourvu au XIXe siècle de divers systèmes de clés qui le rendirent très populaire dans les orchestres de bal et les bandes de musique militaire ;
  • le csakan est une variété viennoise de flûte à bec qui fut inventée, pense-t-on, par Anton Heberlé au début du XIXe siècle. Il était pourvu de clés et sa popularité est confirmée par les nombreuses œuvres écrites tout spécialement pour lui, notamment celles sorties des presses de Diabelli, un des éditeurs de Beethoven. Son usage dura jusqu'à l'orée du siècle dernier mais semble s'être fortement réduit à partir des années 1850 ;
  • le pipeau est un instrument d'aspect très simple qui ne comporte aucun trou de pouce et ressemble de très près au tin whistle irlandais. La fabrication de ces instruments n'est souvent pas le fait de facteurs professionnels (sauf pour le tin whistle), mais plutôt des joueurs eux-mêmes; une singularité qui le distingue des autres instruments ci-dessus mentionnés. La vogue des faiseurs et joueurs de pipeau en bambou, dont l'histoire remonte à la fin du XIXe siècle, répondant à une certaine idéologie de la nature en s'inspirant d'une antiquité toute fantasmée, a été très populaire au début du XXe siècle; ce qui a contribué à confondre pipeau et flûte à bec véritable. Les « flûtes préhistoriques » ci-dessus mentionnées sont de ce type, mais beaucoup plus rudimentaires puisqu'elles peuvent ne comporter qu'un ou deux trous de jeu.

L'évolution de la construction des flûtes à bec, qui échappa à l'industrialisation et à l'usinage des instruments de musique au XIXe siècle, a conduit au XXe siècle, en partant du modèle baroque, à des réalisations surprenantes d'instruments pourvus de systèmes de clés à la façon des instruments « Boehm », ou d'une totale révolution dans le design acoustique du corps de l'instrument, des matériaux choisis (bois, résines, plexiglas, métal) et des extensions (amplifications, transformations de timbre par appareils électroniques en temps réel).

Une histoire aussi longue et aussi variée a légué à la flûte à bec un répertoire abondant. Très utilisé dans la musique savante profane et religieuse depuis le XVe siècle au moins (il ne subsiste rien de la musique populaire), cet instrument connut une éclipse relative au XIXe siècle et jouit d'un regain de popularité dès les premières années du XXe siècle, notamment par l'action d'un de ses plus fervents défenseurs, le musicien et musicologue franco-anglais Arnold Dolmetsch. Associé aux mouvements populaires des jeunesses musicales allemandes dans l'entre-deux guerres, largement diffusé en Angleterre puis en Europe grâce à sa production de masse en bakélite dès les années 1940, cet instrument fut associé, pour toutes ces raisons, aux activités pédagogiques et scolaires dans les années cinquante.

Il connaît à présent une véritable activité de concertiste professionnel et est enseigné à un niveau supérieur dans les conservatoires spécialisés. On le rencontre dans le répertoire contemporain (Luciano Berio, Bruno Giner, Franco Donatoni, etc.), mais aussi de musique pop, de musiques actuelles, voire de jazz (Album Spirits de Keith Jarrett).

Famille des flûtes à bec
Instruments en do Tessiture (sons réels) Instruments en fa Tessiture (sons réels)
exilent sopranino
soprano
écouter
alto
ténor basse
(basse en fa)
grande basse
(basse en do)
contrebasse
soubasse sous-soucontrebasse
(octocontrebasse)

La famille se décline aujourd'hui en instruments en do et en fa :

  • exilent, également appelée sopraninino ou garklein (do) ;
  • sopranino (fa) (notée une octave en dessous) ;
  • soprano (do) (notée une octave en dessous) ;
  • alto (fa) ;
  • ténor (do) ;
  • basse, dite "la tour" (fa) (notée en clef de fa une octave en dessous) ;
  • grande basse dite "la grande tour" (do) ;
  • contrebasse (fa) ;
  • soubasse (do) ;
  • sous-soucontrebasse (fa).

À la Renaissance, on trouvait également des flûtes soprano et ténor en ré et des alto en sol.

Cette classification est loin de refléter la diversité des instruments historiques. Par exemple, au XVIIIe siècle la division était différente[2] :

  • dessus ;
  • haute-contre ;
  • taille ;
  • quinte.

Les premiers utilisateurs du début du XXe siècle, se basant sur les instruments baroques et cherchant sans doute à créer une famille qui corresponde aux exigences des classifications chorales modernes et à l'aspect courant de la musique de chambre d'alors (quatuor à cordes notamment), firent écrire des quatuors de flûte pour soprano, alto, ténor et basse. Cette formation n'a visiblement rien d'historique, et la réalité du répertoire fait appel à des consorts qui sont loin de cette formation « classique ».

Les instruments solistes, quant à eux, étaient déclinés en de nombreuses tonalités différentes. Le « dessus » le plus courant au XVIe siècle était en sol, et l'époque baroque employa abondamment des instruments tels que la « flûte pastorale » en mi bémol, « flûte de voix » en ré, « flûte de sixte » en ré également, « flûte du quatre » en si bémol. Durant la période baroque, l'alto pouvait être en sol ou en fa.

Redécouverte

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Flûte à bec Renaissance alto à La Folle Journée 2009 de Nantes.

Sans avoir été complètement oubliée, la flûte à bec fut toutefois peu utilisée au XIXe siècle. L'intérêt particulier du musicien, luthier, musicologue et violoniste anglais Arnold Dolmetsch eut pour conséquence la fabrication de plusieurs instruments inspirés de l'ancien dès 1905. Un peu plus tard, le luthier allemand Peter Harlan se mit à en fabriquer à son tour dès 1927, mais en détournant les modèles originaux à des fins pratiques. Ces instruments connurent un très gros succès avant la Seconde Guerre mondiale et sont véritablement à l'origine de son engouement à grande échelle. Cette facture particulière donna naissance aux flûtes « à doigté allemand » (4e trou plus grand que le 5e) que l'on rencontre encore de nos jours, alors que les flûtes respectant l'organologie ancienne promues par Arnold et Carl Dolmetsch et par Edgard Hunt sont dites « à doigtés baroques » ou « anglais » (4e trou plus petit que le 5e) et produisent des notes qui sonnent justes. À travers ces deux écoles de facture, ce sont deux conceptions qui s'affrontent. L'une, proche des sources anciennes, cherchait à recréer une musique oubliée dans un souci de véracité historique, tandis que l'autre, plus sociale et commerciale, voulait développer un instrument agréable et facile (au prix d'une simplification excessive) sans s'embarrasser, plus que de besoin, de considérations musicologiques.

L'instrument le plus largement répandu aujourd'hui est celui dit à « doigté baroque », car c'est celui qui permet réellement de jouer les œuvres du répertoire, ce que ne permet pas l'instrument Harlan.

Les vertus pédagogiques de la flûte à bec, déjà soulignées par de nombreux auteurs anciens, furent à nouveau expérimentées avec succès et l'instrument fit son apparition à grande échelle dans les classes dès la fin de la guerre. Il fallut cependant attendre de nombreuses années pour qu'il soit enseigné comme instrument professionnel dans les conservatoires, mais l'exemple d’Edgard Hunt, de Frans Brüggen (classe d’Amsterdam ouverte en 1970) et de bien d'autres a permis d'apprécier le réel potentiel de cet instrument.

Technique d'articulation

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La principale caractéristique de l'instrument est l'expressivité liée à une technique très variée et subtile de l'articulation. La faible pression de la colonne (malgré un débit important) fait que la moindre différence dans la prononciation des syllabes articulatoires est immédiatement perceptible. C'est une force mais aussi une très grande difficulté, car cela demande beaucoup de maîtrise. Les syllabes utilisées (déjà décrites dans les traités italiens du XVIe siècle) sont T, D, R, L, K, G. Comme la technique d'archet d'un violoniste, le flûtiste doit savoir non seulement maîtriser la qualité de l'émission, mais aussi la succession des consonnes pour mettre en relief le rythme ou la particularité mélodique d'une phrase musicale. Ces articulations, présentes chez d'autres instruments jusqu'au début du XVIIIe siècle, sont tombées en désuétude à cette époque où l'on jugeait, notamment pour la flûte traversière, qu'elles gênaient la pureté d'émission du son.

Technique digitale

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La manipulation de l'instrument demande une bonne coordination. Si la technique ne demande pas de force ou de masse musculaire spécialement entraînée pour l'effort, il n'en demeure pas moins que la variété et la complexité de certains enchaînements (doigtés à fourche nombreux) rendent cet instrument assez difficile pour un vocabulaire musical moderne. Elle ne possède pas la "facilité" des systèmes de clés qui permettent l'ouverture et la fermeture simultanées de plusieurs trous par l'action d'une simple clé et sa manipulation peut rapidement devenir complexe.

Exemple de doigtés "baroques" pour la première octave d'une flûte à bec en ut :

  • do : tous les doigts ;
  • ré : tous les doigts sauf l'auriculaire droit ;
  • mi : auriculaire et annulaire levés ;
  • fa : tous les doigts sauf le majeur droit ;
  • sol : il n'y a que la main gauche qui bouche les trous (du haut) ;
  • la : pouce et trous bouchés par l'index et le majeur gauche ;
  • si : pouce et trou bouché par l'index gauche ;
  • do : pouce et majeur gauche seulement.

Technique de souffle

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Une des difficultés majeures est aussi de réussir à contourner l'apparente rigidité de son intonation. En effet, par la seule force du vent, on peut obtenir plus d'un demi-ton de variation pour un même doigté. Maîtriser cet aspect technique demande donc beaucoup de savoir-faire et de subtilité pour obtenir l'intonation adéquate et la qualité de timbre désirée. Le flûtiste arrive à ses fins par le contrôle de son souffle, l'utilisation de doigtés de substitution, le couvrement ou le découvrement partiel de trous de jeu et la forme des lèvres parfois alliée à divers degrés de fermeture de la gorge. L'ensemble ne peut s'acquérir que par un travail technique approfondi, et grâce à une oreille vigilante et infaillible. La respiration continue est aussi une technique pratiquée chez les instrumentistes à vent. Celle-ci consiste à inspirer par le nez pendant l'expiration de l'air emmagasiné dans les joues. On l'emploie dans des segments de virtuosité et l'effet sonore donne l'impression que l'instrumentiste ne respire jamais.

Utilisation pédagogique

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Peu après son introduction au début du XXe siècle, on redécouvre la grande valeur pédagogique de cet instrument pour initier à la musique. Cela ne veut pas dire que la flûte à bec soit pour autant un instrument facile à maîtriser : comme tout instrument à vent, il faut du temps pour acquérir une belle sonorité et une certaine fluidité de jeu. Mais en tant qu'instrument facilement portable, il trouve rapidement sa place dans les mouvements populaires des jeunesses allemandes et par ce biais dans la pédagogie.

Parallèlement, des firmes comme Moeck ou Adler-Heinrich lancent une production industrielle massive de flûtes à bec et en font un instrument bon marché et omniprésent. Après la Seconde Guerre mondiale, il est systématiquement utilisé, que ce soit à l'école, où il est enseigné à des classes entières, ou dans les écoles de musique et autre conservatoires locaux de plus en plus nombreux où la flûte à bec s'impose comme l'instrument d'initiation à la musique. Caractéristique de cette évolution, l'éveil musical et le premier cours de flûte à bec sont souvent dirigés par le même professeur. Cela n'a pas que des conséquences positives pour la flûte à bec, souvent considérée comme un « pipeau » bas de gamme, à peine un instrument, une dévalorisation qu'elle partage entre-temps avec d'autres instruments également utilisés en éveil musical, ce qui tempère ce jugement.

Les principes du jeu de la flûte à bec, en particulier de la flûte à bec soprano, peuvent être acquis par les écoliers dès le primaire. Les premiers succès dans la maîtrise de l'instrument viennent en général rapidement : sortir une note de l'instrument et acquérir quelques doigtés basiques est très accessible. Passé ces premiers succès, il s'avère cependant difficile d'obtenir un son ni trop faible ni trop fort, harmonieux et soutenu, et les techniques de souffles et de doigté à un stade même légèrement avancé deviennent réellement complexes. Il faut apprendre parallèlement deux doigtés (ceux de la soprano et de l'alto) et suivant le style de musique, trouver le ton juste requiert une technique de souffle particulière.

Les matériaux

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Si l'on excepte quelques instruments rares et précieux en ivoire (Hotteterre, Oberlender), corne de narval (Rosenborg), écaille de tortue ou plaqués de métal, les flûtes à bec sont généralement fabriquées en bois. Au Moyen Âge et à la Renaissance, on utilisait plus volontiers les essences d'arbres fruitiers comme le montrent les exemplaires survivants. À l'époque baroque, on préféra le buis européen (Buxus sempervirens), un bois solide, car poussant lentement, dont les qualités de grain et la résistance permettent un travail fin. De nos jours, en raison de sa rareté, il est souvent remplacé par des essences exotiques non apparentées mais présentant des caractéristiques similaires — et pour cette raison abusivement appelées « buis » également —, telles que le (« buis ») castello (Calycophyllum multiflorum). D'autres essences sont actuellement employées (érable, le plus courant dans la facture semi-industrielle ; poirier, palissandre, grenadille du Mozambique — à ne pas confondre avec l'ébène —, ébène, olivier, prunier, bois de rose). Leur densité, inégale, donne à l'instrument ses caractéristiques propres.

On en trouve également en plastique moulé (résine ABS), de qualité inférieure puisqu'il s'agit d'instruments d'initiation, mais certains facteurs professionnels ont expérimenté le tournage du plexiglas (Twaalfhoven) ou de l'ivoirine (un polymère dont l'aspect se rapproche de l'ivoire).

Comme les fabricants de violon à leur époque, certains fabricants de flûte à bec jouissaient aux XVIIe et XVIIIe siècles d'un certain prestige. Ci-dessous, une liste de membres de cette profession ayant influé sur l'histoire de la flûte à bec :

Il existe de nos jours différents types de fabricants de flûtes à bec. Nous retrouvons les grandes maisons de productions telles que Moeck, Mollenhauer, Küng, qui offrent entre autres des reproductions de flûtes d'époque (renaissance, Denner, Rottenburgh, Hotteterre, Stanesby, etc.). Yamaha, Aulos[3], Zen-On, Hohner produisent également des flûtes à bec en plastique ABS, mais parfois des produits en bois. Par ailleurs, nous retrouvons également les facteurs de flûtes indépendants, qui produisent des flûtes de qualité supérieure à celles des grandes maisons de productions. Parmi ceux-ci nous retrouvons :

  • Vincent Bernolin, France
  • Bruno Reinhard, France
  • Philippe Bolton, France[4]
  • Caire Soubeyran, France[5]
  • Etienne Holmblat, France
  • Jean-Luc Boudreau (Aesthé), Québec et Canada
  • Henri Gohin, France
  • Claire Sécordel, France[6]
  • Heinz Ammann, Suisse
  • Giacomo Andreola, Italie
  • Shigeharu Hirao, Japon
  • Francesco Li Virghi, Italie
  • Luca de Paolis, Italie
  • Adrian Brown, Angleterre et Pays-Bas
  • Fumitaka Saito, Japon et Pays-Bas
  • Guido Klemisch, Allemagne
  • Peter van der Poel, Pays-Bas
  • Stephan Blezinger, Allemagne
  • Ernst Meyer, Suisse

Interprètes

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Voici quelques interprètes notables[7] :

La flûte à bec dans les arts

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Opera Intitulata Fontegara, de Silvestro Ganassi (Venise, 1535).
  • Silvestro Ganassi. le premier traité consacré à la flûte à bec: sur la gravure, 3 joueurs de flûte à bec, leurs partitions posées sur une table, 3 violes (basse, ténor et dessus) et un luth accrochés au mur et deux cornets à bouquin au premier plan[13]
  • Edwaert Collier. Les peintures intitulées Vanitas, répandues dans toute l'Europe du XVIIe siècle opposent la vanité des arts, des sciences et des plaisirs de la vie, à l'inéluctable passage du temps et à la fragilité de la vie. La flûte (ici alto en buis et ivoire) fait partie des symboles des arts souvent représentés.
  • David Bailly. Flute plus ancienne: soprano à la perce plus large et moins conique[14].
  • Des dizaines d'artisans ouvrent les coulisses de leur travail souvent méconnu pour les journées européennes des métiers d'art[15]. C'est le cas de Claire Sécordel[16], installée à Schiltigheim. Elle est facteur de flûtes à bec. Ils ne sont qu'une dizaine en France à exercer ce métier[17].

Liens externes

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Bibliographie

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  • Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Technique, formes, instruments, éditions Bordas, coll. « Science de la Musique », , 1109 p. [détail des éditions] (ISBN 2-04-005140-6)
  • (fr) Hunt, Edgar : "La flûte à bec et sa musique" Trad. de René Reboud Ed. Aug_Zurfluh 1978
  • (de) Geiringer, Karl: Instrumente in der Musik des Abendlandes ("Instruments de la musique occidentale"); München: Verlag C.H. Beck, 1982; (ISBN 3-406-09095-8)
  • (de) Harras, Manfred H.: 'Musik in Geschichte und Gegenwart ("Musique du passé et du présent"), Sachteil, Bd. 1: 1576 - 1600; Kassel: Bärenreiter / Stuttgart: Metzler, 1994; (ISBN 3-7618-1100-4) (Bärenreiter), (ISBN 3-476-41022-6) (Metzler)
  • (de) Linde, Hans-Martin: Handbuch des Blockflötenspiels ("Livret de la flûte à bec"). Mainz: Schott, ?, (ISBN 3-7957-2531-3)
  • (de) Guido M. Klemisch, „Blockflöte“ in “Bachs Orkestermusik“ von Rampe/Sackmann, Kassel 2000, (ISBN 3-7618-1345-7) (OCLC 770622940) Guido M. Klemisch, „Zur Bauweise der Blockflöte um 1700 und Möglichkeiten des Nachbaus,“ in SAIM, Beiheft 12, Michaelstein/Blankenburg, 1992, S. 47 Guido M. Klemisch, „Die Kernspaltflöte um 1500“ in „Heinrich Isaac und Paul Hofhaimer im Umfeld...“, Innsbruck 1997)
  • David Gregory, Monsieur flûte, Van de Velde, , 48 p. (ISBN 978-2-8586-8110-5)
  • Anthony Marks (Auteur), Collectif (Illustrations) et Pascal Varejka (Traduction), La flûte à bec pour débutants : Âge de lecture : 6 - 8 ans, Usborne, , 32 p. (ISBN 978-1-4749-3857-0)
  • Set de flûte à bec, CASCHA HH 1510 FR Set de flûte à bec (doigté baroque) avec livre de flûte à bec en français + CD (ASIN B07D39VFML)

Notes et références

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  1. La réforme orthographique de 1990 admet la graphie sans l'accent circonflexe, cf. Larousse.