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« Conférence de la paix de Paris » : différence entre les versions

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Après une tentative infructueuse de l'{{Lien |langue= en|trad= Korean National Association|fr= Association nationale coréenne (organisation politique)|texte= Association nationale coréenne}} d'envoyer une délégation de trois hommes à Paris, une délégation de Coréens de Chine et d'Hawaï s'y est rendue. Il comprenait un représentant du [[Gouvernement provisoire de la république de Corée|gouvernement provisoire coréen]] à [[Shanghai]], [[Kim Kyu-sik]] rejoint par {{Lien |langue= en|trad= Homer Hulbert|fr= Homer Hulbert (missionnaire)|texte= Homer Hulbert}}, {{Lien |langue= ko|trad= 이관용 (독립운동가)|fr= Lee Gwan-yong (militant indépendantiste coréen)|texte= Lee Gwan-yong}}, Kim Bok, {{Lien |langue= ko|trad= 황기환|fr= Kihwan Hwang (militant indépendantiste coréen)|texte= Kihwan Hwang}}, Cho Yong Eun, et {{Lien |langue= ko|trad= 여운홍|fr= Wun Hong Yeo (homme politique coréen)|texte= Wun Hong Yeo}}.
Après une tentative infructueuse de l'{{Lien |langue= en|trad= Korean National Association|fr= Association nationale coréenne (organisation politique)|texte= Association nationale coréenne}} d'envoyer une délégation de trois hommes à Paris, une délégation de Coréens de Chine et d'Hawaï s'y est rendue. Il comprenait un représentant du [[Gouvernement provisoire de la république de Corée|gouvernement provisoire coréen]] à [[Shanghai]], [[Kim Kyu-sik]]<ref name="<HARTLANDSBERG1">{{Ouvrage |langue= en|auteur1= Martin Hart-Landsberg|titre= Korea: Division, Reunification, & U.S. Foreign Policy|éditeur= Monthly Review Press| mois= 12|année= 1998| pages totales=288| passage= 30|isbn= 9780853459279| présentation en ligne= https://monthlyreview.org/product/korea/}}</ref>
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Ils ont été aidés par les Chinois, Plusieurs hauts dirigeants chinois de l'époque, dont [[Sun Yat-sen]], ont déclaré aux diplomates américains que la conférence devrait aborder la question de l'indépendance de la Corée. Cependant, les Chinois, déjà enfermés dans une lutte contre les Japonais, ne pouvaient pas faire grand-chose d'autre pour la Corée.
Ils ont été aidés par les Chinois, Plusieurs hauts dirigeants chinois de l'époque, dont [[Sun Yat-sen]], ont déclaré aux diplomates américains que la conférence devrait aborder la question de l'indépendance de la Corée. Cependant, les Chinois, déjà enfermés dans une lutte contre les Japonais, ne pouvaient pas faire grand-chose d'autre pour la Corée.
À part la Chine, aucune nation n'a pris les Coréens au sérieux lors de la conférence car elle avait déjà le statut de colonie japonaise. L'échec des nationalistes coréens à obtenir le soutien de la conférence a mis fin à leurs espoirs de soutien étranger.
À part la Chine, aucune nation n'a pris les Coréens au sérieux lors de la conférence car elle avait déjà le statut de colonie japonaise.<ref name="SEUNGYOUNGO1">{{Ouvrage | langue=en | auteur1=Seung-young Kim | titre=American Diplomacy and Strategy toward Korea and Northeast Asia, 1882–1950 and After | sous-titre=Perception of Polarity and US Commitment to a Periphery | éditeur=y PALGRAVE MACMILLAN | collection=Library of Congress Cataloging-in-Publication Data | mois=5 | année=2009 | pages totales=300 | passage=64–65 | isbn=978-1-349-53610-8 | présentation en ligne=https://link.springer.com/content/pdf/bfm:978-0-230-62168-8/1?pdf=chapter%20toc}}</ref> L'échec des nationalistes coréens à obtenir le soutien de la conférence a mis fin à leurs espoirs de soutien étranger.<ref name="BALDWINO1">{{Ouvrage | langue= en | auteur1= Frank Prentiss Baldwin | titre= The March First Movement | sous-titre= Korean Challenge and Japanese Response | éditeur= Columbia University | année= 1969 | pages totales= 686}}</ref>
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Version du 27 avril 2023 à 11:45

Le Conseil des Quatre à la conférence de paix : Lloyd George, Vittorio Orlando, Georges Clemenceau et Woodrow Wilson.

La conférence de paix de Paris en 1919 est une conférence internationale, organisée par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale afin de négocier les traités de paix entre les Alliés et les vaincus. La conférence débute le [1] et se termine en , après six mois de discussions et 1 646 séances tenues par 52 commissions techniques avec entre-temps quelques interruptions. Elle prépare le traité de Versailles qui sera signé le 28 juin 1919 et d'autres traités avec les alliés allemands qui sont signés à d'autres endroits dans la banlieue parisienne.

Elle consacre la disparition de trois empires, l'Empire allemand, l'Empire austro-hongrois et l'Empire ottoman, et la création de nouveaux États en Europe : renaissance de la Pologne, création de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie.

Les colonies allemandes sont partagées entre le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Japon, tandis que le Proche-Orient, anciennement possession turque, est divisé en mandats attribués par la Société des Nations à la France et à l'Angleterre.

Des réparations de guerre sont exigées de l'Allemagne, qui voit son territoire à l'est amputé, entre autres, du couloir de Dantzig, administré par la Pologne, comme d'une partie de la Haute-Silésie, tandis que le Reichsland Elsass-Lothringen redevient français, que le nord du Schleswig redevient danois et que la région d'Eupen et de Malmédy est donnée à la Belgique.

Différents conseils

Le conseil supérieur des Alliés est créé dès le début de la conférence et se déroule à huis clos. Ce conseil est composé des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie et du Japon, ce conseil à été souvent désigné comme "les cinq grands" ("Big five" en anglais)[2].

Pour chacun de ces pays, le Premier ministre ainsi que celui des Affaires étrangères participent au Conseil des Dix. Ce dernier siège du au [3]. Après une quinzaine de jours, le conseil reconnut qu'il était débordé et décida de créer des commissions spéciales, 52 au total. Peu après, le Conseil des Dix est supplanté à partir du par le Conseil des Quatre, où siégeaient Woodrow Wilson, David Lloyd George, Georges Clemenceau et Vittorio Emanuele Orlando[4].

Question de l’Alsace-Lorraine

Les Britanniques et les Américains étaient d'accord pour laisser l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne, territoire cédé par la France à l'Empire allemand en application du traité de Francfort, signé le après la défaite française, prétendant que ces territoires était des terres allemandes, à mentalité allemande et de langue allemande.

Georges Clemenceau s'opposant énergiquement à cet accord les alliés indiquèrent que l'affaire était close. Arthur Hugenschmidt, communiqua au « Tigre » une lettre du roi de Prusse Guillaume Ier, datée du , dans laquelle le futur empereur d'Allemagne affirmait à l'impératrice déchue qu'il revendiquait l'Alsace et la Lorraine « non par désir d'agrandir leur patrie, mais uniquement par besoin stratégique pour reculer le point de départ des armées françaises qui à l'avenir viendraient nous attaquer »[5].

À la lecture de cette lettre, Lloyd George et Woodrow Wilson s'inclinent et l'Alsace et la Lorraine redeviennent françaises[6].

Question des États en voie de formation

Une place importante dans les travaux de la conférence a été occupée par la question de la reconnaissance des États en voie de formation. Des délégations des États baltes, de la Transcaucasie et de l'Ukraine sont venues à Paris, espérant une solution d'après-guerre équitable à la question nationale lors de la conférence des États victorieux.

Question ukrainienne

Carte de l'Ukraine présentée à la Conférence de la paix par la délégation de la république ukrainienne (frontières de 1917).

La délégation ukrainienne à la conférence était une délégation conjointe de la République populaire ukrainienne et de République populaire d'Ukraine occidentale , dirigée par Hryhoriy Sydorenko (uk).

La délégation ukrainienne a reçu des instructions pour demander : la reconnaissance de l'indépendance de la République populaire ukrainienne, le retrait des troupes étrangères (troupes polonaises, roumaines et de l'Entente) du territoire ukrainien, la fourniture d'une assistance par l'Entente dans la lutte contre la Russie bolchevique et l'armée des volontaires du général Anton Dénikine.

La défaite des armées ukrainiennes dans la guerre contre les Polonais et les bolcheviks en 1919-1920 a conduit à un affaiblissement de la position de la délégation ukrainienne à Paris.

Lors d'une réunion des cinq grands le , Lloyd George a qualifié le dirigeant ukrainien Symon Petlioura d'aventurier et a rejeté l'Ukraine comme un bastion anti-bolchevique. Eyre Crowe (en), sous-secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, s'est prononcé contre une union de la Galicie orientale et de la Pologne. Le cabinet britannique n'a jamais décidé de soutenir une Russie unie ou démembrée. Les États-Unis étaient favorables à une Russie forte et unie, comme contrepoids au Japon, mais la Grande-Bretagne craignait une menace pour l'Inde. L'Ukraine a donc été ignorée. [7]

Question biélorusse

Une délégation de la République populaire biélorusse , dirigée par le Premier ministre Anton Loutskievitch , a également participé à la conférence et a tenté sans succes d'obtenir la reconnaissance internationale de l' indépendance de la Biélorussie[8].

Question transcaucasienne

Question coréenne

Kim Kyu-sik (1919)
Kim Kyu-sik (1919)
Kim Gyu-sik et la délégation coréenne (1919)
Kim Gyu-sik et la délégation coréenne (1919)

Après une tentative infructueuse de l'Association nationale coréenne (en) d'envoyer une délégation de trois hommes à Paris, une délégation de Coréens de Chine et d'Hawaï s'y est rendue. Il comprenait un représentant du gouvernement provisoire coréen à Shanghai, Kim Kyu-sik[9] rejoint par Homer Hulbert (en), Lee Gwan-yong (ko), Kim Bok, Kihwan Hwang (ko), Cho Yong Eun, et Wun Hong Yeo (ko). Ils ont été aidés par les Chinois, Plusieurs hauts dirigeants chinois de l'époque, dont Sun Yat-sen, ont déclaré aux diplomates américains que la conférence devrait aborder la question de l'indépendance de la Corée. Cependant, les Chinois, déjà enfermés dans une lutte contre les Japonais, ne pouvaient pas faire grand-chose d'autre pour la Corée. À part la Chine, aucune nation n'a pris les Coréens au sérieux lors de la conférence car elle avait déjà le statut de colonie japonaise.[10] L'échec des nationalistes coréens à obtenir le soutien de la conférence a mis fin à leurs espoirs de soutien étranger.[11]

Question palestinienne

Question assyrienne

Question aroumainne

Question azerbaïdjanaise

La délégation de la République démocratique d'Azerbaïdjan a présenté un mémorandum au président des États-Unis Woodrow Wilson qui a été invité à reconnaître l'indépendance de l'Azerbaïdjan, à accepter l'Azerbaïdjan dans la Société des Nations et à fournir une assistance à l'Azerbaïdjan dans le domaine de l'équipement militaire. Le 11 janvier 1920, sur proposition de Lord Curzon, le conseil suprême de la conférence de Paris décide à l'unanimité de reconnaître l'indépendance de facto de l'Azerbaïdjan en même temps que celle de la Géorgie.

Réparations

Caricature de Woodrow Wilson, Georges Clemenceau et David Lloyd George à la conférence de la paix de Paris (Noël Dorville, 1919).

La France et la Belgique sont persuadées que l'Allemagne va payer les dégâts résultants de la guerre[12]. On légitime cette réparation par la culpabilité allemande, comme inscrit dans le traité de Versailles : cette mention n'est pas aussi limpide, elle stipule que « l'Allemagne et ses alliés des Empires centraux » sont coupables, or ceux-ci ont implosé[13].

De plus, les États-Unis avaient décidé de rompre les relations économiques avec les Alliés dès la fin de la guerre. Pour parer à ce trou financier, la Grande-Bretagne et la France demandent des réparations énormes. Les Américains demandent alors d'exclure le remboursement des frais de guerre, excepté pour la Belgique dont la neutralité a été violée. Londres riposte en soulignant que c'est cette neutralité qui l'avait fait entrer en guerre[14]. Le Conseil des Quatre publia deux rapports le et le obligeant l'Allemagne à verser 20 milliards de marks-or dans les deux ans suivant la signature du traité de paix. L'Allemagne ne possède pas cette somme[15].

En ce qui concerne le montant exact des réparations, aucune évaluation rapide ne voit le jour. Les Alliés n'arrivent d'ailleurs pas à tomber d'accord sur la somme à demander à l'Allemagne. À la suite de ces soucis, on crée une commission spéciale, la Commission des Réparations[16]. Cette commission débute le avec trois sous-commissions. La première s'occupait des catégories obligataires (A, B et C), la seconde de la capacité financière de l'Allemagne à payer ainsi que des modalités de paiement, et la dernière des sanctions et garanties envers l'Allemagne. Les Américains[17] proposèrent alors de fixer une somme mais à la suite des pressions françaises et anglaises, cette proposition avorta[18]. Le montant exact que l'Allemagne était capable de payer fut difficile à évaluer. On avança le chiffre de 30 milliards, puis de 40 milliards. C'est finalement la somme de 132 milliards de marks-or payable en dollar sur une quarantaine d'années, qui est choisie au mois de . Par la suite, germe l'idée d'une Commission permanente des réparations. Cette dernière fixe le montant des dommages matériels de la guerre, causés par l'Allemagne. Elle est composée de cinq membres, représentant le Conseil des Quatre, ainsi que la Belgique. Cependant, le Sénat américain, ayant refusé de ratifier le traité, annula par la même occasion la participation de son pays.

Société des Nations

Le , l'Assemblée plénière de la conférence de la paix ratifia la Société des Nations. Le Sénat américain s'oppose clairement à la SDN dès le . Cette dernière débute alors sans un de ses membres fondateurs. Le siège sera à Genève[19].

Négociations et frustrations

Belgique mise à part, aucun des participants ne parvient à faire valoir la totalité de ses revendications, pas même la France qui souhaitait occuper de manière permanente la rive gauche du Rhin afin d'assurer sa sécurité. Des ressentiments se manifestent pendant les négociations, par exemple en raison de la contradiction entre d'une part la proclamation solennelle du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes », et d'autre part le refus signifié aux Autrichiens germanophones de se rattacher à la république de Weimar, ou le refus d'admettre à la table des négociations des délégations de nations comme l'Ukraine. Ces ressentiments perdureront assez longtemps pour favoriser le bon accueil fait en Autriche à l'Anschluss en 1938, et en Ukraine à la Wehrmacht en 1941.

Liste des traités à l'issue de la conférence de Paris

Notes et références

  1. Jour anniversaire de la proclamation de l'Empire allemand dans la galerie des Glaces du château de Versailles le . Cf. Paul Hymans, Mémoires, t. 1, Bruxelles, Institut de sociologie Solvay, 1958, p. 310.
  2. Fernand Baudhuin (dir.), Histoire de la Belgique contemporaine 1914-1970, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1975, p. 189.
  3. Colonel Edward Mandell House & Charles Seymour, Ce qui se passa réellement à Paris en 1918-1919 : histoire de la conférence de la paix par les délégués américains, Paris, Payot, 1923, p. 26.
  4. Ibidem, p. 32-35.
  5. Claude Mercier : Clemenceau… tout simplement !
  6. Journal de l'Union nationale des combattants No 5 page 2.
  7. (en) Natalya Yakovenko, « Ukraine in British Strategies and Concepts of Foreign Policy, 1917–1922 and after », East European Quarterly, vol. 36, no 4,‎ , p. 465–479
  8. (be) « Чатыры ўрады БНР на міжнароднай арэне ў 1918–1920 г. » (consulté le )
  9. (en) Martin Hart-Landsberg, Korea: Division, Reunification, & U.S. Foreign Policy, Monthly Review Press, , 288 p. (ISBN 9780853459279, présentation en ligne), p. 30
  10. (en) Seung-young Kim, American Diplomacy and Strategy toward Korea and Northeast Asia, 1882–1950 and After : Perception of Polarity and US Commitment to a Periphery, y PALGRAVE MACMILLAN, coll. « Library of Congress Cataloging-in-Publication Data », , 300 p. (ISBN 978-1-349-53610-8, présentation en ligne), p. 64–65
  11. (en) Frank Prentiss Baldwin, The March First Movement : Korean Challenge and Japanese Response, Columbia University, , 686 p.
  12. Paul Hymans, Mémoires, t. 1, Bruxelles, Institut de sociologie Solvay, 1958, p. 312.
  13. Laurence Van Ypersele, « Héros, martyrs et traîtres : les fractures de la Belgique libérée », dans Stéphane Audoin-Rouzeau & Christophe Prochasson (dir.), Sortir de la grande guerre : le monde et l'après-1918, Paris, Tallandier, 2008, p. 227.
  14. Fernand Baudhuin (dir.), Histoire de la Belgique contemporaine 1914-1970, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1975, p. 191.
  15. Rolande Depoortere, La question des réparations allemandes dans la politique étrangère de la Belgique après la Première Guerre mondiale 1919-1925, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1999, p. 32.
  16. Laurence Van Ypersele, « Héros, martyrs et traîtres : les fractures de la Belgique libérée », dans Stéphane Audoin-Rouzeau & Christophe Prochasson (dir.), Sortir de la grande guerre : le monde et l'après-1918, Paris, Tallandier, 2008, p. 228.
  17. Dimitri Kitsikis, Le Rôle des experts à la conférence de la paix de 1919. Gestation d’une technocratie en politique internationale, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1972, p. 161-191.
  18. House, Edward Mandell (Colonel) & Seymour, Charles, Ce qui se passa réellement à Paris en 1918-1919 : histoire de la conférence de la paix par les délégués américains, Paris, Payot, 1923, p. 203-206.
  19. Michel Dumoulin (dir.), Nouvelle histoire de Belgique, t. 2, Bruxelles, Complexe, 2005, p. 40.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Dimitri Kitsikis, Le Rôle des experts à la conférence de la paix de 1919, Ottawa, éditions de l'université d'Ottawa, 1972.
  • Dimitri Kitsikis, Propagande et pressions en politique internationale. La Grèce et ses revendications à la conférence de la paix, 1919-1920, Paris, Presses universitaires de France, 1963.
  • Paul Mantoux, Les Délibérations du Conseil des Quatre, Paris, Éditions du CNRS, 1955.
  • Louis-Gilles Pairault et Stéfan Crisan, Paris 1919 : à vous de gagner la paix !, jeu de société pédagogique permettant de rejouer le traité de Versailles, (éditions Astéroïd games, 2019)[1]
  • Jean-Yves Le Naour, 1919-1921 : sortir de la guerre, Perrin, 2020.
  • Margaret MacMillan, Les artisans de la paix, Comment Lloyd George, Clémenceau et Wilson ont redessiné la carte du monde, JC Lattès, 2006.

Articles connexes

Liens externes