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Jean-Jacques Debout

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Jean-Jacques Debout
Jean-Jacques Debout en 2006.
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Chantal Goya (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Discographie

Jean-Jacques Debout, né le dans le 12e arrondissement de Paris, est un auteur-compositeur-interprète français.

Il est marié depuis 1966 à la comédienne et chanteuse Chantal Goya.

Son père, Yves Debout, est opticien du général de Gaulle, rue des Archives[1] ; sa mère, Juliette Bonaventure (1907-2011), a été une Miss Paris, Jean-Jacques passe son enfance à Saint-Mandé avec ses parents et ses deux sœurs aînées ; il annonce à son père qu'il ne lui succèdera pas, et il est « mis à la porte » de l’appartement familial de Saint-Mandé[1]. En 1948, il est envoyé en pension au collège de Juilly tenu par des prêtres oratoriens et a pour camarades Jean-Paul Goude et Jacques Mesrine, qui deviendra plus tard l'ennemi public no 1[2]. Se faisant renvoyer de toutes les écoles, le jeune garçon se passionne alors pour la musique et chante dans une chorale. Sa grand-mère, collaboratrice à L'Humanité, l'inscrit à un concours de chant organisé sur la Place du Tertre[3]. Il interprète un classique de Charles Trenet qui y assiste en personne et félicite le jeune homme pour sa prestation. Trenet le recommande à Patachou (ancienne secrétaire de Raoul Breton) pour l'engager comme artiste dans son cabaret. Vers 17 ans, Jean-Jacques occupe un emploi de coursier au sein des Éditions musicales Raoul Breton[3]. En 1957, il se produit au Théâtre des Capucines avec Micheline Dax et Nicole Croisille dans Cocktail sexy ou folie furieuse. Maurice Vidalin et Jacques Datin le persuadent d'enregistrer Les Boutons dorés qu'ils viennent d'écrire à son intention, chanson inspirée par son histoire de pensionnaire parmi les orphelins de la guerre ; en cette année de 1959, c'est un succès qui installe le chanteur, pour qui Charles Aznavour écrira quelques chansons.

Entre Rive droite et Rive gauche

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Le service militaire l'éloigne un temps des studios et interrompt sa carrière. À son retour, les données du métier ont changé, le phénomène yé-yé prend de l'ampleur. En 1963, Jean-Jacques Debout se produit en première partie de Johnny Hallyday lors d'une tournée[4], compose (avec Eddie Vartan et Johnny), la bande son du film D'où viens-tu Johnny ? d'où sont extraits les succès d'Hallyday Pour moi la vie va commencer et Ma guitare ; pour Sylvie Vartan il écrit la chanson Tous mes copains.

La même année, il fait la connaissance de Chantal Goya, jeune vedette du film de Jean-Luc Godard Masculin féminin à qui il dédie Nos doigts se sont croisés, titre avec lequel sa carrière reprend véritablement. Il remporte, en 1964, la première Rose d'or d'Antibes.

Il figure avec son épouse sur la « Photo du siècle », regroupant 46 vedettes françaises du yéyé en .

En 1970, il compose les chansons pour La Revue de Roland Petit au Casino de Paris, avec Zizi Jeanmaire.

En 1971, Jean-Jacques Debout monte Double V, un opéra qui n'obtient qu'un succès d'estime. Pour l'occasion, il a intégralement reversé ses droits d'auteur pour sauver le Théâtre du Châtelet menacé de disparition. Cette production influencera malgré tout la troupe du Big Bazar[réf. nécessaire]. C'est alors qu'il collabore avec Maritie et Gilbert Carpentier pour lesquels il imagine des grands shows autour d'une vedette. Ceux consacrés à Sylvie Vartan connaissent un tel succès qu'ils sont vendus dans plus de cent pays[réf. nécessaire] et sortent sous forme d'albums 33 tours après leur passage à la télévision (Je chante pour Swanee, Show Sylvie Vartan).

En 1973, il signe un nouveau succès personnel avec Redeviens Virginie. Puis avec Chantal Goya, il invente le music-hall pour enfants. Ainsi naît La Forêt magique, d'où surgit une pléiade de personnages issus de contes traditionnels, de la commedia dell'arte, de l'univers de Walt Disney ou de l'imaginaire de Jean-Jacques Debout qui crée à son épouse un vaste répertoire (Un lapin etc.).

Après l'Olympia, dès 1980, tous les deux ans, un spectacle est monté et prend de plus en plus la forme d'une véritable comédie musicale (Le Soulier qui vole, 1981 - La Planète merveilleuse, 1982 - Le Mystérieux Voyage, 1984) grâce à une intrigue construite, des costumes de l'Opéra de Paris, des ballets en nombre servis dans des décors majestueux. L'ascension fulgurante et constante de leur parcours ne manque pas d'attiser des jalousies[réf. nécessaire]. Les critiques qui ne tarissaient pas d'éloges prennent peu à peu un ton acide[réf. nécessaire]. Le couple continue cependant sur sa lancée à investir toujours plus d'argent dans la production, spectacle après spectacle, pour concrétiser sur scène ses rêves les plus fous jusqu'au Mystérieux Voyage que le duo considère comme sa plus belle création. Une décennie couronnée par un nombre record de spectateurs, dix-huit albums studio, plus de trois cents chansons et trente-neuf millions de disques vendus.

En 1992, Jean-Jacques réalise un rêve, vieux de vingt ans, celui de créer la comédie musicale Paul et Virginie au Théâtre de Paris. Il s'y donne le rôle de Bernardin de Saint-Pierre aux côtés de Claire Keim, Emmanuel Curtil et Veronica Antico. L'année suivante, Chantal Goya effectue son grand come-back qui permet à l'auteur d'écrire de nouvelles aventures de Marie-Rose. Le , Jean-Jacques Debout fête son anniversaire sur la scène du Palais des congrès de Paris avec un unique concert et reprend une carrière d'interprète mise entre parenthèses. Il sort un nouvel album en 1997 : A Long Island.

Depuis les années 2000

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En 2006 et 2013, il participe à la tournée d'Âge tendre et Têtes de bois.

Un nouvel album, Bourlingueur des étoiles, sort le , puis Jean-Jacques peaufine l'écriture de plusieurs comédies musicales dont l'adaptation de Sans famille d'après Hector Malot. La même année, il enregistre deux chansons composées par Henri Betti : Maître Pierre (paroles de Jacques Plante) pour l'album Sous le soleil des guinguettes et La Chanson du maçon (paroles de Maurice Chevalier et Maurice Vandair) pour l'album Les Chansons des guinguettes.

Vie privée

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Chantal Goya et Jean-Jacques Debout se marient le à Nogent-sur-Marne[5]. Ils ont deux enfants, Jean-Paul, peintre, et Clarisse, photographe, ainsi que quatre petits-enfants[réf. nécessaire].

Sa mère, Juliette Bonaventure, meurt le , à l'aube de ses 104 ans[6].

À l'été 2020, en raison de dettes, lui et Chantal Goya sont contraints de vendre leur appartement parisien situé dans le 9e arrondissement. Selon un journal, ils auraient ensuite vécu chez leur fille à Versailles[7].

Ce lieu de résidence sera ensuite démenti, puisqu'en 2020, pendant le confinement, ils vivaient dans une maison achetée en 2018[8] dans l'Indre, dont Mme Goya déplorait le désert médical[9].

Engagement politique

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Jean-Jacques Debout soutient Valéry Giscard d'Estaing pour l'élection présidentielle de 1974[10].

Discographie

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Jean-Jacques Debout est l'auteur et/ou le compositeur de plus de 1 500 chansons, dont de très nombreux succès populaires à l'image de l'intégralité du répertoire de Chantal Goya, Pour moi la vie va commencer pour Johnny Hallyday, Tous mes copains, Comme un garçon, Je chante pour Swanee pour Sylvie Vartan, Le zinzin pour Barbara ou encore Comme disait Mistinguett pour Dalida.

Liste des chansons écrites pour d'autres interprètes (hors Chantal Goya dont il a écrit la quasi-totalité du répertoire)

Les années 1960

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Les années 1970

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Les années 1980

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Filmographie sélective

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Bandes originales de films

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Génériques de séries ou téléfilms

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Distinctions

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Décoration

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Publications

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Notes et références

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  1. a et b Émission Les Grands du Rire, diffusée sur France 3 le 15 avril 2017
  2. Karine Grunebaum, « ... je retrouve Jacques Mesrine », sur parismatch.com, .
  3. a et b Ludovic Perrin, «Je ne me suis jamais ennuyé avec lui», sur liberation.fr, .
  4. http://www.hallyday.com/Son/Tournee/1963.html / consulté le 12 juin 2019.
  5. Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, une vie de fou
  6. « Juliette Bonaventure décède à l'aube de ses 104 ans », sur https.gw.geneanet.org, .
  7. « Chantal Goya SDF : la chanteuse et son mari ont dû quitter leur appartement », sur www.femmeactuelle.fr, .
  8. Albane RATSIVALAKA, « Samedi castelroussin pour le compositeur Jean-Jacques Debout », La Nouvelle république,‎ (lire en ligne)
  9. « Chantal Goya : Victime du désert médical ! », sur Public.fr, (consulté le ).
  10. Raphaël Proust, « 1974, Giscard peopolise la campagne de la droite », slate.fr, 18 avril 2012.
  11. Arrêté du 09 juillet 2013 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Bibliographie

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  • Frédéric Quinonero, Sylvie Vartan : Jour après Jour, préface de Jean-Jacques Debout et de Carlos, Éditions Didier Carpentier, 2008.
  • Frédéric Quinonero, Les années 60 : Rêves et révolutions, préface de Jean-Jacques Debout, Éditions Didier Carpentier, 2009.
  • Emmanuel Bonini, Le Vrai Tino - Témoignages et portraits inédits (préface de Jean-Jacques Debout), éd. Didier Carpentier, 2013.
  • Stéphane Loisy, Alain-Guy Aknin - Thierry Le Luron, nous nous reverrons un jour ou l'autre (préface de Jean-Jacques Debout), éd Carpentier, 2011.

Liens externes

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