Védrines-Saint-Loup
Védrines-Saint-Loup | |
Église du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Canton | Neuvéglise-sur-Truyère |
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Marc Boudou 2014-2020 |
Code postal | 15100 |
Code commune | 15251 |
Démographie | |
Population municipale |
139 hab. (2016 ![]() |
Densité | 5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 04′ 14″ nord, 3° 16′ 57″ est |
Altitude | Min. 873 m Max. 1 372 m |
Superficie | 27,56 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vedrinessaintloup.fr |
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Védrines-Saint-Loup est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2016, la commune comptait 139 habitants[Note 1], en diminution de 1,42 % par rapport à 2011 (Cantal : -1,09 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La Verrerie royale de la Margeride.
L'activité verrière est attestée, par intermittence, dès la fin du XVe siècle. Cependant la Manufacture royale de la Margeride ne fut créée par lettres patentes que le 28 novembre 1769, sur un site situé à quelques kilomètres du bourg. Sa production consistait en gobeleterie et vitrage, ainsi qu'en bouteilles en verre foncé.
Elle fonctionna de fin 1769 jusqu'à une première mise en sommeil courant 1774. Remise en route à l'automne 1777, la Révolution française la réquisitionna en août 1792 pour fabriquer du salpêtre pour sa guerre avec l'Autriche. L'activité verrière reprit au début de 1799 jusqu'à son arrêt définitif au début de 1810.
Aujourd'hui le site de la Margeride est occupé par une exploitation agricole et les bâtiments anciens de la verrerie ont disparu.
Plusieurs études ont été publiées:
- Tristan BUSSER : La Verrerie royale de Védrines Saint Loup in Revue de Haute Auvergne 1999, pages 478 à 506 (aspect historique et la production de cette verrerie).
- La Margeride - une manufacture royale du verre au 18e siècle Collection Images du Patrimoine - Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France - par Lionel Teissèdre et alter - 48 pages - juillet 2001.
- La Verrerie royale de la Margeride à Védrines - Saint Loup Des verriers (lorrains et d'ailleurs) dans le Cantal aux 18e et 19e siècles par Albert SPAETH / édition Genverre, 2008, 50 pages (relevés des personnes travaillant à la verrerie à travers les actes des Registres paroissiaux et d'état civil).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Bosc d'Antic contribua à développer l'activité verrière au XVIIIe siècle.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Védrines-Saint-Loup sur le site de l'Insee
- Védrines-Saint-Loup sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.