Le Splendid

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Le Splendid
Description de l'image Théâtre du Splendid Logo.png.
Type Café-théâtre
Lieu Drapeau de la France Paris, France
Coordonnées 48° 52′ 15″ nord, 2° 21′ 24″ est
Inauguration (Fantaisies Saint-Martin)
(Le Splendid, 10 rue des Lombards)
(Le Splendid Saint-Martin)
Nb. de salles 1
Capacité 300 places
Anciens noms Casino Saint-Martin, Fantaisies Saint-Martin, Splendid Saint-Martin
Statut juridique société commerciale
Gestionnaire Splendid Saint-Martin
Direction Bruno Moynot, Christian Spillemaecker
Site web www.lesplendid.com

Carte

Le Splendid est un café-théâtre parisien fondé au numéro 18 passage d'Odessa, dans le quartier de Montparnasse, à Paris 14e, faisant face au Vrai Chic Parisien où Coluche s’est installé après avoir quitté le Café de la Gare. Il déménage ensuite au 10 rue des Lombards, dans le 4e arrondissement de Paris[1], dans l'arrière-salle d'un bistrot[2].

La troupe du Splendid est fondée en 1974, par un collectif d'auteurs et acteurs composé de Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko (qui remplace Valérie Mairesse), Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Anémone devenus ensuite la troupe du Splendid. En 1981, le théâtre du Splendid déménage rue du Faubourg-Saint-Martin, et devient « Le Splendid Saint-Martin ».

Des musiciens jouant dans le café-théâtre créent en 1977 Le Grand Orchestre du Splendid, qui connaît son propre succès[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Groupe de jeunes comédiens[modifier | modifier le code]

Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte sont quatre amis d'enfance qui font leur connaissance au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine.

Fondation du théâtre du Splendid[modifier | modifier le code]

Le n°10 de la rue des Lombard.

Après avoir occupé un ancien café miteux au numéro 18 de la rue d'Odessa bien trop petit pour héberger leurs nouvelles créations théâtrales en 1975, ils décident de s'inspirer directement de la constitution du Café de la Gare créé par Romain Bouteille, Patrick Dewaere, Coluche, Miou-Miou et Henri Guybet : construire ou aménager eux-mêmes leur propre établissement.

L'équipe du Splendid récupère ainsi un local en plein cœur de Paris, quartier des Halles, au numéro 10 de la rue des Lombards. Ils retapent, abattent des cloisons et aménagent les lieux pouvant officiellement accueillir une centaine de spectateurs à l'inauguration. Le succès du café-théâtre à Paris comme ailleurs en France est considérable et la place va rapidement leur manquer. De plus, les normes concernant les lieux recevant du public deviennent considérablement plus strictes que dans la décennie 1970. En 1981, ils ferment ainsi le lieu et doivent déménager une nouvelle fois[4].

Théâtre du Splendid Saint-Martin[modifier | modifier le code]

Le Splendid en 2014, rue du Faubourg-Saint-Martin.

Désirant déménager dans un théâtre plus grand, la troupe du Splendid acquiert un ancien cinéma porno, découvert grâce à une petite annonce[5].

Cette salle avait été inaugurée le , sous le nom de Fantaisies Saint-Martin, un théâtre de quartier, puis était devenue en 1907 un café-concert nommé le Casino Saint-Martin, accueillant les débuts de Mistinguett et, surtout, du tout jeune Maurice Chevalier[5]. La mode des caf-conç périclita et, malgré sa bonne réputation, le Casino Saint-Martin devint une salle de cinéma, alors que tous les petits établissements du genre avaient déjà été peu à peu transformés[5]. Il prit le nom de Saint-Martin 48 avant de retrouver son ancien nom[5]. La salle exploite ensuite des films érotiques ou pornographiques, durant l'essor du genre dans les années 1970[5].

Le Splendid Saint-Martin, second théâtre de la troupe du Splendid, est inauguré le [5]. Le premier spectacle donné est Enfin seul ! de Gérard Jugnot.

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

Représentations[modifier | modifier le code]

Au premier Splendid[modifier | modifier le code]

Au Splendid Saint-Martin[modifier | modifier le code]

  • Enfin seul ! avec Gérard Jugnot, le
  • Papy fait de la résistance, du au
  • Bunny's bar (Josiane Balasko, Étienne Chicot, Nathalie Guérin, Bruno Moynot), du au
  • Papy fait de la résistance, du au
  • Bunny’s bar (Josiane Balasko, Michel Blanc, Valérie Mairesse, Bruno Moynot), le
  • André Valardy, du au
  • Michel Boujenah, du au
  • Le monde est petit, les pygmées aussi, du au
  • Marianne Sergent, du au

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [PDF]« À l'affiche cette semaine », Le Nouvel Observateur du 10 octobre 1977.
  2. Jean-Loup Chiflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour, Plon, , p. 357.
  3. « Le Grand Orchestre du Splendid fête ses 40 ans en fanfare à l'Olympia », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/la-saga-des-bronzes-un-theatre-fait-maison-27-07-2021-LJK3KIAXPNGH7BEPM6GUU2CCL4.php
  5. a b c d e et f « Le Splendid, l'histoire », sur lesplendid.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1994 : Alexandre Grenier "Génération Père Noël" Éditions Belfond. (Histoire du café-théâtre Le Splendid et de ses comédiens)
  • 2011 : Bernard Boyé, Les Légendes du Cinéma Français, Le Splendid, Autres Temps Éditions (biographie) ;
  • 2010 : Jean-Jacques Jelot-Blanc, Collection Couples mythiques, Le Splendid, Alphée Éditions(biographie) ;

Liens externes[modifier | modifier le code]