Saint-Laurent-de-la-Prée
Saint-Laurent-de-la-Prée | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Rochefort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rochefort Océan | ||||
Maire Mandat |
Olivier Coche-Dequeant 2020-2026 |
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Code postal | 17450 | ||||
Code commune | 17353 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Laurentais | ||||
Population municipale |
2 163 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 58′ 55″ nord, 1° 02′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 23 m |
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Superficie | 27,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Saint-Laurent-de-la-Prée (ville isolée) |
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Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtelaillon-Plage | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saintlaurentdelapree.fr | ||||
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Saint-Laurent-de-la-Prée est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Laurent-de-la-Prée est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].
C'est aussi une commune fluviale et estuarienne, elle est entièrement située sur la rive droite de l'estuaire de la Charente qui rejoint les eaux de l'océan Atlantique en une vaste embouchure face aux stations balnéaires de Fouras - rive droite - et de Port-des-Barques - rive gauche.
En bordure du fleuve, de grands espaces marécageux et inondables, sillonnés de petits canaux, qui font partie du marais de Rochefort, sont voués aux prairies pour l'élevage bovin et ovin, et sont à l'origine en partie du nom de la commune avec le toponyme local de "prée".
La commune est également traversée du nord au sud par le canal de Charras qui se jette dans la Charente en aval des communes de Vergeroux et de Rochefort. Cet important collecteur des marais a été construit à partir de 1710, puis de 1782 à 1789 et achevé en 1812. D'importants travaux de génie rural et d'hydraulique agricole ont eu lieu en 1978 avec l'asséchement de 33 000 hectares de marais. Aujourd'hui, outre son rôle d'écoulement des eaux, ce canal est également un lieu de promenade et de détente.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Laurent-de-la-Prée est une commune urbaine[Note 2]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Prée, une unité urbaine monocommunale[4] de 2 114 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Région[modifier | modifier le code]
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 2 163 habitants[Note 4], en augmentation de 9,24 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Sur la ligne Nantes-État - Saintes, l'ancien bâtiment en pierres de taille de la gare d'autrefois, a été réhabilité et transformé en logements.
- Une halte ferroviaire a été construite et inaugurée le 26/8/2007 à proximité de cette ancienne gare, de part et d'autre du passage à niveau, pour la desserte cadencée TER Rochefort-La Rochelle.
- L'intersection du 46e parallèle nord et du 1er méridien à l'ouest de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
Les Pierres-Closes-de-Charras[modifier | modifier le code]
Les Pierres-Closes-de-Charras sont deux dolmens situés à proximité du canal éponyme au lieu-dit l'Houmée. Il s'agit de sépultures remontant à l'époque néolithique (environ 5 000 ans) qui se trouvent dans un champ actuellement cultivé. Le monument le mieux conservé, situé en bordure du champ est encore complet. Il est constitué d'un bloc de calcaire creusé en forme d'auge et recouvert d'une table. Du second dolmen, au milieu du champ, distant d'une centaine de mètres du premier, il ne reste que d'importants fragments. Il était aussi en forme d'auge, mais sa table a été détruite en 1930 après avoir été transportée dans la ferme voisine de l'Houmée[15],[16].
Ces dolmens ont été classés aux monuments historiques en 1889 sous la référence Notice no PA00105196, base Mérimée, ministère français de la Culture, sous le nom Deux Dolmens dit les Pierres Closes de Charras.
Ancienne laiterie coopérative[modifier | modifier le code]
La Société Coopérative de Saint-Laurent-de-la-Prée crée une laiterie industrielle en 1898 pour la fabrication de beurre. Vers 1909, un solide bâtiment est construit sur l'ancienne route RN137 menant de Rochefort à la Rochelle. Dès le début, une porcherie et une caséinerie sont associées à cette nouvelle laiterie coopérative. Pour le fonctionnement à l'énergie thermique de l'usine, une cheminée en brique d'environ 15 mètres, toujours présente aujourd'hui, est construite par une entreprise de Nantes.
Le site était desservi par un embranchement ferroviaire. Au début des années 1950, on y traitait 1 500 000 litres de lait par an pour la fabrication exclusive de beurre et de caséine. Avec une douzaine d'employés vers 1920, cette coopérative était une des plus petites des arrondissements de La Rochelle et Rochefort[17]. La laiterie cessa de fonctionner dans les années 1960. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Claude Mesplède, historien du roman policier.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Laurent-de-la-Prée sur le site de l'Institut géographique national
- Le point 46N1W sur le Degree Confluence Project
- Blog de la commune
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Saint-Laurent-de-la-Prée comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et parfois le Grand Ouest français.
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
- Carte IGN sous Géoportail
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-de-la-Prée », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- [PDF] « Liste des maires de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée », sur saintlaurentdelapree.fr, , p. 16
- Michel Dupas, « Disparition de l’ancien maire Joseph Garreau », Sud Ouest, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Gabriel de Mortillet, Les monuments mégalithiques classés de la Charente et de Charente-Inférieure, vol. 7, Bulletins de la société d'anthropologie de Paris, , 1re éd. (lire en ligne), p. 126-127
- plaquette d'information à l'entrée du site
- Encyclopédie laitière française. Angoulême : Ed. R. Cheminade, 1954. P. 148