Sainte-Marie-de-Ré
Sainte-Marie-de-Ré | |||||
La ville de Sainte-Marie-de-Ré. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Île de Ré | ||||
Maire Mandat |
Gisèle Vergnon 2020-2026 |
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Code postal | 17740 | ||||
Code commune | 17360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maritais | ||||
Population municipale |
3 372 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 02″ nord, 1° 18′ 35″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 17 m |
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Superficie | 9,84 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Sainte-Marie-de-Ré (ville isolée) |
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Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Île de Ré | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.sainte-marie-de-re.fr | ||||
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Sainte-Marie-de-Ré est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île de Ré, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Maritais et les Maritaises[1].
C'est la commune la plus peuplée de toute l'île de Ré.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cette petite ville[2] a aggloméré le hameau de la Noue s'étendant sans interruption le long de la côte Sud de l'Île de Ré, de la pointe de Chauveau jusqu'à la plage des Grenettes, face à l'Île d'Oléron. Elle est devenue la commune la plus peuplée de l'Île de Ré.
Sa côte est bordée de plages et de petites falaises, où se découvrent à marée basse les vestiges de nombreuses écluses à poissons. Certaines de ces écluses sont restaurées et entretenues par l'Association de Défense des Écluses à Poissons de l'île de Ré (ADEPIR).
La présence de nombreux blockhaus du Mur de l'Atlantique sur la côte rappelle les sombres heures que la commune a vécues pendant la Seconde Guerre mondiale.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Marie-de-Ré est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Marie-de-Ré, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[4],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[5]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (60 %), zones urbanisées (28,8 %), forêts (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %), prairies (1,2 %), zones humides côtières (0,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sainte-Marie-de-Ré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-Île de Ré, regroupant 21 communes concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[13]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . Cette tempête a eu pour conséquence l’instauration de zones de solidarité, où les parcelles considérées comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient à terme être expropriées (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle,…). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14],[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[16],[11].
Sainte-Marie-de-Ré est exposée au risque de feu de forêt, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[17]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[18]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[17],[19],[20].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune provient de la Vierge Marie, à qui la paroisse avait été dédiée.
Pendant la Révolution, la commune portait le nom de L’Union.
Le , la commune de Sainte Marie prend le nom de Sainte Marie de Ré[23] .
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1928 en association avec la commune de La Flotte, Sainte-Marie-de-Ré donne une partie de son territoire pour former la commune de Rivedoux-Plage.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]- Habitants de Sainte-Marie-de-Ré : Maritais, Maritaises.
- Habitants de La Noue : Nouais, Nouaises.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 3 372 habitants[Note 3], en évolution de −0,21 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2007[28], la commune de Sainte-Marie-de-Ré a dépassé le chiffre des 3 000 habitants, elle s'affirme comme étant la commune la plus peuplée de toute l'île de Ré.
Économie
[modifier | modifier le code]- Agriculture : vignes, asperges, pommes de terre.
- Tourisme.
- Thalassothérapie. Le centre de thalassothérapie situé sur le bord de mer au sud-est de Sainte-Marie, a été agrandi en 2004 et est doté d'une piscine d'eau de mer.
Commerces
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- L' église Notre-Dame-de-l'Assomption est une église paroissiale fortifiée. La paroisse existait à la fin du XIIe siècle. En 1467, l'église était fortifiée et entourée d'un fossé[29]. Son clocher, qui date du XVe siècle, autrefois peint en noir, servait d'amer. La plate-forme de ce clocher est dotée d'un parapet sur corbeaux formant des mâchicoulis qui ont été obturés lors des restaurations et même en partie de reconstruction au XIXe siècle[30].
Dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption des ex-voto sous forme de maquettes de bateaux sont exposés.
- La chapelle Saint-Sauveur à La Noue
- La chapelle Port-Notre-Dame
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- L'ANCRE Maritaise, musée de la pêche à pied et des écluses.
- Monument aux morts, guerres 14/18 et 39/45, canons.
- Monument « La Connaissance », œuvre du sculpteur Mélanie Quentin installée en 2006 devant la médiathèque de la Pléiade.
- La maison du Meunier
- La Souillarde
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Nef.
-
Maître-autel.
-
Autel Jehanne-d'Arc.
-
Autel de la Pietà.
-
Ex-voto.
-
Confessionnal.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]- Spot de Surf : Les Grenettes, cet endroit est situé à l'ouest de la commune à la limite du Bois-Plage.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Boucard, maire, historien et rédacteur des Cahiers de la Mémoire revue d'art et tradition populaires d'archéologie et d'histoire.
- Allain Bougrain-Dubourg, journaliste, producteur et réalisateur de télévision ;
- Thierry Girard, photographe français, lauréat du prix Niépce en 1984 ;
Jumelages
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les gentilés de Charente-Maritime
- Sainte-Marie-de-Ré est classée officiellement commune urbaine depuis le recensement de 1999 par les services statistiques de l'INSEE - voir également le SPLAF CHARENTE-MARITIME
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sainte-Marie-de-Ré », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Marie-de-Ré », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Loire-Bretagne, actualisée par arrêté du préfet coordonnateur en date du 22 octobre 2018. », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « cartographie des risques d'inondations du TRI de La Rochelle-Île de Ré », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
- « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Registres de l'état civil de Sainte-Marie-de-Ré.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Dernier recensement officiel de la population établi par les services statistiques de l'INSEE. Le chiffre de population indiqué dans le tableau est celui de la population municipale. Avec les doubles comptes, la commune compte 3 167 habitants.
- base Mérimée
- L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Office de tourisme de Sainte-Marie-de-Ré
- Fiche Station Verte de Sainte-Marie-de-Ré
- Sainte-Marie-de-Ré sur le site de l'Insee