Sainte-Marie-de-Ré

Sainte-Marie-de-Ré | |||||
![]() La ville de Sainte-Marie-de-Ré. |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Canton | Île de Ré | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'île de Ré | ||||
Maire Mandat |
Gisèle Vergnon 2014-2020 |
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Code postal | 17740 | ||||
Code commune | 17360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maritais | ||||
Population municipale |
3 379 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 02″ nord, 1° 18′ 35″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 17 m |
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Superficie | 9,84 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-sainte-marie-de-re.fr | ||||
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Sainte-Marie-de-Ré est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île de Ré, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Maritais et les Maritaises[1].
C'est la commune la plus peuplée de toute l'île de Ré.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Cette petite ville[2] a aggloméré le hameau de la Noue s'étendant sans interruption le long de la côte Sud de l'Île de Ré, de la pointe de Chauveau jusqu'à la plage des Grenettes, face à l'Île d'Oléron. Elle est devenue la commune la plus peuplée de l'Île de Ré.
Sa côte est bordée de plages et de petites falaises, où se découvrent à marée basse les vestiges de nombreuses écluses à poissons. Certaines de ces écluses sont restaurées et entretenues par l'Association de Défense des Écluses à Poissons de l'île de Ré (ADEPIR).
La présence de nombreux blockhaus du Mur de l'Atlantique sur la côte rappelle les sombres heures que la commune a vécu pendant la Seconde Guerre mondiale.
Histoire[modifier | modifier le code]
Pendant la Révolution, la commune portait le nom de L’Union.
Le 27 décembre 1888, Sainte-Marie prend le nom de Sainte-Marie-de-Ré.
1928 en association avec la commune de La Flotte, Sainte-Marie-de-Ré donne une partie de son territoire pour former la commune de Rivedoux-Plage.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Habitants de Sainte-Marie-de-Ré : Maritais, Maritaises.
- Habitants de La Noue : Nouais, Nouaises.
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2015, la commune comptait 3 379 habitants[Note 1], en augmentation de 6,06 % par rapport à 2010 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
En 2007[7], la commune de Sainte-Marie-de-Ré a dépassé le chiffre des 3 000 habitants, elle s'affirme comme étant la commune la plus peuplée de toute l'île de Ré.
Économie[modifier | modifier le code]
- Agriculture : vignes, asperges, pommes de terre.
- Tourisme.
- Thalassothérapie. Le centre de thalassothérapie situé sur le bord de mer au sud-est de Sainte-Marie, a été agrandi en 2004 et est doté d'une piscine d'eau de mer.
Commerces
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est une église paroissiale fortifiée. La paroisse existait à la fin du XIIe siècle. En 1467, l'église était fortifiée et entourée d'un fossé[8]. Son clocher, qui date du XVe siècle, autrefois peint en noir, servait d'amer. La plate-forme de ce clocher est dotée d'un parapet sur corbeaux formant des mâchicoulis qui ont été obturés lors des restaurations et même en partie de reconstruction au XIXe siècle[9].
Dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption des ex-voto sous forme de belles maquettes de bateaux sont exposés.
- La chapelle Saint-Sauveur à La Noue
- La chapelle Port-Notre-Dame
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
- L'ANCRE Maritaise, musée de la pêche à pied et des écluses.
- Monument aux morts, guerres 14/18 et 39/45, canons.
- Monument « La Connaissance », œuvre du sculpteur Mélanie Quentin installée en 2006 devant la médiathèque de la Pléiade.
- La maison du Meunier
- La Souillarde
Galerie[modifier | modifier le code]
- Notre-Dame-de-l'Assomption
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
- Spot de Surf : Les Grenettes, cet endroit est situé à l'ouest de la commune à la limite du Bois-Plage.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jacques Boucard, maire, historien et rédacteur des Cahiers de la Mémoire revue d'art et tradition populaires d'archéologie et d'histoire.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Sainte-Marie-de-Ré est classée officiellement commune urbaine depuis le recensement de 1999 par les services statistiques de l'INSEE - voir également le SPLAF CHARENTE-MARITIME
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Dernier recensement officiel de la population établi par les services statistiques de l'INSEE. Le chiffre de population indiqué dans le tableau est celui de la population municipale. Avec les doubles comptes, la commune compte 3 167 habitants.
- base Mérimée
- L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)