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Prégabaline

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Prégabaline
Image illustrative de l’article Prégabaline
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S-prégabaline
Nom commercial : Lyrica
Identification
Synonymes

Lyrica

No CAS 148553-50-8
No ECHA 100.119.513
No CE 604-639-1
Code ATC N03AX16
DrugBank DB00230
PubChem 5486971
ChEBI 64356
SMILES
InChI
Apparence solide blanc cristallin[1]
Propriétés chimiques
Formule C8H17NO2  [Isomères]
Masse molaire[2] 159,226 1 ± 0,008 4 g/mol
C 60,35 %, H 10,76 %, N 8,8 %, O 20,1 %,
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 30-90%
Demi-vie de distrib.

0,5h à 3h

Demi-vie d’élim. 6h+ [3],[4],[5]
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique antiépileptique, anxiolytique analgésique
Voie d’administration orale
Grossesse formellement déconseillé
Conduite automobile formellement déconseillé (niveau 2)
Caractère psychotrope
Catégorie dépresseur du SNC
Mode de consommation

Orale et intranasale

Risque de dépendance modéré à élevé

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La prégabaline (nom commercial : Lyrica) est un médicament utilisé, de manière principale, dans le traitement des douleurs neuropathiques et des crises d'épilepsie partielles[6]. Il est également utilisé de manière secondaire pour traiter des troubles du stress post-traumatique comme l'anxiété généralisée avec une efficacité égale voire supérieure à celles des benzodiazépines[7].

Mode d'action

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La prégabaline est un dérivé de l'acide γ-aminobutyrique (GABA) et un exemple de gabapentinoïde.

Elle est proche du GABA (analogue du GABA) comme la gabapentine, le GABOB, le baclofène et le phénibut. Il s'agit d'un inhibiteur du canal calcique voltage dépendant, et plus particulièrement de la sous-unité alpha2-delta, au niveau pré-synaptique[8],[9]. Par ce moyen, elle limite l'influx d'ions positifs dans le neurone cible, ce qui rend sa dépolarisation (l'activation cellulaire) plus difficile[3]. Cette substance n'interagit pas avec le système GABA-ergique, qui est le canal d'action des benzodiazépines et des barbituriques[10].

Indications

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Indications principales

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La prégabaline est indiquée dans les traitements :

Propriétés anxiolytiques

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L’activité anxiolytique de la prégabaline dans les troubles anxieux généralisés, comparé à l'effet placebo, a été démontrée dans sept études en double aveugle d’une durée de 4 à 8 semaines[12]. Elle a aussi été étudiée dans une étude de prévention de la rechute, d'une durée de 6 mois, avec des doses de 150 à 600 mg/j.

Dans une étude menée en Nouvelle-Zélande, la prégabaline orale à des doses de 300 à 600 mg par jour, avait un effet supérieur à celui du placebo et similaire à celui du lorazépam (Temesta) (6 mg par jour), et de l'alprazolam (Xanax) (1,5 mg par jour) dans l'amélioration des symptômes d'anxiété chez les patients présentant un trouble d'anxiété généralisée modéré à grave[13].

Selon une autre étude[7] menée sur 1 854 patients, la prégabaline a amélioré significativement 13 des 14 symptômes de l'échelle d'anxiété de Hamilton, tandis que le traitement par benzodiazépines (lorazépam et alprazolam) n'en a lui amélioré significativement que cinq.

Toujours lors de cette étude, les benzodiazépines ont un effet de même ampleur sur les symptômes psychiques de l'anxiété (peur pénible sans objet, sans cause, sentiment d'insécurité) que sur les symptômes somatiques (gorge serrée, battements du cœur, souffle court, mains moites, nœuds dans l’estomac, tensions musculaires). La prégabaline a un effet plus important sur les symptômes psychiques que sur les symptômes somatiques.

Enfin, l’activité anxiolytique de la prégabaline a été plus rapide que celle de l’alprazolam ou de la venlafaxine (Effexor), différence qui se manifeste au bout d’une semaine. De plus, la prégabaline (dose initiale de 450 mg / jour) s'est révélée efficace pour prévenir les rechutes de trouble d'anxiété généralisée sur une période de 34 semaines. La prégabaline a été bien tolérée pendant l’augmentation de la posologie en posologie fixe (maximum 600 mg / jour) pendant sept jours.

Globalement, la prégabaline paraît avoir un effet anxiolytique au moins équivalent à celui des benzodiazépines, avec moins de risque de dépendance[14],[15].

Les propriétés anxiolytiques de la prégabaline lui valent le surnom de « Nouveau Valium »[16],[17],[18] notamment chez les médecins britanniques.

Dans une étude citée plus haut[13], la prégabaline à des doses de 300 à 600 mg était supérieure ou similaire à la venlafaxine [Effexor] (75 mg par jour) dans l'amélioration des symptômes d'anxiété et de dépression chez des patients présentant un trouble d'anxiété généralisée modéré à grave.

Efficacité dans les troubles bipolaires

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Une étude[19] a été menée à Sacramento (Californie) en 2013 sur 58 patients bipolaires présentant un trouble bipolaire résistant aux traitements. Traités en association avec de la prégabaline, 41 % ont répondu positivement ; la prégabaline a produit un effet stabilisateur de l'humeur, un effet antidépresseur ou un effet anti-maniaque.

Aucun des effets secondaires n'a entraîné de complications médicales graves.

Aucun patient n'a abusé de la prégabaline et il n'y a pas eu d'interactions médicamenteuses indésirables malgré une moyenne de 3,3 autres médicaments concomitants.

Les données d'entretien ont révélé que 10 (42 %) des 24 patients ayant déjà répondu à la prégabaline en phase aiguë, prenaient encore de la prégabaline en tant que médicament d'appoint pendant plus de 3 ans (45,2 mois en moyenne).

Potentiel hypnotique

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Plusieurs études se sont penchées sur l'influence du produit sur le sommeil, et son potentiel en tant qu'alternative aux hypnotiques classiques comme le triazolam[20]. La prégabaline s'avère efficace pour assister le sevrage des utilisateurs dépendants aux somnifères, avec une amélioration globale de la qualité du sommeil[21]. Son influence sur les rythmes du sommeil est différente, avec une prolongation globale des stades 2 et 3 puis une certaine réduction des cycles paradoxaux, avec une variabilité des effets en fonction des dosages[20]. Le potentiel hypnotique de la prégabaline semble inférieur à celui des produits actuellement utilisés, mais elle pourrait efficacement promouvoir le sommeil en tant que remède à d'autres maux (tels que l'anxiété) qui causent l'insomnie chez les personnes concernées[22].

Effets indésirables

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Dans l'étude citée ci-dessus, les vertiges et la somnolence, généralement d'intensité légère à modérée, étaient les effets indésirables les plus fréquents, survenant chez une personne sur dix[23].

Dans une autre étude, il a été montré que la prégabaline était bien tolérée et associée à des effets indésirables (ataxie, vertiges, mal de tête et somnolence) légers à modérés et généralement transitoires. Comme pour tout médicament, les risques de ressentir ces effets ainsi que leur gravité dépendent fortement des quantités consommées[24].

Des suicides et automutilations lui sont imputés ; elle en augmenterait en effet la fréquence chez les patients à risque[25]. Le potentiel de surdose de cette molécule serait cependant limité comparé à celui des autres anxiolytiques[3].

En cas de prise avec un opioïde, benzodiazépine ou un alcool, le risque de dépression respiratoire mortelle augmente[26].

Chez les personnes consommant 600mg par jour, jusqu'à 14% d'entre-eux ont une prise de poids attribuable à la pregabaline[27].

La posologie varie de 150 à 600 mg par jour en 2 ou 3 prises, avec une grande variabilité en fonction du traitement dans lequel elle est consommée[3].

Pharmacocinétique

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L’absorption digestive est rapide avec un pic de concentration atteint en une heure. La demi-vie d'élimination est d'environ 6h, mais peut dans des cas d'insuffisance rénale être supérieure[28]. Elle est excrétée par les urines et n'a que peu d'interactions médicamenteuses[29].

Après interruption d'un traitement par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients[30]. Il est donc recommandé de diminuer progressivement les doses sur au moins une semaine. Néanmoins, dans une étude[31] menée à Auckland (Nouvelle-Zélande) en 2006, ce médicament n'a pas été associé à un syndrome de sevrage médicamenteux cliniquement significatif pendant une période de réduction progressive d'une semaine après un traitement à double insu de 4 ou 6 semaines.

Abus et dépendances en hausse

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Augmentation des abus et dépendances en France avec falsification d'ordonnances (selon ANSM 2019, dans l'UE et aux États-Unis, où il serait un des 10 médicaments les plus vendus en 2017) ; au Royaume-Uni l'accès a été restreint en 2019[32].

La prégabaline est parfois utilisée comme drogue récréationnelle[33]. Ses utilisateurs rapportent qu'elle fournirait un effet proche de l'ébriété, voire des hallucinations en cas de forte dose.

Depuis le 24 mai 2021, sa prescription, en France, doit se faire sur ordonnance securisée, pour une durée de prescription de 6 mois maximum[34].

Commercialisation

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La Northwestern University a inventé la prégabaline et en détient le brevet, accordant une licence exclusive à Pfizer pour la molécule. La prégabaline a connu un véritable succès commercial (avec des milliards de dollars de chiffre d'affaires), et en 2006[35] l'université a recueilli plus de 70 millions de dollars provenant des ventes du Lyrica (nom commercial de la prégabaline).

En France, son autorisation de mise sur le marché date du , et la molécule produite par le laboratoire pharmaceutique Pfizer est commercialisée sous le nom Lyrica. Elle est également un médicament générique produit par de nombreux fabricants[36].

Liens externes

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Notes et références

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  1. PubChem CID 5486971
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a b c et d Aaron L. Cross, Omar Viswanath et Andrew l Sherman, « Pregabalin », dans StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261857, lire en ligne).
  4. (en) « Clarivate is no longer hosting Journals on the Web publications », sur Clarivate (consulté le ).
  5. Cory Toth, « Pregabalin: latest safety evidence and clinical implications for the management of neuropathic pain », Therapeutic Advances in Drug Safety, vol. 5, no 1,‎ , p. 38 (PMID 25083261, DOI 10.1177/2042098613505614, lire en ligne, consulté le ).
  6. Haute Autorité de Santé - Lyrica / Prégabaline : « Service Médical Rendu (SMR) important - Le service médical rendu par LYRICA reste important en association dans le traitement des crises d’épilepsie partielles et des douleurs neuropathiques. »
  7. a et b (en) R. Bruce Lydiard, Karl Rickels, Barry Herman et Douglas E. Feltner, « Comparative efficacy of pregabalin and benzodiazepines in treating the psychic and somatic symptoms of generalized anxiety disorder », International Journal of Neuropsychopharmacology, vol. 13, no 2,‎ , p.229-241 (lire en ligne).
  8. (en) Stahl SM, Porreca F, Taylor CP, Cheung R, Thorpe AJ, Clair A, « The diverse therapeutic actions of pregabalin: is a single mechanism responsible for several pharmacological activities? », Trends Pharmacol Sci, vol. 34, no 6,‎ , p. 332-9. (PMID 23642658, DOI 10.1016/j.tips.2013.04.001, lire en ligne)
  9. Cory Toth, « Pregabalin: latest safety evidence and clinical implications for the management of neuropathic pain », Therapeutic Advances in Drug Safety, vol. 5, no 1,‎ , p. 38–56 (ISSN 2042-0986, PMID 25083261, PMCID 4110876, DOI 10.1177/2042098613505614, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Wolfgang Löscher et Michael A. Rogawski, « How theories evolved concerning the mechanism of action of barbiturates », Epilepsia, vol. 53, no s8,‎ , p. 12–25 (ISSN 1528-1167, DOI 10.1111/epi.12025, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Moore RA, Straube S, Wiffen PJ, Derry S, McQuay HJ, « Pregabalin for acute and chronic pain in adults » Cochrane Database Syst Rev. 2009:CD007076-CD007076
  12. « Pregabalin ( Lyrica ): efficacy, safety and tolerability in generalized anxiety », sur www.biopsychiatry.com (consulté le ).
  13. a et b (en) James E Frampton, Rachel H Foster, « Pregabalin: in the treatment of generalised anxiety disorder », CNS Drugs, vol. 20, no 8,‎ , p. 685-93; discussion 694-5. (PMID 16863276, DOI 10.2165/00023210-200620080-00010, lire en ligne [html]).
  14. (en) Richard T. Owen, « Pregabalin: its efficacy, safety and tolerability profile in generalized anxiety », Drugs of Today, vol. 43, no 9,‎ , p. 601–10 (PMID 17940637, DOI 10.1358/dot.2007.43.9.1133188)
  15. (en) Bandelow, B., Sher, L., Bunevicius, R. et al., « Guidelines for the pharmacological treatment of anxiety disorders, obsessive-compulsive disorder and posttraumatic stress disorder in primary care », International Journal of Psychiatry in Clinical Practice, vol. 16, no 2,‎ , p. 77–84 (PMID 22540422, DOI 10.3109/13651501.2012.667114)
  16. (en) « Pregabalin new valium class C drug deaths », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  17. (en) « Doctors call for 'new Valium' to be restricted amid rise in abuse », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) Daniel Wainwright, « Painkiller prescription rates vary widely », sur Bbc.com, BBC News, .
  19. Schaffer LC;Schaffer CB et al., « An Open Trial of Pregabalin as an Acute and Maintenance Adjunctive Treatment for Outpatients With Treatment Resistant Bipolar Disorder - PubMed », Journal of affective disorders, vol. 147, nos 1-3,‎ (ISSN 1573-2517, PMID 23040739, DOI 10.1016/j.jad.2012.09.005, lire en ligne, consulté le ).
  20. a et b T. Kubota, J. Fang, L. T. Meltzer et J. M. Krueger, « Pregabalin enhances nonrapid eye movement sleep », The Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics, vol. 299, no 3,‎ , p. 1095–1105 (ISSN 0022-3565, PMID 11714899, lire en ligne, consulté le )
  21. Youg Won Cho et Mei Ling Song, « Effects of Pregabalin in Patients with Hypnotic-Dependent Insomnia », Journal of Clinical Sleep Medicine : JCSM : Official Publication of the American Academy of Sleep Medicine, vol. 10, no 5,‎ , p. 545–550 (ISSN 1550-9389, PMID 24812540, PMCID 4013383, DOI 10.5664/jcsm.3708, lire en ligne, consulté le )
  22. Tobias Atkin, Stefano Comai et Gabriella Gobbi, « Drugs for Insomnia beyond Benzodiazepines: Pharmacology, Clinical Applications, and Discovery », Pharmacological Reviews, vol. 70, no 2,‎ , p. 197–245 (ISSN 1521-0081, PMID 29487083, DOI 10.1124/pr.117.014381, lire en ligne, consulté le )
  23. (en) Cory Toth, « Pregabalin: latest safety evidence and clinical implications for the management of neuropathic pain », Therapeutic Advances in Drug Safety, vol. 5, no 1,‎ , p. 38–56 (ISSN 2042-0986 et 2042-0994, PMID 25083261, PMCID PMC4110876, DOI 10.1177/2042098613505614, lire en ligne, consulté le )
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  26. Prégabaline, gabapentine : dépressions respiratoires / Rev Prescrire 2020 ; 40 (439) : 346
  27. Aaron L. Cross, Omar Viswanath et Andrew l Sherman, « Pregabalin », dans StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261857, lire en ligne)
  28. (en) Courtois F et Borrey D, « Pregabalin-associated Myoclonic Encephalopathy Without Evidence of Drug Accumulation in a Patient With Acute Renal Failure », sur Indian journal of nephrology, 2014 jan (PMID 24574633, consulté le )
  29. Ben-Menachem E, Pregabalin pharmacology and its relevance to clinical practice, Epilepsia, 2004;45:Suppl 6:13-18
  30. « PREGABALINE BIOGARAN », sur VIDAL (consulté le )
  31. « Pregabalin ( Lyrica ) to treat generalised anxiety disorder ( GAD ) », sur www.biopsychiatry.com (consulté le )
  32. Abus et dépendances à la prégabaline en hausse en France et ailleurs; Rev Prescrire 2020 ; 40 (444) : 750-751
  33. J. Millar, S. Sadasivan, N. Weatherup, S. Lutton, Lyrica nights–recreational pregabalin abuse in an urban emergency department, Emerg. Med. Journal, 2013;30:874
  34. « Lyrica et génériques sur prescription sécurisée et pour une durée limitée », sur Vidal.fr, (consulté le )
  35. (en) Jacoby, Mitch, « FINANCIAL WINDFALL FROM LYRICA », Chem. Eng. News, vol. 86, no 10,‎ , p. 56–61 (DOI 10.1021/cen-v086n010.p056, lire en ligne)
  36. « Recherche : pregabaline », sur eurekasante.vidal.fr (consulté le )