Maṅgala Sutta

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Maṅgala Sutta ou Maṅgalasutta est un sutta qui fait partie de deux recueils, le Khuddakapāṭha et le Sutta Nipāta , eux-mêmes faisant partie du Khuddaka Nikaya, la 5e partie du Sutta Pitaka.

Il est généralement admis, par la plupart des orientalistes et moines traducteurs, qu’il date de la période du bouddhisme ancien.

Il est évoqué dans deux chapitres du Mahavamsa, une des chroniques relatant l’histoire des souverains de l’ancien royaume de Ceylan.

C’est l’un des suttas récités quotidiennement dans le cadre du rituel theravāda.

Composé de douze versets, il met en scène le Bouddha historique, qui répond à une question posée par un deva au sujet des «bénédictions».

Plusieurs traductions en anglais ont été réalisées, toutes dans le cadre de l’ensemble du Sutta Nipāta, entre autres par: les moines theravāda Ṭhānissaro Bhikkhu (en), (1997), Laurence Khantipalo Mills (2015), Bhikkhu Bodhi (2017) et l’orientaliste britannique Robert Chalmers (1932).

Il y a deux traductions en français : l’une due au moine srilankais Walpola Rahula (1961), l’autre faite à partir de celle en anglais de Ṭhānissaro Bhikkhu précédemment mentionnée .

Titre[modifier | modifier le code]

Maṅgala Sutta ou Maṅgalasutta, Mahāmaṅgala Sutta ou encore Mahā Maṅgala sutta , est composé de : « Maṅgala  » qui signifie « bénédiction  », « félicité », « bonheur », « prospérité » (en pāli et en sanskrit)[1] et de « sutta » (pāli ; sanskrit IAST : sūtra) signifiant « aphorisme », « fil », « cordon sacré » « traité de rituel ou d'enseignement canonique » [2] ou encore « discours » du bouddha historique.

Les traductions du titre en anglais diffèrent selon les traducteurs, dont entre autres[a] : «The Boon of Boons (La Bénédicton des Bénédictions)» par Robert Chalmers[3]; «The Supreme Good Omens (Les Bons Présages Suprêmes)», Laurence Khantipalo Mills[4]; «Protection (Protection)», Ṭhānissaro Bhikkhu[5].

Les deux traductions en français proposent également des titres différents: celle de Walpola Rahula, « Les Bénédictions »[6] et celle de Ṭhānissaro Bhikkhu, « La plus haute protection »[b].

Ce sutta figure dans deux recueils du Khuddaka Nikaya (la 5e partie du Sutta Pitaka) du bouddhisme théravāda :

- dans le Khuddakapāṭha (Khp.5), sous le titre «Maṅgala Sutta»;
- dans le Sutta Nipāta (Sn.II.4), titre: «Mahāmangala Sutta».

Datation[modifier | modifier le code]

L’orientaliste japonais Hajime Nakamura et le moine theravāda américain Bhikkhu Bodhi, estiment que le Sutta Nipāta, dont fait partie le Maṅgala Sutta, est un recueil datant du bouddhisme originel[7],[8].

Le moine theravāda américain Ṭhānissaro Bhikkhu est moins catégorique, considérant quant à lui qu’aucun élément ne permet de conclure avec certitude qu’il s’agit de textes du bouddhisme primitif, sans toutefois en exclure la possibilité[9].

Un élément permet de supposer que le sutta date effectivement de cette période: l’entrée en matière du texte est «Ainsi ai-je entendu.» (pāli : evaṃ me sutaṃ; sanskrit IAST: evaṃ mayā śrutaṃ; anglais: Thus have I heard.), formule que la tradition attribue à Ānanda, qui l’ aurait prononcée lors du premier concile bouddhique, un an après la mort du Bouddha Gautama, au VIe ou au Ve siècle av. J.-C.[10],[11].

Seule certitude concernant la datation du sutta: vers 140 av. J.-C. le roi cinghalais Dutugemunu a ordonné qu’une représentation du Bouddha récitant le Mahāmaṅgalasutta figure dans la chambre des reliques du Grand Stūpa Ruwanwelisaya (voir détails section suivante).

Évocation historique[modifier | modifier le code]

Le Grand Stūpa Ruwanwelisaya, construit durant le règne du roi
Dutugemunu vers 140 av. J.-C.
Dans la chambre des reliques, il y a une représentation du Bouddha récitant le Mahāmaṅgala Sutta.

Le Maṅgala Sutta est mentionné dans deux chapitres du Mahavamsa, une des chroniques relatant l’histoire des souverains de l’ancien royaume de Ceylan, l’actuel Sri Lanka. Bien que celle-ci ne fasse pas partie du canon bouddhique, les passages dans lesquels le sutta est évoqué sont cités ci-après.

Contexte historique: Vers 140 av. J.-C. (ce qui confirme l’ancienneté du sutta), le roi Dutugemunu , souverain de l’ancien Royaume d'Anurādhapura a fait construire le Grand Stūpa Ruwanwelisaya, lequel est censé renfermer des reliques du Bouddha. Le roi supervisa lui-même les travaux, notamment ceux de la chambre dans laquelle celles-ci seraient conservées, dont il est question dans l'un des chapitres cités.
  • Mahavamsa. Chapitre XXX . La Chambre des reliques (verset 83).
    Les travaux sont en cours d’achèvement. Le roi donne des instructions concernant les étapes de la vie du Bouddha qu’il souhaite voir représentées dans la décoration:

« Devront figurer : les événements des sept semaines[c], la mise en mouvement de la roue de la doctrine, (…), la visite au roi Bimbisāra, (…), le miracle au pied du manguier de Jetavana, (…) l’enseignement du Mahāmaṅgalasutta (…)[12]. »

  • Mahavamsa. Chapitre XXXII . Le Paradis Tusita (verset 43).
    La scène se passe au monastère de Lovamahapaya (en). Le roi Dutugemunu participe à une célébration un jour d’ uposatha. Il a annoncé qu'il réciterait le Maṅgalasutta à la place du moine supérieur, mais finalement y renonce :

« Ayant entendu dire qu'une offrande consistant en une prédication de la doctrine est plus importante qu'un don consistant en richesses terrestres, je me suis assis sur le siège du vénérable, au milieu de l’assemblée, afin de réciter le Maṅgalasutta. Mais au moment de commencer, je n’ai pas osé faire ainsi, par respect pour le sangha[13]. »

Remarque: Dans le chapitre XXX.34, il est fait mention du «Mahāmaṅgalasutta» et dans le XXXII.22 du «Maṅgalasutta».

Dans le rituel theravāda[modifier | modifier le code]

Il fait partie du service liturgique theravāda [14]. C’est l’un des trois textes parmi les plus célèbres du canon pāli (les deux autres étant étant le «Metta Sutta» (Sn.I.8) et le «Ratana Sutta» (Sn. II.1), aussi inclus dans le Sutta Nipāta). Ils sont récités quotidiennement dans le cadre rituélique[15].

Résumé[modifier | modifier le code]

Le Maṅgala Sutta est un texte court qui ne compte que douze versets, numérotés 258-269 (ou 261-272, dans certaines traductions) parmi les 1429 qui forment l’ensemble du Sutta Nipāta[d]. Il est rédigé en vers et peut être résumé comme suit:

- Phrase introductive présentant la situation.
-Verset 258 (ou 261): Un deva[e], s’adresse au Bouddha pour lui demander d’expliquer en quoi consiste les « bénédictions » (maṅgalāni[16]) en ce monde;
-Versets 259-268 (ou 262-271): Dans sa réponse le Bouddha en énumère trente-huit, regroupées par trois, quatre ou cinq et réparties dans chacun des dix versets. Il dit que tout acte, tout effort accompli dans l'observance des préceptes qu’il a enseignés est une « bénédiction », de même que de ne pas s’attacher aux illusions mondaines;
-Verset 269 (ou 272): Il conclut que le bonheur résultant de l’observation de ces principes est aussi une «grande bénédiction».

Traductions[modifier | modifier le code]

  • En anglais

Toutes les traductions du Maṅgala Sutta ont été effectuées dans le cadre de l'ensemble du Sutta Nipāta, entre autres par: - les moines theravāda : australien, Laurence Khantipalo Mills (2015)[17] et américains, Thānissaro Bhikkhu (2016)[18], Bhikkhu Bodhi (2017)[19]; - l’indianiste britannique Robert Chalmers (1932)[20].

  • En français

Il y a au moins deux traductions en français: - celle réalisée par le moine theravāda srilankais Walpola Rahula, dans L’enseignement du Bouddha, d'après les textes les plus anciens (1961)[21]; - celle réalisée à partir de la traduction en anglais de Ṭhānissaro Bhikkhu (mentionnée ci-dessus), non publiée sur support papier, accessible seulement en ligne[22].

Elles sont reproduites ici:

  • Walpola Rahula (1961)[23]:

« Mangala-Sutta. Les bénédictions.

Ainsi ai-je entendu.

Une fois, alors que le Bienheureux demeurait dans le monastère d’ Anāthapiṇḍada au Parc Jeta dans la cité de Sāvatthī, un dieu d’une radieuse beauté apparut vers minuit, s’approcha du Bienheureux et le saluant avec respect, se tint debout à son côté. Alors, s’adressant au Bienheureux il dit : « Nombreux sont les dieux et les hommes qui discutent sur les bénédictions qui donnent le bonheur. Pour ceux qui cherchent à connaître les véritables choses bienfaisantes, je vous en prie, veuillez expliquer les bénédictions. »

Et le bouddha dit ceci :

Ne pas être associé aux fous, mais s’associer aux sages, rendre hommage à ceux qui méritent d’être honorés,

Cela est une grande bénédiction. (v.259)

Vivre dans un endroit qui procure de nombreux avantages, avoir le bénéfice de mérites accomplis antérieurement, développer convenablement son caractère,

Cela est une grande bénédiction. (v.260)

Être instruit en science et en art, être discipliné et cultivé, dire des paroles justes,

Cela est une grande bénédiction. (v.261).

Prendre soin de ses parents, bien traiter sa femme et ses enfants, accomplir des actions justes,

Cela est une grande bénédiction. (v.262)

Être charitable, se conduire honnêtement, avoir soin de sa famille, accomplir de bonnes actions,

Cela est une grande bénédiction. (v.263)

S'abstenir du mal, renoncer aux intoxiquants, être vigilant dans le bien,

Cela est une grande bénédiction. (v.264)

Se conduire avec humilité et douceur, être content et reconnaissant, entendre la Loi au juste moment,

Cela est une grande bénédiction. (v.265)

Être patient, être courtois, rechercher la compagnies des moines (sages), parler de la Loi au juste moment,

Cela est une grande bénédiction. (v.266)

Être restreint, mener une vie pure, avoir la vision intérieure profonde des Nobles Vérités, avoir la compréhension absolue du Nibbāna,

Cela est une grande bénédiction. (v.267)

Étant touché par les conditions du monde et demeurer avec un esprit inébranlable, être libre de chagrin, d’attachement et de peur,

Cela est une grande bénédiction. (v.268)

Ceux qui suivent ces principes, ceux-là ne seront jamais vaincus, mais ils iront toujours vers le bonheur et pour eux

Cela sera une grande bénédiction. (v.269). »
  • Ṭhānissaro Bhikkhu (2016)[24]:

«  Maha-Mangala Sutta. La plus haute protection.
J'ai entendu qu'une fois le Béni du Ciel demeurait à Savatthi au bosquet de Jeta, le parc d'Anathapindika. C'est alors qu'une certaine devī, au bout de la nuit, sa radiance extrême illuminant l'entièreté du Bosquet de Jeta, s'approcha du Béni du Ciel.
En s'approchant, s'étant inclinée devant lui, elle se tint d'un côté. Se tenant d'un côté, elle s'adressa à lui en vers :

- La devī: De nombreux devas et êtres humains sont préoccupés de protection,
désireux [qu'ils sont] de bien être.
Dis donc quelle est la plus haute protection. (v.258)
-Le Bouddha:
Ne pas s'associer aux sots, s'associer aux sages, rendre hommage à ceux qui sont dignes d'hommage:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.259)

Vivre dans un pays civilisé, ayant acquis du mérite par le passé, se comporter correctement:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.260)

Grandes connaissances, habileté, discipline bien maîtrisée, paroles dites à bon escient:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.261).

Soutien pour ses parents, assistance à son épouse et ses enfants, consistance dans son travail:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.262)

Générosité, vivre dans la rectitude, assistance à ses proches, actes sans blâme:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.263)

Éviter, s'abstenir du mal, se retenir de consommer des intoxicants, être attentif aux qualités de l'esprit:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.264)

Respect, humilité, contentement, gratitude, entendre le Dharma dans les bonnes occasions:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.265)

Patience, calme, regarder les contemplatifs, discuter du Dhamma dans les bonnes occasions:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.266)

Austérité, célibat, voir les Nobles Vérités, réaliser la délivrance:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.267)

Un esprit qui, lorsqu'il est touché, par les manières du monde, reste inébranlé, sans chagrin, sans poussières, au repos:

Voilà quelle est la plus haute protection. (v.268)

Partout invaincus, quand ils agissent ainsi, les gens vont partout dans le bien-être:

Voilà quelle est leur plus haute protection. (v.269) »
Remarque : Walpola Rahula a traduit l’entrée en matière du sutta par : «Ainsi ai-je entendu.», la formule la plus couramment employée, et Ṭhānissaro Bhikkhu par: «J'ai entendu qu'une fois…», formule alternative moins fréquemment utilisée[f].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les références complètes des ouvrages cités sont indiquées dans la suite de l’article.
  2. La traduction en français par Ṭhānissaro Bhikkhu a été réalisée à partir de celle en anglais déjà mentionnée, «Protection» étant rendue par «La plus haute protection».
  3. Les sept semaines: il s’agit des 49 jours qui ont suivi l’Éveil, durant lesquels le Bouddha est resté immobile au pied de l’arbre de la Bodhi
  4. Le Sutta Nipāta est formé de 70, 71 ou 72 suttas, selon que les traducteurs incluent, ou n'incluent pas, les deux prologues et l’apologue des 4e et 5e vaggas (ce qui explique la non-coïncidence des numérotations).
  5. Pour désigner la divinité dont il est question dans le sutta, les termes «deva» (divinité masculine) ou «devī» (divinité féminine), de même que les pronoms «he (il)» et «she (elle)» sont alternativement employés dans les traductions en anglais.
    Dans sa traduction en français, W.Rahula emploie le mot «dieu».
  6. La traduction de l'entrée en matière à partir du pāli, par: « Ainsi ai-je entendu » (anglais: Thus have I heard ) ou J'ai entendu qu'une fois... » (anglais : « Thus I have heard at one time » ou « Thus I once heard »), fait l'objet d'un débat entre orientalistes (parmi lesquels: Jean Filliozat, Jean Przyluski, Étienne Lamotte, Alexandre von Staël-Holstein, pour n'en citer que quelques-uns) depuis plusieurs décennies, dont les lectures et interprétations respectives diffèrent. Dans les traductions consultées, la formule la plus employée est « Ainsi ai-je entendu ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gérard Huet, « maṅgala » dans Dictionnaire Héritage du Sanscrit. [lire en ligne (page consultée le 21-09-2021)].
  2. Gérard Huet, «sūtra» dans Dictionnaire Héritage du Sanscrit. [lire en ligne (page consultée le 21-09-2021)].
  3. Robert Chalmers, p. 64.
  4. Laurence Khantipalo Mills, p. 89-90.
  5. Ṭhānissaro Bhikkhu, p. 95-96.
  6. Walpola Rahula, p. 126-127.
  7. Hajime Nakamura 1987, p. 45.
  8. Bhikkhu Bodhi 2017, p. 13.
  9. Ṭhānissaro Bhikkhu 2016, p. 226-227.
  10. Buswell et Lopez 2013, entrée: «Evaṃ mayā śrutaṃ».
  11. John Powers 2013, entrée : «Evaṃ mayā śrutaṃ ekasmin samaye».
  12. Traduction en français à partir de celle réalisée en anglais en 1837 par l’orientaliste britannique George Turnour, lire en ligne : (en) « The mahavamsa.30. The Making of the Relic Chamber (Préparation de la Chambre des Reliques) », sur mahavasma.org (consulté le ).
  13. Traduction en français à partir de celle en anglais de George Turnour, lire en ligne : (en) « The mahavamsa.32: The Entrance Into the Tusita-Heaven (L’entrée au Paradis Tusita) », sur mahavasma.org (consulté le ).
  14. K.R. Norman, p. 58.
  15. Ṭhānissaro Bhikkhu 2016, p. 3.
  16. «maṅgalāni» est le pluriel de «maṅgala»: Gérard Huet, « maṅgala » dans Dictionnaire Héritage du Sanscrit. [lire en ligne (page consultée le 21-09-2021)].
  17. Laurence Khantipalo Mills 2015, p. 89-90.
  18. Ṭhānissaro Bhikkhu 2016, p. 94-96.
  19. Bhikkhu Bodhi 2017, p. 291.
  20. Robert Chalmers 1932, p. 64.
  21. Walpola Rahula: Dans la partie « Choix de textes » de L’enseignement du Bouddha, d'après les textes les plus anciens , p. 126-127 de la réimpression de 1978.
  22. D'après Ṭhānissaro Bhikkhu.
  23. Walpola Rahula 1961, p. 126-127.
  24. « Maha-Mangala Sutta. La plus haute protection (D'après la traduction du pali à l'anglais par Thanissaro Bhikkhu) », sur canonpali.com (consulté le ) (le texte en anglais figure dans l'ouvrage cité, p. 94-96. Voir références section Bibliographie).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages

En français
En anglais
L’édition originale (en anglais) a été publié par les éditions KUFS, à Osaka, Japon, en 1980. André Bareau en a fait le compte-rendu en 1984, dans la Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient , Tome 73,1984, p. 366-368, lire en ligne « Hajime Nakamura: Indian Buddhism, a survey with bibliographical notes », sur persee.fr. Consulté le .
Dictionnaire
- (en) Robert E.Buswell, Encyclopedia of Buddhism (Volumes I & II), New York, Macmillan Reference USA, , (les 2 volumes+index), version PDF téléchargeable, 1459 (lire en ligne). Consulté l e .
- (en) Robert E. Buswell, Donald Sewell Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, New Jersey, États-Unis, Princeton University Press, (ISBN 9781400848058, lire en ligne) et version téléchargeablePDF, 3477p , lire en ligne : [2]. Consulté le . Les deux consultés le .


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]