Famille du Quélennec
Famille du Quélennec | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'hermine, au chef de gueules chargé de trois fleurs-de-lis d'or[1]. | |
---|---|---|
Devise | En Dieu m'attends[1]. | |
Lignées | La Maison du Quélennec serait issue de la Famille d'Avaugour, Famille de Rostrenen, Famille de Quélen, Famille de Rosmadec, Famille du Chastel, Famille de Beaumanoir, Famille de Parthenay, Maison de Dinan, Branche de Montafilant, Famille du Pont-l'Abbé | |
Branches | Branche du Quélennec, Branche de Penanrun, Rameau de Kerjolis | |
Période | XIIIe siècle-XVIIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Duché de Bretagne | |
Allégeance | Duc de Bretagne, Roi de France | |
Fiefs tenus | seigneur du Quélennec (en Vieux-Marché), barons du Pont-l'Abbé, et de Rostrenen, vicomtes du Faou et de Coëtmeur, seigneurs Soubise en Poitou, | |
Demeures | Château de Bienassis, Manoir de Kerjolis à Plouha, Château du Quélennec | |
Charges | chambellan du duc de Bretagne, Premier Président de la Chambre des comptes de Bretagne. | |
Fonctions militaires | sénéchal de Goëllo, amiraux de Bretagne, capitaines de Brest, | |
Preuves de noblesse | ||
Montres | Montre de Saint-Brieuc de 1480 : Branche de Kerjolis ; Montre du 3 juin 1543 : Branche de Kerjolis (François du Quelineuc de Kerjolly, 80 livres de revenu : défaillant), | |
Réformation de la noblesse | réformation de la noblesse de Plouha (23 mars 1536) : Branche de Kerjolis, | |
modifier |
La famille du Quélennec est une ancienne famille noble bretonne, éteinte au XVIIe siècle.
La maison du Quélennec tire son nom d'une terre sise en la trève du Vieux-Marché (désormais Saint-Gilles-Vieux-Marché), alors dans la paroisse de Saint-Mayeux, qu'elle tenait en qualité de seigneurs. Une confusion commise systématiquement par de très nombreux auteurs affirme que cette famille aurait été originaire de la paroisse devenue commune, du Vieux-Bourg, alors que la terre et le château du Quélennec se trouvent dans la trève du Vieux-Marché, paroisse de Saint-Mayeux, devenue depuis la Révolution française la commune de Saint-Gilles-Vieux-Marché.
-
L'actuel château du Quélennec (datant du XVIIIe siècle mais ayant succédé à un château antérieur) en Saint-Gilles-Vieux-Marché.
Origines
[modifier | modifier le code]La Maison du Quélennec serait issue de la Maison d'Avaugour[2].
Les branches
[modifier | modifier le code]Branche aînée
[modifier | modifier le code]- Philippe Ier du Quélennec ( † après 1268), seigneur du Quélennec, et de Kerjolis, sénéchal de Goëllo,
- enfant :
- Jean du Quélennec ( † après 1307), en 1307, seigneur du Quélennec, il est l'un des principaux arbitres entre Thomasse de La Roche-Bernard, qui avait en douaire la vicomté de Rohan, et son fils Olivier II,
- marié à Plezou de Rostrenen, dont :
- Philippe II du Quélennec[3] ( † après 1356), seigneur du Quélennec,
- marié à Marguerite de Tannoët, dont :
- Jean Ier, [seigneur du Quélennec,
- Philippe III, seigneur de Kerjolis en 1426, auteur de la branche cadette,
- Catherine,
- mariée au sieur de Boisriou,
- marié à Marguerite de Tannoët, dont :
- Jean Ier du Quélennec ( † après le 19 octobre 1404), seigneur du Quélennec, et de Bienassis,
- marié le 7 juin 1374 à Tiphaine, vicomtesse héritière du Faou, dont :
- Jean II du Quélennec (vers 1375 † 1420), chevalier, seigneur du Quélennec, vicomte du Faou,
- Jean III du Quélennec (1401 † 1459), vicomte du Faou, chambellan du duc de Bretagne, capitaine de Brest, amiral de Bretagne et lieutenant-général en Bretagne, assiste en 1432 au siège de Pouancé[4],
- Jean ou Guyon du Quélennec ( † avant 1478), seigneur du Quélennec, vicomte du Faou, héritier des charges d'amiral de Bretagne, de chambellan du duc François II et de capitaine de Brest,
- marié en 1440 avec Jeanne de Rostrenen (née vers 1425), dame héritière de La Roche-Helgomarc'h, dont :
- Jean IV, seigneur du Quélennec,
- Françoise ( † 1522), dame héritière de La Roche-Helgomarc'h, que son frère lui retira, et lui assigna un autre partage,
- mariée en 1478 à Alain Ier ( † 1491), seigneur de Rosmadec, de Tyvarlen, de Pont-Croix, de Lespervez et de Pratheir, chambellan du duc de Bretagne, capitaine d'une Compagnie de ses Ordonnances, il compte parmi les barons qui dressèrent en 1485 une armée contre le trésorier Landays, favori du Duc de Bretagne,
- marié en 1440 avec Jeanne de Rostrenen (née vers 1425), dame héritière de La Roche-Helgomarc'h, dont :
- Jean IV du Quélennec, seigneur du Quélennec, vicomte du Faou, seigneur de La Roche-Helgomarc'h, amiral de Bretagne,
- enfant :
- Charles Ier du Quélennec, seigneur du Quélennec, vicomte du Faou, baron du Pont-L'Abbé et de Rostrenen du chef de sa femme, seigneur de La Roche-Helgomarc'h,
- mariée le 7 février 1517 à Gilette du Chastel, baronne héritière du Pont-L'Abbé et de Rostrenen, dont :
- Jean V, seigneur du Quélennec,
- Marie (née en 1522), dame héritière de La Roche-Helgomarc'h,
- mariée le 18 juin 1534 à Joachim de Sévigné (1521 † 1560),
- enfant naturel :
- Nicolas, sieur du Meneho,
- marié à Claude Le Vestle, dame héritière de Keraret, dont :
- Marc,
- Jeanne ( † avant le 5 septembre 1638),
- mariée à Nicolas Charmoys ( † après le 5 septembre 1638), sieur de La Roudière,
- marié à Claude Le Vestle, dame héritière de Keraret, dont :
- Nicolas, sieur du Meneho,
- mariée le 7 février 1517 à Gilette du Chastel, baronne héritière du Pont-L'Abbé et de Rostrenen, dont :
- Jean V du Quélennec (né vers 1520), seigneur du Quélennec, baron du Pont, et de Rostrenen, vicomte du Faou et de Coëtmeur,
- mariée en 1538 à Jeanne de Maure, dont :
- Charles II du Quélennec, dit de Soubise, baron du Pont, et de Rostrenen,
- Jeanne,
- mariée à Jacques de Beaumanoir, vicomte du Besso, échanson du roi,
- Marie,
- mariée en 1538 à Jeanne de Maure, dont :
- Charles II du Quélennec, dit de Soubise (1548 † Assassiné le 24 août 1572 - Paris, pendant les Massacres de la Saint-Barthélémy peu après l'Amiral de Coligny), seigneur du Quélennec, vicomte du Faou, baron du Pont, et de Rostrenen. Il embrasse la religion réformée, chasse les chapelains de la chapelle de Saint-Tudy en son château du Pont, et fait faire des prédications par le pasteur protestant Claude Charretier. Il prend le nom de Soubise après son mariage avec Catherine de Parthenay, fille de Jean VI de Parthenay, mais il est fait prisonnier à Jarnac. Il s'évade et reprend le combat sous les ordres de René de Rohan, mais il est accusé d'impuissance par son épouse ; menacé d'un procès, il l'enferme dans son château du Pont avant de trouver la mort en août 1572 lors du massacre de la Saint-Barthélemy dans la cour du château du Louvre après avoir combattu vaillamment en étant défenestré.
Son neveu, Toussaint de Beaumanoir, lui aussi huguenot, lui succède.
Branche cadette
[modifier | modifier le code]- Philippe III du Quélennec, seigneur de Kerjolis en 1426,
- marié à Amette, dame de L'Armorique, de Kerusas et de Keralan, petite fille de Roland II de Dinan, seigneur de Montafilan, dont :
- Guillaume,
- Robert, auteur du rameau de Kerjolis,
- Jean,
- Aliette,
- Isabeau,
- mariée le 2 décembre 1413 à Robert III, seigneur de Kergroadez,
- marié à Amette, dame de L'Armorique, de Kerusas et de Keralan, petite fille de Roland II de Dinan, seigneur de Montafilan, dont :
- Guillaume du Quélennec,
- marié à Méance de Keranglas, dont :
- Yvon,
- marié à Méance de Keranglas, dont :
- Yvon du Quélennec,
- marié à Marie de Troguindy, dont :
- Jean,
- Louis,
- marié à Catherine de Barac'h, dont :
- François,
- marié à Marie de Trolong, dont :
- Anne,
- mariée à Pierre de Kerousy,
- Anne,
- marié à Marie de Trolong, dont :
- Philippe,
- Jean,
- François,
- marié à Catherine de Barac'h, dont :
- marié à Marie de Troguindy, dont :
- Jean du Quélennec
- Jean du Quélennec,
- marié à Marguerite Le Floch, dont :
- Philippe du Quélennec,
- marié à Jeanne Botheu, dont :
- Jean,
- marié à Jeanne Botheu, dont :
- Jean du Quélennec, seigneur de Penanrun,
- marié à Françoise Couffon, dont :
- Françoise,
- mariée à Pierre Thomas ( † après le 1er octobre 1556), seigneur de La Caunelaye, gouverneur de Dinan,
- Philippe,
- Françoise,
- marié à Françoise Couffon, dont :
- Philippe ( † après 1643), seigneur de Penanrun, il vend en 1643 le lieu noble du Colledo en Plouha à Guillaume Le Meur,
- Alain du Quélennec (né en 1604 - Plouha),
- Jean du Quélennec (né en 1654),
Rameau de Kerjolis
[modifier | modifier le code]- Robert du Quélennec († avant le 11 septembre 1486), seigneur de Kerjolis,
- marié à Catherine La Vache († avant le 11 septembre 1486), dont :
- Philippe, seigneur de Kerjolis,
- Briand,
- Jean,
- Catherine,
- mariée à Jean Budic,
- Jeanne,
- mariée à Jean du Fou,
- Marguerite,
- mariée à Jean de Saint-Pern,
- Marie ( † après le 11 septembre 1486),
- mariée à Guillaume de Trogoff ( † après le 11 septembre 1486), seigneur de Kergolleau et de Kermoysan,
- marié à Catherine La Vache († avant le 11 septembre 1486), dont :
- Philippe du Quélennec, seigneur de Kerjolis,
- François du Quélennec, seigneur de Kerjolis et de Kerlouet,
- marié le 27 juillet 1492 à Françoise Le Houx, sans postérité,
- Jean du Quélennec (1472 † avant le 15 mai 1562), seigneur de Kerjolis,
- Philippe du Quélennec († après 1590), seigneur de Kerjolis et de Kergoët,
- marié à Françoise Le Thominec, dame héritière de La Boissière-Edern, dont
- Jacques,
- Rolland,
- Jean,
- marié à Anne de Plœuc, sans postérité, puis,
- marié à Jeanne Courson, sans postérité,
- Alain,
- Jeanne, dame héritière de Kergoët,
- mariée à Guy de Lesmais, puis,
- mariée à Gilles du Liscoët, puis,
- mariée à Maurice de Perrien, seigneur de Breffeillac,
- Louise († après le 24 mars 1586)
- mariée à Jean Clévédé,
- marié à Françoise Le Thominec, dame héritière de La Boissière-Edern, dont
La Garenne
[modifier | modifier le code]La Garenne, paroisse de Pestivien, d'après les armoiries de ses premiers seigneurs, semble être une juveignerie de la Maison du Quélennec.
Titres et preuves de Noblesse
[modifier | modifier le code]Titres
[modifier | modifier le code]Réformation
[modifier | modifier le code]Montres
[modifier | modifier le code]- Montre (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480 : Branche de Kerjolis,
- Montre du 3 juin 1543 : Branche de Kerjolis (François du Quelineuc de Kerjolly, 80 livres de revenu : défaillant),
Armes et devise
[modifier | modifier le code]Image | Armes de la Maison du Quélennec |
---|---|
Maison du Quélennec
D'hermine, au chef de gueules chargé de trois fleurs-de-lis d'or.[1] |
En Dieu m'attends.[1]
Châteaux, seigneuries, terres
[modifier | modifier le code]Châteaux
[modifier | modifier le code]- Château de Bienassis,
- Manoir de Kerjolis à Plouha,
- Château du Quélennec, à Saint-Thégonnec
Terres
[modifier | modifier le code]Les membres de la famille Maison du Quélennec furent teneur des fiefs :
- du Quélennec, paroisse du Vieux Bourg de Quintin, du Hilguy et de Coëtfao, de La Roche-Helgomarc'h, de Penantraouhir et de L'Estang, de Coëtenfao, de Soubise, en qualité de seigneur,
- du Faou, baillie de Léon, en qualité de vicomte,
- du Pont-l'Abbé et de Rostrenen, en qualité de baron,
À la disparition de la branche aînée de la Maison du Quélennec, la succession échue aux Beaumanoir, par mariage, de Jeanne du Quélennec et de Jacques de Beaumanoir.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Pierre Le Baud, Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré, et de Laval par Pierre Le Baud, chantre et chanoine de l'eglise collegiale de Nostre-Dame de Laval, tresorier de la Magdelene de Vitré, conseiller & aumosnier d'Anne de Bretagne reine de France. Ensemble quelques autres traictez servans à la mesme histoire. Et un recueil armorial contenant par ordre alphabetique les armes & blazons de plusieurs anciennes masions de Bretagne. Comme aussi le nombre des duchez, principautez, marquisats, & comtez de cette province. Le tout nouvellement mis en lumièreZ, tiré de la bibliotheque de monseigneur le marquis de Molac, & à luy dédié: par le sieur d'Hozier, gentil-homme ordinaire de la Maison du roy, & chevalier de l'ordre de sainct Michel, 1638, [36], 537, [3], 217, [33] p.
- En 1356, messire Philippe du Quellenec scellait de son sceau la quittance de Jehan de Malestroit, pour ses gages comme homme d'armes au service du duc
- il toucha avec Messire Bertrand de Tréal, différentes sommes d'argent pour la compagnie de 44 hommes d'armes et 15 archers qu'ils commandaient
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Couffon, 1929.
- du Crest de Villeneuve, 1897.
- Maurice du Boishamon, Les Bédée et l'ascendance maternelle de Chateaubriand, 1936, 64 p., 1re éd.
- Jacques Youenn de Quelen, Généalogie de la maison de Quélen, 2005, 211 p..
- Vulson de La Colombière, 1644.
- Comtesse du Laz, La baronnie du Faouët, 1892, 57 p..
- Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, 2000, 517 p. 8ère éd.
- René Couffon, « Notes sur les origines de la vicomté de Pléhédel », BMSECN, 1932, t. LXIV, p. 75-79,
- René Couffon, « Quelques notes sur les seigneurs de Coëtmen », BMSECN, 1926, t. LVIII, p. 41-125,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]