3e bataillon de chasseurs à pied
3e bataillon de chasseurs à pied | |
Création | 1840 |
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Dissolution | 1955 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs à pied |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
Voir étendard unique des chasseurs |
Guerres | Guerre de Crimée France 1870-1871 Première Guerre mondiale |
Fourragères | A la couleur du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 3 palmes |
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Le 3e bataillon de chasseurs à pied était une unité d'infanterie de l'Armée française.
Création, villes de garnison
[modifier | modifier le code]- : création des 10 premiers bataillons de chasseurs par le duc d'Orléans.
- 1841 : Alger
- 1848 : retour en France
- 1871 : Besançon
- 1893 : Saint-Dié, caserne Kellermann.
- 1920 : Trèves puis Düsseldorf, Kreuznach (Allemagne)
- 1929 : dissolution
- 1939 : recréation à Mailly
- 1940 : dissolution
- 1949 : recréation à Rastadt (Allemagne)
- 1955 : dissolution
Historique
[modifier | modifier le code]Le 3e bataillon de chasseurs à pied a combattu pendant les Première et Seconde Guerre mondiale.
Refrain
[modifier | modifier le code]« V'la l'troisième, v'la l'troisième qui rapplique au galop !
V'la l'troisième, v'la l'troisième qui rapplique sac au dos ! »
Autres versions parmi les hommes de troupe :
« Au troisième bataillon, l'ordinaire n'est pas bon !
Au troisième bataillon, l'ordinaire n'est pas bon ! »
Drapeau du bataillon
[modifier | modifier le code]Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les bataillons de chasseurs à pied et de chasseurs alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche chaque bataillon possède son propre fanion.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1840 : chef de bataillon Camou
- 1842 (janvier-août) : chef de bataillon Bisson
- 1845 : chef de bataillon Emmanuel Roërgas de Serviez
- : chef de bataillon Louis Médéric Georges Frédéric Henri Éloi Eugène Duplessis (1815-1878)
- ...
- 1905 : chef de bataillon Jean Marie Emmanuel Henri de Vassart d'Andernay (1857-1926)
- ...
- 1914 : commandant Reneaud[1]
- 1914 - 1915 : commandant Madelin[2]
- 1915 - 1916 : commandant Pineau
- 1916 : commandant Tournès
- 1916 - 1917 : commandant Tixier
- 1917 : commandant Beaugier
- 1917 : commandant Derougemont
- 1918 : commandant Quilliard
Chronologie
[modifier | modifier le code]La monarchie de Juillet
[modifier | modifier le code]Les 10 bataillons de chasseurs prennent le nom de « chasseurs d'Orléans » à la suite de la mort du duc d'Orléans en 1842.
- 1841 : expéditions de ravitaillement à Blidah, Médéa et Miliana (avec les 6e et 10e bataillons de chasseur)
- 1842 : combats contre les Beni-Menacer
- 1843 : expéditions dans l'Ouarsenis avec le 6e bataillon de chasseurs à pied
- 1847 : expéditions de pacification en Kabylie, avec le 10e bataillon de chasseurs à pied
Le Second Empire et la IIIe République
[modifier | modifier le code]Les bataillons de chasseurs d'Orléans prennent l'appellation de « bataillons de chasseurs à pied », (arrêté du )
En 1850, le régiment est en garnison à Paris et son dépôt est à Douai.
Guerre de Crimée
[modifier | modifier le code]- 1854 : débarquement à Gallipoli avec les 1er, 5e, 9e et 19e BCP
- Bataille de l'Alma ()
- Bataille d'Inkermann ()
- Siège de Sébastopol (1854 - 1855), attaque des avancées de Malakoff (Ouvrages Blancs et Mamelon Vert) ()
Guerre d'Italie
[modifier | modifier le code]- 1860 - 1865 : occupation des États pontificaux
Guerre franco-prussienne 1870
[modifier | modifier le code]- 1870 : au camp de Châlons avec le 2e corps d'armée.
- : le 3e BCP participe activement à la défense de Stiring au sein du 2e Corps de l'armée de Lorraine.
- : bataille de Rézonville
- octobre : formation à Rennes d'un 3e bataillon de Marche de chasseurs à pied - appartient au 16e corps d'armée (général Chanzy)
- : combat de Vallière
- 1er décembre : combat de Villepion (Bataille de Loigny)
- : combat de Morée
- 1871 : à la paix, le 3e BCP se reconstitue à partir ce qui reste des deux bataillons de guerre et tient garnison à Besançon.
1870 à 1914
[modifier | modifier le code]- 1893: Arrivée du 3e BCP à Saint-Dié.
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- - : Vosges, opérations de couverture à la frontière, combat de Provenchères-sur-Fave ().
- - : offensive sur la Haute vallée de la Bruche
- : combat de Saint-Blaise-la-Roche
- 19 - : combat de Vallerysthal
- - : bataille du col de la Chipotte
- - :
- Bataille de la Marne
- Suippes
- Souain (14 au ) -
- Combat de Prosnes (27 au )
- - 1er novembre : déplacement de Châlons-sur-Marne à Saint-Pol,
- 1er novembre- : Belgique, Mêlée des Flandres (secteur du Mont Kemmel, Vulvergheim, bois de Vormezelle
- décembre : 2e campagne d'Artois - secteur de Notre-Dame-de-Lorette
1915
[modifier | modifier le code]- janvier - décembre : 2e campagne d'Artois
1916
[modifier | modifier le code]- janvier : dans la Somme, Baudricourt,
- février : repos, instruction camp de Saint-Riquier
- - : Verdun fort de Regret, défense du Fort de Vaux - repos caserne de Bevaux et à Belleray
- - : Champagne, Soyécourt, secteur de le Mesnil-lès-Hurlus
- : instruction camp de Crèvecœur-le-Grand, Bataille de la Somme
- septembre : repos à Abbeville-Saint-Lucien, Bataille de la Somme, secteur Soyécourt
- octobre - décembre : Bataille de la Somme sucrerie de Génermont, Harbonnières
- : repos à Pussey, instruction camp de Villersexel, travaux région de Belfort
1917
[modifier | modifier le code]- janvier - avril : travaux région de Belfort
- mai : repos région de Soissons
- - : Bataille du Chemin des Dames, Moulin de Laffaux
- novembre - décembre : les Vosges, Saint-Dié, le Ban-de-Sapt
1918
[modifier | modifier le code]- janvier - février : secteur Vosges
- mai : camp d'Arches
- 17 mai] - : Oise, Aisne
- juin : repos Senlis, camp de Châlons
- - septembre : Seconde bataille de la Marne- Bataille défensive de Champagne
- - : Offensive de Champagne
- octobre - novembre : repos, Bataille de Saint-Quentin
- novembre : repos à Condé-sur-Suippe, Montigny-sur-Vesle ()
Pertes du bataillon
[modifier | modifier le code]- 2 039 officiers, sous-officiers et chasseurs ont été tués durant la Première Guerre mondiale.
Personnalités ayant servi au 3e BCP
[modifier | modifier le code]- André Le Troquer (homme d'État)
- Georges Baumont était sergent lors de la mobilisation en 1914.
- Paul Soutiras (1893-1940)
- Jean-Marie Aron Lustiger (1926-2007), cardinal-archevêque de Paris, y a fait ses classes en 1950.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Revue historique de l'armée française, numéro spécial no 2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p. broché, 21 × 26,8 cm.
- Labayle (Éric), Herniou (Yvick) et Bonnaud (Michel), Répertoire des corps de troupe de l’armée française pendant la Grande Guerre – tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, unités d'active, de réserve et de territoriale, notices historiques, Éditions Claude Bonnaud, 2007, broché, 24,5 × 16,5 cm, 446 p. (ISBN 978-2-9519001-2-7).
- Historique abrégé du 3e bataillon de chasseurs à pied pendant la Guerre 1914-1918, imprimerie Berger-Levrault, Nancy-Paris-Strasbourg, s.d., 36 p. broché, 13,5 × 21 cm.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tué à Bréménil le .
- Tué dans le secteur des Ouvrages Blancs devant Lorette (Pas-de-Calais) le .