31e bataillon de chasseurs à pied

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31e bataillon de chasseurs à pied
Image illustrative de l’article 31e bataillon de chasseurs à pied

Création
Dissolution 1962 à Sissone
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Chasseurs à pied
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 31e Bataillon de Chasseurs à Pied
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères à la couleur du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
4 palmes

Le 31e bataillon de chasseurs à pied était une unité d'infanterie de l'Armée française.

Création, villes de garnison[modifier | modifier le code]

Biplans gardés par les chasseurs du 31e BCP sur le terrain d'aviation de Corcieux (Vosges).

Traditions[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

En pointe...Toujours

Refrain[modifier | modifier le code]

« Trente et unième l'dernier v'nu,
pas plus mal foutu ! »
  • Variante 1
« Le dernier v'nu,
n'est pas toujours, le plus mal foutu ! »
  • Variante 2
« Franc p'tit chasseur, tourne ton cul
que j't'arrache une fleur ! »

Drapeau[modifier | modifier le code]

  • Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les Bataillons de Chasseurs à Pied, et de Chasseurs Alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre. En revanche chaque bataillon possède son propre Fanion.

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne, homologué en 1945, porte une cigogne, symbole de l'Alsace[1], dans un cor.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1914 : chef de bataillon Hennequin
    • chef de bataillon Lalene-Laprade
  • 1915 : capitaine Doudeuil
    • capitaine Delacroix
    • chef de bataillon Perrin
    • chef de bataillon Delacroix
  • 1916 : chef de bataillon Clayeux
    • capitaine Doudeuil
  • 1917 : capitaine de Rohan-Chabot
    • chef de bataillon Clayeux
  • 1918 : chef de bataillon Lambert
    • chef de bataillon Davy
  • 1944 - 1945 : capitaine René Audibert[1]
  • 1953 : Chef de Bataillon Sarrade
  • 1955 : Lieutenant-colonel Jacques Strauss à Baden-Os.

Guerre d'Algérie :

  • 1957 : Lieutenant-colonel du Désert
  • Lieutenant-colonel Rocolle
  • Lieutenant-colonel Sthelin

Réserve

  • 1973 : Lieutenant-colonel Désiré Zurbach
  • 1981 : Lieutenant-colonel Raymond Vorburger
  • 1984 : Lieutenant-colonel Julien Dentz
  • 1987 : Lieutenant-colonel Gilbert Dollé

Historique[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Grandes unités d'appartenance[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le bataillon tient garnison à Sélestat de 1919 à 1924 puis à Mulhouse de 1924 à 1939[1]. Il fait alors partie de la 3e demi-brigade de chasseurs à pieds de la 14e division d'infanterie.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

1939 - 1940[modifier | modifier le code]

Le 31e BCP combat avec la 14e division d'infanterie (général de Lattre) pendant la bataille de France.

Il est dissout le à Clermont-Ferrand, les militaires d'active renforçant le 152e régiment d'infanterie de l'armée d'armistice[3].

1944 - 1949[modifier | modifier le code]

Le général Salan (de profil) et le colonel Jacquot (à sa gauche, en bonnet de police), commandant la 14e DI et la 3e DBCP auxquelles appartient le 31e BCP, sur le lac de Constance après la fin de la guerre.

Fin 1944, les 1er et 4e bataillons de chasseurs à pied sont formés à partir du GMA Suisse, renforcé d'autres volontaires dont un bataillon FFI formé à Montauban[1]. Ces deux BCP participent à la libération de l'Alsace. Ils sont dissous en décembre 1944 pour reformer le 31e BCP le [1],[4],[5]. Le 31e compte 650 chasseurs en [réf. souhaitée]. Directement rattaché à la 1re armée française, le bataillon s'installe en défense de Mulhouse, protégeant la Doller et l'Île Napoléon, puis nettoie la forêt de la Hardt. Une fois l'Alsace libérée, le 31e BCP est rattaché fin mars 1945 à la 3e demi-brigade de chasseurs à pied (colonel Jacquot) de la 14e division d'infanterie (général Salan). Il suit l'offensive victorieuse en Allemagne[1]. Il fait partie des troupes d'occupation de l'Allemagne jusqu'à son retour à Altkirch en avril 1946[1]. Il est dissous le [6].

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Le 31e Bataillon de Chasseurs Portés en provenance du Maroc (venant d'Allemagne) est implanté en 1958 dans le sud-Oranais de Tiaret à Trézel, Aïn Dzarit, Kéria.

Début 1960 il est porté à 10 compagnies ainsi qu'un commando (Commando de chasse 45) alors sous les ordres du Capitaine Henri de Gallard-Terraube.

le bataillon remporte plusieurs combats et accrochages contre des unités rebelles. (cf bibliographie ci-dessous "le Courage des Morts" qui relate la chronologie des actions sur le terrain du 31e Chasseurs de 1961 à 1962)

Au cessez-le-feu du 19 mars 1962[modifier | modifier le code]

En Algérie, le 31°BCP constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 31°BCP forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne,la 491 UFL-UFO et la 492°UFL-UFO, composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans à Randon et à Laverdure, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Évian du ).

Le 31e BCP sera dissous...... le .......,(?) ses hommes réaffectés au 8e GCP à Wittlich, au 1er BCP à Reims, au 24e GCP à Tubingen (Allemagne) etc. Le 31e portera la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Il est recréé en tant que bataillon de réserve puis dissous une nouvelle fois en 1990 au profit du 30e Groupe de chasseurs, ce dernier quittant l'active et intégrant la réserve par changement de nom du 31e BC.

Personnalités ayant servi au 31e BCP[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue historique de l'armée française, Numéro spécial no 2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p. broché, 21 × 26,8 cm
  • Yvick Herniou, Éric Labayle et Michel Bonnaud, Répertoire des corps de troupe de l'Armée Française pendant la Grande Guerre, t. 2 : Chasseurs à pied, alpins et cyclistes : unités d'active, de réserve et de territoriale : notices historiques, Château-Thierry (France), Bonnaud, , 446 p., broché 14x24 (ISBN 978-2-9519001-2-7).
  • Arnaud de Vial, "La Guerre d'Algérie" 2010. Éditions Jeanne d'Arc .E.J.A.
    • Arnaud de Vial, Ceux de Cherchell, t. 1 : Algérie 1960-1962, Le Puy-en-Velay, Jeanne d'Arc, , 124 p. (ISBN 978-2-911794-83-4), sur la prestigieuse École où ont été formés tous les officiers de réserve qui ont été affectés dans les bataillons de Chasseurs, pendant la guerre d'Algérie.
    • Arnaud de Vial, Guerre d'Algérie, t. 2 : Le courage des morts : harkis et chasseurs du 31ème bataillon, chasseurs du huitième bataillon : témoignages, Le Puy-en-Velay, Éd. Jeanne-d'Arc, , 168 p. (ISBN 978-2-911794-84-1, OCLC 762560316)
  1. L'histoire vécue de 31°BCP en Algérie 1959-1962
  2. L'histoire vécue du huitième Groupe de Chasseurs Portés en 1962 au moment de l'affaire des missiles de Cuba.
  • Arnaud de Vial, De Cherchell aux djebels : Guerre d'Algérie 1960-1962, 1ère partie, Le Puy-en-Velay, Éd. Jeanne-d'Arc, , 288 p. (ISBN 978-2-36262-010-2, OCLC 887461325)
  • Historique du 31e bataillon de chasseurs de chasseurs à pied : 1914-1918, Paris, imprimerie Catala Frères, 24 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Jacques Sicard, « La 14e division d'infanterie et ses insignes, 1945-1946 », Militaria Magazine, Histoire & Collections, no 178,‎ , p. 49-56
  2. La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.
  3. Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises : historiques succincts (en) (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 202
  4. Pierrre Huther (préf. Général Maurice Schmitt), 1939-1945 : l'Alsace déchirée, Ostwald, les éditions du Polygone, , 381 p. (ISBN 2-913832-16-4 et 978-2-913832-16-9, OCLC 491934699), p. 201-209
  5. Eric Le Normand, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), La Résistance des Alsaciens, Fondation de la Résistance, Département AERI, cop. 2016 (ISBN 978-2-915742-32-9 et 2-915742-32-4, OCLC 959964698)
  6. Inventaire des archives de la Guerre : Sous-série 12P, Petites unités, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (lire en ligne), p. 41

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]