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« Énergie » : différence entre les versions

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{{à sourcer|date=janvier 2012}}
'''Fais tes devoirs tout seul, inculte'''!
{{Autre4|la quantité physique}}
[[Image:Lightning over Oradea Romania 2.jpg|thumb|La [[foudre]] illustre généralement l'énergie à l'état naturel. Paradoxalement elle en contient assez peu. Sa violence vient surtout de la rapidité et de l'extrême localisation du phénomène.]]

L''''énergie''' (du [[grec ancien]] {{grec ancien|ἐνέργεια}}) est, de manière générale, la capacité de faire un travail<ref>{{Ouvrage|titre=Physique|prénom1=Eugene|nom1=Hecht|traduction=Tamer Becherrawy, Joël Martin|éditeur=De Boeck Supérieur|année=1999|isbn=9782744500183}}, [http://books.google.fr/books?id=xFIrWMg2VEgC&pg=PA312 p.312].</ref>, c'est-à-dire d'agir.

Ce terme recouvre plusieurs réalités qui se recoupent partiellement :
* au sens de la [[science physique]], l'énergie est une mesure de la capacité d'un [[système]] à modifier un état, à produire un [[Travail d'une force|travail]] entraînant un [[mouvement (mécanique)|mouvement]], un [[rayonnement électromagnétique]] ou de la [[transfert thermique|chaleur]]. Dans le [[système international d'unités]] (SI), l'énergie s'exprime en [[joule]]s<ref>Bureau international des poids et mesures, ''[http://www.bipm.org/utils/common/pdf/si_brochure_8_fr.pdf Le Système international d’unités]'', p. 16 et 28.</ref> ;
* au sens de l'[[écologie]] et de l'[[économie]], on appelle énergie une ressource énergétique naturelle ([[énergie éolienne]], [[énergie nucléaire]], [[énergie solaire]], [[gaz naturel]], [[pétrole]]) ou son produit ([[électricité]]), lorsqu'ils sont consommés par les sociétés humaines pour divers usages industriels et domestiques ([[transport]], [[chauffage]]...). L'[[ONU]] a déclaré [[2012]] comme étant l'''[[Année internationale]] de l'[[énergie durable]] pour tous'', afin de sensibiliser les États à l'importance d'améliorer l'accès durable à l'énergie, l'[[efficience énergétique]], et l'[[énergie renouvelable]] au niveau local, régional et international<ref>Assemblée générale des Nations Unies, Résolution 65/151 ([http://www.un.org/fr/events/sustainableenergyforall/index.shtml Présentation])</ref>.
* au sens de certaines [[philosophie]]s et [[médecines non conventionnelles]] (d'origine [[philosophie indienne|indienne]] en particulier), il existe des formes d'énergie inconnues ou méconnues de la science utilisées dans les [[pratiques énergétiques]], et qui sont souvent définies comme d'origine [[esprit|spirituelle]], comme le [[Qi (spiritualité)|qi]] ou le [[Prana|prana]].

== Définition ==
{{À recycler}}
{{section à sourcer|date=février 2012}}
L’énergie est un [[concept]] qui remonte à l'[[Antiquité]].

Le mot français {{Citation|énergie}} vient du [[latin vulgaire]] ''{{lang|la|energia}}'', lui-même issu du [[grec ancien]] {{grec ancien|ἐνέργεια}} / {{Lang|grc-Latn|''enérgeia''}}. Ce terme grec originel signifie, d'après le Petit Larousse, « force en action », par opposition à {{grec ancien|δύναμις}} / {{Lang|grc-Latn|''dýnamis''}} signifiant « force en puissance » ; Aristote a utilisé ce terme {{Citation|au sens strict d'opération parfaite}}<ref>Emmanuel Trépanier, « [http://www.erudit.org/revue/LTP/1983/v39/n1/400001ar.pdf De l’imposition seconde du terme ἐνέργεια chez Aristote] », Laval théologique et philosophique, vol. 39, n° 1, 1983, p. 7-11.</ref>, pour désigner la réalité effective en opposition à la réalité possible<ref>Dictionnaire Larousse en ligne, [http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9nergie/29421 énergie].</ref>.

Après avoir exploité sa propre [[Force (physique)|force]] et celle des [[animal|animaux]], l’homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les [[vent]]s, [[énergie éolienne]] et les chutes d’[[eau]], [[énergie hydraulique]]) et capables de lui fournir une quantité croissante de [[travail d'une force|travail]] mécanique par l’emploi de [[machine]]s : machines-[[outil]]s, chaudières et [[moteur]]s. L’énergie est alors fournie par un [[carburant]] (liquide ou gazeux, [[Combustible fossile|énergie fossile]] ou non).

L’expérience humaine montre que tout travail requiert de la force et produit de la [[Transfert thermique|chaleur]] ; que plus on « dépense » de force par quantité de temps, plus vite on fait un travail, et plus on s’échauffe.

Comme l’énergie est nécessaire à toute entreprise humaine, l’approvisionnement en sources d'énergie utilisable est devenu une des préoccupations majeures des [[Société (sciences sociales)|sociétés humaines]].

À noter qu'au sens de la physique, il n'y a pas de sources d'énergie, ni d'énergies renouvelables, ni de pertes d'énergie car l'énergie ne peut ni se créer ni disparaître ([[premier principe de la thermodynamique]], [[Antoine Lavoisier|Lavoisier]], [[Anaxagore]]…).

Ces termes ne devraient s'appliquer qu'aux énergies utilisables.
Toute la question de l'énergie repose sur celle de la transformation de l'énergie. Celle-ci peut s'opérer de deux façons : l'énergie interne d'un système change de forme (transformation de son [[énergie potentielle]] en [[énergie cinétique]] par exemple) ou bien un système transmet son énergie à un autre (les chocs par exemple, la transformation de l'essence en énergie cinétique, etc.).

Les questions du stockage et du transport de l'énergie sont très importantes pour l'activité humaine.

== Typologies ==
[[Fichier:Solar energy.jpg|thumb|upright=1.2|Energie solaire, centrale solaire et carte de l'énergie au niveau du sol]]

=== Formes d'énergie en [[Mécanique newtonienne|science mécanique]] ===

L’énergie se manifeste sous deux formes :
* l’[[énergie cinétique]] d’une [[masse]] en [[mouvement (mécanique)|mouvement]] ;
* l’[[énergie potentielle]] des [[force (physique)|forces]] d'interaction s’exerçant entre des systèmes.

Lorsque deux systèmes interagissent, ils échangent de l'énergie. Au cours de l'interaction, la somme des variations d'énergie dans le premier système est l'opposée de la somme des variations d'énergie dans le second : il y a conservation de l'énergie. Par exemple, un ballon qui chute librement dans l'atmosphère terrestre va transformer son énergie de pesanteur en chaleur, transmise à l'air, via les forces de frottement dues à la force électromagnétique. Il y a conversion de l'énergie potentielle de la force de gravitation du ballon en énergie potentielle électromagnétique puis en énergie cinétique des molécules de l'air.

=== Sources d'énergie ===
On qualifie également l’énergie selon la [[source d'énergie|source]] d’où elle est extraite ou le [[vecteur énergétique|moyen]] par lequel elle est acheminée: les [[énergies fossiles]], l’[[énergie nucléaire]], l’[[énergie de masse]], l’[[énergie solaire]], l’[[énergie électrique]], l’[[énergie chimique]], l’[[énergie thermique]], l'[[Biomasse (énergie)|énergie d’origine biomassique]] (biomasse sèche, biomasse humide et biocarburants) ;

Il existe des sources d'énergie restant inchangées qu'on les exploite ou non : on les nomme par convention [[énergies renouvelables]].

== Approche transversale ==
=== Une grandeur « universelle » ===

L'énergie est un concept créé pour quantifier les interactions entre des phénomènes très différents ; c'est un peu une monnaie d'échange commune entre les phénomènes physiques. Ces échanges sont contrôlés par les lois et principes de la [[thermodynamique]]. L'unité de l'énergie définie par le [[Bureau international des poids et mesures]] (BIPM) dans le [[système international d'unités|système international]] (SI) est le [[joule]].

Lorsqu'un phénomène entraîne un autre phénomène, l'intensité du second dépend de l'intensité du premier. Par exemple, les réactions chimiques dans les muscles d'un cycliste lui permettent de provoquer le déplacement du vélo. L'intensité de ce déplacement (c'est-à-dire la vitesse) dépend de l'intensité des réactions chimiques des muscles du cycliste, qui peuvent être quantifiées (la quantité de sucre « brûlée » par la [[respiration]], le [[métabolisme]] du muscle).

Prenons un autre exemple. Un [[moteur à explosion]] fonctionne grâce à une réaction chimique : la [[combustion]] qui a lieu à l'intérieur d'un cylindre. La réaction du [[combustible]] (l'essence) avec le [[comburant]] (l'oxygène de l'air) produit du gaz avec émission de chaleur et de lumière, ce qui se traduit par une augmentation de la température et de la pression dans le cylindre ; la différence de pression entre ce gaz et l'atmosphère de l'autre côté du piston déplace ce dernier, qui va, à travers une transmission mécanique, faire tourner les roues ainsi qu'un [[Machine synchrone|alternateur]] qui va produire de l'électricité. Au passage, il y aura des [[frottement]]s mécaniques qui produiront un échauffement et une usure.

On a donc un réarrangement des molécules (rupture et recréation de [[liaison chimique|liaisons chimiques]]) qui provoque une augmentation de la quantité de mouvement des molécules (ce qui se traduit par une augmentation de la température du gaz et donc une augmentation de sa pression). Ce dernier provoque le mouvement d'un solide (le piston), qui va entraîner un système de transmission, et pouvoir ainsi d'une part faire tourner un axe, qui peut être par exemple relié aux roues d'une voiture ou bien à un alternateur. L'entraînement de la pièce mobile de cet alternateur va faire tourner un aimant qui, par induction au sein d'une bobine, va provoquer un déplacement d'électrons (courant électrique).

Le concept d'énergie va permettre de calculer l'intensité des différents phénomènes (par exemple la vitesse de la voiture et la quantité d'électricité produite par l'alternateur) en fonction de l'intensité du phénomène initial (la quantité de gaz et la chaleur produite par la réaction chimique de combustion).

; Remarques

* Dans les applications grand public, et notamment dans le domaine de la [[nutrition]], on exprime fréquemment l'énergie en [[calorie (unité)|calorie]]s ; la calorie est en toute rigueur l'énergie qu'il faut fournir pour faire chauffer un gramme d'eau, aux conditions normales de pression et de température, d'un [[degré Celsius]], mais les nutritionnistes nomment par simplification « calorie » ce que les physiciens nomment « kilocalorie ».
* En électricité, on utilise le [[watt-heure]] (Wh), énergie consommée pendant une heure par un appareil ayant une [[puissance (physique)|puissance]] d'un [[watt]], ou encore son multiple le kilowattheure (kWh) qui vaut {{unité|1000|Wh}}. Celui-ci n'est pas très éloigné du travail que peut effectuer un cheval en une heure ({{unité|736|Wh}} par convention) excepté en termes de coût, car il revient en France en 2005 à {{unité|7|centimes}} d'euro.
* Pour des raisons [[thermodynamique]]s ([[Deuxième principe de la thermodynamique|second principe]]), toute transformation énergétique réelle est irréversible, ce qui veut dire qu'en inversant l'opération (exemple : retransformer en mouvement via un moteur électrique l'énergie produite par la dynamo d'un vélo) on ne retrouve pas la quantité l'énergie consommée au départ. Cela est lié aux pertes.

=== Historique de la notion d'énergie ===

Le concept d'énergie est fondamental pour l'étude des phénomènes de transformation (comme la [[chimie]] et la [[métallurgie]]) et de [[transmission (mécanique)|transmission mécanique]], qui sont la base de la [[révolution industrielle]]. Le concept physique d'énergie s'est donc logiquement affirmé au {{XIXe siècle}}.

En [[1686]], [[Gottfried Wilhelm Leibniz|Leibniz]] montre que la quantité m·v{{2}}, appelée « force vive », se conserve.
En [[1788]], [[Joseph-Louis Lagrange|Lagrange]] montre l'invariance de la somme de deux quantités, que l'on appellera plus tard « [[énergie cinétique]] » et « [[Énergie potentielle mécanique|énergie potentielle]] ».

Au {{XIXe siècle}}, on parvient par une série d'expériences à mettre en évidence des constats ou ''lois'' :
* On constate que la chute d'un poids donné d'une même hauteur produit toujours le même échauffement (calorimétrie) ;
* Et que si la vitesse finale n'est pas nulle, la hausse de température est moindre, comme si seulement une partie de la chute était convertie en vitesse et le reste en chaleur ;
* De même un échauffement pourra produire une dilatation, une augmentation de pression, qui elle-même permettra de « produire un [[travail d'une force|travail]] » par exemple en déplaçant une [[masse]] ;
* Le total est toujours conservé : ainsi naît le [[concept]] scientifique d'énergie, « chose » encore indéterminée mais dont on postule une [[propriété]] :
: L'énergie se conserve dans tous les phénomènes, devenant tour à tour, [[pression]], [[vitesse]], [[Altitude|hauteur]], etc.

Ainsi, grâce à l'énergie, on peut mettre en relation des observations aussi différentes qu'un [[mouvement (mécanique)|mouvement]], une [[rotation dans l'espace|rotation]], une [[température]], la [[couleur]] d'un corps ou d'une [[lumière]], une [[consommation]] de [[sucre]] ou de [[houille|charbon]], une [[usure des surfaces|usure]], etc.

Il apparaît également que si l'énergie se conserve et se transforme, certaines transformations sont faciles ou réversibles et d'autres non.

Par exemple, il est facile de transformer de la hauteur de chute en échauffement, on peut le faire intégralement, en revanche l'inverse est difficile (il faut des appareils complexes) et une partie de l'« énergie » devra être diffusée et donc perdue. Cette observation sera à la base de l'idée d'[[entropie]].

À partir du concept de conservation de l'énergie (en quantité), on pourra regarder d'un œil différent des systèmes complexes (notamment [[biologie|biologique]]s et [[chimique]]s) qui violent apparemment cette loi et, on parviendra, moyennant de nouveaux progrès scientifiques, à toujours valider le postulat ou principe de conservation de l'énergie.

L'énergie est un concept essentiel en [[physique]], qui se précise depuis le {{XIXe siècle}}.

On retrouve le concept d'énergie dans toutes les branches de la [[physique]] :
* en [[mécanique (science)|mécanique]] ;
* en [[thermodynamique]] ;
* en [[électromagnétisme]] ;
* en [[mécanique quantique]] ;
* mais aussi dans d'autres disciplines, en particulier en [[chimie]].

== Physique ==
{{à recycler}}
=== Unités et mesures ===
L'énergie est une grandeur en <math>\mathrm{ML^2T^{-2}}</math> ([[joule]]s).

En [[science physique]], un échange d'énergie est une manière d'exprimer l'intensité des phénomènes ; c'est de fait une quantité mesurable, et qui s'exprime de manière différente selon les transformations que subit un système ([[réaction chimique]], choc, mouvement, [[réaction nucléaire]] etc.). L'énergie se définissant de manière différente selon les phénomènes, on peut de fait définir diverses « formes d'énergie » (voir plus loin).

Par ailleurs, à l'échelle macroscopique, tout phénomène possède une cause ; c'est la variation d'intensité du phénomène-cause qui provoque la variation de l'intensité du phénomène-effet. Si les intensités des phénomènes cause et effet sont exprimées sous la forme d'une énergie, on voit alors que l'énergie se conserve (voir ci-après).

L'unité du [[système international d'unités|système international]] pour mesurer l'énergie est le [[joule]] ('''J''').

Certaines activités utilisent d'autres unités, notamment l'[[électron-volt]] (1&nbsp;eV&nbsp;=&nbsp;1,602·10{{exp|−19}}&nbsp;J), le [[kilowatt-heure]] (1&nbsp;kWh&nbsp;=&nbsp;3,6 &nbsp;MJ), la [[tonne d'équivalent pétrole]] (1 tep = 41,868 GJ), la [[calorie (unité)|calorie]] (1 cal = 4,18&nbsp;J), la grande calorie (en diététique : 1 Cal = 1 kcal = 4182 J), et le kilogramme en [[relativité générale|physique relativiste]].

La [[thermodynamique]] est la discipline qui étudie les transformations de l'énergie qui font intervenir l'énergie thermique. Le [[premier principe de la thermodynamique|premier principe]] affirme que l'énergie se conserve, le [[second principe de la thermodynamique|second principe]] impose des limitations au rendement de la transformation de l'énergie thermique en énergie mécanique, électrique ou autre.

=== Travail et chaleur ===
==== Travail ====

Le [[Travail d'une force|travail]] est un transfert ordonné d’[[énergie]] entre un [[système thermodynamique|système]] et le milieu extérieur.

* Considérons un ensemble [[cylindre]], [[Piston (mécanique)|piston]], lequel est à la base de l’obtention de travail mécanique par action de la chaleur. À l’échelle [[microscopique]] les [[choc élastique|choc]]s des [[particule subatomique|particules]] de [[gaz]] sur le piston définissent la [[pression]] exercée sur celui-ci à l’échelle [[macroscopique]]. Chaque choc contribue au déplacement, concerté avec les autres chocs, du piston dans la même direction. Il y a addition des forces induites par chaque choc et c’est pourquoi le transfert d’énergie est considéré comme ordonné.

* Si l’on considère maintenant le travail électrique. Il est dû au déplacement des [[électron]]s dans un [[conducteur]] sous l’influence d’un [[champ électrique]]. Ici encore l’ensemble des électrons se déplace dans la même direction et les effets s’additionnent au niveau macroscopique.

==== Chaleur ====
La [[Transfert thermique|chaleur]] est un transfert désordonné d’[[calorie|énergie]] entre le système et le milieu extérieur.
La chaleur est un transfert d’agitation thermique. L’agitation des particules se propage au gré des chocs dans toutes les directions, de façon désordonnée. C’est pour cette raison que l’on ne peut jamais transformer intégralement de l’[[énergie thermique]] en travail alors que l’inverse est possible ( ex: travail électrique transformé en chaleur par effet Joule dans un radiateur électrique ). On dit encore que la montée en température correspond à une dégradation de l’énergie.

Ce [[transfert thermique]], appelé chaleur, s'effectue du système le plus chaud vers le plus froid, c’est-à-dire celui dont les particules sont statistiquement les plus agitées, va transmettre son agitation thermique au gré des chocs plus ou moins énergétiques, au milieu extérieur ou au système statistiquement le moins agité, c’est-à-dire le plus froid. Cette constatation intuitive est formalisée par le [[second principe de la thermodynamique]].

==== Propriété ====

Le travail et la chaleur ne sont pas des [[fonction d'état|fonctions d’état]]. Leur quantité, mise en jeu au cours d’une [[Transformation thermodynamique|transformation]], dépend de la façon dont on procède.

=== Rendement ===
La conversion d'énergie d'une forme à une autre n'est en général pas complète : une partie de l'énergie présente au départ est dégradée sous forme d'énergie cinétique désordonnée (on dit parfois qu'elle est transformée en chaleur).
On nomme [[rendement (physique)|rendement]] le quotient de l'énergie obtenue sous la forme désirée par celle fournie à l'entrée du convertisseur

Prenons l'exemple d'un moteur thermique. Ce qui intéresse son utilisateur, c'est le [[Mouvement (mécanique)|mouvement]] mécanique produit. Le reste de l'énergie est au mieux considéré comme perdu (la part extraite sous forme de chaleur dans les gaz d'échappement), au pire nuisible (la part qui correspond à un travail d'usure physique ou chimique du moteur).

Un moteur [[électrique]] idéal, qui convertirait toute l'énergie du courant électrique en mouvement mécanique, aurait un [[rendement (physique)|rendement]] de 1 (ou de 100 %). En réalité, s'il est proche de 95 % pour les machines les plus puissantes, il est en moyenne aux alentours de 80-85 % seulement pour un moteur à [[courant alternatif]] de quelques kilowatts un peu plus faible encore pour les moteurs à [[courant continu]], du fait, entre autres, des frottements des balais sur le rotor et d'une moins bonne répartition du champ magnétique dans la machine.

Le rendement réel d'un convertisseur est donc toujours inférieur à 1 sauf dans le cas des convertisseurs dont le rôle est de produire de l'énergie thermique pour lesquels il est unitaire (chauffage électrique).

Dans certain cas, il peut apparaître un « rendement » apparent supérieur à 1 :
* une [[pompe à chaleur]] (ou un climatiseur inversé) donne couramment 3 fois plus de chaleur qu'on lui a injecté d'énergie électrique. C'est simplement parce qu'au lieu de dissiper cette énergie en chaleur par [[effet Joule]], il est allé chercher des calories à l'extérieur (fût-ce dans une eau à 2&nbsp;°C, ce qui fait tout de même encore 275,15&nbsp;[[kelvin]]s). Le rendement énergétique est en fait égal à 1 (par définition, puisque l'énergie se conserve), et l'on préfère nommer ''coefficient de performance'' le rapport des calories mises à disposition par la pompe à chaleur à celui qu'aurait assuré le seul effet Joule.

* {{Référence nécessaire/Bloc|Un autre cas de rendement apparent supérieur à 1 provient d'une sous-estimation de l'énergie injectée pour des raisons historiques. Ainsi, les chaudières ont traditionnellement pour référence l'énergie « PCI » (Pouvoir Calorifique Inférieur) du combustible, qui suppose une combustion ne produisant que des gaz. Les chaudières à condensation, capables de récupérer l'énergie thermique de la transformation de la vapeur d'eau en liquide, ont pu ainsi afficher des rendements apparents supérieurs à 1.}}

=== Loi de conservation ===
{{section à sourcer}}
L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de [[Antoine Lavoisier|Lavoisier]]) ou être échangée d'un système à un autre (principe de [[Sadi Carnot (physicien)|Carnot]]). C'est le principe de [[conservation de l'énergie]] : l'énergie est une quantité qui [[loi de conservation|se conserve]].

Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le [[théorème de Noether (physique)|théorème de Noether]]. La loi de la conservation de l'énergie découle de l'homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d'une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d'énergie qui leur correspondent.

La notion de conservation est relativement simple à comprendre<ref>dans le contexte réducteur de l'observation des phénomènes situés à notre échelle. La loi de conservation de l'énergie a des conditions de validité comme l'invariance par rapport au temps, or par exemple les théories cosmologiques ne sont pas invariantes dans le temps</ref>.

Si on met dans un volume quelque chose et que l'on ferme bien la boîte, l'on s'attend à y retrouver, lorsqu’on l’ouvrira ultérieurement, ce qu'on y a mis. Ceci en physique s'appelle un principe de conservation ; la boîte est l'ensemble des phénomènes considérés. Si on ne retrouve pas tout, c'est qu'une partie a pu sortir sous une forme ou une autre ou même que ce qui manque (ou est en plus) a changé de forme et qu’on ne s'en est pas rendu compte. On a en fait « oublié de mettre un élément dans la boîte », on a négligé d'inclure un phénomène dans le système.

Ce principe est tellement fort en physique qu’à chaque fois qu'il a paru ne pas être vérifié cela a conduit à des découvertes importantes. Chaque fois qu'il a semblé que l'énergie n'était pas conservée, il s'agissait en fait de sa transformation en une nouvelle forme. Par exemple, la radioactivité a un temps été interprétée comme la ré-émission de quelque chose qui était reçu de l'extérieur et l'explication est venue de l'équivalence masse énergie.

L'énergie dans un volume est donc d'office conservée, par principe, et si elle diminue dans le volume, c'est qu'une partie en est sortie... ou qu'elle s'est transformée en quelque chose qu'il nous faut identifier : chaleur, masse, rayonnement, etc. La perte d'énergie, même minime, est fréquemment due à sa transformation en [[énergie thermique]].

On est tenté d'écrire :
: « L'énergie se transforme d'une forme en une autre, mais ne disparaît jamais. »
La formulation exacte serait :
{{refnec|: « Lorsque l'intensité d'un phénomène varie, cela ne peut se faire que par la variation d'un autre phénomène ; la somme des énergies représentant l'intensité de ces phénomènes est une constante. »}}

{{refnec|Dans les processus [[radioactivité|radioactifs]], le mouvement de la particule éjectée, ou l'impulsion du photon créé, provient de la disparition de la masse ; on écrit souvent par un raccourci que « l'[[énergie de masse]] se transforme en [[énergie cinétique]] ».}}

{{refnec|L'énergie d'une [[réaction chimique]] correspond à une variation de masse trop infime pour être mesurable, ce qui a fait croire un temps à la [[conservation de la masse]] dans les réactions chimiques. De fait, on considère toujours actuellement que la masse se conserve lors d'une réaction chimique, mais l'on sait que c'est une approximation. }}

Un résultat majeur de la physique théorique se basant sur le [[mécanique lagrangienne|formalisme lagrangien]], le [[théorème de Noether (physique)|théorème de Noether]], montre que le fait que l'énergie se conserve est équivalent à la symétrie de translation dans le temps des équations de la physique.

Cette quantité est composée d'éléments divers (énergie thermique, [[énergie cinétique]], énergie de masse, etc.), qui s'échangent dans un jeu qui est toujours à sommes nulles. Le théorème de Noether montre que cette caractéristique est équivalente à la symétrie des équations physiques par rapport à une translation dans le temps ou l'espace.

La conservation de la masse peut être vue comme une forme de conservation de l'énergie. C'est là le sens du <math>E = mc^2</math> d'Einstein.

=== Formes d'énergie ===

En pratique, on distingue souvent différentes « formes » d'énergie. Toutefois, il faut être conscient que l'énergie sert à mesurer l'intensité d'un phénomène, cette division n'est qu'une manière de faire correspondre l'énergie au phénomène qu'elle mesure. Par ailleurs, cette distinction n'a rien d'absolu, mais dépend uniquement de la position de l'observateur : le principe de relativité s'applique aussi à l'énergie, de sorte que le même phénomène pourra être analysé en termes d'énergie « cinétique », « électromagnétique », ou « potentielle »...

Les formes d'énergie classiquement considérées sont :
* [[Énergie cinétique]] : l'énergie associée au mouvement d'un corps ou d'une particule ; cela comprend également l'[[énergie électromagnétique]] transportée par les [[photon]]s ([[lumière]], [[onde radio|ondes radio]], [[rayons X]] et [[rayon gamma|γ]]...) ou par des particules chargées ([[énergie électrique]]) ;
* [[Énergie thermique]] : l'énergie cinétique d'un ensemble au repos ;
* On peut dire que les autres types d'énergie sont des [[énergie potentielle|énergies potentielles]] : moyennant un petit changement, possible sans travail, un système instable se transforme en un système plus stable, avec conversion de la différence d'énergie entre les deux systèmes (le plus stable ayant une énergie moindre) ;
** [[Énergie potentielle mécanique]] (énergie potentielle de gravité ou énergie potentielle élastique) qui forme avec l'[[énergie cinétique]] ce qu'on appelle l'[[énergie mécanique]] ;
** [[Potentiel chimique|énergie potentielle chimique]] ;
** [[Énergie potentielle gravitationnelle]] ;
** Énergie potentielle électromagnétique ([[énergie potentielle électrostatique]] ou [[Champ magnétique|magnétostatique]]): position instable d'une ou plusieurs particule(s) chargée(s) dans un [[champ électromagnétique]], par exemple l'énergie stockée dans un condensateur ou dans une bobine électrique ;
** [[Enthalpie de changement d'état|Chaleur latente]] ;
** [[Énergie libre]].

Dans la [[Principe de relativité|théorie de la relativité]], [[Albert Einstein|Einstein]] établit l'existence de deux formes d'énergie seulement :
* [[Énergie cinétique]], due à la [[masse]] et à la [[vitesse]] relative du corps ;
* [[Énergie de masse]] : masse et énergie au repos sont équivalentes (le fameux ''E''= ''mc''²). Cette forme d'énergie inclut toutes les formes d'énergies précédentes dans la vision classique : un apport d'énergie « classique » – telle que la tension d'un arc – augmente la masse du système de façon généralement infime, sauf dans le cadre des réactions nucléaires. Par exemple, lors de [[fission nucléaire]], la masse totale de [[matière]] diminue légèrement. La masse « manquante », immatérielle, est sous forme d'énergie cinétique des particules ou énergie thermique. Dans les centrales nucléaires, cette énergie thermique est ensuite récupérée pour la [[production d'électricité]].

L'[[Énergie fatale]] : c'est l'énergie inéluctablement présente ou piégée dans un [[processus]] ou un produit, qui parfois et pour partie peut être facilement récupérée et valorisée ; Exemple : La France produisait dans les années 2000 plus de 25&nbsp;millions de t/an de déchets ménagers dont 40 %, suite à des retards dans la mise en place du recyclage étaient encore traités par incinération. Le pouvoir calorifique de ces déchets est une forme d'énergie fatale.
Sans récupération (récupération de chaleur, méthane, hydrogène et/ou électricité, etc., éventuellement avec co-ou tri-génération, cette énergie serait perdue dans l'environnement (dans les décharges) ou rejetée dans l'atmosphère.
La combustion de déchets peut produire de la vapeur qui peut alimenter des serres, des usines ou un réseau urbain de chaleur. La méthanisation des déchets organiques peut produire de substantielles quantités de méthane, et un compost valorisable en agriculture.

=== Énergie et puissance ===
{{Article détaillé|Puissance (physique)}}

L'énergie dépensée pour créer un phénomène mesure l'ampleur du phénomène final. Cette énergie est fournie par un autre phénomène, appelé « phénomène moteur ».

Certains phénomènes moteurs vont faire le travail rapidement, d'autres plus lentement ; par exemple, un manutentionnaire gringalet mettra longtemps avant de monter des parpaings un par un en haut de l'échafaudage, alors qu'un manutentionnaire musclé en portera plusieurs à la fois et sera plus rapide (en revanche, le résultat final sera exactement le même).

Cette capacité à mobiliser beaucoup d'énergie en un temps donné est appelée puissance du phénomène moteur :
:la puissance est l'énergie fournie par un phénomène divisée par la durée du phénomène, ''P''&nbsp;=&nbsp;''dE''/''dt''.
La puissance se mesure en [[watt]]s (1&nbsp;W&nbsp;=&nbsp;1&nbsp;J/s)

=== Transferts thermiques ===

Les [[transferts thermiques]] font partie d'un domaine de la thermodynamique appelé ''thermodynamique irréversible'', c'est-à-dire, pour simplifier, que le phénomène ne peut pas revenir en arrière.

L'énergie transférée se présente essentiellement sous forme de chaleur qui va spontanément d'une zone chaude vers une zone froide ([[Second principe de la thermodynamique]]). Ce transfert de chaleur peut être accompagné d'un transfert de masse. Ce phénomène se présente sous trois formes différentes :
* [[Conduction thermique|conduction]] ;
* [[convection]] ;
* [[rayonnement]].
Chacun de ces trois modes est prépondérant dans son univers de prédilection : la conduction dans les solides, la convection dans les fluides en mouvement (liquides, gaz), le rayonnement dans le vide (où c'est le seul mode possible).

==== La conduction ====

La conduction thermique est le phénomène par lequel la température d'un milieu s'homogénéise. Il correspond à la transmission de l'agitation thermique entre molécules et se produit dans un solide, un liquide ou un gaz. Exemple : la température d'un barreau chauffé à une extrémité a tendance à s'uniformiser par conduction thermique.

==== La convection ====

La convection est le transfert de chaleur provoqué par le mouvement des particules d'un fluide. Il se produit dans un fluide en mouvement. Exemple : l'air chaud, moins dense, monte, transportant la chaleur du bas vers le haut.

==== Le rayonnement ====

Le rayonnement est le transfert de chaleur par propagation d'ondes électromagnétiques ou par désintégration radioactive. Il peut se produire dans tous les milieux, vide y compris. Exemple : la Terre est chauffée par le rayonnement du soleil.

== Biologie ==

=== De la thermodynamique à l'écologie ===
[[Image:Trophic dynamics.png|thumb|250px|Illustration des flux et pertes d'énergie dans les écosystèmes]]
Comme le reste du monde physique, les êtres vivants sont soumis au [[deuxième principe de la thermodynamique]] : l'[[entropie]] —le [[désordre]]— peut soit demeurer constante soit augmenter, mais ne peut jamais diminuer.

Par rapport à ce principe fondamental, la vie constitue en soi un [[paradoxe]] apparent : comment les êtres vivants peuvent-ils se construire, croître et maintenir leur organisation —donc créer et maintenir de l'ordre— sans diminution d'entropie? Cette question a été étudiée dès 1944 par le physicien et prix Nobel [[Erwin Schrödinger]], qui a introduit le concept de [[néguentropie]].

Selon ce principe, les êtres vivants fonctionnent comme des [[système dissipatif|systèmes dissipatifs ouverts]]<ref>{{pdf}}[http://umvf.biomedicale.univ-paris5.fr/wiki/docvideos/Grenoble_1011/toussaint_bertrand/toussaint_bertrand_P02/toussaint_bertrand_P02.pdf Pr. Bertrand Toussaint, Thermodynamique du Vivant], Université Joseph Fourier de Grenoble, UE1 : Biochimie, année universitaire 2010/2011</ref> :
# Ils dépendent en permanence d'un flux d'énergie entrant;
# Cette énergie est utilisée pour construire des structures ordonnées, ce qui correspond effectivement à une baisse de l'entropie interne;
# En contrepartie, ils rejettent de la [[chaleur]] dans leur environnement, ce qui induit donc une hausse de l'entropie externe.
Dans le bilan entropique global, si l'on prend en compte à la fois les êtres vivants et leur environnement, l'entropie augmente toujours, et les lois de la thermodynamique sont respectées.

À titre d'exemple, un adulte au repos dissipe une chaleur d'environ {{unité|70|[[watt]]}}, soit autant qu'une [[lampe à incandescence classique|ampoule conventionnelle]]<ref>{{pdf}}[http://www.qpratools.com/sport/staps_performance/MetaAerobie.pdf J-P Goussard, Le métabolisme aérobie], Licence STAPS 98-99, C1-M2, Cours de F. Cottin</ref>. L'énergie ainsi dissipée chaque jour correspond à environ {{unité|1400|[[kilocalorie]]s}}, qui doivent être compensées par un apport énergétique quotidien provenant de la [[ration alimentaire]].

Puisque la vie dépend d'échanges énergétiques permanents, tout [[écosystème]] a besoin d'une [[source d'énergie]], et d'organismes capables de capter cette énergie et de l'intégrer dans la [[chaîne alimentaire]] (organismes [[Autotrophie|autotrophes]]). La [[biosphère]] terrestre dépend en premier lieu de l'[[énergie solaire]], grâce aux organismes capables de [[photosynthèse]] ([[plantes]], [[phytoplancton]], [[algues]]{{etc.}}). À un degré moindre, d'autres formes d'énergie peuvent être intégrées en complément, par exemple l'[[Géothermie|énergie géothermique]] pour les [[Organisme thermophile|bactéries thermophiles]].

Une fois intégrée dans la chaîne alimentaire, l'énergie est stockée sous forme d'[[énergie chimique]], et circule au sein de [[Réseau trophique|réseaux trophiques]], passant d'un [[niveau trophique]] à l'autre : des [[autotrophie|autotrophes]] vers les [[hétérotrophie|hétérotrophes]], des [[proie|proies]] vers les [[prédateurs]], sans oublier le rôle essentiel des [[décomposeur|décomposeurs]].

L'importance primordiale de l'énergie solaire pour la biosphère est illustrée par les [[extinctions massives]], où un évènement catastrophique empêche le rayonnement solaire d'atteindre le sol ([[hiver volcanique]], [[hiver d'impact]]…) : soumises au froid et privées de lumière, les plantes se raréfient, puis les herbivores meurent de faim, et c'est ensuite au tour des carnassiers. On pense que c'est un tel évènement qui a provoqué l'[[extinction Crétacé-Tertiaire|extinction des dinosaures]] à la fin du [[crétacé]]. Selon [[Théorie de la catastrophe de Toba|certaines théories]], l'espèce humaine aurait échappé de peu à l'extinction il y a {{nombre|74000|ans}}, lors de l'[[hiver volcanique]] provoqué par le [[supervolcan]] de [[Lac Toba|Toba]].

=== Stockage et utilisation de l'énergie par le vivant ===

Dans les cellules, l'énergie peut être présente sous une forme directement utilisable ([[adénosine tri-phosphate]]), ou au contraire stockée pour plus tard sous forme de [[sucre]]s simples ou ramifiés ([[amidon]]), de [[graisse (anatomie)|graisse]] chez les animaux, d'[[huile]]s chez les végétaux.

== Énergie et ésotérisme ==

La notion d'énergie est assez floue pour avoir donné, dans l'imagerie populaire, la conception d'une sorte de fluide qui passerait d'un objet à l'autre au cours des transformations. Dans son ouvrage « ''L'énergie spirituelle'' », de 1919, [[Henri Bergson]] affirme que comme il existe une énergie électrique, il existe une énergie spirituelle qui ne peut se réduire à l'énergie physique et biologique.

Le terme « énergie » revient fréquemment dans les discours [[pseudo-science|pseudo-scientifiques]] du [[New Age]], avec les [[onde]]s, ou encore dans les « [[Pratique énergétique|pratiques énergétiques]] », comme le [[Reiki]], dans lesquelles « énergie » serait une substance invisible plus ou moins définie ou d'origine divine. En physique, l'énergie est une grandeur précisément définie, quantifiable et mesurable. Ceci n'est pas le cas des « énergie psychokinétique » ou « cosmique » qui ne sont pas vérifiables ni réfutables, leur existence ne pouvant être prouvée, elles ne sont pas reconnues par la [[méthode scientifique]].

== Énergétique : l'énergie dans les sociétés humaines ==
''Voir aussi'' l'article [[politique énergétique]], [[source d'énergie]], [[production d'énergie]]

[[Image:Cycles énergies vect.svg|250px|thumb|right|Relations entre les différents types d'énergies]]

=== Énergies fossiles et renouvelables ===
Dans toutes les sociétés, l'activité humaine consomme de l'énergie qui peut être produite par des matières premières, principalement [[Houille|charbon]], [[gaz naturel]], [[pétrole]] et [[uranium]] ; on parle alors d'[[énergie fossile]] (sauf pour l'uranium) ; ces matières premières sont appelées par extension « énergies ». On parle aussi d'[[énergie renouvelable]] lorsque l'on utilise l'[[énergie solaire]], l'[[énergie éolienne]], l'[[énergie hydraulique]], l'[[Biomasse (énergie)|énergie du bois]] qui est toujours une des plus importantes des énergies d'origine biomassiques renouvelables consommées<ref>"[http://www.academieroyale.be/cgi?usr=2mth7xqaw2&lg=fr&pag=1026&tab=146&rec=10184&frm=368&par=secorig919&par2=0&id=6034&flux=11421947#detail Les invariants de l'énergie]", conférence de Samuele Furfari.</ref>.

=== Économie de l'énergie ===
{{Article détaillé|Énergie (secteur économique)}}
{{...}}

== Philosophie ==
{{...}}

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|Wikiquote=énergie|
commons=Category:Energy|
wikt=énergie| <!--Wiktionnaire-->
v=| <!--Wikiversité-->
b=Énergie mécanique et travail| <!--Wikilivre-->
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n=Catégorie:Énergie| <!--Wikinews-->
}}

=== Articles connexes ===
* [[Ordre de grandeur (énergie)]]
Formes d'énergie :
* [[Énergie cinétique]]
* [[Énergie potentielle]]
* [[Énergie électromagnétique]]
* [[Énergie mécanique]]
Énergies selon leurs [[source d'énergie|sources]] ou leurs [[vecteur énergétique|vecteurs]] :
* [[Énergie nucléaire]]
* [[Énergie de masse]]
* [[Énergie solaire]]
* [[Énergie électrique]]
* [[Énergie chimique]]
* [[Énergie thermique]]
* [[Énergie éolienne]]
* [[Combustible fossile|Énergies fossiles]]
* [[Énergie renouvelable]]
Conversion de l'énergie :
* [[Graphe de liaisons]]
* [[Énergie primaire]]
* [[Énergie finale]]
Voir aussi :
* [[Exergie]]
* [[Récolte d'énergie]]

=== Liens externes ===
* [[Image:Speaker Icon.svg|18px ]] [http://www.academieroyale.be/cgi?usr=2mth7xqaw2&lg=fr&pag=1026&tab=146&rec=10184&frm=368&par=secorig919&par2=0&id=6034&flux=11421947#detail Les invariants de l'énergie], conférence de Samuele Furfari sur la consommation d'énergie par l'homme (dépendance, ressources et contexte géopolitique).
* {{fr}} [http://www.inrp.fr/lamap/?Page_Id=4&DomainScienceType_Id=7&ThemeType_Id=17 La main à la pâte, modules pédagogiques]


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[[uk:Енергія]]
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[[vi:Năng lượng]]
[[war:Enerhiya]]
[[wo:Kàttan]]
[[yi:ענערגיע]]
[[zh:能量]]
[[zh-min-nan:Lêng-liōng]]
[[zh-yue:能量]]

Version du 8 mars 2012 à 14:45

La foudre illustre généralement l'énergie à l'état naturel. Paradoxalement elle en contient assez peu. Sa violence vient surtout de la rapidité et de l'extrême localisation du phénomène.

L'énergie (du grec ancien ἐνέργεια) est, de manière générale, la capacité de faire un travail[1], c'est-à-dire d'agir.

Ce terme recouvre plusieurs réalités qui se recoupent partiellement :

Définition

L’énergie est un concept qui remonte à l'Antiquité.

Le mot français « énergie » vient du latin vulgaire energia, lui-même issu du grec ancien ἐνέργεια / enérgeia. Ce terme grec originel signifie, d'après le Petit Larousse, « force en action », par opposition à δύναμις / dýnamis signifiant « force en puissance » ; Aristote a utilisé ce terme « au sens strict d'opération parfaite »[4], pour désigner la réalité effective en opposition à la réalité possible[5].

Après avoir exploité sa propre force et celle des animaux, l’homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les vents, énergie éolienne et les chutes d’eau, énergie hydraulique) et capables de lui fournir une quantité croissante de travail mécanique par l’emploi de machines : machines-outils, chaudières et moteurs. L’énergie est alors fournie par un carburant (liquide ou gazeux, énergie fossile ou non).

L’expérience humaine montre que tout travail requiert de la force et produit de la chaleur ; que plus on « dépense » de force par quantité de temps, plus vite on fait un travail, et plus on s’échauffe.

Comme l’énergie est nécessaire à toute entreprise humaine, l’approvisionnement en sources d'énergie utilisable est devenu une des préoccupations majeures des sociétés humaines.

À noter qu'au sens de la physique, il n'y a pas de sources d'énergie, ni d'énergies renouvelables, ni de pertes d'énergie car l'énergie ne peut ni se créer ni disparaître (premier principe de la thermodynamique, Lavoisier, Anaxagore…).

Ces termes ne devraient s'appliquer qu'aux énergies utilisables. Toute la question de l'énergie repose sur celle de la transformation de l'énergie. Celle-ci peut s'opérer de deux façons : l'énergie interne d'un système change de forme (transformation de son énergie potentielle en énergie cinétique par exemple) ou bien un système transmet son énergie à un autre (les chocs par exemple, la transformation de l'essence en énergie cinétique, etc.).

Les questions du stockage et du transport de l'énergie sont très importantes pour l'activité humaine.

Typologies

Energie solaire, centrale solaire et carte de l'énergie au niveau du sol

Formes d'énergie en science mécanique

L’énergie se manifeste sous deux formes :

Lorsque deux systèmes interagissent, ils échangent de l'énergie. Au cours de l'interaction, la somme des variations d'énergie dans le premier système est l'opposée de la somme des variations d'énergie dans le second : il y a conservation de l'énergie. Par exemple, un ballon qui chute librement dans l'atmosphère terrestre va transformer son énergie de pesanteur en chaleur, transmise à l'air, via les forces de frottement dues à la force électromagnétique. Il y a conversion de l'énergie potentielle de la force de gravitation du ballon en énergie potentielle électromagnétique puis en énergie cinétique des molécules de l'air.

Sources d'énergie

On qualifie également l’énergie selon la source d’où elle est extraite ou le moyen par lequel elle est acheminée: les énergies fossiles, l’énergie nucléaire, l’énergie de masse, l’énergie solaire, l’énergie électrique, l’énergie chimique, l’énergie thermique, l'énergie d’origine biomassique (biomasse sèche, biomasse humide et biocarburants) ;

Il existe des sources d'énergie restant inchangées qu'on les exploite ou non : on les nomme par convention énergies renouvelables.

Approche transversale

Une grandeur « universelle »

L'énergie est un concept créé pour quantifier les interactions entre des phénomènes très différents ; c'est un peu une monnaie d'échange commune entre les phénomènes physiques. Ces échanges sont contrôlés par les lois et principes de la thermodynamique. L'unité de l'énergie définie par le Bureau international des poids et mesures (BIPM) dans le système international (SI) est le joule.

Lorsqu'un phénomène entraîne un autre phénomène, l'intensité du second dépend de l'intensité du premier. Par exemple, les réactions chimiques dans les muscles d'un cycliste lui permettent de provoquer le déplacement du vélo. L'intensité de ce déplacement (c'est-à-dire la vitesse) dépend de l'intensité des réactions chimiques des muscles du cycliste, qui peuvent être quantifiées (la quantité de sucre « brûlée » par la respiration, le métabolisme du muscle).

Prenons un autre exemple. Un moteur à explosion fonctionne grâce à une réaction chimique : la combustion qui a lieu à l'intérieur d'un cylindre. La réaction du combustible (l'essence) avec le comburant (l'oxygène de l'air) produit du gaz avec émission de chaleur et de lumière, ce qui se traduit par une augmentation de la température et de la pression dans le cylindre ; la différence de pression entre ce gaz et l'atmosphère de l'autre côté du piston déplace ce dernier, qui va, à travers une transmission mécanique, faire tourner les roues ainsi qu'un alternateur qui va produire de l'électricité. Au passage, il y aura des frottements mécaniques qui produiront un échauffement et une usure.

On a donc un réarrangement des molécules (rupture et recréation de liaisons chimiques) qui provoque une augmentation de la quantité de mouvement des molécules (ce qui se traduit par une augmentation de la température du gaz et donc une augmentation de sa pression). Ce dernier provoque le mouvement d'un solide (le piston), qui va entraîner un système de transmission, et pouvoir ainsi d'une part faire tourner un axe, qui peut être par exemple relié aux roues d'une voiture ou bien à un alternateur. L'entraînement de la pièce mobile de cet alternateur va faire tourner un aimant qui, par induction au sein d'une bobine, va provoquer un déplacement d'électrons (courant électrique).

Le concept d'énergie va permettre de calculer l'intensité des différents phénomènes (par exemple la vitesse de la voiture et la quantité d'électricité produite par l'alternateur) en fonction de l'intensité du phénomène initial (la quantité de gaz et la chaleur produite par la réaction chimique de combustion).

Remarques
  • Dans les applications grand public, et notamment dans le domaine de la nutrition, on exprime fréquemment l'énergie en calories ; la calorie est en toute rigueur l'énergie qu'il faut fournir pour faire chauffer un gramme d'eau, aux conditions normales de pression et de température, d'un degré Celsius, mais les nutritionnistes nomment par simplification « calorie » ce que les physiciens nomment « kilocalorie ».
  • En électricité, on utilise le watt-heure (Wh), énergie consommée pendant une heure par un appareil ayant une puissance d'un watt, ou encore son multiple le kilowattheure (kWh) qui vaut 1 000 Wh. Celui-ci n'est pas très éloigné du travail que peut effectuer un cheval en une heure (736 Wh par convention) excepté en termes de coût, car il revient en France en 2005 à 7 centimes d'euro.
  • Pour des raisons thermodynamiques (second principe), toute transformation énergétique réelle est irréversible, ce qui veut dire qu'en inversant l'opération (exemple : retransformer en mouvement via un moteur électrique l'énergie produite par la dynamo d'un vélo) on ne retrouve pas la quantité l'énergie consommée au départ. Cela est lié aux pertes.

Historique de la notion d'énergie

Le concept d'énergie est fondamental pour l'étude des phénomènes de transformation (comme la chimie et la métallurgie) et de transmission mécanique, qui sont la base de la révolution industrielle. Le concept physique d'énergie s'est donc logiquement affirmé au XIXe siècle.

En 1686, Leibniz montre que la quantité m·v2, appelée « force vive », se conserve. En 1788, Lagrange montre l'invariance de la somme de deux quantités, que l'on appellera plus tard « énergie cinétique » et « énergie potentielle ».

Au XIXe siècle, on parvient par une série d'expériences à mettre en évidence des constats ou lois :

  • On constate que la chute d'un poids donné d'une même hauteur produit toujours le même échauffement (calorimétrie) ;
  • Et que si la vitesse finale n'est pas nulle, la hausse de température est moindre, comme si seulement une partie de la chute était convertie en vitesse et le reste en chaleur ;
  • De même un échauffement pourra produire une dilatation, une augmentation de pression, qui elle-même permettra de « produire un travail » par exemple en déplaçant une masse ;
  • Le total est toujours conservé : ainsi naît le concept scientifique d'énergie, « chose » encore indéterminée mais dont on postule une propriété :
L'énergie se conserve dans tous les phénomènes, devenant tour à tour, pression, vitesse, hauteur, etc.

Ainsi, grâce à l'énergie, on peut mettre en relation des observations aussi différentes qu'un mouvement, une rotation, une température, la couleur d'un corps ou d'une lumière, une consommation de sucre ou de charbon, une usure, etc.

Il apparaît également que si l'énergie se conserve et se transforme, certaines transformations sont faciles ou réversibles et d'autres non.

Par exemple, il est facile de transformer de la hauteur de chute en échauffement, on peut le faire intégralement, en revanche l'inverse est difficile (il faut des appareils complexes) et une partie de l'« énergie » devra être diffusée et donc perdue. Cette observation sera à la base de l'idée d'entropie.

À partir du concept de conservation de l'énergie (en quantité), on pourra regarder d'un œil différent des systèmes complexes (notamment biologiques et chimiques) qui violent apparemment cette loi et, on parviendra, moyennant de nouveaux progrès scientifiques, à toujours valider le postulat ou principe de conservation de l'énergie.

L'énergie est un concept essentiel en physique, qui se précise depuis le XIXe siècle.

On retrouve le concept d'énergie dans toutes les branches de la physique :

Physique

Unités et mesures

L'énergie est une grandeur en (joules).

En science physique, un échange d'énergie est une manière d'exprimer l'intensité des phénomènes ; c'est de fait une quantité mesurable, et qui s'exprime de manière différente selon les transformations que subit un système (réaction chimique, choc, mouvement, réaction nucléaire etc.). L'énergie se définissant de manière différente selon les phénomènes, on peut de fait définir diverses « formes d'énergie » (voir plus loin).

Par ailleurs, à l'échelle macroscopique, tout phénomène possède une cause ; c'est la variation d'intensité du phénomène-cause qui provoque la variation de l'intensité du phénomène-effet. Si les intensités des phénomènes cause et effet sont exprimées sous la forme d'une énergie, on voit alors que l'énergie se conserve (voir ci-après).

L'unité du système international pour mesurer l'énergie est le joule (J).

Certaines activités utilisent d'autres unités, notamment l'électron-volt (1 eV = 1,602·10−19 J), le kilowatt-heure (1 kWh = 3,6  MJ), la tonne d'équivalent pétrole (1 tep = 41,868 GJ), la calorie (1 cal = 4,18 J), la grande calorie (en diététique : 1 Cal = 1 kcal = 4182 J), et le kilogramme en physique relativiste.

La thermodynamique est la discipline qui étudie les transformations de l'énergie qui font intervenir l'énergie thermique. Le premier principe affirme que l'énergie se conserve, le second principe impose des limitations au rendement de la transformation de l'énergie thermique en énergie mécanique, électrique ou autre.

Travail et chaleur

Travail

Le travail est un transfert ordonné d’énergie entre un système et le milieu extérieur.

  • Considérons un ensemble cylindre, piston, lequel est à la base de l’obtention de travail mécanique par action de la chaleur. À l’échelle microscopique les chocs des particules de gaz sur le piston définissent la pression exercée sur celui-ci à l’échelle macroscopique. Chaque choc contribue au déplacement, concerté avec les autres chocs, du piston dans la même direction. Il y a addition des forces induites par chaque choc et c’est pourquoi le transfert d’énergie est considéré comme ordonné.
  • Si l’on considère maintenant le travail électrique. Il est dû au déplacement des électrons dans un conducteur sous l’influence d’un champ électrique. Ici encore l’ensemble des électrons se déplace dans la même direction et les effets s’additionnent au niveau macroscopique.

Chaleur

La chaleur est un transfert désordonné d’énergie entre le système et le milieu extérieur.

La chaleur est un transfert d’agitation thermique. L’agitation des particules se propage au gré des chocs dans toutes les directions, de façon désordonnée. C’est pour cette raison que l’on ne peut jamais transformer intégralement de l’énergie thermique en travail alors que l’inverse est possible ( ex: travail électrique transformé en chaleur par effet Joule dans un radiateur électrique ). On dit encore que la montée en température correspond à une dégradation de l’énergie.

Ce transfert thermique, appelé chaleur, s'effectue du système le plus chaud vers le plus froid, c’est-à-dire celui dont les particules sont statistiquement les plus agitées, va transmettre son agitation thermique au gré des chocs plus ou moins énergétiques, au milieu extérieur ou au système statistiquement le moins agité, c’est-à-dire le plus froid. Cette constatation intuitive est formalisée par le second principe de la thermodynamique.

Propriété

Le travail et la chaleur ne sont pas des fonctions d’état. Leur quantité, mise en jeu au cours d’une transformation, dépend de la façon dont on procède.

Rendement

La conversion d'énergie d'une forme à une autre n'est en général pas complète : une partie de l'énergie présente au départ est dégradée sous forme d'énergie cinétique désordonnée (on dit parfois qu'elle est transformée en chaleur). On nomme rendement le quotient de l'énergie obtenue sous la forme désirée par celle fournie à l'entrée du convertisseur

Prenons l'exemple d'un moteur thermique. Ce qui intéresse son utilisateur, c'est le mouvement mécanique produit. Le reste de l'énergie est au mieux considéré comme perdu (la part extraite sous forme de chaleur dans les gaz d'échappement), au pire nuisible (la part qui correspond à un travail d'usure physique ou chimique du moteur).

Un moteur électrique idéal, qui convertirait toute l'énergie du courant électrique en mouvement mécanique, aurait un rendement de 1 (ou de 100 %). En réalité, s'il est proche de 95 % pour les machines les plus puissantes, il est en moyenne aux alentours de 80-85 % seulement pour un moteur à courant alternatif de quelques kilowatts un peu plus faible encore pour les moteurs à courant continu, du fait, entre autres, des frottements des balais sur le rotor et d'une moins bonne répartition du champ magnétique dans la machine.

Le rendement réel d'un convertisseur est donc toujours inférieur à 1 sauf dans le cas des convertisseurs dont le rôle est de produire de l'énergie thermique pour lesquels il est unitaire (chauffage électrique).

Dans certain cas, il peut apparaître un « rendement » apparent supérieur à 1 :

  • une pompe à chaleur (ou un climatiseur inversé) donne couramment 3 fois plus de chaleur qu'on lui a injecté d'énergie électrique. C'est simplement parce qu'au lieu de dissiper cette énergie en chaleur par effet Joule, il est allé chercher des calories à l'extérieur (fût-ce dans une eau à 2 °C, ce qui fait tout de même encore 275,15 kelvins). Le rendement énergétique est en fait égal à 1 (par définition, puisque l'énergie se conserve), et l'on préfère nommer coefficient de performance le rapport des calories mises à disposition par la pompe à chaleur à celui qu'aurait assuré le seul effet Joule.
  • Un autre cas de rendement apparent supérieur à 1 provient d'une sous-estimation de l'énergie injectée pour des raisons historiques. Ainsi, les chaudières ont traditionnellement pour référence l'énergie « PCI » (Pouvoir Calorifique Inférieur) du combustible, qui suppose une combustion ne produisant que des gaz. Les chaudières à condensation, capables de récupérer l'énergie thermique de la transformation de la vapeur d'eau en liquide, ont pu ainsi afficher des rendements apparents supérieurs à 1.[réf. nécessaire]

Loi de conservation

L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de Lavoisier) ou être échangée d'un système à un autre (principe de Carnot). C'est le principe de conservation de l'énergie : l'énergie est une quantité qui se conserve.

Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le théorème de Noether. La loi de la conservation de l'énergie découle de l'homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d'une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d'énergie qui leur correspondent.

La notion de conservation est relativement simple à comprendre[6].

Si on met dans un volume quelque chose et que l'on ferme bien la boîte, l'on s'attend à y retrouver, lorsqu’on l’ouvrira ultérieurement, ce qu'on y a mis. Ceci en physique s'appelle un principe de conservation ; la boîte est l'ensemble des phénomènes considérés. Si on ne retrouve pas tout, c'est qu'une partie a pu sortir sous une forme ou une autre ou même que ce qui manque (ou est en plus) a changé de forme et qu’on ne s'en est pas rendu compte. On a en fait « oublié de mettre un élément dans la boîte », on a négligé d'inclure un phénomène dans le système.

Ce principe est tellement fort en physique qu’à chaque fois qu'il a paru ne pas être vérifié cela a conduit à des découvertes importantes. Chaque fois qu'il a semblé que l'énergie n'était pas conservée, il s'agissait en fait de sa transformation en une nouvelle forme. Par exemple, la radioactivité a un temps été interprétée comme la ré-émission de quelque chose qui était reçu de l'extérieur et l'explication est venue de l'équivalence masse énergie.

L'énergie dans un volume est donc d'office conservée, par principe, et si elle diminue dans le volume, c'est qu'une partie en est sortie... ou qu'elle s'est transformée en quelque chose qu'il nous faut identifier : chaleur, masse, rayonnement, etc. La perte d'énergie, même minime, est fréquemment due à sa transformation en énergie thermique.

On est tenté d'écrire :

« L'énergie se transforme d'une forme en une autre, mais ne disparaît jamais. »

La formulation exacte serait : : « Lorsque l'intensité d'un phénomène varie, cela ne peut se faire que par la variation d'un autre phénomène ; la somme des énergies représentant l'intensité de ces phénomènes est une constante. »[réf. nécessaire]

Dans les processus radioactifs, le mouvement de la particule éjectée, ou l'impulsion du photon créé, provient de la disparition de la masse ; on écrit souvent par un raccourci que « l'énergie de masse se transforme en énergie cinétique ».[réf. nécessaire]

L'énergie d'une réaction chimique correspond à une variation de masse trop infime pour être mesurable, ce qui a fait croire un temps à la conservation de la masse dans les réactions chimiques. De fait, on considère toujours actuellement que la masse se conserve lors d'une réaction chimique, mais l'on sait que c'est une approximation.[réf. nécessaire]

Un résultat majeur de la physique théorique se basant sur le formalisme lagrangien, le théorème de Noether, montre que le fait que l'énergie se conserve est équivalent à la symétrie de translation dans le temps des équations de la physique.

Cette quantité est composée d'éléments divers (énergie thermique, énergie cinétique, énergie de masse, etc.), qui s'échangent dans un jeu qui est toujours à sommes nulles. Le théorème de Noether montre que cette caractéristique est équivalente à la symétrie des équations physiques par rapport à une translation dans le temps ou l'espace.

La conservation de la masse peut être vue comme une forme de conservation de l'énergie. C'est là le sens du d'Einstein.

Formes d'énergie

En pratique, on distingue souvent différentes « formes » d'énergie. Toutefois, il faut être conscient que l'énergie sert à mesurer l'intensité d'un phénomène, cette division n'est qu'une manière de faire correspondre l'énergie au phénomène qu'elle mesure. Par ailleurs, cette distinction n'a rien d'absolu, mais dépend uniquement de la position de l'observateur : le principe de relativité s'applique aussi à l'énergie, de sorte que le même phénomène pourra être analysé en termes d'énergie « cinétique », « électromagnétique », ou « potentielle »...

Les formes d'énergie classiquement considérées sont :

Dans la théorie de la relativité, Einstein établit l'existence de deux formes d'énergie seulement :

  • Énergie cinétique, due à la masse et à la vitesse relative du corps ;
  • Énergie de masse : masse et énergie au repos sont équivalentes (le fameux E= mc²). Cette forme d'énergie inclut toutes les formes d'énergies précédentes dans la vision classique : un apport d'énergie « classique » – telle que la tension d'un arc – augmente la masse du système de façon généralement infime, sauf dans le cadre des réactions nucléaires. Par exemple, lors de fission nucléaire, la masse totale de matière diminue légèrement. La masse « manquante », immatérielle, est sous forme d'énergie cinétique des particules ou énergie thermique. Dans les centrales nucléaires, cette énergie thermique est ensuite récupérée pour la production d'électricité.

L'Énergie fatale : c'est l'énergie inéluctablement présente ou piégée dans un processus ou un produit, qui parfois et pour partie peut être facilement récupérée et valorisée ; Exemple : La France produisait dans les années 2000 plus de 25 millions de t/an de déchets ménagers dont 40 %, suite à des retards dans la mise en place du recyclage étaient encore traités par incinération. Le pouvoir calorifique de ces déchets est une forme d'énergie fatale. Sans récupération (récupération de chaleur, méthane, hydrogène et/ou électricité, etc., éventuellement avec co-ou tri-génération, cette énergie serait perdue dans l'environnement (dans les décharges) ou rejetée dans l'atmosphère. La combustion de déchets peut produire de la vapeur qui peut alimenter des serres, des usines ou un réseau urbain de chaleur. La méthanisation des déchets organiques peut produire de substantielles quantités de méthane, et un compost valorisable en agriculture.

Énergie et puissance

L'énergie dépensée pour créer un phénomène mesure l'ampleur du phénomène final. Cette énergie est fournie par un autre phénomène, appelé « phénomène moteur ».

Certains phénomènes moteurs vont faire le travail rapidement, d'autres plus lentement ; par exemple, un manutentionnaire gringalet mettra longtemps avant de monter des parpaings un par un en haut de l'échafaudage, alors qu'un manutentionnaire musclé en portera plusieurs à la fois et sera plus rapide (en revanche, le résultat final sera exactement le même).

Cette capacité à mobiliser beaucoup d'énergie en un temps donné est appelée puissance du phénomène moteur :

la puissance est l'énergie fournie par un phénomène divisée par la durée du phénomène, P = dE/dt.

La puissance se mesure en watts (1 W = 1 J/s)

Transferts thermiques

Les transferts thermiques font partie d'un domaine de la thermodynamique appelé thermodynamique irréversible, c'est-à-dire, pour simplifier, que le phénomène ne peut pas revenir en arrière.

L'énergie transférée se présente essentiellement sous forme de chaleur qui va spontanément d'une zone chaude vers une zone froide (Second principe de la thermodynamique). Ce transfert de chaleur peut être accompagné d'un transfert de masse. Ce phénomène se présente sous trois formes différentes :

Chacun de ces trois modes est prépondérant dans son univers de prédilection : la conduction dans les solides, la convection dans les fluides en mouvement (liquides, gaz), le rayonnement dans le vide (où c'est le seul mode possible).

La conduction

La conduction thermique est le phénomène par lequel la température d'un milieu s'homogénéise. Il correspond à la transmission de l'agitation thermique entre molécules et se produit dans un solide, un liquide ou un gaz. Exemple : la température d'un barreau chauffé à une extrémité a tendance à s'uniformiser par conduction thermique.

La convection

La convection est le transfert de chaleur provoqué par le mouvement des particules d'un fluide. Il se produit dans un fluide en mouvement. Exemple : l'air chaud, moins dense, monte, transportant la chaleur du bas vers le haut.

Le rayonnement

Le rayonnement est le transfert de chaleur par propagation d'ondes électromagnétiques ou par désintégration radioactive. Il peut se produire dans tous les milieux, vide y compris. Exemple : la Terre est chauffée par le rayonnement du soleil.

Biologie

De la thermodynamique à l'écologie

Illustration des flux et pertes d'énergie dans les écosystèmes

Comme le reste du monde physique, les êtres vivants sont soumis au deuxième principe de la thermodynamique : l'entropie —le désordre— peut soit demeurer constante soit augmenter, mais ne peut jamais diminuer.

Par rapport à ce principe fondamental, la vie constitue en soi un paradoxe apparent : comment les êtres vivants peuvent-ils se construire, croître et maintenir leur organisation —donc créer et maintenir de l'ordre— sans diminution d'entropie? Cette question a été étudiée dès 1944 par le physicien et prix Nobel Erwin Schrödinger, qui a introduit le concept de néguentropie.

Selon ce principe, les êtres vivants fonctionnent comme des systèmes dissipatifs ouverts[7] :

  1. Ils dépendent en permanence d'un flux d'énergie entrant;
  2. Cette énergie est utilisée pour construire des structures ordonnées, ce qui correspond effectivement à une baisse de l'entropie interne;
  3. En contrepartie, ils rejettent de la chaleur dans leur environnement, ce qui induit donc une hausse de l'entropie externe.

Dans le bilan entropique global, si l'on prend en compte à la fois les êtres vivants et leur environnement, l'entropie augmente toujours, et les lois de la thermodynamique sont respectées.

À titre d'exemple, un adulte au repos dissipe une chaleur d'environ 70 watt, soit autant qu'une ampoule conventionnelle[8]. L'énergie ainsi dissipée chaque jour correspond à environ 1 400 kilocalories, qui doivent être compensées par un apport énergétique quotidien provenant de la ration alimentaire.

Puisque la vie dépend d'échanges énergétiques permanents, tout écosystème a besoin d'une source d'énergie, et d'organismes capables de capter cette énergie et de l'intégrer dans la chaîne alimentaire (organismes autotrophes). La biosphère terrestre dépend en premier lieu de l'énergie solaire, grâce aux organismes capables de photosynthèse (plantes, phytoplancton, alguesetc.). À un degré moindre, d'autres formes d'énergie peuvent être intégrées en complément, par exemple l'énergie géothermique pour les bactéries thermophiles.

Une fois intégrée dans la chaîne alimentaire, l'énergie est stockée sous forme d'énergie chimique, et circule au sein de réseaux trophiques, passant d'un niveau trophique à l'autre : des autotrophes vers les hétérotrophes, des proies vers les prédateurs, sans oublier le rôle essentiel des décomposeurs.

L'importance primordiale de l'énergie solaire pour la biosphère est illustrée par les extinctions massives, où un évènement catastrophique empêche le rayonnement solaire d'atteindre le sol (hiver volcanique, hiver d'impact…) : soumises au froid et privées de lumière, les plantes se raréfient, puis les herbivores meurent de faim, et c'est ensuite au tour des carnassiers. On pense que c'est un tel évènement qui a provoqué l'extinction des dinosaures à la fin du crétacé. Selon certaines théories, l'espèce humaine aurait échappé de peu à l'extinction il y a 74 000 ans, lors de l'hiver volcanique provoqué par le supervolcan de Toba.

Stockage et utilisation de l'énergie par le vivant

Dans les cellules, l'énergie peut être présente sous une forme directement utilisable (adénosine tri-phosphate), ou au contraire stockée pour plus tard sous forme de sucres simples ou ramifiés (amidon), de graisse chez les animaux, d'huiles chez les végétaux.

Énergie et ésotérisme

La notion d'énergie est assez floue pour avoir donné, dans l'imagerie populaire, la conception d'une sorte de fluide qui passerait d'un objet à l'autre au cours des transformations. Dans son ouvrage « L'énergie spirituelle », de 1919, Henri Bergson affirme que comme il existe une énergie électrique, il existe une énergie spirituelle qui ne peut se réduire à l'énergie physique et biologique.

Le terme « énergie » revient fréquemment dans les discours pseudo-scientifiques du New Age, avec les ondes, ou encore dans les « pratiques énergétiques », comme le Reiki, dans lesquelles « énergie » serait une substance invisible plus ou moins définie ou d'origine divine. En physique, l'énergie est une grandeur précisément définie, quantifiable et mesurable. Ceci n'est pas le cas des « énergie psychokinétique » ou « cosmique » qui ne sont pas vérifiables ni réfutables, leur existence ne pouvant être prouvée, elles ne sont pas reconnues par la méthode scientifique.

Énergétique : l'énergie dans les sociétés humaines

Voir aussi l'article politique énergétique, source d'énergie, production d'énergie

Fichier:Cycles énergies vect.svg
Relations entre les différents types d'énergies

Énergies fossiles et renouvelables

Dans toutes les sociétés, l'activité humaine consomme de l'énergie qui peut être produite par des matières premières, principalement charbon, gaz naturel, pétrole et uranium ; on parle alors d'énergie fossile (sauf pour l'uranium) ; ces matières premières sont appelées par extension « énergies ». On parle aussi d'énergie renouvelable lorsque l'on utilise l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, l'énergie du bois qui est toujours une des plus importantes des énergies d'origine biomassiques renouvelables consommées[9].

Économie de l'énergie

Philosophie

Notes et références

  1. Eugene Hecht (trad. Tamer Becherrawy, Joël Martin), Physique, De Boeck Supérieur, (ISBN 9782744500183), p.312.
  2. Bureau international des poids et mesures, Le Système international d’unités, p. 16 et 28.
  3. Assemblée générale des Nations Unies, Résolution 65/151 (Présentation)
  4. Emmanuel Trépanier, « De l’imposition seconde du terme ἐνέργεια chez Aristote », Laval théologique et philosophique, vol. 39, n° 1, 1983, p. 7-11.
  5. Dictionnaire Larousse en ligne, énergie.
  6. dans le contexte réducteur de l'observation des phénomènes situés à notre échelle. La loi de conservation de l'énergie a des conditions de validité comme l'invariance par rapport au temps, or par exemple les théories cosmologiques ne sont pas invariantes dans le temps
  7. [PDF]Pr. Bertrand Toussaint, Thermodynamique du Vivant, Université Joseph Fourier de Grenoble, UE1 : Biochimie, année universitaire 2010/2011
  8. [PDF]J-P Goussard, Le métabolisme aérobie, Licence STAPS 98-99, C1-M2, Cours de F. Cottin
  9. "Les invariants de l'énergie", conférence de Samuele Furfari.

Voir aussi

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Articles connexes

Formes d'énergie :

Énergies selon leurs sources ou leurs vecteurs :

Conversion de l'énergie :

Voir aussi :

Liens externes


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