Sorède

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Sorède
Sureda
Sorède
Blason de Sorède Sureda
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Yves Porteix
2020-2026
Code postal 66690
Code commune 66196
Démographie
Gentilé Sorédiens, Sorédiennes
Population
municipale
3 448 hab. (2021 en augmentation de 7,75 % par rapport à 2015)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 53″ nord, 2° 57′ 27″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 1 241 m
Superficie 34,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sureda
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Sureda

Sorède [sɔʁɛd] Écouter ou Sureda (catalan) est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Matassa, la Riberette, le Miloussa et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif des Albères » et le « massif des Albères »), un espace protégé (le « Moixoses ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sorède est une commune urbaine qui compte 3 448 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Sorédiens ou Sorédiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Sorède se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 17 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Laroque-des-Albères (2,2 km), Saint-André (2,7 km), Saint-Génis-des-Fontaines (3,1 km), Villelongue-dels-Monts (4,4 km), Palau-del-Vidre (4,7 km), Argelès-sur-Mer (5,8 km), Brouilla (5,9 km), Ortaffa (6,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Sorède fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Pic Néoulous, vu de l'est depuis la crête frontalière entre la France (à droite, commune de Sorède) et l'Espagne.

Le territoire de Sorède comporte 3 460 hectares dont 850 de plaine entre 38 et 120 mètres d'altitude, ainsi que 2 610 hectares de montagne entre 120 et 1 241 m d'altitude (soit les deux tiers du territoire global).

La montagne dessine trois chaînons qui enclavent deux vallées principales : la vallée de la Fargue, plus connue comme « vallée Heureuse » à l'ouest ; et la vallée de Lavail à l'est. Le point culminant de la commune est à proximité du pic du Néoulous (1 257 mètres).

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Tassio dans la partie supérieure de sa vallée, altitude 620 mètres, commune de Sorède.

On compte deux cours d'eau principaux qui délimitent deux vallées : la rivière de Sorède ou Tassio (délimitant Vallée de la Fargue), et la Massane (délimitant la vallée de Lavail). Chacun de ces cours d'eau est un fleuve côtier et bénéficient de nombreux affluents.

Le village est bâti en piémont de la montagne de part et d'autre du Tassio.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 5,2 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « Moixoses », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 698,6 ha[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19].

  • le « massif des Albères », d'une superficie de 6 978 ha, accueille une série remarquable d'étages de végétation, du thermo méditerranéen (parties abritées proches du littoral) au montagnard (hétraies, milieux rocheux, nardaies), en passant par le méditerranéen (maquis, chênaies)[20]. et au titre de la directive oiseaux[19]
  • le « massif des Albères », d'une superficie de 7 113 ha, se trouve sur l'axe migratoire majeur de la partie orientale des Pyrénées et inclut les principaux cols fréquentés lors des passages migratoires de printemps et d'automne[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • les « crêtes de pic Neoulos » (366 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
  • la « forêt de la Massane » (359 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • le « ravin de la Massane » (1 332 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
  • le « ravin des Mouchouses » (485 ha)[26] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] : le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sorède est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[I 3] et 63 736 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,7 %), zones urbanisées (6,2 %), cultures permanentes (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les lignes 550 (Céret - Argelès-sur-Mer) et 553 (Saint-Génis-des-Fontaines - Gare de Perpignan) du réseau régional liO assurent la desserte de la commune.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sorède est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[31],[32].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forêts[37].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sorède est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Sureda[39]. Le nom de Sorède vient du latin suber : liège, auquel s'est ajouté le suffixe -eta, donnant subereta : « forêt de chênes-lièges ». On trouve de nombreux toponymes ayant la même origine dans tout le Roussillon. Sorède est mentionnée dès le IXe siècle sous l'appellation Suvereda, laquelle donna Sureta, puis Sureda, francisé en Sorède au XVIIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines du village sont difficiles à dater. Il semblerait que le site ait été occupé depuis le Néolithique.

Le village est mentionné pour la première fois en l'an 898 dans un registre juridique où il est désigné sous le nom de locum Sunvereta. Le château seigneurial fut bâti aux alentours de l'an 950.

En 1175 le roi Alphonse II d'Aragon désigne le comte Durban comme seigneur de Sorède, sa lignée se perpétua jusqu'en 1264. Ensuite Jacques Ier d'Aragon donne la seigneurie à Arnaud de Castelnou, à sa mort son épouse Béatrice de Château-Roussillon en hérite, mais en 1344 Pierre IV d'Aragon dépossède Jacques II de Majorque de son royaume et nomme Rocasalva seigneur de Sorède.

La seigneurie passe à plusieurs familles jusqu'en 1598, avant de passer à Gaston de Foix et Béarn, damoiseau de Perpignan. Son épouse, Jeanne de Vilaplana, lui succède et est à l'origine de la destruction du vieux château d'Ultrère en 1675. La seigneurie passe ensuite à la famille d'Oms par le mariage de la fille de Jeanne de Vilaplana avec Jean d'Oms. François-Xavier d'Oms sera le dernier seigneur de Sorède à la Révolution française.

La commune de Lavail est rattachée à celle de Sorède le [40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Sorède est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle a fait partie depuis[40]. À compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Joseph Gri    
André Cavaillé    
En cours Yves Porteix[41],[42],[43] UDF puis MoDem
puis LREM
Pharmacien
3e vice-président de la CC Albères Côte Vermeille Illibéris (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1378 1470 1515 1553 1643 1720 1730 1767 1774
22 f18 f21 f15 f24 f78 f84 f495 H84 f
1789 - - - - - - - -
172 f--------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 3 448 habitants[Note 7], en augmentation de 7,75 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4156898399391 0501 2001 2181 2661 283
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3181 3031 3381 2731 3911 5601 6171 5521 504
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5851 6091 5831 4521 3741 3551 3181 1031 075
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1381 1641 4911 8962 1602 6992 9263 0503 246
2021 - - - - - - - -
3 448--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : À partir de 1826, le recensement inclut la population de La Vall, annexée à Sorède en 1822.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
Rang de la commune dans le département 43 41 37 36 31 34 38 40
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sorède dispose d'une école maternelle publique, avec un effectif de 71 élèves en 2014[52], ainsi que d'une école élémentaire publique, avec un effectif de 130 élèves en 2014[53] répartis sur cinq classes[54].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Panneau indiquant le départ de différents circuits de randonnée à La Farga, Sorède.

Les sites d'escalade du château d'Ultrera et du Rocher Saint Michel (Puig Sant Miquel), proche de la chapelle Notre-Dame et accessible par une piste depuis Sorède, mais administrativement sur la commune d'Argelès-sur-Mer, sont les principaux sites d'escalade du Massif des Albères. Un arrêté municipal d'Argelès-sur-Mer du interdit la pratique de l'escalade sur une partie du site qui reste partiellement autorisée et soutenue par la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME)[56],[57].

Au sommet du Puig Naud (Puig Nalt), se trouve un site de vol libre (parapente et deltaplane)[58].

Il y a plusieurs itinéraires de randonnée.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 591 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 254 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 690 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 50 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 10,8 % 10 % 13,8 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 751 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (55,6 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 532 emplois en 2018, contre 523 en 2013 et 481 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 983, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42 %[I 14].

Sur ces 983 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 286 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

236 établissements[Note 11] sont implantés à Sorède au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 236 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 5,1 % (8,7 %)
Construction 35 14,8 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
49 20,8 % (30,5 %)
Information et communication 5 2,1 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 7 3 % (3 %)
Activités immobilières 14 5,9 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
35 14,8 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
52 22 % (13,9 %)
Autres activités de services 27 11,4 % (8,5 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 236 entreprises implantées à Sorède), contre 13,9 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :

  • Fruidis, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (7 104 k€)
  • Clarkene, autres commerces de détail spécialisés divers (355 k€)
  • Specialiste Leurres, vente à distance sur catalogue spécialisé (294 k€)
  • Maison Thomassin, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (195 k€)
  • Chez Christine Et Antoine, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (130 k€)

Sorède détient la dernière fabrique mondiale de fouet en bois de micocoulier, arbre de la famille de l'orme cultivé depuis le XIIIe siècle. Cette activité patrimoniale depuis le XVIIIe siècle consiste en une fabrication artisanale d'articles de sport équestre et de chasse avec le renommé « Fouet de Perpignan » en bois de Micocouliers[60],[61].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 74 37 12 10
SAU[Note 14] (ha) 1 608 501 376 732

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 37 en 2000 puis à 12 en 2010[64] et enfin à 10 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 86 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[65],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1608 ha en 1988 à 732 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 73 ha[64].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le père Manuel António Gomes, dit « Padre Himalaya », scientifique d'origine portugaise qui élabora à Sorède (à Notre-Dame du Château) le premier four solaire des Pyrénées-Orientales en 1900.
  • Jean Carbonne dit « mousquit », « el ninou » ou « el ninot », né le à Sorède et décédé le . Joueur de rugby à XV. Champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P. en 1925 et finaliste en 1924 et 1926. Une sélection en équipe de France de rugby à XV en 1927. Demi de mêlée (1,60 m, 60 kg).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sorède Blason
D'or au chêne au naturel[68].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léon Conill, « Esquisse d'une monographie scientifique de Sorède et de Lavall », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, no 52,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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