Péreille

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Péreille
Péreille
Péreille d'en Haut et le massif de Tabe.
Blason de Péreille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Olmes
Maire
Mandat
Marc Gallois
2020-2026
Code postal 09300
Code commune 09227
Démographie
Gentilé Péreilleois
Population
municipale
190 hab. (2021 en diminution de 10,38 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 23″ nord, 1° 48′ 09″ est
Altitude Min. 485 m
Max. 841 m
Superficie 5,36 km2
Unité urbaine Lavelanet
(banlieue)
Aire d'attraction Lavelanet
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Pays d'Olmes
Législatives Première circonscription
Localisation
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Péreille
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Péreille
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Péreille
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Péreille

Péreille (Perelha en occitan languedocien) est une commune française située dans l'est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Douctouyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « gorges de Péreille ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Péreille est une commune urbaine qui compte 190 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Pereilleois ou Pereilleoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Vincent, inscrite en 1995.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Péreille se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 25 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 4 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Raissac (1,0 km), Ilhat (2,5 km), Roquefixade (3,7 km), Villeneuve-d'Olmes (3,8 km), Lavelanet (3,9 km), Sautel (4,3 km), Nalzen (4,3 km), Roquefort-les-Cascades (4,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Péreille fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5]. Les communes limitrophes sont Ilhat, Lavelanet, Raissac, Roquefixade et Villeneuve-d'Olmes.

Communes limitrophes de Péreille[6]
Ilhat Raissac
Roquefixade Péreille Lavelanet
Villeneuve-d'Olmes

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1075 - Foix » et « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 5,36 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,48 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 356 mètres. L'altitude du territoire varie entre 485 m et 841 m[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Péreille.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Douctouyre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[16],[17].

Le Douctouyre, d'une longueur totale de 42,08 km, prend sa source dans la commune de Freychenet et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Vals, après avoir traversé 16 communes[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roquefort-les-Cascades à 4 km à vol d'oiseau[21], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101,5 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « gorges de Péreille », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 39,6 ha[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[28] : « le Plantaurel entre Foix et Lavelanet » (11 312 ha), couvrant 26 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[28] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[30].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Péreille est une commune urbaine[Note 5],[31]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 6 957 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), prairies (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat de la commune est très dispersé ; il est principalement groupé en trois villages : Péreille d'en Bas (qui accueille l'église et le cimetière), Péreille d'en Haut et Rabaute, accolé aux Chaubets de Villeneuve-d'Olmes, où se trouve la mairie.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 113, alors qu'il était de 106 en 2013 et de 99 en 2008[I 8].

Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 10,9 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6 % des appartements[I 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Péreille en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,9 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 9].

Le logement à Péreille en 2018.
Typologie Péreille[I 8] Ariège[I 10] France entière[I 11]
Résidences principales (en %) 89,1 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,9 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 0 9,7 8,2

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Péreille.

Le territoire de la commune de Péreille est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[34],[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[36].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Péreille[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1280, Péreille, paroisse cathare, est un écart de Roquefixade[39].

Le , un accrochage a lieu près de Péreille entre une patrouille allemande et le maquis d'Ilhat. L'occupant a trois blessés légers alors que les FTP perdent deux hommes. C'est le premier affrontement, dans la région, entre maquisards français et les troupes allemandes.

La mine de bauxite de Coume-Escure fournissait 1000 tonnes par an de minerai dans les années 1950-1960 pour la production d'aluminium. Exploitée par Pechiney, elle a fermé en 1969.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Péreille est membre de la Communauté de communes du Pays d'Olmes[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[41].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1995 Bernard Marty UDF Conseiller général du canton de Lavelanet (1992-1998)
Élu maire de Lavelanet en 1995
mars 2001 2008 Jean-Paul Sibra    
mars 2008 mai 2020 Georges Sanchez[42]   Retraité de la fonction publique
mai 2020 en cours Marc Gallois[43]   Ancienne Profession intermédiaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45]. En 2021, la commune comptait 190 habitants[Note 7], en diminution de 10,38 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
278256274257245266265218236
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
210204195207210186188171174
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
165162140131135129125123137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
130109138138199177175175193
2015 2020 2021 - - - - - -
212194190------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 87 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 180 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 630 [I 13] (19 820  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 4,1 % 17,4 % 12,5 %
Département[I 16] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 101 personnes, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 31,2 % d'inactifs[Note 9],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Lavelanet[Carte 2],[I 18]. Elle compte 5 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 59, soit un indicateur de concentration d'emploi de 8,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,8 %[I 19].

Sur ces 59 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 96,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

11 établissements[Note 10] sont implantés à Péreille au [I 22]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Péreille), contre 27,5 % au niveau départemental[I 23].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010
Exploitations 5 2 1
Superficie agricole utilisée (ha) 78 71 19

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[49]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 19 ha[49].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et bâtiments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Vincent, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1995[51].
  • Grotte de la sorcière Izarna[39].
  • Rocher d'escalade.
  • Hameau de Péreille d'en Bas, qui accueille l'église et le cimetière.
  • Hameau de Péreille d'en Haut.
  • Hameau de Rabaute.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Péreille Blason
Tranché : au 1er d'azur à un vautour percnoptère en vol et contourné d'argent, au 2e de gueules à une croix cathare d'or[53].
Détails
Le vautour percnoptère est symbolique de la commune, celui-ci revenant chaque année nicher sur les falaises de Péreille. La croix dite cathare est celle de Raymond de Péreille, également reprise par la commune de Montségur.

Création d'Aimé Monge adoptée en .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Péreille » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Lavelanet », sur insee.fr (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Péreille - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Péreille - Section LOG T7 » (consulté le ).
  10. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  11. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  12. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Péreille » (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Péreille » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Péreille » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Péreille » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  22. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Péreille » (consulté le ).
  23. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Lavelanet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Péreille », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Péreille » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Péreille », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
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