Brocas

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Brocas
Brocas
Vue aérienne du centre-ville, 2013.
Image illustrative de l’article Brocas
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Haute Lande
Maire
Mandat
Jean-Luc Blanc-Simon
2020-2026
Code postal 40420
Code commune 40056
Démographie
Gentilé Brocassais
Population
municipale
745 hab. (2021 en diminution de 5,1 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 41″ nord, 0° 32′ 02″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 111 m
Superficie 53,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Brocas
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Brocas
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Brocas
Liens
Site web brocas.fr

Brocas (prononcer [bʁɔka]; Brocars, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Au sein du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Brocas est traversée par l'Estrigon.

La commune a vu sa population sensiblement augmenter au XIXe siècle à la suite de la fondation, par la famille Larreillet, des premières forges de Brocas, en 1832. Cette activité aujourd'hui révolue, fait l'objet du musée des forges de Brocas. À partir des années 1860, la population communale a lentement diminué ; cette tendance s'est inversée depuis le début des années 1980, en partie grâce à la proximité d'une base militaire.

Brocas est également une place tauromachique reconnue avec la présence des arènes de Brocas ainsi que de la ganadería de Malabat.

Brocas est jumelée avec la municipalité de cantons unis de Latulipe et Gaboury (Québec au Canada)[2].

La commune de Brocas est engagée dans une démarche d'ouverture des données publiques ou open data[3] depuis 2011.

Les habitants de Brocas sont les Brocassais[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située au cœur des landes de Gascogne à une quinzaine de kilomètres au nord de Mont-de-Marsan.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Vert, Bélis, Canenx-et-Réaut, Cère, Garein, Labrit et Maillères.

Communes limitrophes de Brocas[5]
Vert Labrit Bélis
Garein Brocas Maillères
Cère Canenx-et-Réaut

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Entourée par la forêt des Landes, la commune se trouve à la limite sud du parc naturel régional des Landes de Gascogne.

On trouve une roche très ferrugineuse, de couleur rouge, la garluche.

Le point le moins élevé se trouve à une altitude d’environ 54 mètres ; il se trouve au sud, à l’endroit où l’Estrigon sort du territoire de la commune. À l’est de la commune, deux points se situent à une altitude d’environ 111 mètres : l'un à quelques mètres de la frontière entre Brocas et Bélis, l’autre un peu plus au sud au niveau du tripoint entre Brocas, Bélis et Maillères.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les terres de la commune sont arrosées par l'Estrigon, affluent droit de la Midouze, elle-même affluent de l'Adour[6]. Ses affluents sur la commune sont :

  • le ruisseau Las Garrègues, affluent droit qui passe brièvement sur la commune[7] ;
  • le ruisseau de Biensang, affluent gauche de 6,4 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Labrit[8] ;
  • un ruisseau sans nom, affluent droit de 1,3 km qui coule intégralement sur Brocas[9] ;
  • le ruisseau de Champoou, affluent droit de 5 km qui coule intégralement sur Brocas[10] ;
  • le ruisseau de Barbe, affluent gauche de 6,3 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Canenx-et-Réaut[11] ;
  • Le Bario, affluent droit de 3 km qui coule intégralement sur Brocas[12] ;

La commune se trouve intégralement dans le bassin versant de l'Estrigon et donc dans le périmètre de l’agence de l’eau Adour-Garonne.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mont-de-Marsan à 17 km à vol d'oiseau[16], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Environnement, paysages[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brocas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,5 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), terres arables (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logements[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 419[26]. Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 9,2 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 65,3 %[26].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le bourg est traversé par la route départementale 651 (ancienne route nationale 651 déclassée en 1972), qui le relie à Cère puis Mont-de-Marsan au sud et Labrit au nord. Du centre du village partent les routes départementales 353 se dirigeant vers Garein et 153 se dirigeant vers Bélis. Quelques autres voies traversent la commune et relient notamment le bourg à Vert, Canenx-et-Réaut et Maillères[27].

La gare de Brocas se situait sur la ligne de chemin de fer reliant Luxey à Mont-de-Marsan, exploitée à partir de 1905 et aujourd'hui fermée[28]. Situé au nord-est du bourg, le bâtiment est devenu une habitation.

En mars 2013, la commune est desservie trois fois par semaine par la ligne 24 (Sabres - Mont-de-Marsan) du réseau de cars XL'R[29].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Brocas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Brocas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[32],[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brocas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 385 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 334 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999

Toponymie[modifier | modifier le code]

« Brocas » est la francisation du mot occitan Brocars (1009)[36], qui se prononce [bru'kas]. Ce nom est formé sur « bròc » (latin brocca = chose pointue > épine) + « -ar » (suffixe collectif végétal, latin -are) + « -s » (renforcement du sens collectif) : terrain à la végétation épineuse (ronces, ajoncs…)[36].

Panneau à l'entrée nord de Brocas.

La ville s'appelait précédemment Brocas-Les-Forges, nom lié aux anciennes forges de Brocas. Aujourd'hui, si le nom officiel de la commune est Brocas, les panneaux d'entrée dans le village indiquent toujours « Brocas-les-Forges ».

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs villages, hameaux, écarts, etc. Les plus importants sont les Forges (en continuité du bourg), Pinchauret (à l’est du bourg) et Bouheben (au nord).

Parmi les toponymes et lieux-dits, on trouve : Barbon, Bécut, Béron, Bertet, Berthoumiou, Biensang, Bonvin, Branens, Cabannes, Camayou, Carrot, Cavin, Champoou, le Coy, Clavé, Coutry, Curron, Espagne, l’Esparbé, Garbay, Gouhuron, le Grand Esquerle, Guiraout, Hourats, Huroucat, Lagun, Laouillerat, Lassalle, les Laurens, Lavigne, Layot, Libon, Loustalet, Loustaou de Haout, Luas, Luc, Maisonnave, Malabat, Marquesot, Maurans, Marquin, Maysouet, Meysouot, Mongin, Mounic, Pepon, Perroutat, le Piada, le Pin, Pouchouta, Poumès, le Ras, Sauques, Tapiot, Toupié, Tuc de Pouy Nègue, Versailles, etc.

Carte postale de l'intérieur d'une ferme landaise à Barbon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des traces de présence humaine sont attestées de longue date. Des vestiges du Néolithique ont été découverts à Labrit et dans la haute vallée de l’Estrigon à Brocas il y a quelques années. A. Chabas rapporte qu'en 1818 « on y détruisit [à Brocas] un tumulus où on trouva plusieurs sarcophages en pierre étrangère au pays que les fossoyeurs cassèrent avec leurs pioches. » (Saintourens, Statistique des Landes, 1847.)[37].

La présence d'une villa gallo-romaine est supposée par la découverte d'une mosaïque au XIXe siècle aujourd'hui perdue. Voir plus bas.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église de Brocas-les-Forges est sous le vocable de Saint-Jean Évangéliste (Jean (apôtre) ; saint Babile y fut vénéré[38]. Il existait aussi une paroisse S. Laurens (Saint Laurent de Rome), représentée en 1640 au nord du ruisseau de Barbe, entre la paroisse de Brocar et la maison noble de La Sale[39].

Le Curtem de Brocars' (Curtis) est un fief très ancien. En effet, au Xe siècle, Raymond de Lusignan était le possesseur du fief de Brocas[40]. Dans la période 988-996[41] Raimond de Lusignan, accorde une charte au comte Guillaume Sanche de Gascogne, concernant une cour dite de Brocas. Ce dernier fit donation de cette cour (curtem de Brocares) à l’abbaye de Saint-Sever qui possédait la dîme de Brocas. Cette dîme appartenait tout entière à l’abbé qui percevait à peu près 2 sols morlans et demi de Fief.

À la fin du XIe siècle et au tout début du XIIe siècle, vers 1105, un cadet, Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas[42]. Il sera présent à la Première croisade aux côtés de Gaston IV de Béarn[43]. Arnaud, son fils, est seigneur de Brocas au début de XIIe siècle ; il sera l'auteur principal de la Maison de Brocas.

Il est bon de noter, que dans l'aire de résidence des Albret, le curtis Curtem de Brocars est le principal fief d'importance près de Labrit distant de sept kilomètres. En effet, de nouvelles découvertes ont démontré que le château de Labrit ne fut construit qu'au XIIIe siècle, entre 1225 et 1230.

XIXe siècle et XXe siècle[modifier | modifier le code]

Mémorial de la catastrophe du 15 janvier 1843, à Brocas.

Le maître de forges Dominique Larreillet s'associe à ses fils, Adolphe Larreillet et son frère Camille (1796 - 1848), et fonde en 1832 les forges de Brocas[44]. Le 15 janvier 1843, une crue de l'Estrigon est à l'origine de la noyade d'Adolphe Larreillet et de dix-sept ouvriers des forges de Brocas[45]. Son corps n'ayant jamais été retrouvé, une rumeur locale a rapproché sa disparition et le fait qu'il aurait été ce jour-là, porteur de la paye des ouvriers de l'usine[45]. Ce rapprochement est à l'origine d'une chanson nommée La chanson de la noyade de Brocas[45]. Cette chanson retrace l'épisode de la noyade qui causa la mort d'Adolphe Larreillet et constitue un élément oral de la culture locale[46]. Une transcription a été réalisée par Bernard Manciet (poète gascon, né en 1923[47]) sous la dictée de son père Étienne[44]. Bernard Manciet a également réalisé un enregistrement de cette chanson, disponible à la phonothèque de l'Institut d’études méridionales de la faculté des Lettres de Toulouse[46]. Il existe à Brocas un monument en fonte commémorant la catastrophe de 1843[46].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Place Robert-Bézos de Brocas : à droite, la mairie ; en face, l'église Saint-Jean-Baptiste.
Monument aux morts de Brocas.

Découpage administratif et intercommunalité[modifier | modifier le code]

Brocas fait partie du canton de Labrit au sein de l'arrondissement de Mont-de-Marsan au sein du département des Landes et de la région Nouvelle-Aquitaine.

La commune a rejoint en 1999 la communauté de communes du Pays d'Albret. Elle fait également partie du pays des Landes de Gascogne.

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Brocas compte 15 élus[48].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[49]
Période Identité Étiquette Qualité
1948 1987 Camille Lugardon PRRRS Conseiller général du canton de Labrit (1951-1967)
1987 2000 Michel Simon RPR Conseiller général du canton de Labrit (1992-1998)
2000 2008 Jean-Louis Maisonnave    
mai 2008 août 2010 Michel Fourcade   (décédé le 29 août 2010)[50]
novembre 2010 En cours Jean-Luc Blanc-Simon DVD[51] Agriculteur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 745 habitants[Note 3], en diminution de 5,1 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8107937558068551 0259811 1051 166
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2801 2611 3901 2721 3371 2511 3251 2931 294
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3411 1031 1641 0651 0831 038972914860
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
838718639616656700766779792
2021 - - - - - - - -
745--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 32,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 411 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,52 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
1,2 
8,4 
75-89 ans
15,0 
18,0 
60-74 ans
17,9 
21,7 
45-59 ans
22,5 
19,5 
30-44 ans
15,7 
13,5 
15-29 ans
13,4 
17,6 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département des Landes en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,3 
8,8 
75-89 ans
11,4 
20,4 
60-74 ans
21,3 
21,5 
45-59 ans
20,7 
17,6 
30-44 ans
17,2 
14,2 
15-29 ans
12,3 
16,7 
0-14 ans
14,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a à Brocas, une école maternelle et une école primaire qui accueillent environ 70 élèves[58].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Vue du fronton de Brocas.

Il y a à Brocas, le terrain de football Raoul-Danné[Note 4], deux terrains de tennis, un fronton, une salle de sports et un terrain de pétanque.

Médias[modifier | modifier le code]

Le journal Sud Ouest évoque régulièrement l'actualité locale. De plus, la commune édite un bulletin municipal d'information, consultable en ligne.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Évènements[modifier | modifier le code]

En avril 2013, s'est tenue à Brocas, l'« Opération libre »[59],[60],[61] destinée à travailler collectivement autour de l'exploitation de données ouvertes relatives à la commune. Cette démarche était conduite par des associations investies dans la culture libre.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Selon l'enquête de l'Insee[26], le revenu moyen net par foyer était en 2009 de l'ordre de 20 337 euros par an. 50,8 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population de Brocas se répartissait ainsi : 74,3 % d'actifs et 10.5 % de retraités. En 2009 toujours, le taux de chômage était de 6,1 % contre 5,9 % en 1999.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La carrière de Brocas en 2013.

Au 1er janvier 2011, le territoire de Brocas accueille 66 entreprises. Deux entreprises ont été créées (hors agriculture) en 2011, dont une entreprise individuelle[26].

Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2009

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Transports et
services divers
Administration publ., enseignement, santé
Nombre d'établissements 73 21 8 7 31 6
Part en % 100,0 % 28,8 % 11,0 % 9,6 % 42,5 % 8,2 %
Sources des données : INSEE[26]

La commune compte un certain nombre de commerces de proximité. Une carrière extrayant du sable se situe au sud-ouest de la commune, et a été active au moins entre 1990 et 1995[62].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un d'hôtel de neuf chambres[26] et d'un terrain de camping nommé le « camping de l'Étang ».

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs zones naturelles protégés sur le territoire de la commune. La plus importante est le parc naturel régional des Landes de Gascogne mais il existe aussi deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : d'une part la vallée de l’Estrigon qui s’étend sur 1 928 hectares[67] et d'autre part le moulin de Brocas de 2 hectares[68].

Il existe aussi deux sites du réseau Natura 2000 de type site d'intérêt communautaire (SIC) : le réseau hydrographique des affluents de la Midouze s’étendant sur 4 914 hectares[69] et le site des lagunes de Brocas s'étendant sur 6 hectares[70].

À noter également l'étang de retenue situé à l'entrée du village, qui constitue un lieu de plaisance, en particulier l'été.

Mosaïque de Brocas[modifier | modifier le code]

Image externe
Guienne monumentale : mosaïque trouvée à Brocas aux forges de M. l'Areillet (Landes) - lith. par P. B. (1842-1844)

En faisant des travaux dans un pré en 1840, sur le bord de l'Estrigon à proximité de l’étang et des anciennes forges, une mosaïque a été découverte et marque probablement l’emplacement des vestiges d'une villa romaine.

La mosaïque est décrite dans une lettre envoyée le , par le capitaine d'artillerie V. Brongniart à Raoul Rochette[71] (secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts) : composée de marbres blanc, bleu et jaune et de briques rouge pâle et rouge brun ; 3,10 m par 3,50 m environ, composé de pierres d'un centimètre cube.

L'endroit est désormais le lieu-dit nommé Pré de la mosaïque[72].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

[modifier | modifier le code]

Logo de la commune de Brocas

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Raoul Danné est un ancien joueur de football du club local, puis un de ses dirigeants.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
  2. Sud Ouest, « Brocas et Latulipe forgent leur amitié », SudOuest.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « La presse en parle », sur opendata.brocas.fr.
  4. « Brocas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Estrigon (Q25-0430) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Las Garrègues (Q2520520) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Biensang (Q2530500) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau (Q2531020) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Champoou (Q2530520) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Barbe (Q2530530) ».
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  37. Op. cit. en bibliographie p. 85.
  38. Revue de Gascogne; tome 18, 1877, p. 382.
  39. L'evesché d'Aire/ tracé par le Sieur Pierre du Val Secrétaire de Monseigneur L'Evesque d'Aire; 1640.
  40. Curtem de Brocares (Brocas) de 977 à 982. Dans la Charte de donation (963-982) à l’abbaye de Saint-Sever par le duc de Vasconie (Gascogne) Guillaume Sanche et sa femme Urraca de Navarre, donnent l’église de Brocas à l’abbaye de Saint-Sever : « … ecclesiam et villam S. Joannis de Brocas, quam acquisivit a Raymundo de Lusignano, qui tum ejusce comitis intuitu, tum etiam monasterii, iis sese facile spoliavit » Brocas apparait encore dans une Charte de confirmation de donations à l’Abbaye de Saint Sever en 1009 et 1017 par le duc Bernard-Guillaume : « … trado itaque Curtem de Brocars integram, … » (Voir Historiae Monasterii S. Severi, Tomes I & II, par Don Du Buisson 1876)
  41. Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359); Texte édité, traduit et annoté par Georges PON et Jean CABANOT; Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne; Dax; 2010; tome I; p. 124.
  42. En 1105, Guillaume Amanieu, sa femme Beliarde et leur Fils Arnaud (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 191) donnent le quart de la dîme de Maurans, un lieu-dit actuel de Brocas, à l’Abbaye de Saint Sever : « Donum quod fecit Willemus Amaneus et uxor sua Beliard, cum filio sua Arnaldo, beato severo, hoc est : quartum partem decimarum de Mauras, et de ominibus bis qui laborant terram illius villae, et de aliis villis ; hoc donum suprascriptum dedit Deo et S. Petro sanctoque martyri Severo et abbati Suavino jure perpetuo. ». Le lieu dit Maurans relève de la paroisse Saint Jean de Brocas : « Maurans est de parrochia S. Joanis de Brocars, seu St. Babili » (Maurans relève de la paroisse de Saint Jean de Brocas, aussi dit Saint Babyle). Ce même Guillaume Amanieu est trouvé comme premier témoin d’une transaction à cette même époque entre Pierre de Bergons et Eicard d’Aurice (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 192). Il est encore témoin au côté de Guillaume de Marsan, dans une donation le 15 janvier entre 1107 et 1115 à l’Abbaye de Saint Sever (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 195 : « … Doni istius testes et visores sunt : Guillelmus Marcianensis, et Arnaldus de Oüers, et Guillelmus Bertrandus de Bolig, et Otto de Setenis, et Dodo de S. Eulalia, et Guillelmus Amaneus, et Bernardus Omet »). Le Pr. Jean-Bernard Marquette, dans son étude sur les origines de la Maison d’Albret, doutait de l'appartenance de Guillaume Amanieu à la famille d'Albret (Voir : Tome I, tiré des Cahiers du Bazadais, 1975. Voir aussi Tableau et généalogie des Albret proposé par J-B Marquette 1975).
  43. Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 ; il est précisé aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de Béarn Centulle qui a participé à la Première croisade ».
  44. a et b Ouvrage collectif (sous la direction de Bernadette Suau), Mémoire des Landes : Dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, C.E.H.A.G, , 308 p. (ISBN 2-9501584-2-0), p. 202-203.
  45. a b et c D. Chabas, Villes et villages des Landes, Bayonne, , p. 85-89.
  46. a b et c Xavier Ravier., « La chanson de la noyade de Brocas : contribution à la connaissance de la littérature orale de la grande lande de Gascogne », Via Domitia, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse,‎ .
  47. « Biographie Bernard Manciet », sur whoswho.fr.
  48. « Les élus », sur brocas.fr, Mairie de Brocas, (consulté le ).
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  50. « Brocas (40) : le maire est mort ce matin », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  51. http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/brocas,40056/
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brocas (40056) », (consulté le ).
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  59. Jean-Marie Tinarrage, « À vos archives ! », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
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  63. Notice no PA40000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. Notice no IA40001477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  66. Sud Ouest
  67. ZNIEFF 720014256 - vallée de l’Estrigon sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  68. ZNIEFF 720014221 - moulin de Brocas sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  69. FR7200722 - Réseau hydrographique des affluents de la Midouze.
  70. FR7200728 - Lagunes de Brocas.
  71. Bulletin de la Société de Borda, Dax (Landes) : 17e année (1892), (lire en ligne).
  72. Solange Wydmusch, La Toponymie, un Patrimoine à Préserver, Éditions L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-37191-0, présentation en ligne), p. 69.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages de références pour l'histoire de Brocas
  • Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), Dax, Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN 978-2-9501584-8-2)
  • Bulletin de la société de Borda, , « 67, 129e année »
  • DuCourneau, La Guienne Historique et Monumentale, t. II, Bordeaux,
  • Charles Bémont, Recueil d’actes relatifs à l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle,
  • Histoire de la Gascogne, Monlezin, « Broquas », vicomté de Marsan., t. II,
  • D. Chabas, Villes et Villages des Landes, vol. 1, Bayonne, , p. 85-89
  • (la) Du Buisson, Histori Sancti Severi, t. II, Aire-sur-Adour, , p. 127
  • Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-047519-1 et 9782130475194), p. 68, carte de « St Sever Cap de Gascogne en 988 »
  • Jean de Jaurgain, La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne, t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), , 447 p. (ISBN 2846181446 et 9782846181846, OCLC 492934726, lire en ligne), p. 116 et 118
Articles
  • « Saints et Martyrs », Journal Diocésain, Aire-sur-Adour,‎
    Article sur Saint Babil et Saint Sever.
  • Jean-Bernard Marquette et Y. Laborie, « L'Aquitaine Ducale », Histoire Médiévale, no 7 (hors-série),‎
  • Jean-Bernard Marquette, « Les Albret, les origines XIe siècle – 1240 », Cahiers du Bazadais,‎
    Extrait des numéros 30 et 31, 3e et 4e trimestre 1975.
Revue de Gascogne
  • « Saint Babile. », Revue de Gascogne, vol. 18 « tome 18 »,‎ , p. 382 (lire en ligne)
  • « Brocas, seigneurie au Xe siècle », Revue de Gascogne, no 32 « tome 32 »,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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