Utilisateur:Domenjod/Brouillon5

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https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/content/download/18959/132432/file/DP_50%20ans.pdf

  • BROUILLON CARTE
Carte de la France
250 km
1:9 730 000
Groupement
Escadron(s)
Strasbourg
Bordeaux


Dijon
Rennes


Blois
Reims


Nîmes
Nîmes
Perpignan
Lodève


Toulouse
Arras
Villeneuve-d'Ascq
Calais
Valenciennes


Nantes


Orange
Marseille
Antibes
Sathonay-Camp
Sathonay-Camp
Maisons-Alfort
Maisons-Alfort
Satory
Satory
Melun


  • BROUILLON LEGIONS ET GROUPEMENTS GM (en commun avec Loick7695)
  • MODIFS PI2G

BROUILLON LEGIONS ET GROUPEMENTS GM (COMMUN AVEC Loick7695)

Légions de la GRM DE LA GARDE, de la GR et de la GM - filiation à vérifier

page GGM II/1

  • 1re Légion de Garde Républicaine Mobile (1927-1940)
  • 21e Légion de Garde Républicaine Mobile (1940)
  • 22e Légion de Garde Républicaine (1945-1946)
  • 1re Légion de Garde Républicaine (1946-1954)
  • 1re Légion de Gendarmerie Mobile (1954-1967)

page GGM III/1

Le groupement III/1 était héritier [réf. souhaitée] des unités suivantes :

  • 14e Légion de Garde Républicaine Mobile (1938 - 1940)
  • 22e Légion de Garde Républicaine Mobile (1940)
  • 24e Légion de Garde Républicaine (1945 - 1946)
  • 1re Légion ter de Garde Républicaine (1946 - 1954)
  • 1re Légion ter de Gendarmerie Mobile (1954 - 1966)
  • 9e Légion de Gendarmerie Mobile (1967)

page GGM III/2

  • 12e Légion de Garde républicaine mobile (1937-1941)
    • 1937-1940 Colonel Gauthier
  • 6e Régiment de la Garde (1941-1945)
    • 1940-1942 Colonel Bois
    • 1942-1945 Colonel Pratx
  • VIe Légion de Garde républicaine (1945-1946)
    • 1945-1946 Colonel Rouyer
  • Ve Légion de Garde républicaine (1946-1954)
    • 1946-1953 Colonel Gendrault
    • 1953-1954 Lieutenant-colonel Maurizot
  • Ve Légion de Gendarmerie mobile (1954-1967)
    • 1954-1955 Lieutenant-colonel Aubert
    • 1955-1959 Colonel Raulet
    • 1959-1960 Lieutenant-colonel Cann
    • 1960-1963 Colonel Flouquet
    • 1963-1966 Colonel Delpal
  • Xe Légion de Gendarmerie mobile (1967)
    • 1967 Colonel Rampal
  • 14e Groupement de Gendarmerie mobile (1967-1991)
    • 1967-1969 Lieutenant-colonel Maurel
    • 1969-1971 Lieutenant-colonel Bouhard
    • 1971-1975 Lieutenant-colonel Brun
    • 1975-1978 Chef d'escadron Contesse
    • 1978-1980 Chef d'escadron Durand
    • 1981-1984 Chef d'escadron Guisier
    • 1984-1987 Lieutenant-colonel Gueganton
    • 1987-1990 Lieutenant-colonel Depoire

page GGM IV/2

  • 5e Légion de la Garde (1941 - 12 octobre 1942)
  • 5e Régiment de la Garde (12 octobre 1942 - 9 février 1945)
  • 5e Légion de Garde Républicaine (9 février 1945 - 18 février 1946)
  • 4e Légion de Garde Républicaine (18 février 1946 - 20 septembre 1954)
  • 4e Légion de Gendarmerie Mobile (20 septembre 1954 - 1er janvier 1967)
  • 13e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM II/3

  • 10e Légion de Garde Républicaine Mobile (1er janvier 1936 - 26 janvier 1940)
  • 3e Légion de Garde Républicaine Mobile (26 janvier 1940 - 16 novembre 1940)
  • 7e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM III/3

  • 5e Légion de Garde Républicaine Mobile (1er juillet 1930 - 26 janvier 1940)
  • 11e Légion de Garde Républicaine Mobile (26 janvier 1940 - 16 novembre 1940)
  • 3e Légion de Garde Républicaine (18 février 1946 - 20 septembre 1954)
  • 3e Légion de Gendarmerie Mobile (20 septembre 1954 - 1er janvier 1967)
  • 10e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM IV/3

  • 5e Légion de Garde Républicaine Mobile (1940)
  • 4e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967 - 1991)

page GGM I/6

  • 16e Légion de Garde Républicaine Mobile (26 janvier 1940 - 8 février 1941)
  • 3e Légion de la Garde (8 février 1941 - 12 octobre 1942)
  • 3e Régiment de la Garde (12 octobre 1942 - 9 février 1945)
  • 23e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM III/5

  • 13e Légion de Garde Républicaine Mobile (1940-1941)
  • 4e Légion de la Garde (1941-1942)
  • 4e Régiment de la Garde (1942-1945)
  • 16e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM II/6

  • 11e Légion de Garde Républicaine Mobile (8 août 1936 - 26 janvier 1940)
  • 15e Légion de Garde Républicaine Mobile (26 janvier 1940 - 16 novembre 1940)
  • 9e Légion de Garde Républicaine (18 février 1946 - 20 septembre 1954)
  • 9e Légion de Gendarmerie Mobile (20 septembre 1954 - 1er janvier 1967)
  • 22e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM I/7

  • 6e Légion bis de Garde Républicaine (1946-1954)
  • 6e Légion bis de Gendarmerie Mobile (1954-1967)
  • 17e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM II/7

  • 4e Légion de Garde Républicaine Mobile (1929-1940)
  • 20e Légion de Garde Républicaine Mobile (1940)
  • 4e Légion de Garde Républicaine (1945-1946)
  • 6e Légion de Garde Républicaine (1946-1954)
  • 6e Légion de Gendarmerie Mobile (1954-1967)
  • 18e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM II/7

  • 7e Légion de Garde Républicaine Mobile (1932-1940)
  • 19e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM III/7 7e Légion de Garde Républicaine Mobile (1932-1940) 19e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM V/7

  • 8e Légion de Garde Républicaine Mobile (1933-1940)
  • 7e Légion de Garde Républicaine (1946-1954)
  • 7e Légion de Gendarmerie Mobile (1954-1967)
  • 21e Groupement de Gendarmerie Mobile (1967-1991)

page GGM I/9

  • 6e Légion de Garde Républicaine Mobile (1er mars 1932 - 26 janvier 1940)
  • 1re Légion de Garde Républicaine Mobile (26 janvier 1940 - 16 novembre 1940)
  • 2e Légion de Garde Républicaine (18 février 1946 - 20 septembre 1954)
  • 2e Légion de Gendarmerie Mobile (20 septembre 1954 - 1er janvier 1967)
  • 5e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)

page GGM II/9

  • 13e Légion de Garde Républicaine Mobile (8 août 1936 - 26 janvier 1940)
  • 3e Légion de Garde Républicaine (1er juillet 1945 - 18 février 1946)
  • 6e Groupement de Gendarmerie Mobile (1er juillet 1967 - 1er janvier 1991)
Carte de la France
250 km
1:9 730 000
Groupement
Escadron(s)
Strasbourg
Wissembourg
Sélestat
Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan
Bouliac
Bayonne
Marmande
La Réole
Périgueux
Clermont-Ferrand
Moulins
Aurillac
Dijon
Dijon
Decize
Beaune
Auxerre
Mâcon
Rennes
Pontivy
Brest
Joué-lès-Tours
Orléans
Orléans
Pithiviers
Lucé
Dreux
Saint-Amand-Montrond
Blois
Châteauroux
Reims
Reims
Chaumont
Vouziers
Troyes
Belfort
Lure
Dole
Nîmes
Nîmes
Perpignan
Lodève
Limoges
Limoges
Guéret
Ussel
Bellac
Metz
Verdun
Saint-Mihiel
Thionville
Longeville-lès-Saint-Avold
Sarreguemines
Baccarat
Saint-Étienne-lès-Remiremont
Revigny-sur-Ornain
Toulouse
Toulouse
Pamiers
Tarbes
Saint-Gaudens
Mirande
Arras
Villeneuve-d'Ascq
Calais
Valenciennes
Mont-Saint-Aignan
Mont-Saint-Aignan
Le Havre
Argentan
Aunay-sur-Odon
Cherbourg-Octeville
Mamers
Mayenne
Nantes
Luçon
Saint-Nazaire
Amiens
Saint-Quentin
Hirson
Chauny
Noyon
Châtellerault
Orange
Marseille
Hyères
Hyères
Grasse
Antibes
Gap
Digne-les-Bains
Sathonay-Camp
Sathonay-Camp
Bourg-Saint-Andéol
Roanne
Chambéry
Chambéry
Annecy
Pontcharra
Grenoble
Bourgoin-Jallieu
Belley
Maisons-Alfort
Maisons-Alfort
Satory
Satory
Melun
Aubervilliers
Drancy


LCT-202 de l'U.S. Navy.

Un Landing craft tank est une barge de débarquement destinée à l'assaut amphibie et au transport de chars de combat sur des têtes de pont.

Les premiers exemples sont apparus pendant la Seconde Guerre mondiale où ils ont été utilisés par la Royal Navy et l'United States Navy. Durant cette période, ils étaient généralement appelées par leur abréviation LCT.

Ils furent aussi utilisés sous différentes désignations lors de la guerre de Corée et la guerre du Viêt Nam.


Le LCT dans la 2e guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Les LCT britanniques[modifier | modifier le code]

Les LCT américains[modifier | modifier le code]

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Buffetaut, Yves Navires du Débarquement, 6 juin 1944, Marines Edition, Bourg en Bresse, 1994. (ISBN 2-909675-98-X)
  • (en) Norman Friedman, U.S. Amphibious Ships and Craft, Annapolis, MD, Naval Institute Press (USA), (ISBN 1-55750-250-1)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

TEMPO IRCGH

(ANH) couvre des domaines d’expertises touchant à la restructuration et l’identification des squelettes, ainsi qu’à la morpho-analyse des traces de sang et la détection des traces de sang latentes.

Créé en 2013, le département Médecine Légale et Odontologie (MLO) regroupe l’ensemble des activités médico-légales de l’Institut. Il couvre des domaines d’expertises liés à l’identification des individus et à la recherche des circonstances et des causes du décès.

La Médecine Légale[modifier | modifier le code]

La médecine légale occupe dans notre société une place particulière qui est en constante évolution grâce à l’essor des technologies numériques. Elle comprend plusieurs volets qui sont : l’autopsie judiciaire, l’examen thanatologique, la synthèse médico-légale, et la balistique lésionnelle.

L’autopsie judiciaire ou médico-légale reste un moyen irremplaçable dans la recherche des causes et des circonstances du décès. Ses progrès ont été considérables. L’élucidation des énigmes que posent les cadavres à la médecine légale contemporaine bénéficie de la mise en œuvre d’un large éventail d’outils et de techniques sophistiqués (scanner 3D, virtopsie, etc.). Ses objectifs sont :

  • la détermination de la cause du décès,
  • l’étude du délai post-mortem,
  • le recueil éventuel des éléments d’identification du défunt,
  • la découverte, l’identification et le prélèvement de microtraces utiles à l’enquête judiciaire,
  • le recueil des liquides biologiques en vue d’analyses toxicologiques,
  • la distinction entre mort naturelle et mort violente,
  • l’établissement d’un rapport médico-légal destiné aux magistrats.

L’autopsie judiciaire débute toujours par un examen externe. Le cadavre est examiné nu sur la table d’autopsie. Dans les cas insolites (ligotage, arme encore en place, bâillonnage) il est présenté en l’état.

En raison des différents objectifs cités supra et son approche médico-légale, les investigations porteront également sur :

  • l’examen des vêtements,
  • l’étude radiologique (en balistique, en matière d’incendie…),
  • la recherche toxicologique,
  • certaines particularités techniques pour la recherche de lésions traumatiques sous-cutanées.

S’appuyant sur les connaissances anatomiques des spécialistes, plusieurs techniques permettent d’apporter des compléments aux fiches de recherches :

  • la restauration faciale applique des procédés thanatopraxiques ou informatiques (retouches d’images numérisées) pour restituer l’apparence originelle de visages abîmés et permettre leur présentation à des tiers. Ces principes peuvent également s’appliquer aux fragments de peau pour la mise en évidence de tatouages ou de cicatrices. Ces deux éléments participent à l’identification d’une victime.
  • le vieillissement de visage par technique numérique, mis en œuvre sur photographies d’enfants ou d’adultes, permet d’appréhender l’aspect du visage d’une personne plusieurs années après la date de sa disparition.
  • le «grimage» de visage par technique numérique, mis en œuvre sur photographies, permet de se «rapprocher» d’un visage de personnes appartenant au grand banditisme ou au terrorisme.
  • la reconstitution faciale informatisée dont le but est de déclencher des appels à témoins afin d’obtenir le nom d’une ou plusieurs victimes potentielles. De fait, cette technique ne doit être considérée que comme une aide à l’enquête et non comme une méthode d’identification. On part d’un crâne et on reconstruit le visage en 3D à partir d’un logiciel informatique.


L’odontologie médico-légale[modifier | modifier le code]

L’odontologie médico-légale a pour objet l’application des sciences odontologiques au domaine juridique. Elle représente près de 80 % des identifications.

En identification estimative[modifier | modifier le code]

L’étude des dents peut apporter des précisions sur le sexe, l’âge, le milieu social et même quelquefois une indication de métier. Elle est réalisée quand aucun dossier de comparaison dentaire de la victime n'est obtenu. Elle permet d'orienter les magistrats ou les enquêteurs sur un individu disparu.

En identification comparative[modifier | modifier le code]

Un catalogue d’indice (données dentaires post-mortem) est comparé à un catalogue de supports (dossier dentaire ante-mortem, radiographies, moulages dentaires…).

La compatibilité des odontogrammes (relevé dentaire) ante et post mortem aboutit dans de très nombreux cas à l’identification formelle d’un individu. Cette technique d’identification positive peut se révéler, aussi discriminante que l’identification génétique ou les empreintes digitales. Elle est ainsi souvent retenue dans le cadre des missions de l’Unité gendarmerie d’identification de victimes de catastrophes (UGIVC). L’étude des traces de morsures humaines fait l’objet d’analyses en comparaison. Elle peut être réalisée aussi bien sur une victime vivante que décédée. Elle est effectuée à l'aide de nouvelles technologies 3D (scanner laser) enlevant toute part de subjectivité. Dans certains cas, elle a conduit à l’identification ou à l’exclusion d’un agresseur potentiel.


Unités de montagne de la Gendarmerie nationale
Création 1958
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Gendarmerie nationale
Rôle Secours en montagne

Surveillance du milieu montagnard

Police Judiciaire et Renseignement en montagne

Police Militaire et Police aux Armées pour les troupes de montagne

Défense militaire en montagne

Fait partie de Gendarmerie départementale
Composée de UCTM, CNISAG, 16 PGHM, 5 PGM
Départ d'une équipe de secours en hélicoptère H145
Assistance à un randonneur égaré à l'aide de l'application GendLoc - PGHM de La Réunion


L'action de la gendarmerie en montagne repose essentiellement sur des unités spécialisées chargées de missions de secours et de police judiciaire. La gendarmerie nationale possède des unités spécialisées, les Pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) et des Pelotons de gendarmerie de montagne (PGM).

Les pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) et pelotons de gendarmerie de montagne sont des unités de la gendarmerie nationale française spécialisées dans le secours aux victimes en milieu périlleux : la montagne. Ces unités excercent également d'autres missions en rapport avec cet environnement.

L'action de la gendarmerie repose aussi sur des brigades territoriales (brigades de montagne et de haute montagne) qui doivent pouvoir exercer leurs missions quelles que soient les conditions atmosphériques sur l'étendue de leur circonscription, et qui peuvent participer à des missions d'aide et d'assistance. Ces unités reçoivent également le renfort saisonnier, en été et en hiver, d'escadrons de la gendarmerie mobile (escadrons spécialisés « montagne ») dans les stations de sport d'hiver et d'altitude.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les pelotons de gendarmerie de haute montagne, ou PGHM, ont été créés à la suite d'un tragique accident. En effet, le 22 décembre 1956, deux jeunes hommes, un Parisien et un Belge commencent l'ascension hivernale du mont Blanc par l'éperon de la Brenva. La météo se dégrade rapidement et les deux hommes se retrouvent bloqués sur un sérac, au milieu d'une tempête. Ils sont suivis à la jumelle depuis le sommet, à la longue vue depuis Chamonix. Leur calvaire de cinq jours est suivi par près de 200 journalistes, français et belges. Les professionnels de la montagne déclarent ne pas vouloir risquer leur vie pour des inconscients. Lionel Terray organise alors une caravane de secours. Lors d'une brève accalmie, un hélicoptère de l’armée française, avec quatre membres d'équipage tente de sauver les deux alpinistes, mais il s'écrase dans le massif. Lionel Terray décide alors de sauver en priorité l'équipage de sauvetage. À cause du mauvais temps et des importants moyens militaires envoyés en Algérie, le 3 janvier 1957 les autorités décident d'abandonner les secours. Ce n'est finalement que le 20 mars 1957 que les deux corps sans vie des alpinistes sont découverts. En 1958, les autorités déclarent la création d'unités spécialisées pour l'assistance et le secours aux victimes en montagne. Le premier de ces centres du Groupe spécialisé de haute montagne (GSHM) est installé à Chamonix[1].

Ces pelotons sont composés de gendarmes formés au Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG) implanté à Chamonix[2]. La formation du personnel spécialisé « montagne » comprend, dans une première partie, des cycles de formation militaire, techniques et spécifiques, dans une seconde partie, des cycles de formation du diplôme d'État d'alpinisme (guide de haute montagne) et du diplôme d'État de ski alpin, et, dans une dernière partie, des stages de formation au sauvetage en montagne, au commandement et à la gestion de crise.

Les PGHM sont implantés dans la plupart des départements des massifs alpins et pyrénéens ainsi qu'en Corse et sur l'île de La Réunion. Ils ont une compétence territoriale étendue au département et, en tant que de besoin, aux massifs sur lesquels ils ont vocation à intervenir. Ils sont spécialement destinés aux missions de secours, aux enquêtes judiciaires concomitantes et à l'exercice de la police administrative.

Les PGM sont situés dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Ils disposent d'une compétence territoriale et exercent des missions identiques aux PGHM. Seules les dotations en matériels diffèrent.

L'action de la gendarmerie repose aussi sur des brigades territoriales (brigades de montagne et de haute montagne) qui doivent pouvoir exercer leurs missions quelles que soient les conditions atmosphériques sur l'étendue de leur circonscription, et qui peuvent participer à des missions d'aide et d'assistance. Ces unités reçoivent également le renfort saisonnier, en été et en hiver, d'escadrons de la gendarmerie mobile (escadrons spécialisés « montagne ») dans les stations de sport d'hiver et d'altitude.

Le 1er août 2014, l'unité de coordination technique montagne (UCTM) est créée à Chamonix. Cette unité, composée d'officiers, ayant l'expérience du commandement de PGHM et de gradés supérieurs de la spécialité montagne, dépend directement de la Direction nationale de la Gendarmerie nationale. Ses missions s'inscrivent dans une logique de démarche qualité et de réduction des risques et consistent à appuyer les unités spécialisées montagne (CNISAG, PGHM et PGM) de la gendarmerie et à les évaluer.

Effectifs[modifier | modifier le code]

Un Eurocopter EC 145 de la Gendarmerie nationale aux Monts d'Olmes
Hélicoptère de secours de la gendarmerie française en action sur le massif du Sancy

La gendarmerie compte environ 280 militaires (20 officiers et 260 sous-officiers de gendarmerie) spécialistes « montagne » répartis dans 22 unités :

  • 16 pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) :
Ville Département Situation
Chamonix Haute-Savoie Massif du Mont-Blanc
Briançon Hautes-Alpes Oisans, massif des Ecrins, massif des Cerces
Grenoble Isère Alpes
Bourg-Saint-Maurice Savoie Alpes
Modane Savoie Alpes
Annecy Haute-Savoie Alpes
Jausiers Alpes-de-Haute-Provence Alpes
Saint-Sauveur-sur-Tinée Alpes-Maritimes Alpes
Pierrefitte-Nestalas Hautes-Pyrénées Pyrénées
Bagnères-de-Luchon Haute-Garonne Pyrénées
Oloron-Sainte-Marie Pyrénées-Atlantiques Pyrénées
Savignac-les-Ormeaux Ariège Pyrénées
Osséja Pyrénées-Orientales Pyrénées
Corte Haute-Corse Corse
Ajaccio Corse-du-Sud Corse
Saint-Denis La Réunion La Réunion
  • 5 pelotons de gendarmerie de montagne[3] (PGM) :
Ville Département Situation
Xonrupt-Longemer Vosges Massif des Vosges
Munster Haut-Rhin Massif des Vosges
Morez Jura Massif du Jura
Murat Cantal Massif central
Le Mont-Dore Puy-de-Dôme Massif central

Missions des spécialistes montagne[modifier | modifier le code]

Départ d'une équipe de secours - PGHM de La Réunion

À travers toutes ces unités, la gendarmerie participe, soit à titre exclusif, comme à Chamonix, soit en collaboration avec les CRS ou les services de sécurité civile et sapeurs-pompiers, aux plans départementaux de secours en montagne.

Elle exerce trois types de missions :

  • missions de police administrative consistant en missions de police-liaison, en missions de veille au respect des réglementations : environnement, sécurité d'activités, etc... et en missions de secours (surveillance, prévention, information, secours et assistance) ;
  • missions de police judiciaire, une procédure judiciaire étant établie lors d'accident ayant entraîné une atteinte corporelle ou la mise en cause d'un professionnel de la montagne. En dehors de ces cas, un procès-verbal de renseignement judiciaire. Cette mission peut également s'exercer lors des enquêtes diligentées à la suite de catastrophe et bien sûr lors de crimes ou délits en montagne ;
  • missions militaires : renseignements aux autorités militaires, présence militaire, interventions directes, police aux armées et police militaire pour les troupes en et de montagne. Les personnels peuvent être détachés pour constituer des « prévôtés montagne » ou des unités à techniques de police ou/et de secours en milieu montagnard pour des forces militaires ou sous mandant militaire.
Nissan NP 300 de la gendarmerie nationale

Plus concrètement, ses missions sont :

  • secourir les personnes en difficulté,
  • rechercher les personnes disparues ou décédées,
  • contrôler le respect des diverses réglementations et constater les infractions,
  • surveiller le secteur montagneux,
  • participer aux commissions de sécurité (refuge, domaine skiable, ouvertures de route…),
  • prévenir les accidents et informer le public,
  • mener les enquêtes consécutives à des accidents en montagne,
  • réaliser des expertises et des missions de renseignements au profit des magistrats et des divers autorités civiles ou militaires,
  • si le besoin se présentait : pour le domaine militaire sur le territoire : accueillir les troupes en montagnes, les renseigner et y effectuer la police ou/et intervenir directement.

Combattants, ces gendarmes sont surtout des secouristes mais aussi des enquêteurs qui opèrent en étroite collaboration avec d’autres intervenants (gendarmes pilotes d’hélicoptère, pilotes de la sécurité civile, gendarmes maîtres de chiens, médecins, etc.)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Langenieux-Villard, Jean Guibal, Les 100 mots des Alpes, Presses Universitaires de France, , p. 57.
  2. « Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG) » sur le site de la gendarmerie nationale
  3. « http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/content/download/716/7338/file/PGM.pdf », sur http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]


BROUILLON PARTAGE AVEC Loick7695

J'aimerais bien utiliser la carte d'implantation des unités d'intervention du schéma national d'intervention des forces de sécurité qui figure dans la communication du minint. http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Schema-national-d-intervention-des-forces-de-securite Est-ce que ce serait dans vos cordes de la re-crééer - au moins pour la métropole (Police + Gendarmerie)? Cordialement, --

Oui, c'est dans mes cordes. Je vous fais ça ASAP
Cordialement --Loick7695 - W4lkn (discuter) 20 mai 2016 à 21:39 (CEST)
Super (pour la carte)! Merci d'avance. --Bruno (Domenjod) (discuter) 20 mai 2016 à 21:45 (CEST)
Bonsoir Domenjod, est-ce que cela vous convient-il ?--Loick7695 - W4lkn (discuter) 21 mai 2016 à 21:14 (CEST)
Bonjour Notification Loick7695 :. Ça a été rapide ! Quelques commentaires sur cette première mouture.
Même en grossissant beaucoup (cf ci-dessous), les petites vignettes restent difficiles à lire (et même en cliquant sur l'image pour la voir en grand.
  • Suggestion perso : se contenter de symboles géométriques (triangles, carrés etc...) avec les mêmes couleurs que le texte (rouge = RAID, bleu = GIGN, noir = BRI-BAC) et avec soit des tailles différentes pour les antennes et les "maisons-mères" soit des symboles différents mais de la même couleur.
  • Attention à l'orthographe des mots SATORY et BIEVRES
  • Bien sûr, pour les symboles, ce ne sont que des suggestions mais l'idéal est que ça reste lisible même en mode vignette (ou au minimum 350px).
  • Même remarque pour la taille du cartouche (difficile à lire en mode vignette - ceci-dit, je pense insérer la carte dans un mode agrandi.

Cordialement, --Bruno (Domenjod) (discuter) 22 mai 2016 à 12:42 (CEST)


The National Gendarmerie (français : Gendarmerie nationale [ʒɑ̃daʁməʁi nasjɔnal]) is a branch of the French Armed Forces placed under the jurisdiction of the Ministry of the Interior - with additional duties to the Ministry of Defense. It is one of two national police forces of France. Its area of responsibility includes smaller towns and rural areas while the Police Nationale - a civilian force - is in charge of cities and large towns. Due to its military status, the Gendarmerie also fulfills a range of military and defense missions.

It has a strength of more than 98,155 personnel as of 2011[1].

The Gendarmerie is heir to the Maréchaussée, the oldest police force in France, dating back to the Middle Ages. It has influenced the culture and traditions of gendarmerie forces all around the world - and especially in the former French colonial empire.