Saint-Jean-de-la-Blaquière

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Saint-Jean-de-la-Blaquière
Saint-Jean-de-la-Blaquière
Vue sur le village.
Blason de Saint-Jean-de-la-Blaquière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Bernard Jahnich
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34268
Démographie
Gentilé Blaquièrois
Population
municipale
675 hab. (2021 en augmentation de 5,63 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 57″ nord, 3° 25′ 25″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 557 m
Superficie 17,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-la-Blaquière
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Saint-Jean-de-la-Blaquière

Saint-Jean-de-la-Blaquière (en occitan Sant Joan de la Blaquièira), est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Marguerite, le Maro, la Garelle, le Merdanson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« les contreforts du Larzac ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-de-la-Blaquière est une commune rurale qui compte 675 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Blaquièrois ou Blaquièroises.

Son nom vient de son église consacrée au IXe siècle à saint Jean-Baptiste et Blaquière qui signifie lieu planté de chênes blancs. La blaca en occitan signifie chêne blanc.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Jean-de-la-Blaquière
Usclas-du-Bosc Saint-Privat
Le Bosc Saint-Jean-de-la-Blaquière Saint-Saturnin-de-Lucian
Saint-Guiraud

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soumont à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 968,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « les contreforts du Larzac »[8], d'une superficie de 5 299 ha, constituant les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-la-Blaquière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[I 1],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,3 %), cultures permanentes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,3 %), zones urbanisées (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-la-Blaquière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Marguerite et le Maro. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1995, 2006, 2014 et 2015[17],[15].

Saint-Jean-de-la-Blaquière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-la-Blaquière.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 338 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 265 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[21]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[22].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-la-Blaquière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Blaquière: Issue du gaulois blaco, ( blaca au féminin), encore utilisé en provençal.

Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1834).

Histoire[modifier | modifier le code]

Un dolmen et des mobiliers métalliques, découverts dans une sépulture par un agriculteur, permettent de penser que le site de la commune a été habité dès le Néolithique.

En 983, un moine de l'abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert fait don au monastère de deux manses lui appartenant, localisées sur le territoire de la commune.

La première mention officielle figure dans le testament de saint-Fulcran. Il signale une église consacrée à saint Jean-Baptiste, sa villa (domaine romain) nommée Pleuis et les six manses qui font partie du domaine.

Au XIIe siècle et XIIIe siècle, des documents royaux font mention de la villa « Saint Jean de Pleus ».

En , lors de la guerre de Cent Ans, les troupes royales séjournent durant une semaine dans le village.

Durant la période révolutionnaire, le village perd la première partie de son nom au profit de « La Blaquière », pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations. Il garde ce nom jusqu'en l'an X[24]. Toujours lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en 1793[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 mars 2001 Jean Brusque SFIO-PS  
mars 2001 mars 2008 Yvan Ponce UMP  
mars 2008 2020 Anne-Marie Fabre SE Fonctionnaire
2020 En cours Bernard Jahnich SE Retraité d’officier supérieur de Sapeurs-pompiers professionnels

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 675 habitants[Note 6], en augmentation de 5,63 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
411443485431439410406413394
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
428443445422452412384352344
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
335365380330345364360339333
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
330300259263338361469594631
2021 - - - - - - - -
675--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 278 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 666 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 290 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,9 % 9,2 % 9,6 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 395 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (67,4 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 102 emplois en 2018, contre 97 en 2013 et 90 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 270, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,6 %[I 10].

Sur ces 270 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 73 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

63 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Jean-de-la-Blaquière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 63 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 12,7 % (6,7 %)
Construction 16 25,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 20,6 % (28 %)
Information et communication 1 1,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,6 % (3,2 %)
Activités immobilières 1 1,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 19 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 14,3 % (14,2 %)
Autres activités de services 2 3,2 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 63 entreprises implantées à Saint-Jean-de-la-Blaquière), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :

  • Vinobag SA, activités de conditionnement (3 000 k€)
  • La Petite Fringale, restauration de type rapide (200 k€)
  • SARL De Laroque Et Fils, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (58 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 42 23 27
SAU[Note 12] (ha) 363 269 166 378

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 42 en 2000 puis à 23 en 2010[33] et enfin à 27 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 363 ha en 1988 à 378 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 14 ha[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Jean-de-la-Blaquière

Les armes de Saint-Jean-de-la-Blaquière se blasonnent ainsi :

d'or à une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée d'une pièce de sinople, entourée de deux rameaux arrondis de sinople passés en sautoir en pointe et fruités de sable, d'olivier à dextre et de chêne à senestre[37]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sylvain Olivier, « L'utilisation des plans-terriers pour la connaissance des droits seigneuriaux et du terroir : Salasc et Saint-Jean-de-la-Blaquière (Hérault) au XVIIIe siècle », dans Le compoix et ses usages : actes du colloque de Nîmes organisé par le Lien des chercheurs cévenols les 26 et 27 novembre 1999, Montpellier, Université Paul Valéry, , 105-130 p.
  • Sylvain Olivier, « La seigneurie et l'agriculture en lodévois d'après deux plans-terriers du XVIIIe siècle : actes du colloque de Paris (23-25 septembre 1998) », dans Terriers et plans-terriers du XIIIe au XVIIIe siècle, Paris, Ecole nationale des chartes, coll. « Mémoires et documents de l'Ecole des chartes » (no 62), , 464 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-la-Blaquière » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-la-Blaquière » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-la-Blaquière » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-la-Blaquière » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-la-Blaquière et Soumont », sur fr.distance.to (consulté le ).
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