Plouguerneau

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Plouguerneau
Plouguerneau
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes de Plabennec et des Abers
Maire
Mandat
Yannig Robin
2014-2020
Code postal 29880
Code commune 29195
Démographie
Gentilé Plouguernéens
Population
municipale
6 435 hab. (2014)
Densité 149 hab./km2
Population
agglomération
37 226 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 28″ nord, 4° 30′ 15″ ouest
Altitude 63 m
Min. 0 m
Max. 79 m
Superficie 43,33 km2
Élections
Départementales Lannilis
Localisation
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Plouguerneau
Liens
Site web Site de la commune
Le calvaire et l'église de Plouguerneau.

Plouguerneau [plugɛʁno], est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Commune située entre le fleuve côtier Aber-Wrac'h et la Manche, Plouguerneau est composée de trois bourgs : Plouguerneau au centre de la commune, Lilia à l'ouest tourné vers la mer et le Grouaneg à l'est tourné vers la terre.

Ses 45 kilomètres de côtes en ont fait la capitale des goémoniers. L'écomusée des goémoniers et de l'algue de Plouguerneau[1] a pour vocation de promouvoir le patrimoine naturel et historique lié à cette activité.

Géographie

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Plouguerneau
Manche (mer) Guissény
Plouguerneau Saint-Frégant
Landéda Lannilis Kernilis

Plages

La commune de Plouguerneau dispose de nombreuses plages, appréciées des touristes estivaux. On peut citer celles de la Grève Blanche, du Vougot, du Koréjou ainsi que la plage de Saint-Cava dans le secteur de Lilia.

Lieux-dits

Plouguerneau, Lilia et Le Grouanec sont divisés en une multitude de lieux-dits aux noms bretons.

Pour Plouguerneau, il y a par exemple 'Kroaz Kenan' (stade), 'Kroaz al Lann', Douar Nevez, Moguéran, Penn ar Strejou (Grève Blanche), Gavré, Kergongar, Koréjou, Illiz Koz, Porz Gwenn…

À Lilia, les lieux-dits les plus connus sont 'Reun', le Kastel Ac'h (bord de mer) ainsi que St Cava (bord de mer).

Toponymie

Le nom en breton de la commune est Plougerne [plu'gɛrne].

Communications

Comment se rendre à Plouguerneau

Plouguerneau se situe à proximité de la Nationale 12 (Brest-Rennes). Il faut prendre la sortie Landerneau et passer par Ploudaniel et Lesneven.

La gare TGV la plus proche est celle de Brest, et l'aéroport international le plus proche est Aéroport de Brest-Bretagne, à Guipavas à une trentaine de kilomètres.

Il est possible de la gare TGV de Brest de prendre les autocars du reseau Penn-ar-Bed (ligne 20).

Histoire

Étymologie et origines

La paroisse de Plouguerneau faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon. Elle avait comme trève Trémenec'h (Tréménac'h). Primitivement elle englobait sa trève ainsi que la paroisse de Kernilis et la trève de celle-ci Lanarvily..

Moyen Âge

Le village de Tréménac'h, anciennement Tréménec'h (dont le nom signifie en breton "Village des moines"), était dédié à la Sainte Trinité et son enclos paroissial comprenait une église, un clavaire, un ossuaire, un cimetière, un presbytère, etc. Le mini âge glaciaire, qui culmina au XVIIe siècle, provoqua à partir de 1660 l'ensablement progressif de l'église et de ses alentours, qui s'accentua vers 1730 , provoquant son abandon. Le site, désormais connu sous le nom dIliz Coz ("La vieille église" en breton) a été exhumé du sable ces dernières années et se visite désormais : on voit en particulier plus de 100 dalles funéraires dans la nécropole médiévale[2].

Époque moderne

La récolte du goémon

La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé :

« Du Corréjou à l'anse de Kernic, nous sommes sur les lignes d'un littoral aussi fertile en discussions héroïques, en batteries classiques, en procès interminables, qu'en gros temps et mauvais temps. Les administrateurs, les juges, les agents vigilants de la douane et de la maréchaussée, furent bien souvent mis sur les dents par les disputes, maintes fois meurtrières, de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez, Plounévez-Lochrist, Cléder, au sujet des délimitations de territoires et de questions de propriété touchant cette question vitale de la récolte du goémon[3]. »

La contrebande

Face aux guerres, aux prohibitions et aux droits de douane qui freinaient les échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne, les pêcheurs de Plouguerneau et de sa région ont de tout temps pratiqué la contrebande : quinze jours suffisent alors pour gagner l’Angleterre ou les îles Anglo-Normandes, négocier un chargement frauduleux et revenir au Pays pagan. Par exemple, le , des douaniers de Guissény qui patrouillent à Lilia, vers 2 heures du matin, surprennent un groupe d'une soixantaine de personnes armé de crocs, fourches de fer, bâtons, perches, sur l’île de Lézent et qui prend le chemin de l’anse de Kervenny, la marchanise de contrebande étant cachée chez un certain Yves Hamon du Grand Kervenny ; trop peu nombreux face aux contrebandiers, les douaniers ne peuvent pas intervenir[4].

La vente des produits de contrebande était alors fréquente dans tout le Léon : en 1774, le curé de Guicquelleau (désormais Le Folgoët), Goulven Melloc, évoque « le débit considérable qui se fait au Folgoët de vin, d’eau de vie et de tabac de fraude »[5]. La présence à cet endroit d'un hôpital de convalescence des soldats du Roi constituait il est vrai un terrain favorable à la prostitution et aux excès alcooliques et tabagiques.

Révolution française

Le Tiers-état de la paroisse de Plouguerneau envoya deux députés, Claude Guyavarch et Guillaume Léon, pour la réaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven[6].

En 1791, à Plouguerneau, « à l'arrivée du clergé jureur, la municipalité a convoqué à son de cloches l'assemblée de la paroisse ; elle lui a demandé d'opter entre le nouveau pasteur et l'ancien, et le vote populaire a décidé que l'insermenté serait conservé »[7].

En mars 1793, Plouguerneau fit partie, avec Plounéventer, Ploudaniel, Guissény et Kerlouan, des communes condamnées à payer chacune 40 600 livres de dédommagement pour s'être rebellée contre le gouvernement républicain[8].

Le XIXe siècle

Les tentatives de crimes de François Pluchon

François Pluchon, surnommé « l’empoisonneur de Lannilis », fut condamné à mort le par la Cour d’assises du Finistère et guillotiné publiquement en juillet 1852 à Quimper pour avoir tenté d’empoisonner en déversant de l’arsenic dans leur soupe le les époux Prigent, propriétaires d’une auberge isolée sur la route de Plouguerneau à Saint-Frégant. Il fut aussi accusé d’avoir deux jours plus tôt déversé de l’arsenic dans le café qu’il avait préparé pour Etienne Le Jeune et sa domestique, qui vivaient dans une maison isolée de Plouguerneau. Lors de l’enquête, son beau-frère Yves Poullaouec déclara avoir lui aussi été victime d’une tentative d’empoisonnement commise par François Pluchon vers juillet 1847[9].

L'inauguration de l'école privée en 1887

Le journal L'Océan, cité par les Annales catholiques raconte ainsi l'inauguration de l'école privée en 1887 :

« Toute la population de Plouguerneau et les riverains étaient en fête : l'inauguration de la belle maison d'école, érigée comme par enchantement, grâce au zèle de l'éminent curé de la paroisse et à la générosité des fidèles, coïncidait avec la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge. Le temps était splendide, et plus de quatre-vingts prêtres étaient venus donner à cette fête d'inauguration, présidée par le vénérable vicaire capitulaire de Quimper, M. de Marallac'h, un éclat incomparable ! Quelle magnifique procession, se déroulant de l'église paroissiale, (...) à la nouvelle école édifiée sur une plaine, nous pouvons dire sur une plage admirable, car, à quelque distance, on embrasse la vaste étendue de l'Océan. »

« C'était une grande source d'édification pour notre peuple chrétien de voir marcher en tête du cortège M. le sénateur Le Guen, MM. les députés Boucher[10] et Chevillotte, MM. le général de Montarby et le colonel de Poulpiquet, et de nombreuses notabilités de la région. La nouvelle école comptait dès hier 208 élèves inscrits. (…) M. l'archiprêtre de Saint-Louis a fait une allocution remarquable en langue bretonne[11]. »

Le XXe siècle

Le droit de bris et le naufrage du Vesper en 1903

La revue "Les Annales maritimes et coloniales" écrivent en 1839 : « On sait combien, depuis un temps immémorial, la côte de Plouguerneau s’est montrée inhospitalière pour les malheureux naufragés. Les redoutables habitants de cette côte ont toujours saisi les occasions de piller que leur offraient les naufrages et les efforts de la civilisation pour déraciner leurs habitudes barbares n’ont jamais connu le moindre succès »[12].

Les Plouguernéens ont de tout temps pratiqué le droit de bris, comme déjà lors du naufrage du Neptune dans la nuit du 22 au à Plouguerneau[13]. Il transportait entre autres de la porcelaine de Chine[14]. Mais le naufrage le plus connu montrant les pilleurs d'épaves à l'œuvre est celui du Vesper ; le journal La Lanterne raconte ainsi les scènes consécutives au naufrage du Vesper sur les rochers d'Ouessant le  :

« Le 2 novembre dernier, le vapeur Vesper était jeté à la côte de l'île d'Ouessant avec un chargement de quarante fûts de vin d'une contenance respective de 600 litres. Aussitôt les pêcheurs de s'élancer pour recueillir ces précieuses épaves, dépistant les douaniers qui ne savaient plus où donner de la tête. De la côte du Conquet à celle de Plouguerneau, c'est-à-dire sur une longueur de plus de 50 kilomètres, toutes les maisons étaient comme autant d'auberges où l'on donnait du vin à boire à discrétion. »

« Lorsqu'on sut que le vin était arrivé, les voisins furent convoqués et arrivèrent avec des récipients : pots, cruches, seaux, marmites, auges, et jusqu'à, proh pudor ! des vases de nuit qui furent remplis de vin. À Ouessant, à Molène, il y eut des scènes inénarrables : des hommes ivres avaient organisé des rondes autour des barriques éventrées. À Plouguerneau, une barrique s'étant engagée entre les rochers, on ne put la retirer ; elle fut mise en perce, et les pêcheurs, accourus en grand nombre, se collèrent à tour de rôle à la barrique. Les têtes s'échauffant, une bataille s'engagea entre les pêcheurs ; lorsque les douaniers arrivèrent, ce fut un tollé général. On allait tomber à bras raccourcis sur eux. Mais ils dégainèrent et mirent les pêcheurs en déroute. Des habitants qui avaient déclaré à l'Inscription maritime des fûts qu'ils avaient recueillis furent garrottés et leurs barriques vidées. Une femme de Plouguerneau buvant dans un fut y tomba et faillit se noyer[15]. »

La Seconde Guerre mondiale

Le HMCS Athabaskan est un navire de guerre canadien coulé le au large du Phare de l'Île Vierge à la suite d’un engagement de la flotte alliée contre deux torpilleurs allemands, le T27 et le T24, ce naufrage causant la mort de 128 marins. Ce navire repose toujours au même endroit par 90 mètres de fond. Le T27 fut également perdu dans la bataille et alla s'échouer près de Kerlouan.

L'après Seconde Guerre mondiale

Son jumelage avec la cité allemande de Edingen-Neckarhausen[16] (depuis le 14 juillet 1967) est jugé exemplaire et lui a valu le "Prix de l'Europe 1990", décerné par le Conseil de l'Europe. Plouguerneau est aussi jumelée avec la ville de Saint Germans située en Cornouailles anglaise.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1950 1983 Léon Guéguen    
1983 2001 Bernard Le Ven Sans étiquette  
2001 2014 André Lesven MoDem  
2014 2020 Yannick Robin DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Héraldique

Blason de Plouguerneau Blason
D'or à la fasce de gueules, à la bande de sinople chargée de trois besants d'argent, brochant sur le tout, au chef d'hermine.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2010, Plouguerneau compte 6 393 habitants (soit une augmentation de 13,6 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 582e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 650e en 1999, et le 27e au niveau départemental sur 283 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Plouguerneau depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2010 avec 6 393 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3673 7255 1685 5185 5465 5505 3115 9026 246
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 9225 8686 0335 7785 9515 8525 8325 7245 603
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 6315 8245 8265 6885 7845 9375 7826 1806 010
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
6 0665 7505 4675 3175 2555 6286 1626 3526 435
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 25,6 %) ;
  • 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 18 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 32,8 %).
Pyramide des âges à Plouguerneau en 2007 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
7,6 
75 à 89 ans
12,8 
17,7 
60 à 74 ans
19,1 
19,9 
45 à 59 ans
18,9 
22,0 
30 à 44 ans
18,0 
13,6 
15 à 29 ans
12,9 
18,9 
0 à 14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
6,7 
75 à 89 ans
11,6 
13,6 
60 à 74 ans
15,3 
21,4 
45 à 59 ans
20,2 
20,8 
30 à 44 ans
18,9 
18,4 
15 à 29 ans
16,1 
18,7 
0 à 14 ans
16,7 

Langue bretonne

  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 17 décembre 2010.
  • À la rentrée 2013, 100 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 15,2% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[21].

Devise

La devise de la ville en breton est : " Plougerne war sao"[22]. C'est-à-dire "Plouguerneau debout"

Monuments

  • Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Collection remarquable de petits saints portés en procession à l'occasion des pardons (classés). Mise au tombeau (classée)
  • Église paroissiale du Grouanec (XIIIe et XVe siècles, agrandie au XXe). Enclos paroissial avec fontaine et ossuaire. Vitraux de Max Ingrand.
  • Le pont du Diable (Pont Krac'h) relie Plouguerneau à Lannilis. Il est ennoyé à chaque marée, et la date de sa construction, visiblement très ancienne, n'est pas connue.
  • La chapelle de Saint-Michel, dédiée à l'archange saint Michel, et l'oratoire qui garde la mémoire de l'ermitage de dom Michel Le Nobletz qui fut le fondateur des missions bretonnes. Il vécut en ermite une année durant sur ce site ente 1607 et 1608.
  • La chapelle ensablée d'Iliz Coz ("Vieille église" en breton) est un site archéologique grâce à sa nécropole médiévale.
  • La chapelle Saint-Laurent-et-Saint-Etienne date du XVe siècle ; elle se situe à Tréménec'h-Vihan et a été restaurée en 1863[23].
  • La chapelle Saint-Paul-Aurélien ou Prat-Paol date du XVIe siècle.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Traon date des XVIe siècle et XVIIIe siècle ; elle est aussi surnommée "Chapelle du Val" et dépendait du manoir de Rannorgad.
  • La chapelle Sainte-Anne , qui date aussi des XVIe siècle et XVIIIe siècle est l'ancienne chapelle privée du manoir d'Enez Cadec[23].
  • La chapelle Saint-Cava ou Saint-Caran, qui se trouvait initialement dans le hameau de Saint-Cava, a été reconstruite à Lilia.
  • La chapelle du cimetière date de 1845, ainsi que la chapelle de l'Hospice, incorporée dans les bâtiments de l'Hospice.
  • D'anciennes chapelles ont disparu : la chapelle Saint-Goulven, le chapelle de Lesmel, la chapelle Saint-Antoine, la chapelle Saint-Quenan, la chapelle du Christ, etc.
  • Le dolmen de Lilia est un monument datant du Néolithique, long de 9 mètres.
  • Le phare de l'Ile Vierge est le plus grand phare d'Europe en pierre avec ses 82,50 mètres, ainsi que le phare de Lanvaon.
  • Le manoir de Lesmel, dans le village de Lesmel, domine la région par son altitude, au-dessus de l'Aber Wrac'h.
  • Le phare de l'Île Wrac'h qui, associé au phare[23] de Lanvaon, guide les navires à l'entrée de l'Aber Wrac'h.

Modèle:Message galerie

Écomusée

  • L'Écomusée de Plouguerneau, géré par l'association Karreg Hir, présente les traditions du Pays pagan et principalement l'activité des goémoniers et de l'industrie des algues[24].

Événements et festivités

  • 15 août : Procession religieuse, dite « procession des petits saints », entre Le Grouanec et la chapelle de Saint-Michel, en passant par Iliz Coz
  • Août : Fête des goémoniers au Koréjou.
  • Fin juin : Tantad de la Plouken compagnie (Feu de la Saint-Jean, concerts, restauration et buvette).

Activités

  • École de voile du Koréjou
  • Centre d’aviron de Paluden, situé sur la route touristique entre Plouguerneau et Lannilis.
  • Troupe de théâtre en langue bretonne Ar Vro Bagan, qui a à son actif de nombreuses pièces comme 39-45 Guerre et paix dans le Léon, Tristan & Yseult et Aziliz à Iliz Coz.
  • Rink Hockey
  • Football
  • Tennis
  • Handball
  • Course à pied
  • Médiathèque, récemment construite, avec un espace informatique + Zone Wi-Fi.

Association

  • L'Association Plouguerneau d'Hier et d'Aujourd'hui a pour but de recenser et de mettre en valeur les différents patrimoines humain, naturel et bâti de la commune de Plouguerneau[25].

Personnalités liées à Plouguerneau

Notes et références

  1. Écomusée des goémoniers et de l'algue
  2. http://www.iliz-koz.fr/
  3. Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIème et XVIIIème siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f174.image
  4. http://www.plouguerneau.net/spip.php?article212
  5. Fanch Roudaut, "Les recteurs léonards parlent de la misère", SAF, 1988
  6. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 3, 1879, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49518d/f495.image.r=Bourg-Blanc.langFR
  7. Pierre de La Gorge, "1791-1792. Une année de politique religieuse", Le Correspondant, V.A. Waillle, Paris, 1912, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415144m/f862.image.r=Guipavas.langFR
  8. Charles-Laurent Marie, "Histoire de la Bretagne républicaine depuis 1789 jusqu'à nos jours", 1875, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57656266/f151.image.r=Ploun%C3%A9venter.langFR
  9. Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [ISBN 978-2-84494-808-3]
  10. Joseph Marie Boucher, député de l'Union des droites entre 1885 et 1893, voir http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=1009
  11. "Annales catholiques : revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église", n° du 18 septembre 1887, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57186223/f47.image.r=Ouessant.langFR
  12. Cité par René Ogor, "De la porcelaine de Chine au pays des naufrageurs", consultable http://scubaland.org/page_report9.html
  13. Jean-Pierre Hirrien, "L’affaire du Neptune, janvier-avril 1792, consultable http://www.plouguerneau.net/spip.php?article110
  14. René Ogor, "De la porcelaine de Chine au pays des naufrageurs", consultable http://scubaland.org/page_report9.html
  15. Journal La Lanterne no 9715 du 28 novembre 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7509021k/f2.image.r=Molene.langFR
  16. Edingen-Neckarhausen
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  19. « Évolution et structure de la population à Plouguerneau en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  20. « Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  21. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  22. http://www.geobreizh.com/breizh/fra/villes-devises.asp
  23. a b et c http://www.infobretagne.com/plouguerneau.htm
  24. http://www.ecomusee-plouguerneau.fr/
  25. Plouguerneau d'Hier et d'Aujourd'hui, consultable http://www.wiki-brest.net/index.php/Plouguerneau_d%27Hier_et_d%27Aujourd%27hui
  26. http://www.plouguerneau.net/spip.php?article39

Voir aussi

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Liens externes