Pardines (Puy-de-Dôme)

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Pardines
Pardines (Puy-de-Dôme)
La mairie.
Blason de Pardines
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Josiane Gomes-Letellier
2020-2026
Code postal 63500
Code commune 63268
Démographie
Population
municipale
297 hab. (2021 en augmentation de 10,82 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 47″ nord, 3° 10′ 27″ est
Altitude Min. 446 m
Max. 620 m
Superficie 5,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Issoire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Pardines

Pardines est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issoire », sur la commune d'Issoire à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pardines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), prairies (17,4 %), forêts (17 %), zones urbanisées (5 %), mines, décharges et chantiers (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pardines se trouve au pied d'une falaise bordant un vaste plateau basaltique qui domine la vallée de la Couze. Le à 21 heures la falaise se fend en deux, des masses de rochers s'éboulent, une soixantaine de bâtiments sont détruits. La terre glisse et l'éboule s'arrête à 50 mètres de la Couze. Il n'y a eu aucune victime parmi les habitants puisqu'ils étaient tous à l'église situé à une cinquantaine de mètres du village. Pardines faisait partie de la seigneurie de Saint-Cirgues. Possession des dauphins elle passa à Louis de Bourbon époux d'Anne dauphine en 1371. En 1460 Pardines fut vendu à Austremoine Bohier qui sera anobli en 1490. En 1565 le fief fut cédé à Henri de Montmorency puis en 1575 à Marc de Montboissier Beaufort Canillac. En 1732 il sera vendu au maréchal Yves d'Alègre et entrera ainsi dans le vaste marquisat de Tourzel. Sa fille Marie Marguerite d'Alègre épousa le comte de Rupelmonde : en 1735 la seigneurie passa à un petit-neveu, Louis de Souches, dont la femme sera la gouvernante des enfants de Louis XVI (de 1789 à 1792).[réf. nécessaire]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 Joël Bortolotti[13] PS  
En cours
(au )
Josiane Gomes-Letellier[14]   Retraitée[15]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en augmentation de 10,82 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
304274306300243298285303272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
305279267281295287301294307
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
275233235183174170159137182
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
178199187187195180188184208
2015 2020 2021 - - - - - -
268296297------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.
  • Village fortifié. D'anciennes courtines sont intégrées dans les habitations de même que les tours rondes. En bordure de la place de l'Église se dresse une imposante tour carrée.
  • L'église du XIIe siècle est un édifice roman en forme de croix latine. Elle possède une nef unique, suivie d'un transept débordant et d'un chœur en hémicycle. Les vitraux ont été réalisés en 1874 par l'atelier du peintre-verrier clermontois Antoine Champrobert. Un certain nombre de peintures murales datent du XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Pardines et Issoire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 23 juin 2014).
  14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  15. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 31 (édition du Puy-de-Dôme).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.